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[RP] Ouvert - Quand la vie n'a plus de sens

Lioneldefranchimont

Alors voilà! Il y était rendu, alors qu'il ne le voulait pas. Il avait passé tant d'année à vouloir fuir cet endroit. Il n'avait maintenant plus le choix. Un homme avait tenté de le tuer. Lionel ne se souvenait plus trop des derniers jours, mais il reconnaissait la souffrance. Le mal de vivre à vouloir mourir. Il voulait mourir.

C'était-il passé un jour, deux ou trois? Il ne le savait pas, il n'avait aucune idée. Son corps imberbe était meurtrie de tout part. Il ne comprenait plus se qu'il se passait et dans sa tête un être semblait avoir pris une place qui ne lui appartenait pas du tout. Il avait pris sa place. Cet être, il s'appelait vengeance. C'est tout se qu'il comptait désormais, la vengeance. Pour y arriver, il devait se remettre de ces blessures et courir après le chien qui lui avait fait ça. Lionel arrivait bientôt à l'âge de 15 ans, ça fête était le 23 de ce mois et il le passerait dans cet enfer qu'il n'a jamais voulu. Cet enfer serait désormais sa vie.

Du fond de sa ruelle ou il a été laissé pour mort, voilà qu'il commence à se relever en s'appuyant sur le mur de brique. Après de pénibles minutes et de douleurs atroce, il réussit a s’accoter le dos au mur. Dans le délire de sa souffrance, il entend cette voix dans sa tête qui lui dit:

Citation:

Emmène-moi à l'église
Je vais vous idolâtrer comme un chien dans le sanctuaire de vos mensonges, alors que je vous dirais mes péchés et vous pourrez aiguiser votre couteau afin de m'offrir cette mort sans mort, afin que je puisse vous donner ma vie.

Lionel avait commencé a marcher et il se trouvait désormais devant les portes de l'orphelinat. Alors voilà! Il y était rendu, alors qu'il ne le voulait pas. Il cogna le plus fort qu'il pouvait. Il était sonné, presque mort de douleur recrovillé sur le pas de la porte. Un homme vient ouvrir et Lionel utilisa ces dernières forces pour dire:

SVP, je veux parler au directeur. SVP, aidez-moi! Je veux parler au directeur.

Il tomba dans les pommes. Dires ces quelques mots lui fit atrocement mal et la douleur était si intense qu'il en perdit connaissance.
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Montparnasse.

- Monseur, il y a un homme mourant à la porte qui désire vous parler.

Montparnasse releva la tête et fixa l'homme qui servait à faire bien des choses dans l'orphelinat, dont ouvrir la porte. Un homme mourant ? Et il pouvait pas aller crever plus loin ? Il soupira longuement mais finit par se lever, sa curiosité avait été attisé et il se demandait bien ce que voulait l'homme, et si il se connaissait.

En quelques enjambé son bureau fut quitté et le hall traversé, Montparnasse surplombé a présent l'homme qui avait l'air mal en point et le dévisager. Non il ne l'avait jamais vu. Il se baissa a sa hauteur et examina sa plais. Il n'était pas medicaste, mais il connaissait quelqu'un qui pourrait aider ce jeune homme... A moins qu'il ne décide simplement de mettre fin a ces jours. Apres tout l'occasion était bien bel pour assouvir sa soif de sang, et il pourrait presque faire passer son geste pour de la charité. Mais avant...

Avant il devait savoir ce que l'homme lui voulait.
L'homme gisait inconscient devant la porte. Il était hors de question de le faire porter sur un canapé, il allait tout dégueulassé. Néanmoins d'un signe de la tête il demanda à son homme de main de l'aider a transporter ce qui restait de cet homme dans le salon quelques mètres plus loin, pour le mettre a l'abris du regard des enfants. Tout de même on est pas des bêtes.
Et tandis que l'homme qui avait ouvert la porte nettoyer les taches de sang, Montparnasse lui s'agenouilla près du jeune homme et lui mit une claque majestueuse pour lui faire reprendre connaissance.

- Hé c'est pas l'heure de dormir gamin ! Debout !
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Lioneldefranchimont

Allongé là, presque sans vie. Lionel se battait quand même un tant soit peu pour rester en vie. Il tenait à la vie. Âgé d'a peine 15 années, il avait l'impression d'en avoir vécu le double. Pourtant sa mission n'était pas finie. Il devait connaitre la vérité sur sa mère et sur les Malcombre. Pourtant dans sa tête tout lui semblait irréel et réel à la fois. Il ne comprenait plus rien.

Lionel voulait se réveiller pour de bon, sortir de ce cauchemar, mais au moment ou il avait cogné à la porte de l'orphelinat, au moment ou il avait demandé à voir le directeur il savait. Il avait atteint le fond et il mourrait de nouveau, sans mourir tout à fait. Il tomberait pour toujours dans la noirceur de son âme et il se trouvait au bon endroit pour ça, un monde cruel qui brise les rêves et les remplace par la réalité de la Cour des Miracles.

Pourquoi était-il ici au faites? Pourquoi avait-il décidé de voir cet homme qu'il ne connaissait pas de nom, mais qu'il reconnaîtrait son visage. Cela avait commencé un soir ou il vit cette femme blonde tué un enfant. Il était caché, mais il avait vu la lame rougissante de sang. Étrangement, sur le coup cela ne l'avait pourtant pas troublé. Il savait que c'était mal, mais il n'avais pas été dégoutté. Puis un homme fâché c'était approché. Lionel n'avait pas retenu le nom, mais il avait retenu le fait qu'il s'était présenté comme le directeur de l'orphelinat Sainte-Catherine.

Quelqu'un avait ouvert la porte et il était là. Puis sans trop savoir combien de temps s'était écoulé, une minute même peut-être deux ou plus. Il sentait la présence de deux hommes autour de lui. Il ne les voyait pas, mais il savait qu'il était autour de lui. Il sentit un homme se baissé vers lui et il commença a examiner sa plaie. C'est a se moment que Lionel eu un frisson. Était-il causé par une goutte de pluie perlant sur son incroyable torse musclé et encore imberbe ou bien par la présence de l'homme près de lui. Était-il inconscient à ce point?

Tout à coup, il sentait son corps se surélever dans les airs. Était-il mort? Non, heureusement, on le transportait vers un autre lieu. Lionel ouvrit un œil, mais il voyait embrouillé, la tête penchant sur le côté il passait devant une fenêtre. Il vit les nuages qui venait jouer dans la pluie morte de la nuit. Il ne savait plus se qui était réel ou non. Son esprit était embrouillé par la vérité et le mensonge. Toutes ces pensées dans sa tête sont déroutantes et il ne peut plus leur faire confiance.

Puis le même frisson lui revient de nouveau alors qu'il sentit la présence d'un homme s'agenouiller près de lui. Puis une forte douleur immense lui envahit la moitié du visage. Que venait-il de se passer?

- Hé c'est pas l'heure de dormir gamin ! Debout !

Lionel se réveilla rapidement et s'appuya sur ces coudes pour comprendre se qui se passait. L'homme devait lui, c'était lui. Celui qu'il avait vu dans la ruelle avec la blonde. Un frisson le parcourait de nouveau et malgré la douleur il lui sourit. A demi assis, il offrait la vue de son corps imberbe à l'homme. Pourquoi le trouvait-il si beau? Pourquoi cette sensation lui parcourait tout le corps? Était-ce la sensation du danger d'être en sa présence qui l'excitait tout à coup ou bien juste la beauté de l'homme? Lionel ne fit que sourire malgré toute la douleur qui recommença à lui tourner la tête de nouveau.

Il déposa sa main sur le bras du l'homme et ne réussit qu'à dire

Aidez-moi monsieur! SVP! Aidez-moi, je ne veux pas mourir.

Sa tête tomba vers l'arrière.
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Citation:

Montparnasse.

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