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[RP Ouvert] L'antre du loup affamée

Foulques_de_malemort
Et de pencher légèrement la tête pour observer la nouvelle venue, avant de balayer de son regard émeraude l’antre du loup délabré, encore loin d’une potentielle ouverture, si ce n’est des restes exploitables pour une première rencontre. En tout état de cause, il était évident que l’investissement en ce lieu valait le détour, et que l’enfer de la cour semblait vivre dans un calme et dans un autarcisme croissant dans la dépendance des groupuscule. Cela risquait d’être compliqué à le faire exploser dans l’idée de l’avenir désiré.

Disons que c’est un endroit qui n’est surtout pas encore ouvert. J’avais l’intention d’y prendre la température pour savoir si l’investissement était intéressant. Et au vu du monde, autant que de vos propre dire, tout y amène. Mais oui, ce lieu sera ouvert à tous.


Toujours ce sourire sur la commissure des lèvres, une marque de fabrique pourrait dire certain. Et alors que la réponse prenait place peu à peu sur le bout de la langue, c’est une tornade rougeoyante qui pris naissance. Retenir le soupir de plaisir, le regard pétillant de cette fureur. Les filles du diable avait un caractère hors norme, et celle-ci ne faisait que confirmer la règle, après tout il n’y avait rien de tel que pour séduire le prince, même si son intention n’en était pas là. Et si en plus elle était gauchère … Non, ce n’est ni lieu, ni instant de se laisser porter par l’esprit vagabond, ne laissons pas la moindre miette du spectacle échappé à notre regard averti.

Attention capté par la bouteille qui s'envole dans la main de la catin, langue claquant d’un agacement avant de prendre sa direction. La silhouette vêtue de noire, plonge son regard dans le sien, muant de l’agacement et du sérieux des propos. Voilà bien le problème de l’aura du Prince, de son habitude du jeu, de son amusement à la débilitée, et la connerie, bien souvent les gens ne prenait nul sérieux et encore moins la moindre profondeur à cet homme. On ne voyait en lui bien souvent qu’un enfant capricieux, qu’un fou n’ayant aucun destin, d’un faux rebelle sans le moindre intérêt. C’était sans doute son arme la plus redoutable, celle qui l’avait amené à prendre le pouvoir sur Montparnasse fut un temps, à prendre plaisir à semer une zizanie bien souvent pardonner par un “oh, je ne savais pas” et même de laisser bien souvent traîner ses oreilles au delà de tout. Peu se méfiait, mais tous payait, armes qu’il avait user avec maestria en son séjour en Armagnac.

Alors, son visage laissa paraître à son tour la véritée. Le sourire n’est plus qu’un souvenir dans l’ombre de leur face à face, le plissement joyeux n’est plus qu’un souvenir dans l’affrontement de leurs regard.

C’est du pouvoir qu’il est question.

Un pas en avant, l’homme s’approche de la rousse, l’un face à l’autre, les regards qui ne se quittent pas.

Mais depuis maintenant plusieurs heures, je m’explique, je me justifie, je détaille … et je me répète. On se méfie, mais on me demande de dévoiler icelieu tous les plans, tous les détails de tout ce que je projete. Ca me lasse

Il penche légèrement la tête en biais. Toujours le masque sombrant dans une limpide dureté.

Je monterai un bordel aussi. Mais toujours dans le but de prendre le contrôle et le pouvoir. Les nobles sont les premiers à se chercher un trou, ou une queue. Et c’est sans doute l’une des armes les plus puissantes que nous pouvons retourner contre eux … mais la destination et la raison sont toujours les mêmes … le pouvoir.


Je le dirai une dernière fois, mon plan n’est pas de lutter seul en utilisant des soldats pour les envoyer au front … et si c’est ce que les gens désirent, ils n’ont qu’à aller voir l’enfer. Ce n’est pas du loup qu’il faut se méfier mais des moutons qui sont légions. Si vous avez envie d’être un loup … ou une louve en l'occurrence, venez me voir à l’Orphelinat.


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Vivia
La Cour des Miracles, un bercail, un étau, une maladie corrosive, une addiction...
Lieu de perdition pour certains, d'éveil ou de mort pour d'autres, la Cour n'était autre qu'une Mère avide et cruelle pour ceux de son espèce. Sans pitié, elle sélectionne ceux dont la force et la ruse sont maîtres. Dès la naissance, la Cour n'accorde son intérêt qu'à ceux dont les cris s'extirpent de ces amas de pus et de tripes. Seuls, survivent et persistent en son sein, ceux dont la peau est marquée par les coups et les rixes et dont l'esprit maintes fois éprouvés par la solitude et l'isolement les soulage de toute conscience et morale.

Lorsque l'on naît, grandit et s'éveille dans ces couloirs, y abandonnent espoir et raison, l'on devient cette race à part. Un Miraculé. Un Rat. Un homme ou une femme guidé par l'instinct de survie et d'intérêt...Un aliéné qui privé de sa conscience n'a que faire des artifices...

De ce monde-ci, Vivia en connaissait les coutures, les travers et sa cause, elle l'avait dédiée à ces confrères. Corleone, puis Barbier Fou, elle fut finalement, Mère des Rats et c'est silencieuse, qu'elle surveillait ce qu'il se tramait dans la Cour. Sa grossesse portée à son terme, la descendance protégée d'Elle-même et de ces Autres, Mont pendu, Vivia se penchait désormais et avec plus d’intérêt,sur ce que la Cour avait de mieux à offrir...

Ainsi, elle fut sans délai et sans surprise, avisée de la présence du Loup entre ces murailles. Si Mont l'avait conduite jusqu'à Lui, elle dû néanmoins s'en détourner pour des projets plus personnels. Visiblement, le projet du Foulques semblait encore d'actualité et ce après ces quelques mois écoulés.
Elle surveilla donc du coin de l'oeil l'avancée de cette entreprise entre deux consultations, préférant de loin retrouver l'anatomie à la politique.

L'occasion d'une rencontre ne se présenta que bien plus tard. Pour cause, l'investissement personnel que demandait le Comptoir à Opium, les Bains et le Cabinet était conséquent et si son isolement n'avait aucunement affaiblit ou endommagé les relations avec ces clients ou patients, le travail bien que confié à quelques hommes de confiance n'en restait pas moins, colossal. Plus femme d'Affaire que mère, l'absence de descendance dans ses jupons facilitait aisément cet Abandon. Mère, privée de ses propres jumeaux, elle était ainsi plus disposée à conserver ce rôle de Mère des Rats. Certains diraient qu'il y a là, une certaine compensation..un manque affectif, un rôle inachevé à assouvir, mais vu l'esprit déjà dérangé de la Bicolore, il était évident qu'une psychanalyse était de trop.

C'est donc ce soir-ci, qu'elle se décida à découvrir le repaire du Loup. De nouveau seule, les habitudes du Barbier avaient été retrouvées et c'est donc, vêtue d'une robe sans effet supplémentaire sous l'étoffe, d'une pipe à opium en bouche et la tignasse bicolore détachée qu'elle s’avança. Nul besoin de se présenter, elle avait déjà soigné les trois quart de ces miraculés en échange de renseignements, protections et recels divers. Intouchable ? Elle l'était car elle était la seule, qui ici lieu, avait dédié sa vie à leurs maux et sans médecin, la Cour aussi vérolée soit-elle, courrait à sa perte. Neutre mais néanmoins, intéressée, Vivia n'en restait pas moins intriguée par l'arrivée de ce Loup.

D'ailleurs, nulle surprise de le voir en bonne compagnie, ce qui eut l'occasion d'étirer son sourire de garce infâme. Sadique à ses heures, mais assurément Connasse, Vivia prenait un malin plaisir de se réjouir de scènes aussi familières...

Prendre..le contrôle et le Pouvoir. Rien que ça. Votre soif et votre motivation sont donc intactes malgré ces mois passés. J'espère néanmoins pour vous, que vous n'espérez pas prendre le contrôle et le pouvoir en ces lieux...Vous risqueriez d'être fort..Décontenancé...Mais, vous devez déjà le savoir..N'est-ce pas...

Sans un mot de plus, elle conserve ce sourire qui lentement se meut en un étirement plus sadique. Elle le détaille, observe ses traits comme pour mieux imprégner chaque détail de ce visage. Elle compare ce cliché à celui qui lui reste en mémoire, joue au jeu des sept erreurs comme pour vérifier que ce projet lui cause suffisamment d’ennuis, de réflexions et d’insomnies pour que cela puisse se voir et marquer son visage.

Légère bouffée, Vivia s'octroie un instant de répit et détache ainsi ses iris sombres du Loup. Un regard est ainsi apporté à celle qui fait face au Sournois (délicat surnom pour Foulques) puis à la putain -visiblement à en croire l'accoutrement- et les deux autres accoudés au comptoir. A croire que pour un lieu qui mérite encore d'être retapé, ce dernier était déjà envahis de Miraculés...ou de vermines. Les deux se valent pour certains.

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Monique.


Monique n'est qu'une petite pute. Ce n'est pas facile tout les jours. Surtout quand on débarque à Paris. Et la voilà dans une taverne, ou auberge, on construction ! Une belle rousse vint lui porter son verre.

Voilà t'es servie... Maintenant t'es mignonne tu vas encore "poireauter" un peu avant de lui pomper le dard.
" Mignonne " ?! Merci. Pomper l'dard à qui ?! Ah oui, au beau gars chic. Sûre que que sa queue avait un parfum de cannelle !! S'il fallait en passer par là... Il devait moins sentir le frometon caillé du prépuce que ses clients...
Merci bien.
Merci ? Monique voulait juste se faire bien voir. Pourtant, elle n'attendait rien, ni de ces gens, ni de ce lieu.

Elle buvait son whisky et écoutait sans gêne les conversations. " Pouvoir " , "Bordel " , " Nobles "... Mmh... Intéressant.
Monique cherchait du travail. Devait-elle s'écrier qu'elle voulait être l'une des catins des lieux dont ils parlaient ? Elle décida de continuer à écouter.


Xandrya

    Et un héritier piqué, un qui tombait enfin ce putain de masque de la bienséance, le sourire du quidam rejoignant au vestiaire la tenue froufrouteuse de la royauté et le ton se faisant, enfin, celui qu'il aurait dû être pour obtenir vraiment l'attention de la rouge.
    Alors que le sourire du p'tit prince restait absent de sa face, la joute oculaire et le grognement du loup s'étant approché ne put que faire naitre un rictus carnassier sur celui de l'incendiaire, canine étrangement pointue, reliquat d'un combat qui lui avait valu d'en perdre un morceau, coup de lime sauvant la blague.
    L'entendre dire qu'il était las de palabrer l'étirant les lippes de la rouge encore plus, ah ça oui pour jacter il jactait, et la caboche se la jouant mauvais garçon pour repartir en bla bla, lui fit passer pointe de langue sur son anneau attendant que l'Alpha en devenir, parce que oui, même si un brin précieux, il semblait en avoir l'étoffe, ait fini son nouveau laïus en le gardant captif de son regard d'eau, réduisant les centimètres pour être quasi nez à nez et murmurer de sa voix rauque.

    Je t'ai pas attendu pour être une louve, P'tit Prince...

    Recul du visage amorcé, un rictus sardonique accompagné d'un sourcil droit haussé toisèrent le ténébreux.

    Mais tu vois quand tu veux tu sais répondre sans en faire des caisses...
    Et sans ton sourire à la con tu ressembles enfin à un alpha, à peu près crédible, et pas un baltringue qui fait un caprice.


    Un rire allait fuser quand une nouvelle femme fit son entrée, un moulin assurément, mais d'une autre engeance, elle avait de l'assurance, de la prestance, surement pas une suiveuse, encore moins une catin, et les propos tenus ne furent que confirmation de l'impression du spadassin, que les yeux sombres, posés sur elle, ne firent qu'accentuer, il est des regards qui ne trompent pas et celui qui venait de croiser le sien, était de ceux-là... Chef de meute.

    L'invitation est notée, P'tit Prince

    Se taire et observer ? Pas là non, ces deux là se connaissaient, il était de bon ton de savoir "quand" s'éclipser, sans compter que ce ne serait pas en restant ici qu'elle aurait les confirmations qu'elle était venue chercher de base, et qu'un combat de territoire entre dominants, elle s'en passait bien volontiers.
    Alors sans autre forme de fioriture les bords de la capel furent saisis et l'étoffe rabattue sur la crinière rousse, Malemort, autant que l'assemblée, se voyant quitter avec un bref mouvement de tête en guise de salut.
    La porte passée, une grimace anima le visage de Xandrya en apercevant un attroupement de mouflets devant l'édifice, tout comme le jeunot avec une rouquine, pas la peine de s'attarder, et surtout éviter la marmaille, rien de pire que ces petites choses habiles à vous faire les poches de leurs doigts potelés, et à aller signaler à qui voulait votre présence pour une piécette.
    La Cour recelait un antre plus ancienne que le phénix comptait bien visiter pour confirmer l'extinction d'une race...


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