Montparnasse.
- Montpelier - 18 Aout 1466 - Derniers échanges cordiaux entre frere.
Citation:
Claque,
Les Corleones veulent ma peau, qu'est c'que t'as fait du gosse putain !
Mont
Les Corleones veulent ma peau, qu'est c'que t'as fait du gosse putain !
Mont
Citation:
Je vais arranger ca.
L.
L.
Citation:
Je viens de passer un accord avec eux. Si tu leur rend le mioche il ne te feront rien, dans le cas contraire je les saigne. Qu'en pense tu ?
Mont.
Mont.
Citation:
Je ne l'ai plus.
Je l'ai vendu pour payer un haut dignitaire pour que tu sois grascié.
L.
Je l'ai vendu pour payer un haut dignitaire pour que tu sois grascié.
L.
Citation:
Merde...
Le gosse est entier ? à qui l'as tu vendu ?
Je sais que cela part d'un bon sentiment, mais bon sang Claque dans qu'elle merdier tu t'es encore fourré ?!
M.
Le gosse est entier ? à qui l'as tu vendu ?
Je sais que cela part d'un bon sentiment, mais bon sang Claque dans qu'elle merdier tu t'es encore fourré ?!
M.
Citation:
Je ne sais pas son nom mais la dame est noble et riche et oui, je l'ai vendu en entier, c'est plus rentable que les morceaux.
Quand au merdier, je n'ai ni plus ni moins fait tourner l'orphelinat.
L.
Quand au merdier, je n'ai ni plus ni moins fait tourner l'orphelinat.
L.
Citation:
Faut pas choisir les enfants de gens que l'on connaît. Il me faut le nom de cette femme.
M.
M.
Citation:
T'es drôle toi. Va falloir que je fasse des recherches..quand je serais sorti de ma chambre.
L.
L.
Citation:
Je veux surtout savoir ton cul en sécurité. Et si cela passe par des recherches alors fait. Préviens moi quand tu as du nouveau, je protege tes arrières en attendant.
M.
M.
Citation:
Si tu voulais me protéger, tu ne serais pas parti sans moi, Enguerrand. Je ne vois pas comment tu peux assurer mes arrières depuis je ne sais ou.
Je me débrouillerai.
L.
Je me débrouillerai.
L.
Citation:
Ce qui veulent ta peau son avec moi en ce moment, je peux surement plus pour ton cul la ou je suis que la ou tu es, mais si tu veux te débrouiller seul, alors je me plierais à ta volonté.
M.
M.
Citation:
Je suis blessé Emguerrand et je ne sais plus à qui me fier . Je sens encore l'étreinte de la corde, autour de mon cou à Limoges quand je me faisais passer pour toi.
Je ne comprend pas pourquoi tu veux m'aider, ca n'a aucun sens.
Tu pourrais toi le comprendre. Il faut que je fasse des conneries pour que tu te rappelles de mon existence et pour que tu m'écrives. Je ne suis malheureusement pas une femme pour que tu puisses avoir l'envie de ne pas m'abandonner. Je préfère affronter mon destin seul parce que c'est comme ca que j'ai toujours vécu, seul et sans personne pour me protéger...depuis mon arrivée à Marseille.
J'ai écris à Fanette. Ils veulent venir me chercher et bien je ne me cacherai plus et advienne que pourra.
Rappelles-toi juste qu'un jour tu as eu un frère pour qui tu représentais tout l'univers.
Rappelles le toi à chaque fois que tu regarderas un enfant dans les yeux que la seule personne qui pouvait t'être fidèle, c'était moi.
L.
Je ne comprend pas pourquoi tu veux m'aider, ca n'a aucun sens.
Tu pourrais toi le comprendre. Il faut que je fasse des conneries pour que tu te rappelles de mon existence et pour que tu m'écrives. Je ne suis malheureusement pas une femme pour que tu puisses avoir l'envie de ne pas m'abandonner. Je préfère affronter mon destin seul parce que c'est comme ca que j'ai toujours vécu, seul et sans personne pour me protéger...depuis mon arrivée à Marseille.
J'ai écris à Fanette. Ils veulent venir me chercher et bien je ne me cacherai plus et advienne que pourra.
Rappelles-toi juste qu'un jour tu as eu un frère pour qui tu représentais tout l'univers.
Rappelles le toi à chaque fois que tu regarderas un enfant dans les yeux que la seule personne qui pouvait t'être fidèle, c'était moi.
L.
- Limoges - 21 Aout 1466
Citation:
Le rendez-vous a été donné. Se sera dans 8 jours.
Prends soin de toi et arrête tes conneries une bonne fois pour toute.
L.
Prends soin de toi et arrête tes conneries une bonne fois pour toute.
L.
- Limoges - 23 Aout 1466
Citation:
Enguerrand.
J'ai pris le temps de réfléchir à ma vie, notre vie et le sens de tout ça.
Tante Vittorina m'a dit un jour que j'étais mal né, que j'avais vécu des choses qu'aucun enfant ne devait vivre.
J'ai fais le mal comme on m'en a fait.
J'avais un idéal, qui m'aidait à tenir quand la douleur et la peine étaient trop forts. J'avais Gueulemer, et malgré le temps passé, je le gardais contre moi pour ne rien perdre de ton odeur qui s'étiolait.
Et puis un miracle se produisit, j'ai pu m'enfuir, te retrouver toi que je pensais mort. Ces quelques mois passés à tes côtés avaient été une rennaissance, malgré la vie cahotique que nous menions.
Nos promesses, tes paroles que j'étais ton Dieu, que tu étais à genoux devant moi, que tu m'aimais plus que de raison, la croix sur mon visage, sur ton poignet, notre pacte.
Des circonstances qui ont tout changés et la chute, l'idéal qui s'effondre, les rêves qui disparaissent et la réalité qui refait surface encore plus noire et plus sale, ton départ après ma connerie, ta lettre ou tu me jures de revenir ou tu me parles de Vivia et son monde ou il n'y a pas la place pour moi. Je t'aurais suivi à l'autre bout du monde et j'aurais endossé les pires châtiments, encore et encore pour avoir encore ma place auprès de toi. Cet enfant que j'ai volé, vois-tu, n'est pas une connerie. Parce que dans mon monde à moi, mon frère n'a pas le droit d'être agressé, personne ne peut lever la main sur lui sans que je réagisse et la souffrance de cette mère est le résultat de ma propre souffrance à moi. Cet enfant ne grandira pas dans un milieu brigans ou il risquera à chaque instant d'être violé ou tué. Il vivra auprès de nobles, protégé par son statut bien loin de nos frontières. La souffrance de cette mère me bouleverse, mais mon frère est roy et j'ai fais ce que mon sang me dictait.
Je sais que là bas à Limoges ils me tueront, je sais que je me livre sans résistance et cela parce que j'ai péché et que j'ai perdu la foy que j'avais en nous et à la crédibilité de tes paroles. A combien d'autres que moi as-tu dis pendant l'amour que c'était unique et bien plus intense qu'avec tous les autres ? A combien d'autres as-tu dis je t'aime, les yeux dans les yeux, les corps unis ? Ou était le vrai du faux Enguerrand ? Aujourd hui, j'ai peur. Bien plus peur qu'à Marseille ou quand on a essayé de me pendre à Limoges, bien plus peur qu'en les Corleone.
J'ai peur d'arriver à 20 ans et de devenir comme toi, de faire des promesses que je ne pourrais tenir et de briser l'âme d'un enfant.
Je t'aime, Enguerrand et je te pardonne. Parce que parait-il que ça pèse moins lourd dans la balance lors du jugement dernier. Je t'aime inconditionnellement, comme un frère, un amant ou un roi, comme dans ces pièces de théatres qu'on voit à la Cour ou l'un des deux finit par mourir.
Je ne vais pas laisser la joie aux Corleone de se targuer de m'avoir tué Je ne vais pas non plus te laisser un motif d'encore te foutre dans une situation merdique.
Je mourrai au combat, l'épée au poing, si j'arrive à la soulever. Je mourrai en défendant une cause qui n'est pas mienne, dans un combat qui n'est pas mien mais qui aura fait de moi un homme.
Si cette lettre te parvient, cela veut dire que j'ai été tué sur un champ de bataille par une armée et qu'on t'aura livré avec le parchemin, mon masque et Gueulemer.
Que ma mort ne soit pas vaine. Ranges-toi, arrêtes les conneries.
A toi éternellement
Lutécien.
J'ai pris le temps de réfléchir à ma vie, notre vie et le sens de tout ça.
Tante Vittorina m'a dit un jour que j'étais mal né, que j'avais vécu des choses qu'aucun enfant ne devait vivre.
J'ai fais le mal comme on m'en a fait.
J'avais un idéal, qui m'aidait à tenir quand la douleur et la peine étaient trop forts. J'avais Gueulemer, et malgré le temps passé, je le gardais contre moi pour ne rien perdre de ton odeur qui s'étiolait.
Et puis un miracle se produisit, j'ai pu m'enfuir, te retrouver toi que je pensais mort. Ces quelques mois passés à tes côtés avaient été une rennaissance, malgré la vie cahotique que nous menions.
Nos promesses, tes paroles que j'étais ton Dieu, que tu étais à genoux devant moi, que tu m'aimais plus que de raison, la croix sur mon visage, sur ton poignet, notre pacte.
Des circonstances qui ont tout changés et la chute, l'idéal qui s'effondre, les rêves qui disparaissent et la réalité qui refait surface encore plus noire et plus sale, ton départ après ma connerie, ta lettre ou tu me jures de revenir ou tu me parles de Vivia et son monde ou il n'y a pas la place pour moi. Je t'aurais suivi à l'autre bout du monde et j'aurais endossé les pires châtiments, encore et encore pour avoir encore ma place auprès de toi. Cet enfant que j'ai volé, vois-tu, n'est pas une connerie. Parce que dans mon monde à moi, mon frère n'a pas le droit d'être agressé, personne ne peut lever la main sur lui sans que je réagisse et la souffrance de cette mère est le résultat de ma propre souffrance à moi. Cet enfant ne grandira pas dans un milieu brigans ou il risquera à chaque instant d'être violé ou tué. Il vivra auprès de nobles, protégé par son statut bien loin de nos frontières. La souffrance de cette mère me bouleverse, mais mon frère est roy et j'ai fais ce que mon sang me dictait.
Je sais que là bas à Limoges ils me tueront, je sais que je me livre sans résistance et cela parce que j'ai péché et que j'ai perdu la foy que j'avais en nous et à la crédibilité de tes paroles. A combien d'autres que moi as-tu dis pendant l'amour que c'était unique et bien plus intense qu'avec tous les autres ? A combien d'autres as-tu dis je t'aime, les yeux dans les yeux, les corps unis ? Ou était le vrai du faux Enguerrand ? Aujourd hui, j'ai peur. Bien plus peur qu'à Marseille ou quand on a essayé de me pendre à Limoges, bien plus peur qu'en les Corleone.
J'ai peur d'arriver à 20 ans et de devenir comme toi, de faire des promesses que je ne pourrais tenir et de briser l'âme d'un enfant.
Je t'aime, Enguerrand et je te pardonne. Parce que parait-il que ça pèse moins lourd dans la balance lors du jugement dernier. Je t'aime inconditionnellement, comme un frère, un amant ou un roi, comme dans ces pièces de théatres qu'on voit à la Cour ou l'un des deux finit par mourir.
Je ne vais pas laisser la joie aux Corleone de se targuer de m'avoir tué Je ne vais pas non plus te laisser un motif d'encore te foutre dans une situation merdique.
Je mourrai au combat, l'épée au poing, si j'arrive à la soulever. Je mourrai en défendant une cause qui n'est pas mienne, dans un combat qui n'est pas mien mais qui aura fait de moi un homme.
Si cette lettre te parvient, cela veut dire que j'ai été tué sur un champ de bataille par une armée et qu'on t'aura livré avec le parchemin, mon masque et Gueulemer.
Que ma mort ne soit pas vaine. Ranges-toi, arrêtes les conneries.
A toi éternellement
Lutécien.
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