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[RP] Des enfants pour l'orphelinat.......

--Aeliz


Allez dépêches-toi !! Viendre !

Aeliz tire sur les manches de son frère. Elle court et entraîne son frère qui a dû mal à la suivre. C'est une jolie fillette au long cheveux noirs avec de grands yeux bleus clairs. Elle est magnifique malgré son visage souillé et des cheveux parsemés de nœuds. Elle est fine, assez grande pour son âge. Elle promet d'être une jeune femme d'une grande beauté. Elle n'a pas sa langue dans sa poche et ne se laisse pas facilement manipulée. Espiègle, roublarde, énergique, elle est d'une nature agréable et assez rigolote.

Dépêches-toi, vont nous attraper !! Allez !!


La petite Aeliz a cinq ans et elle tire sur les manches de son frère jumeau Dorgone. Ils ont perdus leurs parents lors d’un bête accident, écrasés par une charrette. Les enfants ne voulant pas se retrouver chez les nonnes, les moines, au dispensaire ou encore moins en orphelinat, avaient fui. Ils arpentaient les rues. Fouillaient les poubelles, chapardaient au besoin et allaient voler des pommes et des légumes dans les vergers et les champs.

Ce jour, ils avaient volé un noble qui entendait bien récupérer sa bourse et faire payer au centuple les petits chenapans. Les deux enfants avaient donc des hommes lourdement armés à leurs trousses. Ces charmants petits garnements avaient tout juste, cinq ans. Ils étaient débrouillard surtout la sœur bien plus fine, bien plus solide et bien plus forte que son frère.

C’est elle qui mène la danse et son frère suit tout simplement. Les hommes se séparent et les enfants ne voient rien venir et pourtant …. Ils sont vite pris en tenaille et aucun moyen de s’échapper. A cheval, ils partent déjà avec un handicap important, pauvres gamins.

C’est terminé les enfants, vous allez rendre ce que vous avez pris, tout de suite.

La jeunette se grandit et effrontément mais sur les hanches, leur tient tête.

Rien pris du tout, c’est pas nous ! Faut nous laisser sinon papa va pas être content et lui vous bottera le crépion tout rouge !!


Elle est terriblement sérieuse et l’homme de se retenir de rire.

C’est ça et moi je suis le Roi !!

Et elle de rajouter sans vraiment savoir de quoi il en retourne

Oui le Roi des mortes mouilles !!

Il voit rouge et s’avance pour lui mettre une bonne taloche de derrière les fagots mais le frère intervient en se mettant devant sa sœur.

Pas la toucher ou moi te mettre aussi un pain !


Il lui présente ses petits poings ridicules. L’homme se renfrogne et s’approche et avec aucune délicatesse il fouille les gosses et récupère la bourse. Il demande à un des hommes d’aller rendre la bourse au noble.

Dit lui qu’on a trouvé sa bourse mais que les enfants se sont sauvés.


Ils ne les quittent pas du regard et les enfants se regardent souriant.


Non, ne vous réjouissez pas trop vite, je vous emmène à l’orphelinat de St Catherine vous serez bien mieux là-bas que dans les ruelles. Allez !!

Il prend la gamine devant son cheval et le gamin avec un autre homme. Les gosses sont fous de chagrin d’être séparés. L’homme garantit ainsi la sagesse des enfants, car il sait pertinemment qu’aucun d’eux ne fuira sans l’autre et il eut raison. La gamine regarde son frère sans arrêt une tristesse immense dans le regard. Elle ne décroche plus un mot jusqu’à l’orphelinat. L’homme n’insistera pas et mènera les enfants à bon port.
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--Dorgone


Il suit sa sœur partout et même s’il est bien plus rond et bien plus pataud que sa sœur il fait office de garde du corps. Bon c’est vrai qu’il chouine beaucoup, c’est vrai qu’il a toujours mal quelque part mais quand il s’agit de protéger sa sœur, il est là. Sa philosophie c’est « jamais sans ma sœur » et il en est de même pour elle. Les séparer c’est les faire mourir. Ils ne peuvent vivre que l’un avec l’autre. Ils sont totalement inséparables. Il est encore plus fragile sans elle. Elle a ce don de lui secouer les puces de faire de lui un être meilleur et plus fort. Il est très blond, joufflu et des yeux marrons clairs. Ils ne se ressemblent pas du tout, pourtant ils sont bien jumeaux. Ils sont à l'opposé aussi bien physiquement que mentalement. Il est introverti plutôt sauf quand il s'agit de défendre sa sœur, sinon il est d'une nature plutôt soumise. Il obéit à sa sœur quoi qu'il advienne. Il n'a jamais d'avis préconçu, il laisse sa sœur décider pour lui. Seule la présence de sa sœur à ses côtés, suffit à son bonheur.

Alors quand il faut la protéger de la raclée qui semble vouloir s’abattre sur sa sœur, il se met devant elle et il fait le gros dur. Il montre ses petits poings bien serrés.


Pas la toucher ou moi aussi mettre un pain !!

Il est sérieux et sa sœur est impressionnée. Elle le laisse faire. Ca lui plait qu’il soit comme ça. Elle sait qu’elle peut compter sur lui en cas de problème. Vise versa aussi d’ailleurs.

Quand il se retrouve sur l’encolure du cheval il se débat comme un diable sortant de sa boîte.


Morte fouille ! Laisses moi tranquille avec ma sœur ! On veut pas aller là-bas !

Il se démène tant qu’il peut et on doit menacer sa sœur pour qu’il se calme, il ravale sa colère et surtout son désespoir. Les enfants se regardent et soupire. Ca ne leur dit rien qui vaille. Ils restent cependant tranquille jusqu’à l’orphelinat. Ils descendent de cheval et Dorgone file vers sa sœur mais il est vite arrêté une main enserrant son petit avant-bras. On en fait de même pour Aeliz.

Ils s’avancent tous les quatre vers l’orphelinat et l’homme qui s’est adressé à eux jusque-là, un certain Drak, frappe à la porte avec l’anneau. N’entendant rien il pousse la lourde porte et entre avec les gosses et son acolyte.


IL Y A QUELQU’UN ?? ON VOUS AMENE DEUX GAMINS PAUMES !!!


Ils attendent que quelqu’un veuille bien les recevoir. Ils n’ont pas l’intention d’y passer la journée. Les champs ne vont pas se cultiver tout seul et puis le noble leur a promis une récompense pour la bourse ramenée.
Montparnasse.
- IL Y A QUELQU’UN ?? ON VOUS AMENE DEUX GAMINS PAUMES !!!

Montparnasse poussa un léger soupire, décidément il manquait vraiment de personnel. Sortant de son bureau, il ajusta sa tenue et sa coiffure et adressa un charmant sourire à l’homme. Montparnasse était un jeune homme qui aimait a être présentable et qui portait fièrement de jolie tenue loin de son rang d'origine.

- Il y a quelqu’un oui, bienvenue à l’Orphelinat Messire, c’est fort aimable d’avoir pris soin de ces chers enfants en me les amenant.

Ouais il en faisait des tonnes le Monty, mais personne ne devait se douter ce qu’il traficoter ici, et si il devait jouer le rôle du directeur propre sur lui droit et aimant envers les enfants devant les autres alors soit, il le ferait. Apres tous les bonnes manières était un trait de sa personnalité. Certain le juger trop efféminé à cause de cela mais qu’à cela ne tienne, il estimer que le langage et les manières était la clé pour se hisser dans la société, bien plus utile que les poings et les insultes.

Se baissant à la hauteur des deux enfants il les auscultât de près. Ils étaient en bonne état. Bonne santé. La jeune fille était d’une beauté prometteuse et le jeune garçon semblait robuste. Il en tirerait un bon prix pas de doute. Reprenant son sourire affable il se redressa et tendit quelques écus à l’homme. Cela n’était pas grand-chose, mais ce genre de petite attention resterait graver dans la tête de l’homme, et si un jour, il tombait de nouveau sur des gamins perdu il repenserait à Montparnasse et lui amènerait à nouveau.
Savoir donner pour mieux prendre.

L'homme le remercia et tourna les talons laissant les enfants seule avec le jeune Directeur.
Une fois la porte fermer Montparnasse regarda les deux enfants.


- Je me nomme Montparnasse, je suis le directeur de cette Orphelinat. vous avez un air de ressemblance, vous êtes frère et sœur ? Dites-moi, d’où vous venez et vos noms.

Le ton était directif, froid. Montparnasse n’était pas là pour plaire au gamin, leur bien être lui importait peu.
Sa façon à lui de se venger de son enfance entre ces murs ? Peut être, mais pas que.
Le mal chez Montparnasse était bien plus tortueux et profond que ça mais cela est une autre histoire. Pour l’instant c’est plutôt le destin de ces deux mômes qui nous intéresse, et à quelle sauce l’Orphelinat va les manger...

_________________
--Aeliz


Aeliz et Dorgone se regardent quand le directeur vient se présenter. Ils ne s’attendaient pas à quelqu’un de si jeune. Ils restent silencieux et Dorgone donne sa main à sa sœur qu’elle serre. Il se met légèrement en retrait laissant sa sœur, comme toujours sur le devant de la scène.

Elle reste droite, fière et sure d’elle et son frère, légèrement tremblotant, très pâle et mal assuré.


Aeliz écoute et ne bronche pas quand le directeur se met à leur hauteur pour les ausculter comme des animaux de foire. Elle ne bouge pas mais ça ne lui plait pas du tout et sa réaction ne tardera pas.


L’homme ne reste pas plus qu’il ne faut et sourit remerciant plusieurs fois le directeur. Il s’en va ravi d’avoir gagné un peu. Il n’a pas perdu sa journée finalement. Il laisse les gosses sans plus de préambule, sans un regard. Il en a rien à faire, ça n’est pas ses gamins et quand bien même d’ailleurs, il doit en avoir un peu partout, ça ne l’empêche pas de vivre.

Restés seuls, Montparnasse s’adresse à eux. Aeliz ne l’aime pas. Elle n’aime pas sa façon de lui parler, elle n’aime pas sa gueule. Elle s’approche du directeur en gardant la main de son frère dans la sienne.

J’ai rien à t’dire ! Qu’est ce ça peut t’faire ? On reste pas t’façon ! On n'est pas des z'animaux


Elle lui balance un bon coup de pied dans le tibia et fonce vers la porte d’entrée avec son frère mais elle a oublié un détail et un détail de taille, sans mauvais jeu de mot. La poignée n’est pas à hauteur d’enfants mais d’adulte. Elle est verte.

Morte touille ! Portes moi Dorgone que j’ouvre la porte !

Dorgone est tétanisé et il reste statique. Sa sœur le secoue.


ALLEZZZZZZZ !! BOUGE !!


Mais le temps qu’il réagisse et porte sa sœur, Montparnasse est déjà à leurs talons……
--Marie_jane


Je suis au réfectoire et je ne sais même plus depuis combien de temps je suis ici dans cet orphelinat.
Ca fait pas très longtemps, ça je sais.
Avant j'étais ailleurs et on m'a mise là, je sais pas pourquoi.
Je ne souris plus depuis des années, pourquoi je le ferais d’abord.
J’en ai pas envie.

Je m’appelle Marie_Jane. Enfin, du moins c’est le prénom que je porte.
On m’a dit que maman m’a laissé là car mon père ne voulait pas de moi, qu’elle avait du chagrin quand elle m’a laissé.

Je déteste les hommes.
Ils sont fourbes, ils sentent mauvais, je les hais.
Je mange peu, de toute façon c’est dégueulasse.
Je suis souvent punie parce que je me rebelle sans arrêt, pourquoi je le ferais pas ?
Si ça leur plais pas ils n’ont qu’à me laisser partir.
J’ai eu dix ans y a pas longtemps, je suis grande maintenant.
Je me suis fait des amis ici mais je ne souris pas plus à eux qu’aux adultes, pourquoi faire ?

Le directeur, j’aime pas.
Déjà c’est un homme et en plus il a une sale gueule.
J’ai pas toujours été comme ça avant je souriais, c’était au début quand je suis arrivée.
Puis au fur et à mesure, j’ai perdu mon sourire.
La détresse des enfants est dure à vivre et ça vous gagne petit à petit.
Il y a la violence aussi entre les enfants mais surtout des adultes envers les enfants.
Je ne supporte plus cette ambiance dégueulasse.
J’ai tenté plusieurs fois de fuir mais j’ai tellement ramassé que je n’ose plus recommencer.
On m’appelle depuis quelque temps « sans sourire » mais je m’en fous, ils peuvent bien dire ce qu’ils veulent je m’en fous.

J’entends du bruit en bas, il doit y avoir d’autres gamins d’arrivés, les pauvres.
Je soupire et je regarde mes camarades d’infortune qui mangent leur soupe à grand bruit.
La mégère nous sommes de manger en silence et on obéit comme des marionnettes.
C’est qu’elle a la main leste la bourrique.
Une fois qu’on a fini on fait mine de prier pour remercier le pignouf qui soit disant est bon et miséricortruc.
Tu parles, il doit bien se marrer le Très Haut, bien Trop Haut de nous voir si malheureux.

Je ne reste pas traîner dans le réfectoire.
On est sensé aller dans une salle de jeu mais je veux voir de quoi il en retourne au rez-de-chaussée.
J’écoute ce qui se passe sans être vue, du moins j’essaye.
Je vois une gamine pas plus haute que trois pommes qui donne un coup de pieds au directeur.
J’écarquille les mirettes me disant qu’elle n’a pas froid aux yeux.
Elle entraîne ce qui doit être son frère.
J’en ai le cœur serré de les voir se démener pour fuir.
Je secoue la tête mal dans ma peau, je sais que c’est peine perdue et j’en suis malade rien qu’à penser à ce qui va leur arriver d’avoir osé le traiter le directeur ainsi.

D’un côté j’ai envie de rejoindre les autres et de l’autre je veux rester là pour voir si je peux aider les gamins d’une façon ou d’une autre, même si je dois subir la punition à leur place.

Ils sont si jeunes.
--Filandrain


Fils de catin voilà comment qu’on m’appelle et moi j’mets des tartes. J’veux pas qu’on m’traite comme ça, même si j’sais qu’c’est vrai. Comment j’sais ? Parce que j’l’ai vu tiens ! Elle s’faisait prendre par un noble qui s’croyait tout permis et p’is j’crois qu’elle aimait ça et moi ben ça m’a fait vomir. J’suis parti, j’ai fui, j’avais rien, mais j’m’en foutais, je m’suis débrouillé comme j’ai pu. J’ai volé et j’ai dormi dans des granges, des écuries, j’étais pas à plaindre. Ca a duré un moment et puis j’m’suis fait prendre et on m’a amené à l’orphelinat. J’dois être l’plus vieux, j’crois bien. J’ai treize ans, crois bien qu’ils vont finir par me remettre dehors à moins que ça soit moi qui m’enfuis. C’est pas faute d’avoir essayé. J'suis un bagarreur, j'suis un solitaire, j'suis Filandrain. J’en ai vu des choses depuis que j’suis ici. De tout. J'm'suis battu pour différentes raisons et jamais j'n’ai rien regretté. J'm'suis même battu contre des plus grands, des plus vieux que moi, qui sont partis depuis d’ailleurs. J'pense que c’est parce qu’ils étaient trop vieux sans doute. Certains ont cherché à vouloir m'faire des choses mais j'n'm'suis jamais laissé faire. J'n'suis pas un jouet et j'n'veux pas finir comme ma mère, jamais. Plutôt mourir.

On m'a changé d'orphelinat et le directeur, j'l’évite. J'n’aime pas sa façon d’me regarder, moi ou les autres d’ailleurs. Il a quelque chose de mauvais, j’l’sens. J’tâche d’m’faire oublier tout simplement. On a des gamins qui passent puis qui partent même des jeunes, même des très jeunes. Quelque chose n’tourne pas rond et j’aimerais bien savoir ce qui s’passe. Avec l’autre direction on n’avait pas c’problème. J’m’demande c’qu’deviennent les gamins en sortant d’ici. J’dois savoir. J’vais l’surveiller not’e directeur et puis s’il fait des choses pas très aristotéliciennes, j’m’chargerais de l’dénoncer. J’sais pas comment mais j’trouverais. J’m’fais p’t’êt’e des idées mais tout ça sent la mouise.

Une fois passé au réfectoire j'suis Marie_Jane, j’aime bien elle, elle est un peu comme moi. Elle est curieuse. J'lui fais des :


« psssssssssst pssssssssssssttt »

Elle regarde dans ma direction et j'lui chuchote

« Dégages ! Tu vas te faire prendre ! »
--Marigote


Ce petit bout a été amené tout bébé devant la porte d’un orphelinat. Aucun bijou, aucun signe qui pourrait aider à retrouver la mère ou le père. Juste un abandon sauvage. Peut-être une jeune fille trop jeune pour gérer son enfant, allez dont savoir.

Toujours est-il que cet enfant belle comme un cœur, blonde aux yeux verts a été baptisée Marigote. On aura même pu rajouter Marigote la Rigolote. Elle sourit tout le temps. C’est une jolie fillette de trois ans tout juste qui aime la vie et qui prend la vie comme elle vient. Elle sourit tout le temps, elle rit souvent pour un rien, elle est maladroite et surtout terriblement attachante. Elle n’a peur de rien ni de personne. Pour elle le mal n’existe pas. Tout ce qui lui est dit, est pris comme argent comptant. Elle est malléable, elle est naïve, c’est une enfant tout simplement. Elle passe son temps à jouer, à s’amuser. Rien ne la touche plus que ça. Elle est habituée à la violence qui l’entoure, trois ans qu’elle vit au milieu d’enfants de tout âge. Trois ans qu’elle voit des choses qu’elle ne comprend pas mais qui ne la touche pas plus que ça ou du moins elle ne le montre pas.

Elle se sent en sécurité dans cet univers car elle ne connait rien d’autre tout simplement. Elle ne se voit pas vivre ailleurs. Pourtant on a dû lui changer d’orpheliat et le changement elle n’aime pas la petite Marigote. Le nouveau directeur est bien plus sec, bien moins présent auprès d’eux. Elle n’a plus de câlin comme avant et les câlins elle aime bien la petite Marigote. Elle aime sauter sur les genoux, elle aime qu’on la chatouille, elle aime aussi qu’on lui caresse les cheveux pour qu’elle s’endorme, tout ça elle en a besoin. C’est Marie_Jane qui des fois lui donne des câlins. Elle aime bien Marie_Jane.

C’est pourquoi après le réfectoire la petite Marigote se rend à la salle de jeu. Elle cherche des yeux son amie, mais ne la voit pas. Elle cherche partout et ne la trouve pas. Elle commence à paniquer, elle a besoin de câlins et tout de suite. Elle n’aime pas attendre. Elle se rend à l’escalier de l’entrée et voit Filandrain et Marie_Jane. Elle tire sur leurs pans de chemise et dit tout fort sans se douter une minute qu’elle va trahir la présence de ses amis.

Moi veux un câlin !
Montparnasse.
Ce que Montparnasse déteste le plus chez les enfants c’est leur capacité à voir au-delà de ce qui est visible. Bien sûr qu’il se moque de leur bien-être, mais les enfants le ressente et ça, ça la fout en rogne. La gamine lui répond, mal, lui met un coup dans le tibia avant partir en courant.
Montparnasse grimace, pas sous la douleur mais sous la colère qu’il contient.
Encore une forte tête, encore une enfant qu’il va devoir brisé pour qu’elle pli à sa volonté. En moins de cinq pas il la rejoint à la porte d’entrée, et si lui foutre une beigne le démange, le jeune Directeur ne le fait pas.
La violence attise la haine, et la haine combat la peur, et c’est bien la peur que Montparnasse veut insuffler dans le cœur de ces frêle victime.
Il se baisse, il se met à sa hauteur et la lui saisit les épaules pour la calmer. Sa voix est calme, posé.


- Ecoute petite, tu n’as nulle part où aller, alors tu vas rester ici avec ton frère et je vais prendre soin de vous, en revanche il faut que tu sois sage d’accord, et que tu m’obéisses sinon…

Il se penche à son oreille et murmure les derniers mots d’une façon si faible, comme si ils n’avaient jamais été prononcés :

- Si tu n’es pas sage je tuerais ton petit frère devant toi et je te forcerais à regarder…

Un long sourire mauvais vient ponctuer ces menaces et Montparnasse se relève et regarde les enfants agglutiner en haut des escaliers qui les regardent. En effet la petite Marigote l’es a tous fait grillé.

- Vous n’avez rien de mieux à faire que d’écouter aux portes les enfants ? Puisque vous êtes la venez donc chercher les deux derniers arrivant et expliquez leur le fonctionnement de ce lieu.

Détourna les talons il se dirigea vers son bureau mais s’arrêta en chemin et regarda la plus âgée de ces pensionnaire.

- Marie Jane, je veux savoir leur nom et d’où ils viennent. Quand tu l’auras appris tu viendras me trouver pour me le dire.

Après avoir marqué une légère pause et avoir appuyé un regard sévère à la jeune fille il ajouta.

- Il va s’en dire que je veux tous cela avant ce soir. Je serais très…agacé si je n’ai pas ces information pas en temps en en heure jeune fille.
_________________
--Aeliz


Il n’a pas tardé à les rattraper et se sentant prise aux pièges sans aucun moyen de fuir elle ne peut que se laisser approcher mais ça ne lui plait pas surtout quand elle sent ses mains sur ses frêles épaules. Elle l’écoute et grimace mais ne se démonte pas.

On s’débouillait bien avant sans toi, on peut encore continuer, on veut partir…..

Elle est coupée dans son élan quand il lui parle terriblement bas. Elle doit tendre l’oreille pour l’entendre. Elle devient livide et regarde son frère. Se peut-il qu’il soit vraiment capable de ce genre de chose ? Elle croise son regard et elle comprend qu’il est capable de tout. Son sourire est mauvais. Elle reste pétrifiée d’effroi, pas question de mettre son frère en danger, pas question de tester pour savoir de quoi le directeur est capable. Elle soupire et baisse la tête comme vaincue avant même d’avoir pu se battre.

Alors que le directeur se dirige vers l’escalier, Dorgone s’approche de sa sœur.

Qu’est-ce qu’i’ t’a dit ?

Aeliz regarde son frère tristement.

On va rester ici, on n’a pas l’choix, du moins pour l’instant. J’trouverais un moyen d’filer, fais- moi confiance, mais j’veux pas partir sans toi.


Les deux enfants chuchotent entre eux puis Aeliz s’arrête pour écoute le directeur s’adresser aux enfants qui montrent le bout de leur nez. Elle les observe en silence. Il y a de tous âges et la plus jeune est si jolie. Ce qui étonne Aeliz c’est qu’il demande à la plus âgée de venir lui parler d’eux. Elle trouve ça bizarre mais ne dit rien.

Elle attend que les enfants s’approchent et surtout que le directeur s’en aille.
--Marie_jane


Je regarde les deux mômes, pauvres gosses.
Je ne sais pas ce qui se dit mais tout ça n’est pas bon.
Je soupire et je m’approche un peu en descendant les escaliers.
On doit expliquer aux nouveaux arrivants les règles de l’orphelinat.
Le directeur s’adresse à moi personnellement et ça ne me dit rien qui vaille.
Interroger les enfants c’est une chose avoir des réponses c’est moins évident surtout s’ils ont peur.
Je n’ai pas le choix je dois y parvenir, sinon il n’hésitera pas à me punir pour ne pas y être parvenue.
D’ailleurs il est très clair à ce sujet et son regard parle pour lui.
Ca me donne un mauvais frisson.
Je regarde Filandrain qui bougonne.
L’air de me dire « tu n’avais qu’à m’écouter »
Marigote tire toujours sur mon pan de chemise et je la prends dans mes bras pour la serrer contre moi et lui caresser les cheveux comme elle aime.
Elle se love contre moi, ravie d’obtenir ce qu’elle veut.
Le directeur prend congé et repose Marigote et lui prend la main et rejoindre les enfants.


Bienvenue à l’orphelinat Sainte Catherine je suis Marie_Jane, la petite fille, là, c’est Marigote et voici Filandrain. On est content de vous voir.


Toujours pas de sourire et même si je me veux positive et enjouée, tout ça doit sonner terriblement faux.

Vous êtes frère et sœur ?
C’est quoi vos noms ?
Vous venez d’où ?
L’homme que vous venez de voir c’est notre directeur.
Il est le seul Maître à bord ici.
Il s’appelle Montparnasse, mais il vaut mieux l’appeler monsieur ou monsieur Montparnasse.


Je leur donne quelques règles mais pas trop juste le minimum.


On mange à heure fixe, si vous êtes en retard vous ne mangez pas.
Si vous désobéissez vous êtes punis.
Le directeur n’est pas un tendre et il n’est pas rare d’entendre des enfants hurler dans son bureau, alors croyez-moi, restez sage et obéissant.


J’en ai mal au cœur de leur dire ça car c’est tout le contraire que j’aimerais leur dire.
J’aimerais pouvoir les aider à fuir ou dénoncer cet individu mauvais comme la peste, malheureusement je n’en ai pas les moyens.
Quelle tristesse.
Marigote cherche toujours ma présence et m’agrippe pour que je la reprenne dans mes bras et elle me sourit.
Je la porte à nouveau regardant les petits nouveaux.
--Filandrain


Les filles ça n’écoute jamais et après ça chouine. J’lui avais dit qu’elle se f’rait chopé. Bon sang, quand on va m’écouter ? Maintenant elle a des comptes à rendre au directeur. J’dois l’aider. Mouais j’sais bien qu’j’suis pas obligé mais j’veux pas qu’il lui fasse du mal à elle. J’sens bien qu’elle en a déjà assez subie dans sa vie. Elle et moi on s’ressemble. Et p’is comme je l’ai déjà dit j’l’aime bien elle. La petite Marigote aussi. Elle ne quitte jamais Marie_Jane. Elle est chou.

J’descends aussi les escaliers pour rejoindre les nouveaux. Ils pouvaient pas tomber pire ces deux-là. Ils vont en baver surtout s’ils se r’biffent comme elle vient d’faire. Montparnasse lui parle tout bas à la gamine et à voir sa tronche j’sens bien qu’il lui a fait peur. Le souci c’est que j’sais qu’il ne dit rien au hasard et qu’il est capable de tout.

Quand Marie_Jane m’présente j’fais juste un signe de tête et j’écoute ce qu’elle dit. Tout est juste. Elle n’entre pas dans les détails, c’est pas la peine, ils apprendront d’eux-mêmes. On tâchera d’les aider au mieux, si on peut.

J’mets quand même mon grain d’sel.

Il faut répondre aux questions que vous pose Marie_Jane car si vous répondez pas c’est elle qui s’ra punie par vot’e faute. Et ça j’veux pas, d’accord ?
Ici on est soudé entre nous.


J’croise mes bras contre ma poitrine m’voulant sûr de moi et pour montrer que j’peux les protéger, même contre Montparnasse.

Je les regarde un à un et j’attends puis j’leur dis


J’vais vous montrer l’réfectoire et l’dortoir. Les latrines sont dehors et chaque semaine par groupe de deux on est d’corvé.

Une fois qu’on obtient les réponses j’m’occupe d’installer les jeunes.
--Marigote


Elle ne sait pas ce qui se passe et elle s’en fout bien. Tout ce qu’elle veut c’est un câlin, un gros câlin même et lorsque la gentille Marie_Jane la prend dans ses bras pour la serrer fort et lui câliner les cheveux elle est tout sourire. Elle love sa petite tête blonde dans le cou de son amie et s’accroche à elle comme une boue de sauvetage. Elle gazouille trop contente d’avoir enfin ce qu’elle veut, ce dont elle a besoin. Elle plonge ses beaux yeux verts dans ceux de Marie_jane qui finit par la poser. Elle n’est pas ravie mais ne dit rien. Elle lui donne la main pour descendre les escaliers.

Elle regarde les nouveaux en penchant sa tête d’un côté et de l’autre. Ils sont trop jeunes pour attirer Marigote. Elle a besoin de câlin de grande, comme Marie_Jane, elle est un peu comme sa maman. Elle aurait bien aimé d’ailleurs l’avoir comme maman. Elle quitte des yeux les enfants pour n’avoir d’yeux que pour sa « petite maman ». Elle tend ses bras contre Marie_Jane.


Prendre moi s’il te plait !

Son regard est suppliant et qui pourrait résister à cette jolie poupée, d’une beauté à couper le souffle ? Elle promet quand elle sera jeune fille. Marie_Jane la prend contre elle et la jolie poupée est contente. Elle ne veut pas bouger de là. Elle se sent bien contre elle. Elle somnole même. Elle est fatiguée. Elle sait bien parler la petite mais elle n’a pas toujours envie de faire d’effort. C’est qu’elle a quand même son petit caractère, faut pas croire.
--Aeliz


Dorgone prend la main de sa sœur il n’est pas rassuré, il est mort de trouille en réalité. Il est terrorisé à l’idée d’être séparé de sa sœur, sans elle il est perdu.
Aeliz lui sourit se voulant rassurante et serre la main de son frère
.

Ca va aller t’inquiète !


Elle regarde les enfants un à un. Il y en a de tout âge. Elle esquisse un sourire et écoute la plus grande. Elle grimace, ce qu’elle entend ne lui plait pas. C’est pire qu’une geôle à l’écouter.


Hmm, vous n’avez pas cherché à fuir ? Z’êt’es grand vous pourtant ?

Elle ne comprend pas, elle ça aurait fait belle lurette qu’elle aurait fuie, mais bon…. Elle répond aux questions de Marie_Jane. Surtout que Filandrain insiste. Il n’est pas question de mettre la fille en difficulté par leur faute. Elle sait qu’elle aura surement besoin d’eux.

J’suis Aeliz et lui c’est mon frère jumeau Dorgone, on vient d’Montauban et on s’est fait chopé à chaparder et amener ici. On s’débrouillait bien tout seul, on n’a peur de rien. On veut retourner à Montauban, on n’a rien à faire là. J’f’rais tout pour partir et j’emmène mon frère.


Elle observe le manège de la petite et sourit. C’est triste en fait, elle s’accroche à Marie_Jane, pauvre enfant et combien de comme ça dans cette prison ? Finalement ils suivent Filandrain qui leur fait visiter l’orphelinat. Le dortoir des garçons, le dortoir des filles, le réfectoire, les latrines, le bureau du directeur, bref, les pièces principales.
--Marie_jane


Quand elle parle de fuite je secoue la tête tristement.

Il y en a qui ont essayé et ils ont été rattrapés et on ne les a pas revu pendant quelques jours.
Quand ils sont revenus parmi nous ils étaient très pâles, silencieux et renfermés.
Ils nous ont jamais dit ce qu’on leur avait fait mais jamais ils ont recommencé et à les voir, personne n’a voulu essayer depuis.
Abandonnez l’idée, le directeur Montparnasse est dangereux, croyez-moi. Il pourrait vous faire beaucoup de mal.


Je fais une pause et je la laisse répondre à mes questions mais son obstination me chagrine et j’insiste à nouveau en étant plus virulente pour qu’elle comprenne.


En ayant ton frère à tes côtés tu as une faiblesse et ton frère de la même façon.
Montparnasse n’est pas fou, il va s’en servir pour faire de vous ce qu’il veut.
Il peut vous séparer, vous torturez chacun de votre côté.
Menacer l’un pour obtenir ce qu’il veut de l’autre.
Vous n’avez pas idée de ce qu’il est capable de faire.
Depuis quelque temps on voit des enfants quitter l’orphelinat et on ne les revoit plus.
On ne sait pas ce qui se passe et s’est inquiétant alors croyez-moi….


Je regarde intensément le frère qui a l’air d’être à l’opposé de sa sœur.


….. Faites-vous oubliez et obéissez c’est le mieux que vous avez à faire.

J’ai fait ce que je pouvais pour les avertir maintenant je ne peux pas faire mieux.
Je les laisse partir avec Filandrain.
Je repose la petite Marigote et je lui caresse tendrement les cheveux puis je m’accroupis à la hauteur de la gamine
.

Je dois aller voir Montparnasse, je ne veux pas que tu viennes avec moi, occupes toi en attendant.
J’arrive très vite te rejoindre, promis.
Va jouer en attendant et pas de bêtise d’accord !


Je ne souris pas mais le cœur y est.
Je la serre contre moi très fort et je la laisse remonter pendant que je file cherche le directeur.
Plus tôt je lui aurais donné les renseignements et plus tôt je m’en débarrasserais.
Je ne le cherche pas longtemps je le croise dans les couloirs près du réfectoire.


Monsieur Montparnasse j’ai vos informations.
La petite fille s’appelle Aeliz et son frère jumeau Dorgone.
Ils vivent à Montauban, dans les rues.


Je ne dis pas combien la petite souhaite lui fausser compagnie, je ne veux pas la mettre en difficulté. Par contre je parle de Filandrain.

Filandrain est parti leur montrer les dortoirs, le réfectoire et les pièces de jeux.
Ils vont surement s’installer.


Je n’ai pas envie de rester trop longtemps près de lui et je demande de suite


Puis-je prendre congé Monsieur, s’il vous plait ?


Je le regarde sans le moindre sourire, je n’ai qu’une hâte m’éloigner, le plus vite possible, le plus loin possible.
Je n’aime pas son regard.
Je n’aime pas son sourire.
Je n’aime pas sa façon d’être.
Il doit surement sans rendre compte.
J’ai dû mal à le cacher.
A bien y réfléchir moi aussi j’ai une faiblesse non deux finalement, Filandrain et Marigote.

Chienne de vie….
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