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[RP] Un bonbon ou un sort ?

Montparnasse.
Trois coups sont portés à la porte.
Sonore, franc, ils ne reflètent pourtant nullement les sentiments de celui qui les a portés.
Le Galant se recule d’un pas, attendant qu’on vienne leur ouvrir. Son regard glisse sur celui de son Comparse.
Ludwig a l’air d’une humeur massacrante. Il n’a surement pas dû apprécier le réveil matinal dont Montparnasse l’a tiré. Après leur petite réunion improvisé dans la chambre de la Rose le galant était allé réveiller son comparse pour lui apprendre la nouvelle et lui demandé de l’accompagner aux yeux d’Hadès, avant de faire une rapide toilette et d’enfiler des vêtements décent. Et si ces mains tremblaient légèrement lorsqu’il boutonner sa chemise, il avait repris ces esprits et le contrôle de lui-même.
Il ne devait rien laisser paraître de son trouble, ni envers les miliciens de l’Hadès, ni envers son compagnon.

Si Montparnasse aurait pu s’y rendre seul, il y avait plusieurs bonnes raisons d’être ainsi accompagné par Ludwig. La première, et non des moindres, était qu’il avait quelques activités douteuses dans la région Parisienne, et, si il avait conscience qu’Axelle avait eu vent de certaines, il ignorait jusqu’où aller les informations de la milice sur son cas.
Bien qu’il se dise que si on le laisser fréquenter l’Aphrodite c’est que ces activités ne devaient sûrement pas gêner l’Hadès, Montparnasse savait aussi qu’ils pouvaient très bien, au contraire, lui faire croire qu’il était le bienvenue pour qu’il baisse sa garde pour mieux le baiser après.
Bref le Galant était sur ses gardes et tant que Ludwig restait à ces côtés, ces chances que la conversation prenne un tournant plus menaçant se voyait diminuer.

La deuxième raison était que Montparnasse voulait en savoir plus sur l’organisation.
Ne dit-on pas qu’il faut se rapprocher de ces amis, et de ces ennemies bien plus encore ?
La mort d’Axelle allait forcement les affaiblir, et c’était le moment opportun pour glisser un pied dans ce lieu empli de mystère et de secret.

Le seul problème était que si son idée lui paraissait claire en sortant de la chambre de la Rose elle était bien moins face à cette porte.
Comment expliquer leur présence ici ?
« Salut on est les voisins ! On a appris la mort d’Axelle, on vient vous offrir des madeleines ? »
Hum… qu’importe, il improviserait, après tout il ne faisait que cela, ou presque, ou au pire il blancerait Ludwig sur le devant de la scène et se contentera d'observerait en silence.
Hum, c'est bien ca aussi...

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La_bosse.
En bon gros méfiant qu'il était, il avait imaginé que sa laconique et sans doute fort maladroite missive, aurait attiré à la porte des Yeux d'Hadès nuée de curieux et de volontaires pour de plus amples explications. Que nenni. Calme plat. Si la capitale bruissait de questions et de doutes, le silence, à l'exception de deux missives classées sans suite, s'était installé autour de la milice. Et s'il s'en était un brin étonné, il en était pourtant ravi, les relations humaines n'étant pas inscrites au registre de son patrimoine génétique. Ce qui soit dit en passant, au vu de sa gueule mal foutue et de l'arc de son dos, n'était guère surprenant.

Aussi, aux trois coups portés à la lourde porte, il sursauta presque. Si la milice semblait endormie, les Ombres avaient rarement été plus en alerte et chaque mouvement à la Jussienne lui était soigneusement rapporté. Et une présence en particulier appelait toute sa vigilance.

Les bonnes habitudes avaient la vie dure, et ce fut sur un « merde » puissant qu'il mit sa lourde carcasse en branle pour laisser traîner son pas irrégulier vers la porte.

Le judas grinça sinistrement avant que l’œil de cyclope ne vienne s'y engouffrer, roulant dans l'orbite globuleuse pour détailler les emmerdeurs le dérangeant. Emmerdeurs d'autant plus emmerdants qu'il s'agissait des belles gueules d'à côté. Et les belles gueules capables de retourner chaque donzelle virevoltant sous leur regard comme des papillons imbéciles, la Bosse les détestait. Jalousie, sans doute, mais qui aurait vraiment pu lui en vouloir quand la nature était si injuste ?

Et peut-être aurait-il refermé le judas sur un mensonger « c'est fermé » si la trogne d'un des gus n'avait capté son attention. Montparnasse. Qui ne le connaissait pas ? Surtout pas lui quand, à son heure, la Pupille lui avait glissé à l'oreille quelques mots à son sujet.

Alors, si le judas claqua sèchement, les verrous grincèrent en une longue symphonie éraillée et la porte s'ouvrit.



J'imagine que vous êtes pas venus tester l’acoustique de la porte, alors entrez.
Ludwig..
Axelle n'était plus. Et Ludwig était las. D'abord, ç'avait été les rumeurs qu'il s'était contenté d'écouter sans poser de questions, connaisseur des murmures parisiens susceptibles de contenir autant de vérités que d'affabulations. Il avait attendu, et Montparnasse était arrivé, scellant le sort de la gitane. Ainsi, elle était partie, emportant avec elle boucles brunes, pieds nus, courbes fascinantes et caractère de merde. Il y avait de l'injustice là-dedans, de la frustration de n'avoir pas eu suffisamment de temps, de la déception de n'avoir pas eu suffisamment de courage et d'avoir rabattu sur sa peau une robe qu'il rêvait ouverte. Il y avait de la distance aussi car, après tout, il ne l'avait même pas embrassée, à peine avaient-ils eu droit à une soirée et à quelques fumées partagées. Ce n'était donc pas à lui d'avoir mal, mieux valait laisser ça à l'époux et à ses proches. Reste que, à l'annonce de cette mort, le courtisan aurait voulu s'attrister, ou au moins se mettre en colère, si seulement il avait su comment faire. Éreinté de s'habiller d'émotions feintes, il avait depuis longtemps admis son incapacité à différencier ce qu'il ressentait vraiment de ce qu'il choisissait de faire croire aux regards extérieurs. Aussi la douleur, car il y en avait sans doute, s'exprimait-elle seulement dans un visage plus détaché que d'habitude et dans un mépris plus marqué à l'égard de ses semblables qui, à eux tous, ne parviendraient jamais à lui offrir un centième de l'effet que la manouche lui avait fait.

Montparnasse était de ceux qui inspiraient ce mépris muet, très relatif cependant puisqu'il ne s'était pas encore suffisamment dévoilé pour être tout à fait haï. Et en réalité, il ne méritait pas la moindre insulte, étant donné qu'il n'était pas à l'origine du réveil jugé trop matinal. C'est le blond qui avait arraché le bougon galant à son sommeil, en gueulant dans le couloir tel un enfant qui aurait fait tomber son hochet. Ludwig avait en horreur les gens qui pensaient que crier pouvait avoir la moindre conséquence, en-dehors de celle consistant à casser les oreilles et les couilles de tout le monde. Et plus encore, il avait en horreur les gens qui claquaient les portes. Dès lors, le collègue qui avait la décence de se montrer plus discret avait été accueilli, et suivi jusqu'à l'Hadès dans un silence macabre. Les mains profondément enfouies dans ses poches pour ne rien laisser paraître de sa fatigue nerveuse, le galant était, au fond, très satisfait de cette promenade, guidé par des intentions au moins aussi inattendues que celles de l'androgyne. En vérité, Ludwig aussi se foutait royalement de savoir ce qui avait bien pu arriver à la Pupille : sa mort demeurerait identique. Il voulait seulement qu'on lui parle d'elle. Qu'on la fasse exister encore un peu. Juste un peu.

Comment aurait-il pu deviner, alors, que celui vers qui il se tournait pour faire revivre Axelle ressemblerait à ça ? L'être qui ouvrit la porte était ostensiblement raté, à tel point qu'il aurait fallu condamner ses parents pour avoir enlaidi le monde par une telle production. Et le brun, aussi compatissant qu'une pomme de pin, ne dissimula pas une grimace de dégoût lorsqu'il baissa le regard sur la chose. Car le qualificatif d'être humain paraissait très exagéré dans le cas présent. Faute d'autres choix, le bossu fut néanmoins suivi, Ludwig s'efforçant de zyeuter le sol plutôt que l'écœurante difformité. Et, parce qu'il ne faut pas s'attarder en préliminaires quand ceux-ci n'ont rien d'érotique, quelques mots se firent vite entendre :


    Où est Axelle ?

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Attilius
La salle d'armes, certes contiguë, présentait l'ensemble des possibilités pour tout membre des yeux d'Hadès. Les quatre murs ornés d'un panel de pièces conséquent pouvait rendre envieux tout maître dont les plus éminents. Et, en cette heure bien matinale, depuis l'annonce mortifère, Attilius la monopolisait à outrance. Mieux, il présentait là une vraie addiction; une nouvelle sans être retombé dans ses travers jadis. Elle lui manquait énormément ; il avait lutté pour ne pas succomber. Son destin avait été mis entre les volontés de la Pupille et, désormais orphelin de tout, l'homme à tout faire se renfermait dans une routine journalière. Des nuits à la "Crosse", des journées bien remplies aux Yeux. La seule chose de bénéfique dans ces circonstances : une corpulence retrouvée, un corps affûté comme jamais, des réflexes regagnés, une dextérité nouvelle. La Pupille aurait vu là son oeuvre achevée et prêt à servir avec efficacité ; la loyauté lui étant déjà accordée. Il ne comprenait toujours pas pourquoi, ce jour là, elle ne lui avait pas demandé de l'escorter. La question le torturait sans cesse, jour après jour, heures après heures. Parfois, lors de nuits plus difficiles que d'autres, il revenait, comme en ce jour où dès les premières lueurs il était déjà exténué des exercices infligés. Appuyé sur ses mains, les gouttes de sueur perlant à même le sol, il essayait de reprendre ses forces et son souffle quand il fut attiré par ce qui semblait être une visite inattendue et étrange tant c'était la première depuis sa disparition. Ses esprits repris, il s'apprêta avec le stricte minimum ; bottes, braies, chemise très, trop vite ajustée . Mais l'essentiel n’était pas là. Sa dague sortait d'une de ses bottes, le stylet à portée de la senestre quand à son opposé la dextre trônait sur le pommeau de l'épée encore pas sortie de son fourreau et devenue pour l'occasion une belle canne de circonstance. Une fois entré dans la pièce, il resta légèrement en retrait derrière la Bosse tout en portant ses azurs sur les deux visiteurs. Stoïque et circonspect ; la joue marquée ne laissait aucun doute sur son identité.


Tout va bien la Bosse ?
La_bosse.
Le pas traînant avait retenti dans les couloirs étroits, sans poser un regard de plus sur les deux gus, la grimace du second ayant suffi à foutre le bossu dans d'une humeur de chien. Et son humeur n'étant jamais vraiment bonne, il n'était pas besoin de faire de dessin pour démontrer son expression aussi aimable qu'une porte de prison. Ah, ouais, aller faire un tour du côté de la chambre 101 le démangeait foutrement, histoire de voir comment il grimaçait les orteils brisés un à un à la pince, ou le ventre lentement grignoté par deux trois rats bien affamés. Et sans doute, en d'autres circonstances aurait-il trouvé le moyen de mettre ses sadiques mais ô combien jubilatoires fantasmes à exécution.

Mais l'heure n'était pas à jouer le fier-à-bras. La milice était surveillée de prêt et mieux valait ne pas faire de vagues. Saloperie de revanchards. Et finalement, les mots pouvaient être aussi mauvais qu'un tison chauffé à blanc. Alors à la question posée, il haussa simplement l'épaule.

Si j'voulais être poète ou con, je vous répondrai, sur la lune, sans doute. Mais la vérité, c'est qu'elle est qu'que part au fond d'la Seine, pour régaler les poissons.


Si le Bossu n'était en rien un personnage réputé pour être sentimental, ces mots, tout destinés à griffer, lui écorchèrent en premier lieu la bouche. Parce que dans la relativité de sa sensibilité, la Pupille avait gagné sa place. Ou bien simplement, regrettait-il sa présence du simple fait qu'à présent, la paperasse et les responsabilités lui retombaient sur le coin de la figure. Allez savoir.

Aussi, sans doute, n'aurait-il pas hésité à troquer le gris de Paris contre l'herbe verte de Normandie si Attilius n'avait pas répondu présent à l'appel, sans faille, chaque matin. Et si les deux hommes parlaient peu, il aurait fallu être aveugle pour ne pas remarquer l'accablement qui étreignait le milicien. Et après être arrivé ici à moitié mort, avoir réussi à vaincre ses démons et gagner l'amitié de la Pupille au point d'en faire son homme de confiance, c'était en même temps logique et poignant. A tel point que si le bossu avait su comment s'y prendre, certainement, malgré son caractère de chien hargneux, aurait-il tenté de réconforter celui qui aujourd'hui était en ces murs aussi légitime que lui. Car si la Bosse ne pigeait rien aux sentiments, il n'y avait rien à lui expliquer concernant la loyauté et la fidélité.

Aussi, quand il entendit le pas du milicien dans son dos, il en fut soulagé. Non pas qu'il craignait quoi que ce soit des deux belles gueules, mais car le balafré serait son garde fou. Aussi, à la question posée, haussa-t-il une épaule, ne pouvant de toute façon pas hausser les deux, et sur un ton doucement blasé mâcha sa réponse.


Je sais pas. Je sais pas ce qu'ils veulent.
Montparnasse.
La porte s’ouvre sur un être difforme et repoussant. Montparnasse le détailla un instant. Pour sûr l’homme ne devait pas être un bourreau des cœurs, mais loin d’afficher une mine dégoûté ou un semblant de compassion qu’il n’éprouvait pas, le Galant se dit que s’il avait eu une gueule pareille, sa vie aurait sûrement pris un tournant bien différent. Il n’en était pas au point d’envier l’homme pour cela, mais cela lui traversa néanmoins l’esprit quand la porte s’ouvrit.

Ludwig pris la parole, posant une question que Montparnasse trouvait stupide, mais cela permettait un premier contact, et surtout d’être invité dans cette cours. En franchissant la porte le Galant ne put s’empêcher de ressentir un frisson à la menace que représentait cette milice pour lui. Mélange d’appréhension de peur et d’excitation. Ces yeux balayèrent rapidement l’environnement autour de lui, talonnant de près son compagnon de l’Aphrodite, tous les détails aperçut était bon à prendre.

La réponse du Bossu à Ludwig fit sourire légèrement Montparnasse, confirmant ainsi la rumeur qui était parvenue entre les murs du bordel. Cependant celui-ci attendit encore avant de prendre à son tour la parole.
On les emmena dans la salle d’armes, un autre homme s’y tenait. Montparnasse le détailla à son tour, notant sa joue marquait. Les deux hommes échangèrent quelques mots. Mots auquel Montparnasse répondit enfin.
S’avançant d’un pas, il ne perdit pas plus de temps en bavardage inutile et autres présentations surfaite. Il avait en face de lui des hommes d’armes, il devait s’adresser à eux en conséquence.


- Nous voudrions parler à l’Hadès, ou au plus haut gradé après lui qui se trouve actuellement entre ces murs.

Son regard se posa un instant sur la bosse. Oui la milice était faible à présent que la Pupille n’était plus. Mais ce que Montparnasse voulait savoir en posant cette question c’était est-ce que l’Hadès lui-même avait quitté le navire ? Et si oui, qui diriger à présent ce qui restait de cet ordre autrefois craint dans tout Paris et qui à présent n’était que l’ombre de son nom d’autrefois.
Dit moi petit bossus, êtes-vous encore apte à faire face à ce qui va venir ?
Combien reste t-il de bras ici lieu ? Seulement vous deux ?

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La_bosse.
Pas bourreau des cœurs, la chose était certaine. Bourreau tout court, c'était bien mieux. Et un bourreau pas forcément patient. Surtout quand il perçut au travers la porte les rires gras des miliciens revenant de leur patrouille. Foutre Dieu, n'avaient-ils donc rien d'autre à foutre que de glousser quand leur rapport était attendu ? S'impatientant de remettre tout ce petit monde au pas, il grogna devant le bordel régnant dans la salle d'arme avant de poser lourdement son cul sur un banc, toisant les deux gus, avide de les voir tordre leurs nez délicats de putains sous l'odeur piquante de sueur baignant la salle d'armes.

C'est moi.
Lâcha-t-il abruptement. Vous allez me dire ce que vous voulez ou on passe la nuit ici?
Ludwig..
Journée de merde qui s'annonçait. Il allait sans dire que le brun n'était pas un amateur de conversations entre hommes, et qu'il était visiblement peu sensible à la virilité odorante émanant de la salle d'armes. Ça n'y manqua pas, il tordit du museau en entrant dans la pièce, et opta rapidement pour le seul choix qui lui semblait raisonnable : sortir sa pipe et la bourrer. Sait-on jamais, peut-être que la fumée masquerait l'odeur. Et dire qu'Axelle avait traîné ici... même morte, la manouche réservait quelques surprises.
Mains ainsi occupées, le regard se leva un instant sur ses atypiques interlocuteurs. Un balafré et un bossu. On se serait cru à l'Hôtel-Dieu. Courtisan eut envie de le signaler, puis se ravisa : c'était une journée de merde, et les jours de merde, il vaut mieux se taire. D'autant que Montparnasse menait très bien la rencontre tout seul, et que cela lui convenait parfaitement. Ludwig ne s'intéressait qu'aux personnes et tout ce qui dépassait l'échelle de l'individu le dépassait tout autant : il n'entendait rien aux magouilles politiques et autres luttes de pouvoir et, naturellement, il se moquait bien de savoir si celui à qui il parlait se faisait appeler Hadès ou s'il était le dernier des sous-fifres. Les histoires de hiérarchie n'éveillaient pas le moindre intérêt.

Il s'apprêtait donc à se faire chier, royalement. Il n'aurait sans doute pas dû venir mais maintenant qu'il était là, il fallait bien faire semblant de servir à quelque chose. Ainsi, alors qu'il achevait de tasser son chanvre, il égraina tranquillement une réponse à l'impatiente question qui venait d'être posée, en prenant soin de ne parler qu'en son nom propre puisqu'il n'était pas certain de partager les préoccupations de son collègue.


    Je veux savoir qui a décidé qu'Axelle terminerait au fond de la Seine. Et je veux savoir ce que vous étiez en train de branler au moment où c'est arrivé.

Ça sonnait comme un reproche, et ç'en était un. Qui n'avait rien à faire là, puisque celui qui le proférait n'avait aucune légitimité à accuser qui que ce soit de quoi que ce soit ici. Il s'en foutait, ça restait un reproche.
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Attilius
Attilius s'exaspérait. Les deux dandys n'étaient pas sa camelote loin s'en faut et voilà qu'il devait maintenant souffrir de leurs présences. Patience disait l'un, patience affirmait l'autre ... Des âneries avaient il finit par hurler à qui voulu l'entendre. Ses voix intérieures ne cessèrent pour autant bien au contraire. Devait-il l'ouvrir et leur répondre, enfin, envoyer ces deux coureurs de remparts persifler du regard chez les Grecques. La démangeaison lui chatouillait le gosier. Il vint à la hauteur de la bosse, lui caressa l'excroissance jusqu'à aller forcir le trait afin de provoquer encore plus de dégoût chez les visiteurs bien dédaigneux.

Sont bien têtus La Bosse ! Qu'en dis-tu ?

Son regard azur, tranchant avec tout le reste, ne les quitta pas.

A moins qu'ils ne soient venus pour entendre ce qu'ils voulaient entendre. Et dans ce cas ....

Il les jaugea, les soupesa au grammes près.

... Non, ici on n’exhausse pas les petits caprices. Quant à vous ...

Il désigna le second homme du menton.

Non, nous ne savons pas ... encore ... Mais ce ne serait tarder. Nos témoins effrayés ont pris la poudre d'escampette.

Le reste fut dit avec une main bien crispée et agacée.

Non, vous ne pouvez pas savoir. Et ici vous n'êtes pas à l'aphrodite, nous ne branlons pas et surtout ne remettions jamais en question les désirs de la Pupille.

Sa colère était là; l'homme présent un exutoire. Il ne l'avait, bien sur, pas attendu pour se faire le reproche. Comment l'homme de confiance n'avait pas pu être à ses côtés ce jour là.

La Bosse vous a demandé ce que vous vouliez ! On attend ! A moins que ce soit tout ce que vous aviez à dire ?!

Et dans ce cas, à l’aphrodite on pouvait aussi perdre son temps. Il le nota ...
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