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[RP] Délivrance

Kaelle
Il était une fois, une poupée de bois
Cinq fils de soie reliés à deux morceaux de bois en croix
Cinq doigts qui s'agite, afin de la mouvoir ...
Fatalité, destin cruel ?
La poupée est imparfaite !
Mauvaise qualité du bois diront certains
Attribut du Sans Nom diront les autres.

Une marque estampille son regard
Une plume rebelle aurait-elle composée ?
L'esquisse ne plaît pas au géniteur
Qui voit en cela un rejet du Créateur
Les doigts relâche les deux morceaux de bois
Laissant à son sort l'Exécrable ....

Inhumaine destinée, la poupée, les fils enchevêtrés
Est menée à l'abattoir qui porte le nom d'Orphelinat
Là-bas, les deux morceaux de bois passent de doigts en doigts
Tantôt, on la bat
Tantôt on la choit
Des années durant, elle va accepter cela.

Pourtant, avec le temps, les fils s’effilochent,
Laissant Conscience faire son apparition
Elle sera son amie, sa confidente, sa conseillère
Parfois impulsive, instigatrice et mentor
Parfois juste interdiction
Mais qu'importe, elle apprécie cela.

Et puis un jour, ce qui devait arriver, arriva
Un fil se brisa
La poupée tout à sa surprise, délégua
Conscience fit le reste, il ne resta au sol que les deux morceaux de bois en croix
L'Imparfaite était libre de faire ses propres choix
Cette nuit-là, elle se sauva
Se sentant vivante pour la première fois ...



Balisage refait correctement. {Ama}
Kaelle
Un clair de lune, un beau voyage
Celui qui inspire le poète
Allant de l'âme au pauvre cœur
A ses souffrances
A la tendresse que je n'ai jamais eue
A l'innocence que je n'ai pu garder
Ma rage au bonheur
Élans de joie mais aussi de peur
Je ne connais plus qu'un mot : Liberté !

La blonde, le cœur battant à en déchirer sa poitrine était restée inerte, figée dans un monde dont elle ne connaissait rien. Des heures durant, elle avait laissé ses prunelles azurées regarder passer la lie de la société. L'odeur putride ? Il y a bien longtemps que ses narines y étaient habituées.

Elle devait bouger, avancer ...
Conscience ne fit rien pour l'y aider, c'est une chose qu'elle devait faire seule cette fois.
Un pied devant l'autre, un pas à la fois, prendre le chemin d'une destinée encore inconnue !

Les jours passaient, Kaelle se débrouillait pour manger jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle était douée pour deux ou trois choses : voler, se battre et baratiner ....
En quelques mois, la jeune femme amassa un beau petit butin, cela lui permis de se vêtir, de s'armer, son petit monde serait parfait si elle ne se sentait pas aussi seule.

L'ennui se faisait sentir, elle devait trouver une autre occupation ...
Ce jour-là, assise contre le mur d'une de ces innombrables ruelles faisant des Miracles un véritable coupe-gorge, elle aperçut un môme qui quémandait de quoi se rassasier ....


Hé toi l'mioche !
Tu veux ça ?


Elle sortit de sa poche la miche de pain qu'elle avait emporté en cas de petite faim et la montra au gamin qui accourut, s'en saisit et l'enfourna si vite que la blonde vit à peine le geste

T'es tout seul ?
Sont où tes vieux ?


La bouche pleine, l'enfant leva les yeux vers le ciel. Un orphelin, tout comme elle ....

T'en veux encore ?
Viens, j'en ai pleins !


Le gosse ne se le fit pas dire deux fois, la bonne aubaine ne se représenterait pas de sitôt, glissant sa main dans celle de la blonde, il se laissa emmener dans la ruelle sans dire un mot, sans se poser la moindre question. Quand l'estomac crie, on s'en fou du reste non ?
Kaelle regarda l'enfant se pencher sur la besace qu'elle avait laissé là, en sécurité.
Cette sûreté, cette quiétude, il ne l'aurait jamais, pas de sérénité pour les sans familles, chaque jours seraient pour lui un combat .... Elle prit la décision de ne pas laisser faire ça, elle fit son premier choix.


La lame qui lui trancha la gorge, il ne dut pas la sentir, elle avait été rapide pour qu'il ne souffre pas, le corps sans vie s'écroula comme un pantin de bois, mais il ne le serait plus jamais, tout comme elle. Elle essuya sa lame sur la manche de sa chemise et remit la dague dans sa botte, elle prit une profonde inspiration avant d'expulser l'air .... elle se sentait bien, elle venait de faire preuve de bonté après tout. Elle se détourna sans l'ombre d'un remord, le pas léger, repartant dans le dédale nauséabond de cet endroit .....
Montparnasse.
Il jugea un instant la blonde, en silence. Confortablement installé dans le renfoncement d’un porche, Montparnasse n’avait rien loupé de la scène. Ce n’était, à l’origine, pas la blonde qui l’intéressait mais belle et bien l’enfant. Car oui l’enfant lui appartenait, et il était fort contrarié de voir son bien ainsi disparaître dans ces ruelles étroites et sombre des miracles.
Oh il aurait pu intervenir. Il aurait put sauver le gamin. Il aurait pu mais il ne l’a pas fait. Il se demandait ce que la jeune femme voulait à celui qu’il avait surnommé Jeannot, il voulait savoir de quel tempérament elle était, et il ne fut pas déçu. Peu d’âme ici-bas ne commettait de tel actes, et si Jeannot avait était assez bête pour la suivre, tout ça pour un morceau de pain, alors il méritait son sort.
En revanche la jolie blonde venait de se mettre à dos un homme en proie au désespoir et à la folie. Le genre d’homme qu’il faut mieux avoir pour ami.

Alors qu’elle s’apprêtait à quitter la ruelle Montparnasse s’avança, s’interposant ainsi entre elle et la sortie. Ses bras était croisé sur sa poitrine et son regard parcourut un instant les formes de son corps sans aucune honte, avant de venir plonger son regard sombre dans le sien.

Un sourire en coin se dessina sur les lèvres du Galant quand il prononça d’une voix grave.


- S’en prendre à un enfant. Voilà bien le pire des actes qu’un homme - il marqua une courte pause en la dévisageant froidement – ou une femme, puisse commettre. Il faut avoir atteint un profond désespoir pour s’en prendre ainsi à une victime sans défense.

Il se tut un instant sans se dépêtre de son sourire. Elle pouvait très bien user de son arme sur lui et il le savait très bien, mais Montparnasse n’était pas vraiment homme à craindre les coups, surtout quand il était ici chez lui et qu’une petit blonde venait marcher sur ses plates de bande sans son autorisation…

Gracieusement il s’inclina vers elle, de la façon dont les nobles gens se saluaient entre eux. La politesse et l’élégance était deux traits de caractère que l’on ne pouvait retirer au Galant malgré ces différents vices.


- Je me nomme Montparnasse, Directeur de l’Orphelinat Sainte Catherine et l’enfant que vous venez d’oxir sous mes yeux était à moi.

Son regard se fit plus dur au fur et à mesure qu’il prononçait ces mots.

- Et je n’aime guère qu’on s’en prenne aux choses qui m’appartiennent.

Il se déplace lentement pour s’approcher d’elle, ses mains quittèrent sa poitrine pour s’enfoncer un instant dans ces poches. Apres l’avoir jugé de toute sa hauteur, et sans lui laisser le temps de prononcer le moindre mot pour sa défense, Montparnasse continua son petit laïus.

- Cette enfant devait me rapporter une fortune, et vu qu’il ne peut plus honorer sa dette, cette dette vous revient donc de droit.

Il lui sourit avec politesse mais son regard était loin du discours que prononcer ses lèvres. Ces yeux était froid, dénué de sentiment, dénué de pitié, autant pour l’enfant que pour son bourreau.

- J’aurais besoin de gens de votre trempe pour mes affaires. Je vous donne là l’occasion de racheter votre faute. Trois possibilité s’offre à présent à vous. Soit vous acceptez mon offre, vous venez travailler pour moi, et vous apprendrez que je ne suis pas égoïste quand il s’agit de partager les bénéfices, soit je vous crève ici dans cette ruelle comme vous venez de le faire avec cet enfant, soit je laisse la prévôté décider de votre sort, et je suis sûr qu’ils m’offriront une jolie petite somme contre votre tête.

En d’autre terme elle n’avait pas vraiment le choix, mais Montparnasse était bon prince.

- Je vous laisse le temps de la réflexion, mais sachez dorénavant que tous les enfants de cette cours m’appartiennent, et que je ne fais preuve d’aucune clémence quand on vient s’en prendre à mes jouets….
_________________
Kaelle
I don't Think that I've gone too far, a little bit wild I know.
Je ne pense pas être allée trop loin, un peu trop sauvage, je sais.
Pull your strings like a cheap guitar, 'cause Baby I'm in control.
Tire tes cordes comme une guitare bon marché, car bébé, je contrôle.
You feel it coming, you feel it in your bones.
Tu le sens venir, tu le sens dans tes os.
Release your monster.
Libère ton monstre.
I love the voices in my head
J'aime les voix dans ma tête
You think I'm running off the edge
Tu penses que je cours hors du chemin
You wanna fix me? But maybe I like me broken
Tu veux me réparer ? Mais peut-être que je m'aime brisée
I love my life cause it's a mess, 
J'aime ma vie, car c'est le bazar
I'm Livin' for the craziness
Je ne vis que pour la folie
You wanna fix me? But maybe I like me broken
Tu veux me réparer ? Mais peut-être que je m'aime brisée
Make me into your fantasy, but this is a horrorshow
Fais de moi ton fantasme, mais c'est un film d'horreur
Games you play they don't work on me, 'cause I got tricks off my own
Les jeux que tu joues ne fonctionnent pas avec moi, car 
You feel it coming, you feel it in your bones.
Tu le sens venir, tu le sens dans tes os.
Release your monster.
Libère ton monstre.

Voices In My Head de NerdOut



Ça faut bien avouer qu'elle l'avait pas vu venir, en cet instant il y avait encombrement entre elle et la sortie. Petit accro dans son plan, rien de plus ... Tandis que le bonhomme la parcourait du regard les bras croisés, la blonde laissa échapper une petit soupir d'exaspération. Le sourire sur les lèvres du gus ne présageait pas vraiment une partie de plaisir mais ça dérangeait pas Kaelle, au contraire, un peu d'ambiance dans sa vie terne allait lui faire le plus grand bien ....

La voix grave se fit entendre, ce n'est pas qu'elle n'écoutait pas la litanie mais elle trouvait que le timbre de la voix ne collait pas avec la personne qui se tenait en face d'elle, non, ça faisait rocailleux, ça le rendait plus vieux qu'il en avait l'air. Puis ce regard sombre qu'il plongea dans les azurites de la blonde n'était pas des plus impressionnant, elle avait connu pire ... Il s'inclina, se présentant à elle, c'est seulement à ce moment là précis que la blonde lui porta vraiment de l'attention, ainsi donc c'était lui Montparnasse, là, le jeu pouvait commencer !


Non Kaelle, fait pas ça ....
Conscience ! Ça faisait des mois qu'elle foutait la paix à la jeune femme et fallait que ce soit aujourd'hui qu'elle refasse surface. Elle l'ignora, écoutant jusqu'au bout le monologue puis dans un mouvement théâtrale, elle fit la plus élégante des révérences avant de prendre enfin la parole


Oups, l'était à vous ?

Elle porta une main à sa bouche comme si elle était sous le choc de la révélation

Comment j'pouvais l'savoir ? Savez pas marquer vos joujoux ?
Non mais c'est vrai quoi, on laisse pas ses objets comme ça se balader ....


L'envie de dépecer cet abomination qui lui faisait toujours face était si grande que les iris de la belle étincelaient .... Lui faire payer toutes ces années de souffrance qu'elle avait connu dans ce qu'il nommait Orphelinat .... Mais non, elle devait la jouer fine, la vengeance devait être à la hauteur des douleurs qui lui parcouraient encore et toujours l'esprit, qui souvent la maintenait éveillée toute une nuit ...

Kaelle, pars, pousse le et cours !!
Ho non, bien au contraire
Conscience n'avait rien à faire là, pas ici, pas maintenant ... d'une geste de la main, elle l'envoya au tréfonds de son être et reporta toute son attention sur Montparnasse ...


Alors déjà, ma tête vaut pas grand chose, tu s'rais déçus, j'me suis jamais faite attraper

Elle haussa les épaules, fataliste

Hormis aujourd'hui, par toi
Me crever ? Pourquoi pas, j'sais pas l'effet que ça fait, ça pourrait être intéressant mais irréversible donc pas assez amusant à mon goût.


Elle sourit pour la première fois, l'occasion était trop belle et n'arriverait certainement plus jamais ....

Pas b'soin d'réfléchir, j'm'ennuie, travailler pour toi ça m'va !
Ha si, une chose quand même, j'fais pas la catin, je vole, je tue, je torture, je fais c'que tu veux mais on pose pas la main sur moi j'aime pas ça !
Ça t'convient ?


Elle tendit la main vers la raclure, toujours aussi souriante, pour sceller cette sorte de pacte.

Et moi c'est Kaelle.
Montparnasse.
Le sourcil du brun se releva, tandis qu’un certain agacement se lisait sur son visage. Si les premiers mots qu’elle prononça ne lui plurent pas plus que cela l’utilisation du tutoiement en revanche le fit grincer des dents. Montparnasse venait pourtant de nulle part, il était née dans cette fange et y avait grandit, il n’avait jamais reçut la moindre éducation, et pourtant quand on le voyait se donner des airs de prince on aurait put le croire. Il n’étais pas vraiment du genre "coincé du cul", mais il avait très vite remarqué, et cela des son plus jeune âge, que le pouvoir était à ceux qui soigner apparence et langage, et c’est par mimétisme des grands de ce monde qu’il avait appris à se tenir, jusqu'à se vêtir de cette politesse apparente comme d’une seconde peau. Il vouvoyait même la pire des raccailles, ne passant qu’au « tu » seulement quand une certaine intimité existait entre lui et l’autre. S’il vous tutoyez d’office en revanche c’est qu’il n’avait aucun respect pour vous… et de ce cas, votre peau ne valait plus grand-chose. Les personnes qu’il tutoyait pouvait se compter sur les doigts d’une main, aussi, cette familiarité dont la jeune femme fit preuve à son égard l’agaça bien plus que les mots qu’elle prononça.

Néanmoins après qu’elle eut fait un rapide tour des propositions qu’il lui avait faite, elle fit le seul choix sensé qui lui était proposé. Peut être qu’elle était moins gourde qu’elle en avait l’air. Montparnasse hocha doucement la tête à ces conditions, cela tombé bien ce n’est pas un bordel qu’il tenait. Elle lui tendit ensuite la main en se présentant.
Kaelle. Jolie prénom.
La main fut regarder mais pas serrer, et toujours le même sourire au coin des lèvres Montparnasse mis deux trois choses au clair avant de sceller un pacte avec la belle.


- Je ne vous permets pas, en revanche, de me tutoyer.

La main ne fut pas serrer et il ajouta, l’œil amusé.

- Si on ne pose pas la main sur vous, dans ce cas je vais m’abstenir de serrer celle que vous me tendez. Je vous invite à venir me rejoindre à l’Orphelinat, quand… vous aurez finit de nettoyer vos déchets dans cette ruelle.. je vous préciserais ce que j’attends exactement de vous, et à ce moment, si cela vous convient, nous verrons si nous nous autorisons ce seul contact que vous semblez autoriser.

Il la jaugea un instant avant de lui sourire doucement et de lui tourner le dos, prononçant un :

- Au plaisir de vous revoir au plus vite, Kaelle.

Montparnasse n’avait aucune confiance en la jeune femme. La confiance se méritait, et pour l’instant elle avait encore ces preuves à faire, pourtant ce n’est pas le message qu’il lui envoya en lui tournant ainsi le dos. Il faut savoir caresser la succeptibilité des jeunes femmes dans le sens du poil, et si sa verve pouvait être plutôt froide, il lui accorder ainsi, de part sa gestuelle, un autre discours.
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Kaelle
Par deux reprises, la main de la jeune femme fut regardée mais point serrée, elle finit donc par la rabaisser car elle trouvait qu'elle avait déjà l'air assez idiote comme cela, elle qui ne supportait aucun contact avait fait cet effort pour rien, du moins pour l'instant.

Donc premier point, pas de tutoiement, la blonde poussa un soupir de satisfaction intérieur, cela faisait des mois qu'elle s'imposait ce langage, en véritable caméléon, elle se fondait dans la masse en adoptant les manières de faire de ceux qu'elle côtoyait. Mais il ne fallait surtout pas la juger sur cela, ce serait faire une énorme erreur que de la comparer à cette basse populace répugnante !

Elle écouta la suite des sollicitations du brun avec attention, sans dire le moindre mot, juste entendre les paroles s'échappant des lippes gourmandes du directeur, oui parce que même si l'individu en lui même lui donnait des envies de démembrement, il fallait bien avouer qu'il n'était pas vilain à regarder.

Lorsqu'il lui sourit doucement avant de se détourner, elle eut comme qui dirait, une seconde pour décider si elle le trucidait là maintenant et foutait son corps avec celui du gosse ou pas. C'est le ou pas qui l'emporta, et haut la main, elle n'était pas assez stupide pour se laisser prendre à ce petit jeu de « confiance » et ne fit donc que le regarder s'éloigner .....




La suite se déroulera donc à l'orphelinat !
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