Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >>

[RP] Entre Chienne et Louve.

Diego_casas
Les mômes. Un sac d'emmerdes à ne plus en finir. Les pleurs, les cris, les caprices, les jérémiades. Et encore, c'était le plus facile à supporter, quand ils n'étaient pas source de douleurs, d'arrachements, et de tragédies à fendre l'âme. C'était bien pour cette raison que le Casas refusait ne serait que d'envisager d'en avoir un jour. Oh, peut-être avait-il engrossé une ou deux putains, mais là était bien le moindre de ses soucis. Elles n'avaient qu'à faire attention quand c'était le risque du métier. Quant à l'émotion d'être, peut-être, père quelque part, si elle agitait son sang, elle se cachait surtout très bien. Ainsi était-il d'avoir eu un salopard pour père. Les séquelles ne traînaient pas que dans son dos.

Pourtant, au bref récit qu'il lui fut fait, sa mâchoire se contracta. S'il ne comprenait rien à la douleur que pouvait ressentir cette jeune mère. Si ne voulait même pas y penser, ni même l'envisager, l'injustice lui tirailla le ventre. Au même titre que si la donzelle avait annoncé avoir été dépossédée d'un cheval. Quoique là, ça aurait été bien pire.


Je vous aiderai. Si mes conditions vous conviennent. Lâcha-t-il simplement. Il me faudra le nom du père, tous les détails de l'affaire, et toutes les informations en votre possession. La description de la femme si vous l'avez déjà vue. Si vous ne savez pas où est l'appartement, le plus simple sera de surveiller les alentours de l'Hôtel Dieu dans un premier temps. La surveillance coute un écus par heure de planton. Et sans un mot de plus, tendit la main, attendant de voir si l'accord pouvait être conclu.
_________________
Fanette
Un écu par heure de surveillance ... Fanette intégra cette donnée sans savoir vraiment à combien pourrait s'élever la somme globale ; beaucoup certainement, sûrement bien plus que le contenu de la petite cassette. Elle s'y était préparée. Les prochains mois, voire les prochaines années seraient difficiles sans le soutien financier du Corleone, mais elle saurait bien trouver un moyen. Pour retrouver son fils, elle était prête à n'importe quel sacrifice.

Elle s'extirpa de son assise pour sceller son accord dans une poignée de main, puis, s'empara du pichet de vin pour servir de nouveau le Gitan. Après quoi, elle prit place au bureau de l'Italien, et chercha parmi une pile de vélins noircis d'encre, celui qu'elle avait obtenu, et qui décrivait l'Italienne. Elle revint lui tendre.




Italienne, de taille moyenne, les yeux bleus, les lèvres pulpeuses, les pommettes hautes et saillantes. Brune de naissance, mais la dernière fois que je l'ai vue alors que j'étais sur les remparts de Chalon, elle était blonde. Je ne me l'explique pas mais je suis affirmatif, c'était bien elle.
 

- Je n'ai jamais rencontré Alaynna Valassi, mais je peux vous laisser cela. Elle a été la première épouse de mon mari. Mais au vu des documents que j'ai pu étudier à l'orphelinat Sainte-Catherine, ça n'est qu'une étrange coïncidence, et je reste persuadée qu'elle ne sait rien de l'identité de l'enfant qu'elle élève comme son fils.

Elle marqua un léger temps d'arrêt, avant de reprendre.

- Le père de mes enfants s'appelle Roman Corleone. Il était à Bordeaux il y a quelques jours encore, mais, je doute qu'il s'implique d'une quelconque manière dans la recherche de notre fils. Milo est né le 28 avril 1466, et on me l'a enlevé le 16 juin. De la description qu'on m'en a faite, il a hérité de mon teint clair mais pour le reste, c'est un Corleone. Ses cheveux sont châtains mais s'égayent de reflets plus clairs dans la lumière, et ses yeux, ourlés de longs cils, sont d'un vert assez clair et qui peut tirer sur le gris quand le temps est changeant.
Pour le reste, je ne sais pas trop quels détails utiles je pourrais ajouter à ce que je vous ai dit déjà. Celui qui a pris l'enfant usait du sobriquet de Claquesous. Il est mort à présent, enfin, c'est ce que j'ai pu apprendre au fil de mes recherches, de la bouche même de son frère Montparnasse. Ce dernier m'a dit que mon fils avait été revendu à une femme riche, par le biais de son orphelinat. Il affirme n'avoir aucune implication dans l'enlèvement de mon enfant, mais, en vérité, j'ignore si c'est vrai ou non et je n'ai aucune confiance en lui. C'était bien pour venger Montparnasse, que son cadet a enlevé Milo, à cause de la trempe que Roman, aidé de Gabriele, son frère aîné, lui a donnée à la fin de l'année 65. J'ignorais encore que mon fils, qui n'était pas encore né à ce moment-là en paierait le prix, pourtant, je n'ai jamais pensé que mon époux avait mal agi. Ce pervers méritait une correction pour l'odieux crime dont il s'était rendu coupable et j'crois plus à la justice des juges.


L'amertume se dessinait subtilement sur les traits de la fauvette. Elle avait admiré la loyauté de la "famiglia" pour la jeune cousine, et leur promptitude à réagir, mais elle regrettait qu'il n'en soit pas de même à présent pour son fils, alors qu'il était lui-même à demi Corleone. Roman l'avait imaginé et désiré bien avant que Fanette ne songe elle-même à devenir mère. Et malgré toutes les tensions qui existaient entre Gabriele et elle, elle avait remis son enfant entre ses bras un matin de mai, sous la grande croix de la cathédrale Saint-Etienne, acceptant de fait qu'il en devienne le parrain. Elle espérait encore, à défaut d'être jamais acceptée du clan, que son fils saurait trouver auprès d'eux soutien et protection qu'ils se portaient les uns aux autres. Mais à présent, rares étaient ceux qui se souciaient encore du devenir de l'enfançon, même son père avait renoncé.

- Si vous voulez, je vous mettrais tout cela par écrit, et pour simplifier les recherches, s'il s'agit de surveiller les abords de l'Hostel-Dieu, j'écrirai à l'homme qui dispense les cours que suit la Valassi pour connaître les jours et les heures. Ça réduira les plages horaires.

Elle soupira, restait encore un détail à régler, et non des moindres. La fauvette était décidée à rejoindre Paris, mais, le temps avait filé un peu plus vite que prévu, et le dernier voyage, sur les mauvaises routes de l'hiver l'avait éprouvée. Les craintes de Dae lui revenaient en mémoire de plus en plus souvent ces derniers jours, tandis qu'elle organisait la possibilité d'un nouveau départ. La rouquine était persuadée qu'elle ne mènerait pas cette grossesse à terme, tant elle ne s'épargnait d'efforts pour retrouver son fils. Sur le coup, elle l'avait un peu pris à la légère mais maintenant, elle pressentait que ce funeste présage pourrait bien se réaliser. Régulièrement, son ventre se durcissait douloureusement, plus encore quand elle était fatiguée, ce qui était devenu un état quasi constant. Sans compter les tiraillements à ses reins et ses hanches que les secousses du voyage aggraveraient encore. Un bref instant, son regard s'échoua sur son ventre qui la contraignait un peu plus chaque jour.

- Comment devons-nous procéder sieur Casas ? Est-il important que je monte à Paris sans attendre ?

Elle ne savait trop comment elle pourrait se montrer utile. Elle s'était bien imaginée arpentant les venelles crasseuses, à la recherche du fameux appartement, mais dans son état, cela semblait bien illusoire. Peut-être plus tard, une fois l'enfant venu au monde, si elle en réchappait ...
_________________


Jd Lililith ... j'adore ...
Alaynna
Autre lieu, en pleine cambrousse, tard dans la nuit, avant de reprendre la route.

Italienne s'en est assise au coin du feu, sur un tronc d'arbre. Seule, et quelques vélins disposés sur mes genoux. Il y a là, missive de mon Etoile, de l'amie d'enfance, Estrella, reçue il y a déjà quelques jours. C'est pourtant moi qui aurait du lui écrire depuis des mois. Mais je n'en ai sciemment rien fait. L'Espagnole hurlera, c'est certain. Et l'Italienne, encaissera. Sans broncher. Et sans se défiler. Ritale semble avoir perdu toute trace d'émotion ou d'affect depuis quelques mois. Hormis envers mes enfants. Hormis envers les membres de notre petit groupe, malgré une évidente asociabilité récurrente qui s'est installée au fil du temps.
Ce n'est pas du dédain. Ce n'est pas de l'ignorance. No. Parce que l'Espagnole est souvent dans mes pensées. Plus d'une fois, j'ai manqué prendre plume pour la contacter. Pour la rassurer. Les mois ont passé et il est possible qu'elle ait pu me croire morte. Mais aujourd'hui, elle sait qu'il n'en est rien, sinon sa missive ne m'aurait pas trouvé. Ce foutu instinct de protection. Protéger Estrella. La tenir le plus possible à l'écart de ma vie. De mon semblant de vie. Afin qu'elle ne sache pas. Ou peut-être, en sait-elle déjà trop. Afin qu'elle ne me voit pas dans cet isolement que je me suis forgé, dans cette bulle que je me suis créée avec Anna-Gabriela et Flavio. La protéger, afin qu'elle n'ait pas à porter le poids de mes erreurs. De mes souffrances.
Ce n'est pas bien. Je le sais. Peut-être qu'inconsciemment je me venge de ce qu'elle m'a fait subir dans le passé en lui infligeant la même chose. Elle avait disparu de ma vie du jour au lendemain, et durant des années ce fut le silence, avant qu'elle ne réapparaisse. Je ne lui ai pas donné de nouvelles depuis que j'ai quitté l'Anjou. J'étais trop désespérée à ce moment là pour le faire, et ensuite, seul l'instinct de protection a prévalu. La protéger elle. Me protéger moi ainsi que ma petite tribu. Chez moi cela ne prendra pas des années mais quelques mois. Suffisamment néanmoins pour savoir que nos retrouvailles ne seront pas monotones et que peut-être, pour un instant du moins, Etoile et Astre Lunaire ne feront pas bon ménage. Avant de nous retrouver. Sans doute plus fortes encore qu'auparavant. Parce qu'elle est la marraine de ma fille et qu'elle est la seule à l'heure actuelle sur qui je sois certaine qu'Anna-Gabriela puisse compter, à l'exception de ma propre personne. Tout un pan de la vie de ma fille s'est écroulé en même temps que la mienne. Et rien ni personne ne pourra remédier à cela. Tout du moins, pas ceux qui auraient pu le faire par le passé. Le passé est une époque révolue sur lequel Anna et moi avons tiré un trait. Douloureux le trait. Mais vital pour que l'on n'en crève pas.
La missive d'Estrella est une invitation à son mariage. Elle souhaite qu'Anna et moi soyons présentes. Elle aimerait que ce soit ma fille, sa filleule, qui soit porteuse d'alliances ce jour là.
J'ai cherché tous les moyens possible pour refuser. J'ai même envisager de continuer à garder le silence. Mais je ne peux pas. Je lui dois bien ça à mon Etoile. Un courrier partira donc dans la nuit en direction de la Bretagne. Cette Breizh qu'au fond de moi je déteste. Parce que c'est là-bas que j'ai cru vivre le plus beau jour de ma vie lorsque j'avais épousé Niallan. J'ai compris par la suite, que ce jour n'était pas le plus beau, mais un arrêt de mort. J'ai cessé de vivre à ce moment là, un Serbe m'a ensuite sauvée mais lorsqu'il s'en est mort, une partie de moi s'est éteinte avec lui. Une autre partie s'en est carapatée le jour où Niallan a disparu.
Il y a pourtant encore du bon en moi, quelque chose de vivant. C'est un Sauvage qui a su faire émerger ce qu'il restait de moi. C'est encore lui, dont missive se trouve étalée sur mes genoux.
J'ai haussé un sourcil tout en contenant un brin de palpitant de mon coeur malade, quand j'ai lu sa formule de début et de fin de lettre. Comme quoi, quelque chose est encore là, tapie dans un recoin de mon être. Et il suffit que cet homme là y souffle imperceptiblement dessus pour en arracher un frémissement. Je ne m'attendais pas à ces nouvelles là. Je ne m'attendais pas à ce sourire qui est venu poindre sur mes lèvres en lisant certaines des phrases. Quand il n'y a plus d'espoir, il y a finalement, encore, un brin d'espoir.
Alors ma missive à son encontre, attendra encore quelques heures, voire journées. Celle pour Estrella est succintement écrite et prend son envol vers mon Etoile Espagnole.


Citation:
Mon Estrella,

Ne hurle pas. Tu auras tout loisir de le faire sous peu. Bien que je meurs un peu plus chaque jour de l'intérieur, ma carcasse italienne est belle et bien en vie.
Anna et moi seront présentes pour ton mariage. Mais nous repartirons aussitôt après. J'ai croisé beaucoup de chats noirs dernièrement, et tu sais combien je suis superstitieuse. Cela n'augure rien de bon. Je le sens.

Malgré mon silence. Tu me manques. Mais je n'ai pas trouvé d'autres moyens pour te protéger. Je sais que tu m'en voudras. Mais j'assume.

Ta Lune. Noire.


Quelques heures plus tard, le petit groupe galopait de nouveau dans la nuit noire.
_________________
Diego_casas
Verre vidé, de nouveau rempli, la jeune femme face à lui ayant des qualités non négligeables dont celle, primordiale, de prendre soin de son gosier, il lut rapidement la description en hochant la tête, avant de reposer le papier sur la table. Les traits étaient à présents gravé dans sa cervelle. Ne restait plus qu'à espérer que la ritale n'ait pas la lubie d'essayer le roux, sans quoi tout risquait bien de se compliquer. Et pas qu'un peu. Attentif de nouveau, il parvint difficilement à ne pas serrer les mâchoires à certains noms. Il était d'ailleurs foutrement surprenant qu'il connaisse finalement tous ceux qui avaient pris part à l'affaire. Mais les choses étant souvent mal faites, la principale concernée, il ne la connaissait ni d'Eve ni d'Adam.

Inutile de tout mettre par écrit, laisser des traces n'est jamais très bon et j'ai retenu ce qui m'était nécessaire.


Puis se levant, il la regarda, laissant filer un léger sourire.
Inutile aussi de vous infliger un voyage. Vous pourrez envoyer vos informations aux Yeux d'Hadès, cours de la Jussienne à Paris. Ça me tombera dans les mains.
_________________
Fanette
A la réponse du Gitan, ses épaules se détendirent légèrement. Le coin des lèvres s'étira sensiblement pour répondre du même sourire juste ébauché qu'il lui adressa. Elle releva vers lui son minois taché de son pour accrocher un bref instant son regard, témoignant indéniablement du soulagement apporté par cette dernière réponse.
Puis elle lui tourna le dos un instant pour se diriger vers la cassette. Délicatement elle en ouvrit le couvercle. Elle recelait peut-être deux cents écus, plus ou moins. Fanette ne savait pas vraiment compter, mais ce dont elle était sûre, c'est qu'Arsen Beaumont avait estimé à six cents écus la chevalière volée dans le bureau de Montparnasse à l'automne. Elle allongea les doigts, effleurant le petit pochon de velours gris dans lequel le joaillier lui avait rendu le bijou, le saisit et en dénoua les liens. Rapidement, elle le fit glisser dans sa paume avant de se retourner vers l'homme.

- Pour le paiement sieur Casas, j'peux vous proposer une avance. Cette chevalière est estimée à six cents écus. J'peux vous donner de l'argent directement mais, j'crains d'en avoir trois fois moins dans la cassette. C'est qu'une avance hein, vous en faites pas, j'trouverais tout ce qu'il faut.

Elle tendit sa paume ouverte vers lui, offrant la bague en or, épaisse et sobrement ciselée, gravée d'un E et d'un L entrelacés. Mais contre toute attente l'homme enroula sa main à la sienne pour refermer les doigts de la fauvette autour de son présent.

- Non, je préfère de l'argent, et puis, je ne me fais pas payer d'avance. Je vous ferai porter les factures au fur et à mesure.

Elle acquiesça d'un signe de tête, en remballant la chevalière, qu'elle fit disparaître dans le petit coffret. Elle en referma le couvercle, puis, s'attarda un instant en silence devant le Casas, s'assurant qu'il n'avait plus rien à ajouter, ni à demander. Pour toute réponse, l'homme replaça son chapeau, bouffant de nouveau d'ombre la moitié de son visage déjà sombre, sonnant ainsi tacitement la fin de l'entrevue. Fanette l'escorta de nouveau dans l'enfilade des pièces qui menaient à la salle commune. Malgré les rondeurs qui galbaient presque agréablement son corps d'ordinaire un peu trop frêle en lui occasionnant bien trop de fatigue et de craintes, elle semblait se tenir plus droite, plus assurée en lui tendant la main au moment de prendre congé, et à ses lèvres, c'est un sourire reconnaissant, et pour une fois plus confiant qui s'était dessiné.
Sa main le retint un fugace instant sur le seuil de la porte, et si les mots, pauvrement laconiques furent prononcés, avec pudeur sans doute, ils portaient toute la gratitude d'une mère à bout de forces, mais qui ne pouvait se résoudre à l'abandon.

- Merci sieur Casas.

_________________


Jd Lililith ... j'adore ...
Estrella_
« L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour ça que le présent nous échappe. ». Inconnu


[Saint-Brieuc, 03 Avril 1467]

Le lac et le reflet de la lune sur l’eau était beau à regarder et la Lune, lui faisait penser à Laynna. Estrella avait passé la fin de l’après midi à répondre à ses missives au bord du lac, qu'il faisait déjà nuit , bien qu’elle était loin de finir d’y répondre et ce qui la faisait peur, c’est que cette histoire entre Fanette et Alaynna finisse par faire des dégâts. Le jour de son mariage, l’amie d’enfance allait être là avec Anna, Estrella ne pouvait qu’être heureuse sinon elle n’aurait pas pardonné cela à sa Luna.


Depuis des mois elle attendait des nouvelles ou un signe de vie de son amie Italienne. Elle avait été déçue et blessée de pas avoir eu de ses nouvelles malgré le fait qu’elle était en colère, qu’elle vivait sa vie mais ses pensées n’ont jamais cessé de penser à sa Layna. Même qu’un soir, à Rohan elle parlait à un Rohannais d’ailleurs elle ne sait pas comment elle est en arriver à parler d’Alaynna, elle lui racontait le fait que son amie avait disparue et sûrement que dans le fond, Estrella avait besoin d’en parler comme ça, bien que le Rohannais, lui il prenait Estrella pour une folle et ne comprenait pas tout ce qu’elle lui disait, ce qui était drôle dans le fond. On dirait bien que l’Etoile aura toujours besoin de Lune à ses côtés et inversement même si parfois la Lune aime faire un silence de mort.

L’Espagnole en lisant la missive de son amie Italienne, elle était à la fois étonnée, soulagée, contente et en colère. Tout ce mélange de sentiments faisait pas mal de dégâts dans sa tête et dans son cœur mais le pire dans tout ça, c’est surtout de pas avoir eu des nouvelles de sa filleule mais des reproches, des reproches Estrella n’était pas là pour lui faire les reproches mais mettre la réalité en face de Laynna.

C’est certain que l’Espagnole allait un peu s’enflammer mais ensuite se calmer parce que dans le fond elle est très contente de retrouver sa Lune. Plume à la main, il était temps de répondre à son amie d’enfance.

Estrella a écrit:
Ma Lune,

Une chose est certaine, c’est que tu ne me verras pas venir faire semblant en mode que je ne t’ai jamais voulu de ton absence et que j’étais compréhensive et blabla , puisque tu es la mieux placée pour savoir que les hypocrites c’est pas mon truc et je ne m’excuserai pas d’être honnête car je ne te dis pas à quel point j’ai été énervée et déçue de pas avoir eu de tes nouvelles. J’ai même cru que tu étais morte un instant ! J’ai même faillit écrire à ton oncle mais difficile de le localiser en même temps cela ne m’étonne pas mais dans le fond non je sais que non et même, j’ai dû utiliser quelques pratiques pour que ma missive te retrouve.

Depuis 4 mois et demi je n’ai eu qu’un silence de ta part mi Luna! Et ça malgré le fait que je t’ai envoyé plusieurs missives que ça soit pour noël, le nouvel an, nada !

AUCUNE REPONSE.

J’ai longuement cherché pourquoi ? Et tu sais, je disais à mon Epi’, que tu te vengeais parce que j’ai fait la même chose il y a quelques années, la différence est que moi je te protégeais pour ne pas que cette folle de Josephina te tue !!! Même si tu as beau me dire que ton oncle est puissant, il aurait trouvé un moyen non, non tout ça allait partir dans une guerre de sang. Sachant que ma soit disant Tante, elle aussi , elle a des relations sociales pour faire tuer une personne en un claquement de doigt même si elle est en Espagne alors non j’allais pas prendre le risque de perdre une amie chère mais j’ai pas envie de rassasier le passé.

Et encore, ce n’est pas tous les jours que je fais cela mais… Tu as bien de la chance que je mette ma putain de fierté de côté et faire abstraction de ma colère parce que tu sais que tu es ma Luna et que tu fais partie des personnes qui est cher à mes yeux.

Durant ces quatre mois, je t’en voulais tellement que à un moment donné j’ai finit par me calmer et seulement attendre, attendre et garder espoir.

Je sais et je te connais tout comme tu sais que tu m’as également manqué mi Luna et je suis malgré tout contente de savoir que tu viendras à mon mariage avec Anna. Je suppose que Flavio ne sera pas là ?

Eh bien le fait que tu vois des chats noirs…No sé mi Luna, je ne peux pas t’éclairé là-dessus car j’ignore la signification que celui que ça porte malheur.

Tu trouveras bientôt la robe de Anna dans une prochaine missive.

Comment ça tu me protèges ? Me protéger de quoi et de qui ? Mi..erda… Dans quoi tu t’es encore mis… Mi Luna ? Non mais… combien de fois dois-je te dire, que je suis là et que je serai toujours là ! Quand ça ne va pas ou même si tu as envie d’en parler je suis là hun.

Quoiqu’il en soit donne-moi des nouvelles ma filleule, comment va-t-elle ? Elle me manque tant également. Et la fameuse question de… Comment va Flavio ?

Fait gaffe à toi sur les routes.

Ton Etoile

_________________
Alaynna
Les lieues sont avalées, dans de grandes galopades ou bien à des allures plus modérées. Des haltes sont improvisées. Le groupe s'est enrichi de nouveaux membres, dont je n'ai pour l'instant, aperçu que les ombres sur les chevaux au gré des nuits de nos chevauchées.
Mes journées, je continues de les passer auprès de mes enfants, même si depuis peu, il m'arrive de faire irruption près de quelques âtres, à l'heure de la sieste de mes petits. Mon homme de main veille sur eux à ces moments là.
C'est durant l'un de ces moments de repos enfantins, que, bien calée contre une roche devant quelques flammes crépitantes que j'ai fait réponse à la missive de mon Etoile. Elle m'en veut. Evidemment qu'elle m'en veut. Mais contrairement à d'autres éléments, ce lien qui unit l'Etoile et la Lune, est indestructible. Et quand bien même je continuerai à m'acharner, je sais pertinemment qu'entre elle et moi, il y aura toujours ce serment d'amitié enfantine qui nous liera, et ce, pour toute notre vie.
La plume s'en glisse et crisse sur les vélins, traçant quelques déliés.


Citation:
Estrella,

Je conçois tout à fait que tu sois en colère. Je suis à même de comprendre exactement, toutes les émotions, tous les sentiments par lesquels tu es passé, ces quatre dernièrs mois. Je n'ai pas besoin de te rappeller que durant des années, j'ai ressenti exactement la même chose que toi, quand les rôles étaient inversés.
J'ai sans doute voulu te rendre la pareille pour toutes ces années où tu avais disparu. Et quand bien même, je ne t'aurai infligé cela que quelques mois. Toute cette colère, tout ce chagrin, toutes ces questions, toutes ces inquiétudes... A l'heure actuelle tu as une petite idée de ce que j'ai pu ressentir alors, quand tu as gardé silence des années durant.
Peut-être qu'une part de mon inconscient a voulu que toi aussi tu saches ce que ça fait. Mais ce n'était pas le but. No. Vraiment pas en fait.

J'ai eu une terrible dispute avec Diego en Anjou. Qu'il se soit fait manipuler ou no par Mahrya et sa propension à détourner les faits et à les arranger à sa propre sauce, je m'en cogne complètement à l'heure actuelle. Tout ce que je peux te dire, c'est qu'ils sont désormais rayés de ma vie et de celle d'Anna-Gabriela. Je ne veux plus entendre parler d'eux, je ne veux plus rien avoir à faire avec eux. Et même topo pour Niallan. S'il n'en reste pas moins le père biologique d'Anna, je peux t'assurer que jamais plus je ne le laisserai s'approcher de nous. Pas après ce qu'il a fait à notre fille. Pas après ce que Diego a osé faire à l'anniversaire de la petite. Pas après les horreurs proférées à mon encontre.
J'ai mis du temps à comprendre. Longtemps, j'ai refusé d'écouter les mises en garde octroyées par plusieurs personnes pourtant. Mais crois moi que depuis quelques mois, j'ai compris ce qu'il en était vraiment. Le passé est définitivement derrière moi, et il y restera. Seuls mes enfants ont le monopole de ma vie. Et je ne laisserai personne venir détruire cet équilibre et ce cocon protecteur et familial qui nous unit. Parce que la famiglia, c'est le plus important.

Anna va bien. Tout du moins, elle va mieux. Elle a beaucoup souffert de ce que lui a fait subir son père, mais également de sa disparition. Flavio est entré dans nos vies, et depuis ce jour-là, il a illuminé nos existences. Et il nous a rappellé ce qui est important, et ce qui, finalement, nous permet de ne pas nous effondrer et de rester en vie.
Aujourd'hui, elle a retrouvé le sourire, et ses petits océans respirent la joie de vivre. Alors qu'il y a quelques mois de cela, elle n'était plus que l'ombre d'elle-même. Son petit frère y est pour beaucoup. Si tu les voyais tous les deux ensemble, tu comprendrais aisément qu'entre eux, il y a un lien inexplicable qui s'est tissé. Ils ne sont pas frères et soeurs de sang, mais je peux t'assurer qu'il en serait ainsi, que le lien qu'ils ont entre eux n'en serait pas plus fort.
Flavio est notre petit soleil, notre source de bonheur. Il est rayonnant de joie de vivre, et depuis peu, ça y est, il a fait ses premiers pas, tout seul, comme un grand ! Et depuis déjà quelques semaines, il prononce ses premiers mots et baragouine même quelques petites phrases, en italien.
Il y a néanmoins en lui, quelque chose qui m'interpelle de plus en plus, depuis ces derniers temps. Je sais, c'est ridicule. Et je ne sais même pas pourquoi, j'ai pu y prêter un quelconque intérêt. Quand je regarde ses yeux, je ne peux m'êmpêcher de voir le regard de Roman braqué sur moi. Figure toi que j'en ai même fait des cauchemars, où non seulement le Corleone était présent, mais notre fils Andrea également était là, et tous deux étaient penchés au-dessus de Flavio. A s'extasier sur cette ressemblance. Plus Flavio grandit, plus je ressens cette sorte de malaise. Je lui trouve ce regard identique à celui de Roman, et plus troublant encore, les traits de son visage me rappellent ceux d'Andrea. Je n'aime pas ressentir ces choses là. J'ai mis ça sur le compte d'être passé par le Béarn il y a quelques semaines et d'avoir été avec les enfants sur la tombe d'Andrea. Mais je t'assure que je vais très bien en dehors de ces considérations qui sont totalement ridicules, et tout droit sorties de mon imagination et de mes cauchemars.
Je me suis faite à ma nouvelle vie, et je suis bien au sein du groupe avec lequel je suis depuis que j'ai quitté l'Anjou.

Te lire, a réveillé quelques émotions en moi. Mais je t'avouerai qu'hormis mes petits et les personnes qui m'accompagnent, voire quelques très rares autres personnes telles que toi ou Alessandro, mon frère et mes morts, que ce soit mes enfants ou Loras, ce Serbe qui garde une place à part dans mon coeur, je ne suis plus secouée par toutes ces émotions qui m'assaillaient auparavant. Désormais, je ne m'inquiète plus comme je le faisais auparavant pour des personnes qui finalement, je le réalise aujourd'hui, n'en valent pas la peine. Tu me diras, mieux vaut tard que jamais. Néanmoins, je ne sais plus ressentir des émotions comme par le passé.
Je me protège, et je protèges mes enfants. Je te protége également de moi. De mes erreurs. De ma fierté. De mes souffrances. De cette confiance que je me refuse désormais à accorder aux autres. De cette part sombre qui vit toujours au plus profond de moi.
A toi je peux le dire. J'ai eu des envies de meurtres. J'en ai toujours. C'est ainsi.

Si j'ai bien compris, tu souhaites envoyer une robe à Anna afin qu'elle la porte à ton mariage ? Tu la trouveras certainement grandie. Quant à Flavio, s'il ne sera pas de la cérémonie car je l'estime bien trop jeune pour y assister, cela serait trop long pour lui et le perturberait, car il est habitué à son propre rythme, il ne sera néanmoins pas loin, avec mon homme de main. Il est un peu comme un grand-père pour mes enfants, et j'ai toute confiance en lui puisque je le connais depuis l'enfance.
Je ne compte pas rester après le mariage, car j'ai des affaires en cours qui m'attendent, mais je serai néanmoins heureuse que tu fasses la connaissance de mon fils, avant que nous ne repartions.

En ce qui concerne les questions pratiques, nous arriverons la veille ou le matin de ton mariage, et nous repartirons le soir même. Je n'assisterai pas à ta fête. J'espère que tu le comprendras. Je ne suis pas d'humeur festive. Etre là pour ta cérémonie est le plus important. Mais cotoyer du monde que je ne connais pas, ce n'est pas du tout ma came, tu le sais. Et plus encore aujourd'hui qu'hier.

Je te connais bien Estrella, et j'imagine aisément combien tu dois stresser. Je n'ai pour ma part, aucunes craintes au sujet de ton mariage. Bretagne ne portera pas malheur au tien comme elle a porté malheur au mien. Je n'ai pas cotoyé longtemps ton promis, mais assez pour savoir qu'Epi est très épris de toi et que rien ne pourra vous séparer tous les deux. Il t'épouse, lui, pour de vraies raisons. Ton mariage ne sera pas une farce comme le fut le mien. Alors n'aie aucunes craintes et profite de ce jour qui sera l'un des plus beaux de ta vie.

Prends soin de toi Estrella mia et à nos prochaines retrouvailles. Anna embrasse sa marraine.

Ta Luna.

_________________
Estrella_
« Elle était comme la lune,
Une part d’elle était cachée. »
Inconnu.


[Saint-Brieuc, le 06 Avril 1467]

La veille où elle reçu la missive de Laynna, elle a finit par craquer, des larmes qui coulaient légèrement sur ses joues, non elle ne pleurait pas parce que elle était triste. C’était l’accumulation de cette semaine, le stresse, la colère et le soulagement, certitude que Alaynna et Anna ainsi Flavio allaient bien.

Après demain, Estrella respira un bon coup, elle avait finit de répondre à la missive de Fanette , on aurait pas dit un hasard qu'à chaque fois, elle recevait les réponses de la part de ses deux amies en même temps mais à présent c’était au tour de son amie d’enfance. Par où commencer ? Quoi dire ? Oh ça sans aucun doute que l’Espagnole avait beaucoup à dire mais y vaut mieux qu’elle ne dise pas trop, sinon son amie Italienne allait être désorientée.

Avant-hier, elle n’était pas d’humeur à répondre à qui ce soit et surtout qu’elle était fatiguée avec tout ce qu’elle devait faire, que parfois elle avait besoin de souffler. Il était temps et le plus vite possible de répondre à sa Luna. Estrella s’était un peu apaisée concernant Laynna, elle n’avait plus envie de s’énerver sur qui ce soit ou se prendre la tête. Elle avait beau se prendre la tête avec sa Layanna , même quand Alaynna était sous silence, leur amitié n'avait pas de point mais que des virgules, pas de mauvaises virgules mais de bonnes.

Maintenant, elle veut juste, respirer et profiter de chaque instant avec les personnes qui lui sont chers et sa Luna et sa petite Luna, faisaient parties. Elle sait que dans le fond, va falloir qu'elle dise la vérité à Laynna et chercher un moyen de la protéger des émotions, lorsqu'elle lui annoncera la vérité.

Assise sur le sable près de la mer, les yeux posées sur l’océan en respirant profondément, en sentant ce léger vent qui parcourait tout son corps. L’Espagnole commença à la répondre de manière calme.


Citation:
Mi Luna,

Je ne suis plus en colère contre toi, j’avais peut-être besoin d’exprimer ma colère, ce que je gardais en moi depuis des mois. Tu ne peux pas comparer à ce que tu m’as fait par rapport à ce que je t’ai fait il y a quelques années de cela. Tu ne peux pas car tu savais dans le fond que si je suis partie c’était pour te protéger, tu savais très bien la situation dans laquelle j’étais. Tu n’étais pas dans l’ignorance sauf que tu ne savais pas si j’allais bien ou pas, oui je sais et je peux comprendre cette douleur. Mais tu ne peux pas comparer ces deux situations car je ne t’ai jamais écrit une missive pour te dire que j’allais peut-être mourir et si tu avais plus de mes nouvelles, c’est qu’il t’était arrivée quelque chose. Je n’ai jamais écrit de telles choses et puis j’étais jeune, alors non ce n’est pas comparable. Surtout, le pire dans tout ça tu me dis que tu n’allais peut-être pas survivre à cette guerre sachant que tu avais sous ta responsabilité Anna et Flavio ! Je me suis inquiétée pour les deux même si ton oncle aurait pu s’en occuper..

Je ne trouve pas des excuses à ce que je t’ai fait dans le passé, parce que je sais et j’ai consciente mais je ne regrette pas de l’avoir fait, car c’était pour te protéger ainsi ta famille. J’avais assez perdue de personnes comme ça dans ma vie, il était hors de question que je te perdais également, alors oui Alaynna si il fallait que je le refasse juste pour te protéger, je le referai ! Mais différemment… Je t’aurai écrit et c’est ça que je regrette, de ne pas t’avoir écrit, te rassurer, te donner de mes nouvelles, te raconter mes peines…Enfin bon, ce qui est fait, est fait.

Tu me dis que ton amitié avec Diego c’est finit…. ? Je ne connais pas Marhya et ni Diego mais si tu es certaine que c’est mieux qu’ils ne fassent plus partie de ta vie, je ne peux qu’être d’accord avec toi car je sais que les décisions que tu prennes surtout pour Anna, sont de bonnes décisions. Par contre, c’est vrai que quand même Niallan est le père de Anna mais vu son absence, et les nombres de fois qu’il a déçu Anna et toi, c’est sûrement mieux qu’il en fasse plus partie mais… De toute façon, il ne fait plus partie de vos vies depuis qu’il est parti Dieu je ne sais où. Tu sais maintenant quoi t’attendre les concernant et tu dois faire attention à ne plus faire les mêmes erreurs les concernant, je n’imagine pas le mal qu’ils ont dû t’infliger. Anna et Flavio ont de la chance de t’avoir car tu les protèges telle une lionne qui sera prête à mordre qui ce soit qui oseront leur faire du mal…

Je suis contente de savoir que ma Jolie Anna va mieux ainsi que Flavio, mais tu sais que Anna est forte comme toi, qu’elle saura toujours se relever quoiqu’il arrive ! On dirait bien que Anna a adopté Flavio… Et concernant Flavio, quels sont ses premiers mots prononcés ? Ah….Il te rappelle Roman… ? C’est peut-être un rêve qui signifie quelque chose… ? Ou enfin je ne sais pas mais toi, tu en penses quoi concernant ce rêve, surtout sa signification ?

Mais Mi Luna… Je vais te poser une question, que tu ne vas sûrement pas trop aimer mais tu comprends que j’ai besoin de savoir si tu l’as fait ou pas. Parce que mon intuition me poussait à te dire de faire cela…

Rhalala Tu sais, je suis sincèrement concentre de savoir que ma filleule va mieux, c’est ce qui lui fallait. Laynna, tu te rappelles, je t’avais dit qu’il fallait que tu vérifies si Flavio était vraiment un enfant abandonné par ses parents ou si il a une famille qui est à sa recherche…As-tu fait cela ou pas ?

Tu sais mi Luna, tu dis vouloir me protéger de tout cela mais et si c’était le fait que tu refusais que je te partage ma lumière ? Parce que tu sais comment je suis, tu sais ma manière de penser de telle ou telle chose. Peut-être que dans le fond, c’est la peur qui se cache. Je peux comprendre que tu veux me protéger de cela, mais tu n’as pas à me protéger de cela. Tu dois accepter l’aide des autres, voilà ton problème. Accepter de l’aide mais tu as bien trop de fierté pour l’affirmer, je le sais. Têtue que je suis, je continuerai à te tendre ma main, que tu le veuilles ou pas surtout que tu as voulu te donner la mort mais ce n’est pas la première fois que de telles pensées te traversent l’esprit, tu dois t’accrocher. Pour Flavio je comprends tout à fait, sachant que tu devras t’occuper de Anna vu qu’elle portera les alliances, alors ça sera compliqué de surveiller Mil… hum Flavio.

Oh oui je sais qu’elle a grandit j’en doute pas, justement j’ai changé d’avis, j’attendrai que Anna soit là pour lui donner sa robe comme ça, je ferai la robe un peu plus grande sa ta taille d’avant et si c’est trop grande, je réajusterai quand elle sera là. La robe est prête mais j'attendrai que Anna soit là , pour lui donner, c'est mieux.

Quoi ? Tu ne resteras pas pour la fête ?! Ah non tu dois assister ! Au moins à la fête ! Comment ça avec des gens que tu ne connais pas, hey ho tu vas apprendre à les connaître ! Justement mi Luna, ça va te changer les idées ! Bon façon on verra bien sur place. Et je serai ravie de rencontrer Flavio ! Mais faudrait tu viens à la fête.

Par contre, quand tu arriveras à l’église faudrait que tu passes dans la salle où je serai pour me préparer avec Anna, faudrait qu’on prépare Anna, les demoiselles d’honneur s’occupera d’elle mais toi, en revanche, j’aurai à te parler d’une chose importante. Pas besoin de me demander de quoi s’agit-il, car je ne répondrai pas à ta question. Je ne te donnerai pas non plus d’indice, j’ai à te parler avant le commencement de la cérémonie. Juste toi et moi.

Ooh… Mi Luna… ça me va droit au cœur ce que tu dis là. Si je comprends bien, tu t’étais marié là bas également…Avec Niallan ? J’ignorai ce détail, sûrement que tu as préféré ne pas songer ce jour là. Aaah mais tu sais je suis stressée parce que c’est la première fois que je me marie et que je vais lier ma vie avec l’homme de ma vie, et puis enfin je ne sais pas comment l’expliquer, mais tu dois sûrement me comprendre. Quoiqu’il en soit, je te remercie pour ce que tu m’as dit et je profiterai de ce plus beau jour de ma vie en les partageant avec tous ceux et celles qui seront là, dont toi et ma filleule en faite partie.

Fait attention et surtout prend soin de toi également mi Luna, j’embrasse très fort ma filleule !

Vite , vite nos retrouvailles ! Vous m’avez trop manquez.

Ton Etoile.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)