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[RP] Hospital du Maine

--La_sixieme_plaie


Dans une petite chambre de l'étage


L'homme était visiblement une force de la nature, mais cette force semblait anéantie, vide de toute force, de toute puissance, lorsqu'il regardait l'enfant inconscient qui gisait sur la paillasse.

Je m'appelle Pierre dame et sieur ! Oui, je suis son père. Le petiot, il s'appelle Lydéric. Nous venons tous les deux de Mayenne. Il y a quelques jours, il s'est plaint d'être fatigué. Au départ, je prenais cela pour de la fainéantise... pour éviter les corvées des champs... mais ses problèmes ont perdurés... et ce matin, je l'ai trouvé ainsi. J'ai essayé de la réveiller, mais sans succès. Le petit ne me répond plus... et regardez ! J'ai nettoyé ses membres qui étaient tout ensanglanté. On dirait que le petit saigne de par sa peau !

Lyderic était en effet couvert des pieds à la tête de pustules sanguinolents. La forme la plus dangereuse de la variole avait pris pied dans ce corps juvénile.

L'homme regarda tour à tour Max et Lillaka. Il ne savait visiblement pas à qui se fier. Des larmes commençaient à emplir ses yeux. Il se sentait désemparé.

Je vous en prie, prenez soin de mon fils. Il est encore si jeune. Sauvez-le ! Sauvez-le !

Emporté par l'émotion, l'homme mit son visage dans ses mains et il pleura, lui, la force de la nature, celui que rien n'ébranle... sauf l'amour de son fils.
Bradwen


Dans la chambre de Cilou

La meilleure bléicultutrice... ces mots résonnèrent dans l'esprit de Bradwen et les souvenirs remontèrent instantanément à son esprit. Il se rappela ses premières difficultés pour planter son blé dans un champ enseveli sous 2 pieds de neige. Il se souvint de la visite inopinée de la meunière, perdue avec sa charriote du côté de Melleray... Cette visite qui fut le début de leur amitié...

La question de la meunière surprit le paysan.

Qui j'suis ? Bradwen prit une profonde inspiration, cherchant à rassembler ses idées.

J'suis juste un paysan d'Montmirail qui essaie tant bien qu'mal d'faire pousser du blé en luttant contre l'temps et les bestioles qui prennent c'te champ pour leur garde-manger ! Comme vous pouvez l'voir, j'n'ai point changer non plus d'puis l'moment où vous m'avez appris à faire pousser du blé en hiver !

Bradwen se tut quelques instants. Il savait que ce n'était pas la réponse qu'attendait la meunière.

Oui, bon... d'accord... d'puis qu'on s'est qu... d'puis l'bal du lavoir, y'a ben une chose, une seule, qui a changé... enfin, j'veux dire que moi j'ai décidé d'changer... Ouais, j'sais qu'ça peut paraistre estrange qu'j'ai décidé d'passer ma pastorale, moi qui n'voulait rien entendre d'tout c'qui avait attrait à l'église... mais y'a quelque chose qui a changé au bal du lavoir... enfin j'veux dire mise à part... enfin vous comprenez ?

Le ton hésitant de Bradwen changea d'un seul coup pour devenir beaucoup plus sur.

Quand j'vous ai laissé avec... avec eux... avec lui... c'est parce que j'ai vu un souvenir du passé r'surgir d'un seul coup dans l'présent. C't'éstrange, hein, parfois la vie ? Quand not'avenir prend un tournant inattendu, c'est not'passé qui r'vient hanter not'présent ? Bref, j'ai vu quelqu'un c'te soir là au bal... Quand j'ai voulu aller lui parler, il s'est esquivé vers la sortie. J'ai essayé d'le suivre, mais l'bougre a disparu dans la nuit noire et obscure. C'te sieur là, j'en mettrais ma main dans la gueule d'la créature sans nom, c'était l'un des frères qu'est v'nu chercher mon père chez nous la dernière fois qu'j'l'ai vu ! J'en suis sur dame !

Comprenez pourquoi j'ai décidé maintenant d'passer ma pastorale ?
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Cilou73
Une fois de plus , silencieusement, toujours sur son lit, elle l'écouta expliquer, parler , palabrer , bavarder....
Recouvrant ces jambes de la couverture , le froid la gagnant peu à peu...


Sa réponse quand à savoir qui il était ne la surpris pas , elle aurait pu à une virgule prêt répondre à sa place...


Une fois que la salive lui manqua pour continuer son monologue, Cilou profita de cette pause pour lui répondre...

Hum je vous ai bien écouté Bradwen...Et pour vous répondre non je ne comprends pas....qu'est ce qui n'a pas changé depuis le bal du lavoir ?...et...Non je ne comprends pas non plus pourquoi vôtre pastorale...si je résume vous avez vu un homme qui aurait un rapport avec l'enlèvement de votre père et cette "vision" vous aurait poussé à suivre votre pastorale...C'est très bien d'avoir suivit ce séminaire...vous avez bien fait...Mais non je ne comprends pas...vous devez me surestimé car je n'arrive pas à lire entre les lignes personnelement....
The_undertaker
Tak sourit à Lillaka:

Bonjour Dame, chose promise chose due.

Elle semblait bien occupée, et les laissa avec une femme di nom de Kessy à ses dires.

Bonjour, je suis Tak, et voici mon épouse Lysesl.
Nous avons promis quelques denrées pour l'hopital, pouvez-vous m'indiquer où l'on doit y deposer ?... et quelles sont les les precautions à prendre icelieu ?

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Lillaka


Dans le grand hall

Je reviens dès que possible Tak... ma chère Lys surtout ne part pas avant que j'ai pu te donner les petites fioles dont je t'ai parlé.
Aucun contact physique avec personne icelieu...

Elle prononça ces quelques mots tout en montant rapidement les marches pour se rendre auprès de l'enfant.



Dans la plus petite chambre à l'étage

Alors que l'homme comptait l'histoire de son fils, le désarrois se lisait sur son visage... Lillaka tout en l'écoutant examinait l'enfant inconscient... puis elle se releva et regarda l'homme dans les yeux... exercice difficile en de pareil circonstance... d'une voix douce et posée, elle lui expliqua
Messire Pierre... vous avez fait le bon choix de venir icelieu... je vais pouvoir soulager la douleur de vostre enfant... mais je ne suis pas médecin à mentir ou à promettre ce qui ne peux être tenu...
Le petiot Lydéric a une forme très virulente de la maladie... sa perte de conscience est dû à la douleur et à la fièvre...
Je vais pouvoir apaiser la douleur... je vais pouvoir l'aider à reprendre conscience par intermittence afin que vous puissiez lui parler, lui dire que vous l'aimer, le rassurer... je vais pouvoir l'aider à combattre la maladie... mais lui seul peut gagner ce combat... seule une personne sur 2 y survit, et il n'est pas rare qu'elle y perde la vue... et sa peau restera gréler de cicatrices à vie... Mais il peut survivre s'il est de nature résistant et qu'il tient à la vie... vostre présence est importante, vous devez lui parler, vous devez estre fort, pour gagner ce combat avec lui...
Par contre, vous ne devez plus toucher sa peau... et ne pas vous approcher trop près de son souffle... malade vous ne l'aiderez pas...
Je vais soigner ses plaies, ensuite je vais lui donner de quoi se reveiller et le soulager ainsi qu'un bon repas chaud, il a besoin de force.
Pendant ce temps, vous allez suivre mon assitant, qui va vous montrer où se trouve la salle des bains, vous y trouverez des bacs à bain, ainsi qu'une cheminé pour y faire chauffer l'eau... Vous vous savonnerez avec ce pain de savon à la cendres, et vous mettrez le contenu de cette fiole dans l'eau de vostre bain... il est malheureusement possible que vous soyez contaminé, mais si ce n'est pas encore le cas, cela aidera à limiter le risque de contagion lié au fait que vous avez touché vostre fils.
Dès que vous aurez fini, vous viderez l'eau du bac dans la rigole d'évacuation qui se trouve à l'extérieur de l'hospital puis vous nous rejoindrez icelieu...

Une fois qu'elle eu fini son long monologue teinté de vérité et d'un soupçon d'espoir... elle quitta l'homme des yeux et regarda son assistant.
Dès que tu as montré à Messire Pierre la salle des bains qui se trouvent à côté de la lingère, tu reviens m'aider icelieu pour soigner le petiot...
Ensuite j'aimerai te parler en privé du tien et d'une promesse que je t'ai fait et que je compte bien tenir.

Sur ces paroles, elle laissa les 2 hommes, pour se pencher au chevet de Lydéric pour commencer le long travail délicat et dangeureux de nettoyage et de bandage des blessures occasionnés par les pustules... en prenant grand soin de ne surtout jamais estre en contact avec la peau ou le liquide suintant des plaies...
--La_sixieme_plaie


Dans la plus petite chambre à l'étage


A regrets, Pierre accompagna Max pour se laver. Cet être qui suivait l'herboriste semblait vide de toute vie. Le regard vide, les bras et les jambes amorphes, il ressemblait plus à une créature qu'à un homme. Dans sa tête, seule une phrase venait et revenait sans cesse. 1 chance sur 2... 1 chance sur 2...Cet homme n'avait pas de véritable fortune. Il devait même avoir du mal à nourrir toute sa famille chaque semaine et pourtant la vie de son fils comptait visiblement plus en ce moment que sa propre vie.

Suivant les directives de Lillaka, il se lava au savon de cendres, vida le contenu de la fiole mystérieuse dans l'eau et s'y baigna... même s'il se demandait à quoi bon faire tout cela ? Un père peut-il survivre au décès de son fils ? Pourquoi Dieu permet-il à un homme de vivre une telle souffrance ? Quel pouvait bien être le péché qui méritait une telle punition ?

Pierre revint ensuite auprès de son fils. Pendant ce temps, Lillaka et Max avaient nettoyé ses plaies. L'enfant paraissait plus serein, mais Pierre savait que ceci n'était qu'une illusion. Celui-ci n'avait pas bougé. Il était toujours dans les griffes de l'inconscience, terrassé par cette terrible maladie qui le consumait petit à petit.

Pierre s'assit aux côtés de Lydéric et son regard se fixa sur son visage. Etait-ce les derniers instants qu'ils partageaient en commun ? Etait-ce la dernière fois qu'il le voyait ? Instinctivement, Pierre songea à tous les moments partagés ensemble, aux bons comme aux moins bons. Il regrettait les remontrances qu'il avait fait à son fils, apprécia une seconde fois ses rires et ses folies d'enfants, les moments où il l'avait tenu dans ses bras, ceux où il l'avait bercé pour l'endormir, ou ceux encore où il avait dû le réconforter lors de ses frayeurs nocturnes. Pierre se remémora aussi les premiers pas de Lydéric, ses chamailleries avec sa soeur ainée, ses manières avec son frère cadet. Tout ceci était entrain de disparaître, de se liquéfier dans la trame du temps. Pierre n'était pas une grenouille de bénitier, mais à cet instant précis, il espérait que son fils irait droit au paradis même si celui-ci n'était pas baptisé.

Pierre regardait son fils qui se mourrait. Une fois encore, il avait envie de lui montrer son affection paternelle. Les mots de Lillaka revinrent à son esprit... Ne plus toucher son fils... Risque de contagion... Mais qui a t-il de pire au monde que de survivre à la mort de son enfant ? Pierre mit la main de Lydéric dans la sienne et la serra fort.

Vis garçon ! Bats-toi contre celle qui essaie de t'arracher à notre monde ! Au nom de l'amour que j'ai pour toi... Vis !

Il ne put retenir une nouvelle fois les larmes qui roulèrent sur sa joue pour finir leur course en éclatant sur la rugueuse couverture de laine qui recouvrait Lydéric.
Bradwen


Dans la chambre de Cilou


Le discours de Bradwen était confus et le paysan le savait. L'aisance dans la discussion, sa capacité à la répartie face à la meunière, tout cela avait disparu dans le tourbillon d'évènements qui l'assaillirent lors du bal du lavoir. Intérieurement, il était convaincu que rien n'avait changé en lui, mais il n'avait plus cette facilité à trouver les mots qui illustraient ses pensées quand il se trouvait en face d'elle. Il cherchait sans cesse ses idées, les inspectait sous toutes les facettes pour ne pas être mal compris, mal interprété. Plus il essayait de travailler son discours et plus celui-ci était d'une platitude à faire mourir d'ennui le plus taciturne des frères d'une abbaye dans le coin le plus reculé du royaume. Il se retrouvait dans une situation qu'il n'avait jamais vécu jusque là. Oui, en la présence de la meunière il n'était plus le même... même s'il se refusait de l'admettre.

Bon, très bien, alors j'vais essayer d'expliquer ça...

Et le paysan repartit dans un monologue dans lequel il continua de se battre avec les mots, ces mots qui refusaient obstinément de formuler clairement des idées toutes simples.

Les gestes qui accompagnèrent son discours marquaient sa nervosité. Le paysan se mit à balancer la chaise d'avant en arrière sur les deux pieds arrière. A un instant, il faillit perdre l'équilibre et se rattrapa de justesse.

Mordiou ! Vous z'avez ben raison ! C't'une traitresse c'te chaise !
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Cilou73
Elle l'écouta sans l'interrompre, le regardant gesticuler comme il avait coutume de faire.
Une fois qu'il eut fini, elle se leva de sa couche. Se rendant à une petite table dont la pièce était vetustement meublée, elle se servit un verre.


Je vous l'avait dit cette chaise est traitresse..Un verre ?....
Sa gorge était assêché pourtant c'était bradwen qui avait mené le dialogue tout le long...Elle vida son verre d'une traite...Se resservant d'un second...De froid, elle repassait à nouveau à une chaleur étouffante...
Je vous remercie, Bradwen...C'est en effet nettement plus clair...Mais c'est plus dure de vous tirez les vers du nez que de pêcher...Je pensais qu'ami signifiait confiance...Mais qu'importe je sais maintenant et ne dirait mot de vos confidences cela va de soi...


Se tenant à la table, elle cherchait un appui sur à son équilibre...

C'est vrai que le temps passe plus vite à deux .....et....vous...vous...serez lire quand...


Parvient elle à dire.
Bradwen


Dans la chambre de Cilou


Le paysan parut soulagé des dernières paroles de Cilou. Enfin, il avait réussi à s'exprimer de manière compréhensible. Il regarda la meunière se diriger vers son meuble et en sortir une flasque de son acabit. Bradwen la regarda étonné avaler sa mixture qui, visiblement, n'avait rien de médical.

Euh.. oui, j'en veux ben aussi ! Mordiou Cilou ! J'vois qu'vous oubliez jamais l'essentiel vous !

La meunière avala d'un trait la première rasade, suivi d'une deuxième. elle semblait devoir s'appuyer sur la table, qui elle, n'avait pas encore été déclarée comme traitresse.

Quand j'vais savoir lire... Euh ben... Euh... Dites Cilou, vous z'allez bien ? Z'êtes sure qu'ça va ?

Bradwen se leva de sa chaise pour s'approcher de la meunière, mais il arrêta instantanément sous geste : il ne voulait pas la contaminer.

Si j'en crois l'bibliothécaire, j'devrais sous peu commencer à lire quelques textes ben simples, mais j'suis arrêté par c'te maladie dans mon apprent...

Cilou semblait vraiment étourdie. Bradwen se doutait bien qu'en temps normal, ce ne pouvait être deux verres d'un quelconque breuvage qui auraient eu raison de la meunière. Oubliant les consignes pour lutter contre l'épidémie, Bradwen s'approcha de la table.

Cilou ?... Cilou ? Cil...
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Cilou73
Les mots de Bradwen n'était plus que bourdonnement....Sa vue se faisait flou et pourtant elle n'avait guère dépassé sa consommation hebdomadaire de chopines depuis des lustres...

J'crois...que...

Elle regarda du moins essayer de distinguer la distance entre la table et le lit...Le Maine et les Flandres lui semblait bien plus proches que cette distance à parcourir dans sa chambre...

J'crois que je vais....

Elle essayait dans un effort surhumain de se déplacer jusqu'à son lit...
...J'vais m'allonger...Pourquoi...Le sol bouge ?....dites moi Bra...

Et dans un fracas, la mégère s'échoua sur le sol.
Bradwen


Dans la chambre de Cilou

Cilooouuuu !

Le paysan vit la meunière s'effondrer, telle une masse, toute force semblant l'abandonner. Il se précipita vers elle et ne put que ralentir sa chute vers le sol. Il scruta son visage. Ses yeux étaient clos, ses lèvres entr'ouvertes. Ses bras pendaient mollement le long de son corps. Dans un froissement de tissu, Bradwen la souleva pour aller la déposer sur le lit. Pour une fois, il se dit qu'avoir un minimum de muscles pouvait finalement être bien utile... parfois ! Ses mains avaient effleuré le front de la meunière et il avait pu constater combien celle-ci était brulante de fièvre.

Cilou ? C'te moi ! C'te Bradwen ! Vous m'entendez dame ?

Au mouvement lent et régulier de son torse qui montait et redescendait, Bradwen constata que la meunière respirait encore. Il sortit alors de la chambre et descendit les marches de l'escalier quatre à quatre pour arriver au rez-de-chaussée.

Ce fut la première fois qu'il pouvait constater combien l'hospital était plein, combien de gens requéraient une auscultation, des soins, ou simplement du repos. Bradwen scruta la salle de gauche et à droite à la recherche de Max ou Lillaka.

Max ?... Dame Lillaka ?... Sieur Max... ?... Médicastre ?

Le paysan essaya de se frayer un chemin dans la foule du grand hall d'entrée. Celle-ci était dense, condensée. Enfin, le paysan arriva dans la salle de consultation, ne prenant même pas la peine de frapper avant d'entrer. En réalité, Cette idée ne lui avait même pas effleuré l'esprit. Il trouva alors Max et Lillaka en grande conversation.

Dame... Sieur... V'nez vite ! Dame Cilou est tombée en pasmoison !
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The_undertaker
La Dame semblait des plus submerger :

Fort bien Lillaka, nous attendrons içi votre retour...
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Lysesl


Tak et elle s'étaient présentés à l'hôpital, comme convenu.
Lillaka les accueillit rapidement, leur demandant d'attendre. La jeune femme semblait débordée.
Elle se tourna vers son mari.


Mon ange, je crois qu'il ne nous reste plus qu'à attendre, en effet.
J'espère que ce ne sera pas trop long... la soupe est plutôt tentante...
rajouta-t-elle avec un large sourire.

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Max_premier
Max avait accompagné le pauvre Pierre et avait tenté de le rassurer mais ses mots, il le voyait bien s’envolaient sans atteindre ce père accablé. Il pensa aussitôt à son petit Clément qu’il n’avait encore pas vu à ce jour et imagina avec les années ce que les souvenirs lui apporteraient tant de bonheur qui pourrait être balayé par une maladie ou un accident. Il dit à Pierre qu’il fallait qu’il pense que son fils était encore parmi eux et qu’il fallait qu’il profite au maximum de sa présence, qu’il prie pour lui s’il le pouvait. Il le laissa finir sa toilette après avoir redonner toutes les explications et rejoignit Lillaka.

Ah eux deux, ils lavèrent entièrement l’enfant avec l’élixir déposé sur de grands tissus. Ils appliquaient le plus délicatement des bandages ensuite et quand Pierre remonta près de Lydéric celui-ci reposait paisiblement. Ils laissèrent le père et l’enfant et redescendirent près du bureau. Max laissa Lillaka s’arranger avec Take et Lyse arrivés plus tôt.

Lilla, je reste là, dès que tu le souhaites, je viens te voir dans ton bureau. Je vais aider Kessy à l’accueil et voir si des gens ont besoin d’être encore dirigés.
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Lillaka


Dans le grand hall

D'accord Max, je te viens te chercher dans quelques minutes.

Ma chère Lys, Tak, je suis si heureuse et soulagée de vous voir.
Nous allons descendre et passez la porte de service qui donne sur les cuisines. Il y a un hâtre dans lequel nous pourrons faire réchauffer votre délicieux soupes. Je vais demander à quelques personnes de nous aider à distribuer la soupe. Pendant ce temps nous pourrons discuter et je pourrais vous donner l'elixir que j'ai préparer.




Dans les cuisines

Elle fit signe à Tak et Lys de la suivre dans la salle de repos et emprunta l'escalier qui menait à la partie basse du soous-sol leur montrant les cuisines et la porte de service.
Si cela ne vous embète pas je vais chercher des bénévoles à l'étage pendant que vous installer la soupe au dessus de l'âtre, lorsque vous avez fini, je vous propose de m'attendre dans la salle de repos, il y a une bouteille d'hypocras blanc et une de calva.

Lillaka remonta rapidement les escaliers




Dans le grand hall

Max, vient avec moi dans la salle de consultation




Dans la salle de consultation

Max, je voulais te parler... notamment par rapport à ton fils...et la promesse que je t'ai faite
A ce moment là Lillaka fut interrompu par Bradwen qui surgit dans la pièce...
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