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[RP Ouvert] L'antre du loup affamée

Foulques_de_malemort
S’il écoutait et observait attentivement ce qu’il se jouait dans l’antre du loup, ce n’était pas dans le simple souci du détail, mais aussi dans l’attente d’un messager. Pourquoi ? Pour la simple et unique raison que la graine de son utopie implantée dans l’esprit de ses potentiels alliés ne germe que d’avantage en conjoncture et probabilité. Si les discours n’était qu’un premier rouage, si la certitude de l’indifférence pécuniaire en était une autre, celle de contacts déjà en place continuerait à accélérer l’orchestre des idées. Si de prime abord le prince pouvait paraître simplet, ornée en permanence d’un sourire de crédule, semblant toujours plongée dans une utopie à hauteur de sa naissance, et d’une transparence lassante. Parvenir à décrypter l’ombre qui brule dans le regard émeraudes, aspirant vie et trépas dans une indifférence brulante.

Sans un mot, et sans un regard pour les compagnons de joutes verbales, le regard avait capté la présence de cet homme. Comment ne pas reconnaître l’homme de main de la baronne, amenant comme toujours – ou presque – un fin sourire à la commissure de ses lèvres. D’un pas félin, l’homme tranche la poussière pour quitter le futur antre de la débauche, et s’avancer vers cet homme.

Bienvenu. Vous avez les documents ?


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Geralte.
Le mercenaire de la Baronne observait le monde , observait les faits et gestes de chacun . C'était dans sa nature d'observer afin d'étudier les comportements pour mieux appâter la proie dans ses filets mais ici rien n'envisager un danger pour le moment.

Le messager allait tenter une approche vers une femme aux forme assez conséquente quand un homme , c'est à dire l'homme en question à voir son allure l'interpella

Et c'est d'une voix grave que l'homme lui répondit


J'ai les documents* ...

L'homme sortit de sous sa cape le précieux paquet lui tendit discrètement et observa le prince de son regard noir

...les voici...

Géralte , curieux comme pas possible ce qui lui valait parfois des ennuis , avait des questions à poser

c'est quoi votre plan ? et pourquoi la baronne?

L'homme tenait beaucoup a savoir aussi il invita le prince a se joindre à lui afin de boire cette mixture qui nettoie les boyaux

*mp

Foulques_de_malemort
La tête s’incline avec légèreté, la dextre s’empare du vélin, avant de le glisser au creux du haut ses braies, ceux-ci étant maintenus sous le tissu noué telle une ceinture au creux de sa taille. Comme pour remercier tout bon coursier, deux écus furent glissés devant le mercenaire. Certes, il n’avait pas besoin de le payer, le sachant à son service et remplissant juste son devoir, mais il méritait une rétribution – surtout en le faisant de manière visible pour être captée par d’autres regards. Les documents étaient primordiaux pour lui autant que la présence de cet homme. Une dette dont il s’acquittera quoi qu’il lui en coûte en vers la baronne !

Merci. Et vous remercierez votre patronne.

Alors qu’il s’apprêtait à s’en retourner aux hostilités des palabres verbales, ou simplement finaliser les derniers échanges, les verdoyants captèrent cette lueur noirâtre tapie dans les iris de l’homme – une lueur qu’il connaissait si bien. Et avant que le moindre geste, ou les moindres mots furent prononcer par le loup, c’est le mercenaire qui prit la parole. Pourquoi elle ? Et qu’elle était le plan. Une expiration.

Si vous voulez connaître la réponse, c’est à votre maîtresse que vous devriez poser cette question. De moi, vous ne serez rien. C’est mon principe.

Et de poser son regard sur la mixture. Un fin sourire.

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Geralte.
Un petit rictus se fit aux paroles du prince et à ce que la baronne avait dit:" pas la peine de lui demander dans quoi je suis impliquée , il ne vous dira rien et moi non plus , cela ne vous regarde pas faite juste ce pourquoi je vous paie" mais bien sur le mercenaire n'en avait fait qu'à sa tete et avait eu le droit à presque la même réponse . Bref , tant qu'il etait payé après et tant qu'on touchait pas a sa patronne le reste il s'en fichait le mercenaire .

Le prince lui donna quelques piécettes qu'il pris et mis dans sa bourse qu'il planqua sous sa ceinture


M'rci pour les pièces .

Après avoir bu cette infâme mixture , le mercenaire regarda le prince toujours avec son regard noir

J'ai posé la question elle a rien voulu dire non plus c'est pas mes affaires qu'elle a dit. Je vous retiens pas plus longtemps ; j'vous dis à la semaine prochaine .

L'homme fit un hochement de tête au prince et alla profiter un peu avant de repartir

Foulques_de_malemort
Et au Malemort de faire un grand sourire au mercenaire, l’observant ranger les pièces dans la besace. Il serait bienvenu de lui dire de faire attention, mais pour sûr que celui-ci aurait pu mal prendre cette mise en garde. Alors il regarde cet homme vider le verre gardant ce regard noir à son intention, rien de tel que pour provoquer un frisson de plaisir le long de l’échine du prince. Ce regard, il aimait à le provoquer.

Avant de partir, je vous demanderai de la protéger comme il se doit.

Et de se pencher, venir murmurer à son oreille, d’une voix légèrement rauque. Provocation, ou simplement l’envie que les mots soient parfaitement entendus. En vérité, c’était davantage pour la sincérité de son propose que pour toute autre raison.

Et si votre maîtresse rencontre le moindre problème, nous savons qu’elle ne demandera aucune d’aide. Mais n’hésitez pas à faire appel à nous, et nous viendrons lui prêter main forte aussi rapidement que possible.

Le message était clair, limpide et n’émettait aucune objection. Alors il se recule, retrouvant ce fin sourire sur la commissure des lèvres. Véritable masque à la moindre pensée du loup.

Amusez-vous bien.

Et alors qu’il abandonnait le mercenaire, le voilà qu’il retire les papiers, feuilletant ceux-ci d’un œil rapide. Quelques indications étiraient un sourire carnassier sur les lippes, avant de retrouver leurs places à l’intérieur des braies.
Un regard autour de lui, et s’approchant de Vran.

Au fait, comment puis-je vous appeler, et surtout vous retrouver. Vous semblez volontaire à nous suivre, et j’aimerais qu’on en discute… plus tranquillement.

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Louis.thomas
Une catin qui nous faisait un tour de châle, la proposition nous semblait plutôt tentante mais à peine tournions nous les yeux, la laissant sans réponse, sinon notre main serrant doucement sa cuisse, qu'elle disparaissait suivie du maquillé et arrêtée quelques instants par le Prince. De la tentation nous passions à la déception, nous préférions être suivi que suivant, alors sans doute nous aurions été loin d'être le premier, mais pour le présent, passer derrière les deux ou l'un des deux protagonistes de cette étrange réunion: Non merci. Trop cher payé. Dommage. Une autre fera l'affaire.

Alors que nous reprenions la bouteille où il ne rester presque plus rien à boire, et pour constat que le Prince Félon Foulques de nous ne savions quoi n'en remettait pas une sur la table, une des femmes repris la parole pour poser the question.

C'était vrai, qu'est ce qu'on foutait à part ça?

Ainsi le Foulques et ses démons répondaient, il parlait de pion, nous avions tiqué un brin, nous demandant s'il ne voulait pas dire point, non parce que sinon, nous nous serions mis à chercher l’échiquier dans lequel nous étions tombé malencontreusement, sans qu'on nous prévienne.
Cela commençait à faire beaucoup pour nous, nous ne savions pas s'il avait vraiment besoin de personne pour l'aider, et si oui, nous trouvions qu'il avait franchement des difficultés à recruter sévère. Nous aurions pu lui apprendre, mais l'homme ne semblait même pas capable d'écouter les autres, d'apprendre de chacun, et de prendre sur lui.

Après tout, chacun y avait son petit réseau ici, du moins cela semblait comme tel. Nous le premier, et nous nous questionnions quant à la confiance que nous pouvions mettre sur cette personne. Tout en l'observant échanger des documents avec un messager, nous reposions la bouteille, vide, et prenions encore une fois la parole.


Qu'avez vous à m'offrir petit Prince?

Dehors, une Aubane patientait, et nous n'en savions rien encore.
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CREEP
[*Royalblue en italique reste muet.]
Foulques_de_malemort
Si le calme retrouvait peu à peu place en ce lieu suite au départ de quelques convives et des bouteilles qui se vidaient jonchant le délabrement, le Malemort releva légèrement le nez pour poser son regard sur le jeune homme. La question tout comme celle de la rougeoyante un peu plus tôt était légitime, mais la réponse amenait une complexité que son utopie avait - semble t’il - du mal à répondre.

Essayons de répondre.

Je pourrais vous promettre des pluies d’écus, des rivages de trésors, des montagnes de pouvoirs.
Une protection, une liberté, et bien d’autre chose encore.


Et de fermer les paupières une fraction de seconde. Oui, il pourrait promettre monts et merveilles, vendre tout ce qui était possible d’imaginer. Mais en vérité, ce ne serait que des mensonges, il ne serait pas différent des autres clans, des autres groupuscules, des autres…

Ce que je vous propose, c’est de s’allier ensemble pour se donner la possibilité de réaliser le rêve de chacun quel qu'il soit. Seul, ou en petit groupe, nous n’avons aucun pouvoir, nous ne sommes que de fragile badaud balayé par un simple souffle de vent. Mais si nous nous allions véritablement, si ensemble nous travaillons à étendre notre réseau, à nous faire entendre, alors plus rien ne serait irréalisable.

Un long soupire, une longue pensée, une réflexion.

Si l’un veut être riche, alors nous ferons en sorte qui le devient, si un autre veut devenir un puissant noble, alors nous ferons en sorte que cela se réalise. Et moi, car je sens venir la question… Qu’est-ce que j’y gagne ?

Rien de plus et rien de moins que ce que je propose à chacun de vous. À réaliser mon rêve, celui d’une véritable justice, d’une méritocratie et non d’un népotisme et je suis près à tous les pires actes pour ce faire. Mais je vous l’ai dit… J’ai besoin de personnes avec moi, des réseaux, des bras.

Alors pour simplifier, ce que je t’offre, c’est de réaliser ce que tu as envie de réaliser.

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Vran
Des gens vont, des gens viennent, certains repartent, d'autres restent. Et dans ce manège, on tourne en rond. Ceux qui sont encore là expriment doutes et méfiances, mais semblent ne pas vouloir se désintéresser de l'idée pour autant. On craint le piège, mais on veut le bout de fromage. Seule l'oiselette prend une décision tranchée et quitte les lieux.
En ce qui concernait Vran, les choses étaient terminées ici. Il était resté, curieux de voir les réponses des autres, mais il songeait désormais à partir tant personne ne se décidait vraiment. Les mots du Prince envers lui firent office de déclencheur.


On m'appelle Vran. Pour me trouver, vous m'avez d'jà invité à l'orphelinat. Alors disons que c'est moi qui vous retrouverais.

Le malandrin termina sa phrase avec un sourire, puis à son tour, quitta les lieux. Plus tard, il gratifiera le Prince d'une visite à Sainte-Catherine.
Louis.thomas
Bien. Au besoin, demandez Viktor avec un K. C'est mon messager sur place, il ne quittera pas les lieux, vous le trouverez facilement, et le reconnaîtrez par sa tâche de naissance qui lui prend la moitié du visage. Je verrais alors ce que je peux faire, Petit Prince.

Nous nous étions levé de la table, tout en fluidité, comme notre dextre qui passait de vestons en étoffes sans jamais se faire remarquer.

Pour le moment, je suis attendu à des funérailles, et j'ai une famille à retrouver.

Nous déposions quelques écus sur le bois, les bons comptes faisaient les bons amis, par ce moyen, le Foulques observerait que nous étions de ceux là, loin d'être un pauvre mendiant.

Merci pour l’accueil. Et vos discours, et les visages... Je parlerais de cette soirée à quelques amis, sans doute rejoindront ils ma cause, au cas où. Et si j'ai moi aussi besoin de vous, je viendrais vous chercher. Je sais où vous vous cachez maintenant.

Nous avions salué la petite assemblée, posant un regard plus insistant sur la femme qui nous paraissait charismatique, ce que nous aimions personnellement. Les personnes de caractères, puis frôlant le faux garçon, pour y glisser les doigts agiles en dessous d'un revers d'étoffe, quittions les lieux, nous retrouvant presque nez à nez avec une rousse _ encore _

Bonsoir, la partie est elle intéressante?

Voulant parler des enfants et de leur jeu.
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CREEP
[*Royalblue en italique reste muet.]
Aubane.
la guerre était declarée. la mobilisation battait son plein. Deux groupes de gamins s'étaient formaient et cela parlait sérieusement stratégie.
Ici lieu, point de barrière d' âge, seul l'habileté valait et les jeunes stratèges ne manquaient pas de déconcentrer leurs adversaires en piaillant et vociférant comme des charretiers.
Le regard d'Aubane fut soudain attiré par la svelte silhouette qui quittait l'antre.
Ce n'était pas la première qu'elle étudiait à entrer ou sortir du moulin.
Les bras croisés sur la poitrine, le regard par delà la jeune assemblée, soucieuse du moindre détail, leurs regards se croisèrent.
Première accroche.

Bonsoir, la partie est elle intéressante?

Du pain bénis, l'occasion d'en apprendre plus se présentait.

Aubane s'approcha, son attention cette fois sur le groupe de gamins. La partie était animé, un caillou venait de rater sa cible en ricochant sur une bosse de terre. Les rires des uns, les moqueries des autres, la honte du perdant.

- C'est le moins que l'on puisse dire.

Regard coulant des uns vers le jeune homme.

- C 'est l'école de la vie. Prendre le risque de jouer pour perdre ou pour... remporter la mise.

Les yeux rieurs le sondaient.
Cela n'attendait évidemment pas de réponse et avant même qu'ils n'aient le temps d'en dire plus ils étaient accostés.
Un des vauriens, le visage barbouillé de noir, les braies noir de crasse de celui qui traine par monts et par vaux s 'était plantait face à eux.


- J'prends les paris, pour quelle équipe vous voulez miser?

Et l'Aubane de reprendre avec son premier interlocuteur.

- L'enjeu double toujours l’intérêt. Parions voulez vous?

Cette fois elle détaillait le jeune homme bien mis. Que faisait il dans ce trou à rat. Il détonnait comme d'autres qu'elle avait noté.
La main ressortant d'une poche intérieur, Aubane en ressorti une piécette. Faible mise qui suscitait néanmoins l'avidité du rejeton.
Et de poser un regard bienveillant sur le lui tout en l'encourageant.

- J'ai confiance en toi je mise en deux coups.

L'assemblée commençait à s'écarter du trou, de l'argent était en jeu. Cet argent qui faisait tourner le monde et manquait si cruellement.
Un adversaire s'était fait connaitre se présentant au jeune homme.

- Et sur moi m'sieur vous pariez combien?
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Monique.


Monique traînait ses guêtres à Paris. Paumée. Complet.
Elle avait usé ses chausses jusque dans la Cour. Dans une ruelle minuscule, elle avait gagné quelques écus grâce à son incroyable talent d'amante rémunérée. Bien que le butor ai pu se contenter d'une poule, au sens propre. Le don naturel de Monique avait été bafoué.
Qu'importe, elle avait quelques écus. Son client les avait jeté par terre et les doigts de la blonde avaient comme une odeur de vieille gerbe. L'argent n'a pas d'odeur ?! La bonne blague.

Monique était plutôt jolie, pour une fille banale. Taille moyenne, corps plutôt plaisant. Ses cheveux d'un blond pâle étaient gras, et si elle avait mené une meilleure vie, son visage aurait pu être beau et fin dans ses traits. Si elle ne souriait pas. Il lui manquait une pré-molaire.
Ses habits étaient comme le temps parisien ; crasseux.
Elle cherchait un endroit où manger et s'arroser le gosier.

Alors elle vit l'antre des loups. Était-ce encore un putain de lieu réservé ?! Paris en était truffé !
Monique tenta de passer, attendant qu'on l'arrête. Elle était prête à user de ses charmes pour une simple bière. Pour un whisky, elle offrirait sa mère morte à baiser, et ça, ça pouvait se vendre cher à la Cour !


J'peux entrer ou faut sucer quelqu'un ?



Foulques_de_malemort
L’antre se vidait de ses entrailles.

Certains semblaient volontaires à rejoindre la partie, d’autre attendant de voir ce qu’il adviendrait de la suite, et les derniers gardaient une oreille sans pour autant offrir de certitude. Le Malemort n’était pas homme à recruter dans l’unique but de recruter, il ne cherchait pas à rameuter ciel et terre pour accroître sa guilde dans un nombre déraisonnable. Lui, avait juste l’envie d’offrir une vision, sa vision et que ceux qui la partage se joigne. La puissance n’est pas de tout diriger, ni de tout contrôler, mais d’avancer ensemble dans une même direction, d’être capable de s’opposer à un ordre, d’avoir sa propre conviction et de la partager.
A cette belle utopie, ce doux rêves. Le message avait été transmis, advienne que pourra.

Mais alors que le calme s'amendent en ce lieu, abandonnant l’idée de rejoindre la catin dont son ombre s’était décidé à goûter - après tout il avait déjà partager quelque douceur avec lui dans les bains de l’aphrodite, mais elles étaient deux et la complicité des deux hommes sur une même femme ne l'enchantait guère - le Malemort pris plutôt plaisir à sortir quelques bouteilles. Il aurait pu les offrir plutôt mais les caisses n’étaient pas inépuisable et le prince avait un sens du partage bien à lui. C’est ainsi que de trois bouteilles furent posé sur ce qui sera dans le futur un comptoir de bar.

Puis une voix, ou plutôt un question qui étire un sourire des lippes du Princes.

Vous pouvez entrer ET vous pouvez sucer quelqu’un.

Après tout, un peu de détente ne ferait pas de mal, même si avouons le, le manque de rousseur de la donzelle était flagrant.

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Geralte.
Le mercenaire avait attendu un long moment que la taverne se vide parce que le monde cela allait un moment mais à force il avait envie de tranquillité le bonhomme . El plus , il devait supporter les humeurs de sa patronne qui était devenu très irritable depuis le départ de cet homme qui lui avait promis de lui donner des nouvelles et comme toujours la baronne y avait cru . Bref le document sous la cape , Géralte entra dans l'antre du loup et attendit que son autre patron car oui il était devenu bien malgré lui l'employé de ce fameux prince

Monique.

Un homme brun et plutôt élégant se pointa. Il la regardait et il dit en souriant légèrement :

Vous pouvez entrer ET vous pouvez sucer quelqu’un.
Ah ! C'pas un endroit réservé ? Nan, parce qu'on m'a giclée d'une soit disant taverne privée. On ouvre pas une taverne si c'est privé, nan ?!
Répondit-elle d'un débit plutôt rapide.
La Monique regarda encore son interlocuteur. En plus il d'vait sentir bon. Il foutait quoi ici ? Un riche débauché ? Bah, après tout, elle s'en foutait royal.
Elle entra et s'accouda au comptoir. Elle fit un signe au brun qui d'vait sentir bon.

Vous êtes serveur ? J'prendrais un whisky.
"Serveur"... C'était juste pour le taquiner. Elle s'ennuyait ferme, la blonde. Blonde ? Pas vraiment. Ses cheveux avaient une couleur indéfinissable, entre le blanc sperme et le jaune pisse.

Elle vit un autre homme. Bien différent de l'élégant. C'tait qui ? Un employé ou un client ?

Et en plus faut poireauter... Grommela l'impatiente.
Qui donc allait la servir, bordel ?! Elle posa une pièce sale sur le comptoir d'un air de dire "j'peux payer".. mais garda son doigt à l'ongle sale sur sa pièce. Pas envie d'se faire voler.


Xandrya

    Et que le moulin joue d'un va et vient incessant, pire que dans le con d'une catin, et tiens de catin en voilà une nouvelle qui se pointait quand la rouge pensait pouvoir parler sérieusement avec le p'tit prince qui sortait les boutanches.
    Oh elle avait bien entendu la réponse qu'il lui avait faite mais quand le jeunot, probablement tout aussi noble que leur hôte avait pris la suite, la rouge avait attendu que la conversation se termine, tout comme avec les autres "mâles" de la petite sauterie, se taire et observer.
    Ouais... tout comme l'encapuché qui était resté interdit depuis le départ du brun kholé, étrange attitude, mais pour ce qu'elle en avait à foutre au final, là en l'occurrence le mode maison de passe allait gentiment la saouler.

    C'était à se demander si le cul posé contre son meuble bon à faire cramer, l'incendiaire n'avait pas été enveloppée d'une lourde pénombre lui conférant une aura d'invisibilité, parait qu'il y a des phénomènes étranges comme ça, sauf qu'il n'était aucunement des habitudes de Xandrya de rester calme si longuement, et encore moins de se faire griller la politesse, quand elle poireautait déjà depuis des plombes, encore moins pour que l'héritier se fasse polir la queue.

    Coup de cul sur le meuble, la silhouette vêtue de noir s'avança, langue claquant d'agacement contre le palais alors que la gourgandine parlait de devoir poireauter, et que celui qui avait déposé des documents plus tôt repointait son corps d'athlète.
    Ah mais là non ça commençait à bien faire, patiente la rouge mais fallait pas déconner non plus, bordel.
    D'un geste, fort peu aimable, le bras se tendit vers une des trois bouteilles sorties pour s'en saisir et la coller entre les loches de la rapineuse, le regard azuré se figeant dans celui de son interlocutrice.

    Voilà t'es servie... Maintenant t'es mignonne tu vas encore "poireauter" un peu avant de lui pomper le dard.

    Craquement de nuque involontaire, d'une tension accumulée à être restée calme jusque là, avant de s'intéresser de nouveau à l'héritier, allant se planter devant lui, pointe de langue passant sur son anneau labial en plongeant l'onde assassine dans la verdure princière, clarté de deux regards qui s'échangeaient pour affirmer le sérieux des propos.

    Tu montes un bordel ou tu veux prendre le pouvoir P'tit Prince ? Que je sache si je perds mon temps.

    La question était limpide, elle avait perdu assez de temps à laisser les égos mâles se la jouer combat de coq, grappillant au passage les informations qui l'intéressait, mais là si on passait au mode gorge profonde, il était clairement temps de se casser, les services qu'elle avait à vendre potentiellement au prince n'étant pas de cette catégorie.

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