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[RP] Hospital du Maine

Lysesl


Dans l'officine




Elle avait pris les fioles des mains de Lillaka et les déposa délicatement sur ce qui servait de table.
Elle regardait son amie... celle-ci avait les traits tendus, la fatigue se lisait sur son visage.
Elle prit ensuite la nouvelle fiole que lui tendait Lillaka, et, selon ses directives, l'avala au complet. Elle ne put retenir, par contre, la grimace qui suivit.
A peine l'avait-elle avalée que Lillaka s'agrippa à elle.
Immédiatement, Max vint la soutenir, puis Tak lui vint en aide.
Elle regarda son amie, plus blanche qu'un drap.


Lillaka... sois raisonnable et permet toi un peu de repos... tu vas y laisser ta peau.

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--La_sixieme_plaie
Pierre remontant péniblement les escaliers réintégra la chambre de son fils, la teste basse. Il venait de raccompagner la diaconesse et se demandait une fois de plus comment affronter la vision de son fils mourant... Une fois de plus croiser ce regard sans vie... une fois de plus regrouper ses forces et se montrer sous son meilleur jour, celui d'un père protecteur qui assiste son fils dans son combat.

Pierre prit une profonde inspiration avant de tourner la poignée de porte. Il rassembla les forces qui lui restaient et poussa la porte.

Et au désespoir succéda la stupéfaction ! Le lit... Le lit était vide ! Lydéric avait disparu. Etait-ce Dieu possible ? D'un geste preste, Pierre ferma la porte derrière lui et s'approcha du lit dont les draps étaient maculés de sang séché.

Non, Pierre savait qu'il ne s'était pas trompé de chambre. Dans le coin, près du lit, le mayennais retrouva le sac qu'il avait déposé en arrivant à l'hospital.

Mais où Lydéric pouvait-il estre ? Une sombre idée traversa la teste du paysan. Se pouvait-il que... que.. que Dieu lui ait déjà repris son fils ? ... et si oui, pourquoi son corps ne s'y trouvait-il pas ? Il y avait là un mystère que Pierre avait du mal à cerner.
Lillaka
Lillaka blême regarda son amie...
Elle ne savais que répondre aux propos de son amie, raisonnable mais aussi particulièrement déraisonable selon le point de vue..
.
Bradwen
Il en voyait passer du monde dans cet hospital le paysan ! Des jeunes, des vieux, des petits, des grands ! La majorité de ces testes lui étaient inconnues. Le paysan s'affairait comme il pouvait, passant d'un malade à un autre au gré des besoins de chacun !

Cela faisait un bout que Bradwen n'avait pas revu ni Max ni Lillaka. Il faut dire que son cas n'était plus, et de loin, des plus prioritaires.

Ici, un vieillard nécessitait qu'on l'aide à se sustenter. Là, une jeune dame avait besoin qu'on lui change ses pansements. Là-bas, un enfant perdu recherchait son père. Et là encore, une personne qui avait trépassée était évacué par ceux qui avaient pris le rosle de fossoyeurs.

Bradwen faisait ce qu'il pouvait. Chaque jour qu'il passait, il regagnait des forces et était à mesme de bonifier son aide.
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Romain1231
rendre dans l'hopital pliens de sange degoulinais il avait une blessure enorment sous le coeur et une autre sur l'epaule il saignait fort s'etait des blessure faite a l'epée
Lillaka


Dans l'officine

Max, Tak et Lys aidèrent Lillaka à s'installer dans un fauteuil qu'il y avait dans un coin de la pièce faisant face à la cheminée pour surveiller les potions...
Tu as raison Lys... j'ai encore une fois été au delà de ce qu'il est raisonnable de donner... Mais si cela était à refaire, tu sais que je n'hésiterais pas.
Puis faisant signe à son amie de se pencher vers elle, elle lui chuchotta quelque chose à l'oreille que elle seul pu entendre, puis elle ajouta.
Tak, Lys, je vous remercie... il serait raisonnable que rentriez pour donner l'elixir à vos enfants...
Max je voudrais te parler quelques instants...
Lysesl


Dans l'officine



Lillaka semblait vouloir être raisonnable, mais en avait-elle le choix ?
Après que son amie lui eut chuchoté à l'oreille, elle se redressa et regarda son mari.


Lillaka a raison, nous devrions rentrer et donner l'élixir aux enfants. Le problème sera de leur faire avaler d'un trait car s'ils le goûte, je crains qu'ils ne terminent la fiole...


Elle lui tendit sa main et, après avoir salué Max et Lillaka, le couple quitta l'hôpital.

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Lillaka


Dans l'officine

Lillaka, toujours assise sur le gros fauteuil et toujours aussi blême, souria à son amie et regarda le couple sortir de la pièce... puis posant son regard sur Max, elle lui demanda doucement...
Max, je dois te parler... viens t'assoir à côté de moi...
--La_sixieme_plaie
Pierre redescendit les escaliers prestement. Inquiet, il commençait à questionner les gens par-ci par-là pour savoir s'ils n'avaient pas vu son fils. Malheureusement, des enfants en bas âge, malade, à l'hospital, il y en avait des tas et la description que Pierre pouvait donner de son fils était bien trop imprécise.

Pierre vérifia aux cuisines, dans la salle commune, dans les chambres en bas, dans les chambres à l'étage. Rien ! Lydéric s'était comme ... envolé ! Envolé... avec les anges ?
Max_premier


Entre l’hopital et le bureau du tribun à Montmirail.

Max avait entendu Lillaka lui dire qu’elle voulait lui parler, mais elle avait besoin de repos et était pour l’instant entourée. Il hocha de la tête et lui fit signe qu’il sortait un peu et reviendrait pour ça.

Il avait pris un temps, la nuit passée sur son temps de sommeil qui de toutes façons en ce moment ne lui servait à rien. La sensation de chaleur, les élixirs de Lillaka mélangés aux plantes qu’il prenait le tenait éveiller si souvent. Il ne se reconnaissait plus lui-même en ce moment. Trop de choses autour de lui, trop d’inquiétude et de morts l’entouraient. Ce temps donc, il prit sa plume et écrivit à Myriam pour la rassurer, mentant volontairement pour la protéger sur son état.


Citation:
Mon Ange,

Ta colombe m'est parvenue et a apporté avec elle le soleil dans mon coeur. Les jours se ressemblent tellement ici, endeuillés et si difficiles à imaginer car la raison se refuse de croire qu'un tel fléau puisse exister alors qu'Aristote veille sur nous.

Je t'en supplie prends soin de toi et de Clément, les jours sont si longs sans vous mais mon seul espoir, ce qui me fait tenir, c'est que vous alliez bien. Le reste importe peu, ma fatigue... Je ne fais que rêver que le lendemain enfin, le soleil entre à flot à l'hopital et que la maladie s'est éloignée ; que tous les gens repartent et que je puisse rentrer pour vous serrez fort dans mes bras en vous retrouvant rue du bois. Mon seul espoir, pour en arriver là, vient du fait que moins de malades se présentent, petit à petit, nous gagnons du terrain et le nombre de gens guéris est en progression, ce qui est bon signe malgré tout? On m'attend encore et je dois vous quitter sans oublier de te dire ma belle que je t'aime.

Embrasse fort notre fils et prends soin de vous deux. Max.




Retour à l’hopital par la cour arrière

Et ce parchemin, il fallait bien aller le porter. Alors il profita que Lyse et Tak soient là pour garder Lillaka et rejoignit discrètement le bureau de sa tribunette au centre du village, évitant tout le monde, se cachant presque, il fit au plus vite pour poser sa missive devant la porte du bureau et revenir par la porte arrière à l’hôpital, la tête lui tournant de plus en plus. Il entendit la voix de Pierre le pauvre père qui accompagnait le petit Lydéric mais ne comprit pas pourquoi celui-ci cherchait l’enfant partout puis une voix étonnante Maman ! ... papa ! Maman ! ... papa ! Maman ! ... papa ! et voilà qu’il voit sur le perron arrière l’enfant lui-même dans sa grande chemise de toile blanche marcher droit devant, ne faisant pas le moindre geste, ne lui portant pas le moindre regard. Lydéric…, s’en était trop pour ses forces, il s’affala sur la terre humide pendant combien de temps ? Il n’en saurait rien, il eut l’impression d’une main froide sur son front, calmant le feu qui le brûlait et rouvrit les yeux. Il se redressa, secouant la tête brièvement pour remettre ses idées en place, sentant chacun de ses membres se réveiller, le sang à nouveau circuler dans son corps.

Mais qu’est-ce qui m’arrive à moi ? Je vois des fantômes ou quoi ? Comment je vais annoncer ça à Lillaka, elle va me prendre pour fou. Il se redressa, se secouant et avant de rejoindre tout le monde à l’officine but un grand verre d’eau fraîche. Peut-être qu’elle ne verra rien… Il revient au moment ou le couple d’amis prenait congé et les salua et les remercia. Lillaka lui demanda de venir près d’elle, ce qu’il fit en toute confiance, profitant de ce moment de calme et de la chaleur du feu. Elle lui avait déjà parlé au tout début de l’épidémie et il ne voulait pas qu’elle s’inquiète de la promesse qu’elle lui avait faite. La vie était ainsi et il croyait en sa destinée et même parfois au pouvoir d’Aristote avec une petite pensée pour son parrain évêque.
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Romain1231
Romain chercha un medecin capable de l'aider mais ne trouvit personne il tomba sur le sol plier de douleur il se noyait dans son sangA L'AIDE hurla dit-il on endentit son cri dans tout l'hopitale
Lillaka


Dans l'officine

Max s'installa à côté de Lillaka toujours aussi blême... cependant un léger sourire aux lèvres, constrastant avec la situation et l'épuisement qui pouvait se lire sur son visage... de sa voix douce de la confidence elle s'adressa à son ami plus qu'à son assistant, plongeant son regard vert pâle dans celui de l'homme comme elle l'avait déjà fait à maintes reprises dans le passé...
Te souviens-tu de la nuit où je t'ai fait ma première confidence ?
La nuit était fraiche mais magnifique, la Lune majestueuse nous révélait une de ses faces...
Te souviens-tu de mes propos sur l'astre lunaire cette nuit là ?
Te souviens-tu de la promesse que je t'ai faite il y a peu...?

La jeune femme marqua une pause, cherchant dans le regard de Max les réponses à ses questions... puis de sa voix douce et sincère elle continua
La fatigue que tu ressens actuellement, les tâches qui commencent à apparaitre sur ton corps... te font-il douter de cette promesse ?
Elles le pourraient, ce serait légitime de ta part... pourtant une fois de plus je vais te demander de me faire confiance... mais pour cela je vais te prouver que j'ai confiance en toi comme en tellement peu de personne...

Nouvelle pause... la jeune femme à la chevelure de feu a posé sa main sur celle de son ami assis près d'elle... puis elle approche son visage du sien, les mèches qui s'échappent de son chignon frole la joue de Max alors qu'elle lui murmure quelques mots à l'oreille que seul lui peut entendre...
Elle reste un instant ainsi son visage proche du sien, puis recule légèrement pour le regarder dans les yeux attendant sa réaction...


Bien plus tard, alors que la discussion touche à sa fin, après la réaction de Max à la confidence de la jeune femme au visage d'opaline, un cri se fait entendre dans l'hospital : A L'AIDE




Dans le grand hall

Rapidement Lillaka sort de la pièce et se dirige vers la grande entrée d'où vient le cri... un homme gis dans son sang... autour les personnes sont affolées ne sachant que faire... la douceur du visage du médecin s'est envolé et la voilà qui malgré l'épuisement prend les choses en mains...
Vite Max apportes moi ma trousse de suture, que quelqu'un m'apporte de l'eau chaude et des linges... et Kessy écartez les personnes atteintes de varioles... et les enfants... nous ne pouvons pas nous permettre de le déplacer... Kessy vous vouliez apprendre la médecine, c'est le moment, approchez vous...
Ne sachant pourtant si Max suite à sa confidence va continuer à l'assister, elle lui fait confiance, ne changeant rien à son attitude et à son caractère qui peu paraitre lunatique... Elle déchire la chemise du blessé et découvre 2 grandes blessures faites à n'en point douter à l'arme l'une sous le coeur, l'autre à l'épaule... elle commence à nettoyer découvrant l'ampleur des dégâts...
Kessy, appuyez fortement ici avec le plat de votre main pour comprimer la blessure sous le coeur...
puis elle se tourne cherchant Max du regard et la trousse de suture nécessaire...
Myriam11
Son enfant dans les bras, elle essaya se se faire une place dans la foule présente...Clément toussait de plus en plus, son visage était si rouge, il était en sueur...
N'en pouvant plus, elle essaya de demander de l'aide...aucun son ne sortait de sa bouche. La panique gagnait son esprit...elle aimait tant son bébé, il était sa raison de vivre...Le berçant doucement, elle se calma...il lui fallait de l'aide. Clément était à présent inerte...son petit corps épuisé luttait., elle caressa ses cheveux trempés...
--La_sixieme_plaie
Pierre s'était affalé dans un coin de la salle commune. Il ne savait plus où chercher son fils. Était-il mesme encore de ce monde ? Le paysan avait questionné tout le monde. Personne ne semblait avoir vu l'enfant.

Le désespoir s'empara de lui. Comment son fils avait-il pu disparaistre ainsi ?
Bradwen
Dans la salle commune, Bradwen avait entendu l'appel à l'aide d'un homme. Il s'était alors précipité vers l'origine du bruit. Plus prompt que lui, Lillaka s'activait déjà à soigner le pauvre hère.

La blessure avait l'air grasve. Le sang coulait abondamment... enfin, pour le novice en médecine qu'il était ! Le paysan savait qu'il valait mieux ne pas embester la médicastre en pareilles circonstances. Aussi se contenta t-il de rester à l'écart, non loin de là... au cas où l'on aurait besoin de ses services.

L'homme semblait grasvement blessé. Le regard de la médicastre en disait long sur le sérieux de la situation. Détournant les yeux pour éviter de voir un spectacle auquel il n'était pas habitué, le paysan observait d'un oeil distrait la salle commune lorsqu'il vit le tribun de Montmirail, angoissée, portant un paquet dans ses bras. Le paysan se dirigea vers la dame qu'il avait déjà croisé à plusieurs reprises.
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