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[RP] Hospital du Maine

Myriam11
Elle aperçut Lillaka, penchée sur un homme, celle ci était avec une jeune personne qu'elle ne connaissait point...serrant toujours l'enfant dans ses bras, elle tourna la tête et fut soulagée quand elle vit que Bradwen venait à sa rencontre...Clément semblait plus calme.


Bonjour Messire Bradwen, je suis heureuse que vous soyez là. J'ai besoin de votre aide, je ne veux point déranger Lillaka ou Max, ils ont fort à faire mais mon fils semble mal en point, il est fièvreux, sa toux est anormalement rauque. J'ai eu très peur pour lui lorsque j'étais près des remparts. Il cherchait l'air, son visage était si rouge. Je ne connais personne qui puisse m'aider à Montmirail, c'est pour cette raison que je suis ici. Pouvons nous nous mettre en retrait, je ne souhaite pas que Max sache que je suis ici, il ne faut pas qu'il s'inquiète. Connaissez vous les herbes ? Avez vous un remède pour Clément, il est encore si fragile. Je n'ai plus que lui. Aidez moi, je vous en prie.
Elle souleva un bout de couverture, laissant apparaître le visage du bébé...il était toujours fiévreux mais plus calme. Sa respiration sifflait encore...elle plongea ses yeux suppliants dans ceux de Bradwen, son instinct de mère avait pris le dessus...elle avait peur pour son fils. Elle lui tendit Clément...les larmes coulaient sur ses joues creusées de fatigue et d'angoisse. Elle sentait que Max lui mentait...pour l'instant elle devait s'occuper de leur enfant, ensuite elle aviserai...ne comprennant pas pourquoi Max n'était pas revenu, les questions se bousculaient dans sa tête..elle s'était rendu compte que l'épidémie de variole avait pris fin...Max l'aimait-il encore...des doutes jaillirent.
Elle recula pour se cacher de Lillaka...
Lillaka


Dans le grand hall

L'hospital ressemblait de plus en plus à un hospital de guerre... dans la grande salle commune nombre de malades de la variole gémissaient malgré les décoctions de plantes pour atténuer leur douleur... à l'extérieur les cendres encore fumantes témoignaient des derniers corps qu'il avait été nécessaire de brûler des malheureux qui avaient été atteint par la forme hémorragique la plus grave de la petite vérole... bientôt rejoint par d'autres en train d'agoniser...
De nombreux malades attendaient leur tour pour consulter la medecin pour estre rassurer ou soigner à la vue d'apparition de tâches rouges et de fièvre... Avec maintenant un homme baignant dans son sang en plein milieu du grand hall le tableau de l'hospital de guerre était complet...
La chance avec la variole, c'est que ceux qu'elle ne tue pas en son immunisé et peuvent ainsi aider sans risque à l'hospital ni pour les patients ni pour le bénévole... Bradwen en faisait parti...
Lillaka s'affairait sur le corps de l'homme blessé, évaluant l'étendue des dégâts et agissant au mieux pour essayer de lui sauver la vie au milieu des autres patients... le grand hall se retrouva en l'espace de quelques instants transformé en salle d'opération de fortune...
Bradwen


Dans le grand hall

Bradwen accueillit dame Myriam et écouta ses explications. Le visage du paysan s'assombrit lorsque la tribun lui demanda s'il connaissait quelques herbes médicinales. Il allait quérir Max lorsque Myriam lui déclara qu'elle voulait rester ici de manière anonyme sans éveiller l'attention de son futur époux.

Le regard suppliant que Myriam lui avait envoyé, matérialisant ainsi sa détresse envers son propre fils l'émut au plus haut point... et la vision du poupon, paisiblement endormi malgré une respiration sifflante, fit le reste.

V'nez avec moi dame, j'vais m'occuper d'vous. Dame Lillaka est occupée avec un cas grasve en c'moment. Vous, vot' enfant ? Ca va t-il ben ? J'ai l'impression qu'il respire correctement malgré l'bruit qu'il fait.

Le paysan aida Myriam a se déplacer dans l'hospital.

La première chose à faire est d'vous mettre à l'abri. Y'a pleins d'malades contagieux ici... n'touchez à rien ni personne !

Voyant le regard inquiet que la tribun lui portat immédiatement, Bradwen s'empressa d'ajouter, sur un ton rassurant.

Ah euh.. non, moi ça va ben ! N'vous inquiétez point, j'suis plus malade ! Et la médicastre a dit que quand on avait eu l'malheur d'avoir une fois c'te maladie, on a l'bonheur d'la t'nir à l'écart toute sa vie !... V'nez, j'vais vous installer avec vot'petiot à l'abri là-haut, dans une chambre... J'pense qu'il en reste une p'tite dans laquelle personne n'est encore allée.



A l'étage, dans une petite chambre

Arrivé à l'étage, le paysan conduisit la maman et son fils jusqu'à une petite chambre, toute petite, coincée dans les combles de l'hospital.

J'sais qu'c'est point confortable dame et qu'c'est tout petit, mais c'est l'endroit l'plus sur pour n'point attraper c'te cochonnerie... Vous z'inquiétez point, j'vais prév'nir Lillaka d'vot'arrivée, elle viendra examiner le petiot immédiatement... Vous savez, Max et elle sont d'vrais héros ! Y's'dépensent au travail comme des fous ! Sans eux, l'Maine s'rait ben plus dépleuplé croyez-moi...

Se rappelant alors que la tribun faisait partie du conseil municipal de Montmirail, il ajouta.

Ouais... j'pense qu'j'vais en placer un mot au maire. Nos deux soigneurs méritent ben d'estre mis à l'honneur pour tout l'travail qui z'ont accompli icelieu... moi-mesme, j'leur dois à la vie... Ah et puis, pour vot enfant, j'suis point médicastre dame, mais j'avions eu une soeur qu'a parfois été malade comme vot'fils. Elle toussait, toussait... on dirait dit un chien qui aboyait ! C't'impressionnant pour un ptit gars, j'peux vous l'dire. Et y'avait rien à faire... L'temps qui passe guérissait tout, tout seul... toujours ! Soyez ben rassurée ! Si vous l'voulez, j'vais descendre vous ram'ner un peu d'eau et un peu d'pain pour vous rassasier et j'vais prév'nir Lillaka... Ah et pour vot'bébé euh... euh.. ben... euh... j'pense qu'vous d'vez avoir c'qu'i faut !
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Myriam11
Bradwen l'avait conduite dans une minuscule chambre, les cris, les gémissements de l'hospital résonnaient encore à ses oreilles. Pourquoi avait-elle cru la variole disparue ?...Elle avait fait une grave erreur en venant ici. Elle exposait Clément à la mort, son angoisse avait faussé son jugement...l'enfant était maintenant paisible, toujours aussi fièvreux mais Bradwen avait raison, peut être s'était-elle affolée trop vite...elle devait partir de ce lieu au plus vite, retourner à Montmirail et soigner son enfant seule...
Elle retint Bradwen qui voulait aller prévenir Lillaka...


Ecoutez Bradwen, je pense que vous avez raison, ma place n'est pas ici, aux milieu de tant de malades. J'avoue m'être affolée trop vite, je vais sortir discrètement, je vous promets de ne rien toucher. Clément court un grand risque en ce lieu. Je vais revenir chez moi, j'arriverai à soigner mon enfant seule, si Aristote le veux. La vie est si cruelle parfois mais je préfère partir. Ne parlez à personne de ma venue, je vous remercie pour votre aide, vous m'avez ouvert les yeux. Vous avez beaucoup de courage, vous pouvez être fier de vous, les malades ont besoin de votre présence.
Elle sourit tristement à l'homme qui se tenait devant elle, ouvrant la porte avec prudence, elle regarda dans le couloir, fit un signe amical à Bradwen et s'en fut vers la sortie...elle connaissait le chemin. Rasant les murs, son bébé endormi dans les bras, Myriam réussi à atteindre le grand hall...laissant derrière elle la souffrance et la mort.
Elle s'engagea sur le chemin menant à Montmirail...ses pensées étaient floues, la fatigue ne la quittait plus, elle devait rentrer au plus vite...Clément avait une nouvelle crise...
Max_premier


Dans l'officine

Profitant de ce précieux car si rare temps de repos, Max se laissait bercer par le crépitement des flammes quand la voix de Lillaka l’attira par sa douceur lui rappelant bien des souvenirs. Elle le fixa et il se laissa envoûter par le vert de ses yeux. Son état n’était pas le seul à le laisser sans voix.

Il l’écoutait et repensait à cette nuit oui, où seule la lune avait été témoin, où le parfum qui l’attirait était fait de violette et comme un papillon capturé par la lumière, il s’était laissé entraîner avec plaisir et délice. Il lui sourit lui faisant comprendre qu’il se souvenait oui, comment aurait-il pu oublier.

N’osant interrompre le charme qui s’opérait, il lui répondit enfin, chuchotant : je me souviens de tout Lilla, vraiment de tout et bien avant ça, je te faisais confiance comme toi je l’espère aussi, me laissant accéder à la clé de cette première porte. Elle se rapproche de lui, ses cheveux viennent l’effleurer et fermant les yeux, il se laisse entraîner par les mots prononcés à son oreille. Ce parfum le torture mais lui aussi a fait une promesse et quand il sent une larme lui mouiller la joue, il ne peut que lui prendre le visage dans les mains et lui embrasser tendrement la joue, puis de sa main il efface les traces en ajoutant, ton secret… tes secrets seront bien gardés avec moi, sois en sûre, je préfèrerai être torturé que de te voir prendre le moindre risque pour toi et tu sais pourquoi. Il la regarde encore un instant quand des cris interrompent ce doux moment.

Ils se lèvent aussi vite qu’ils le peuvent et Lillaka redevient la médicastre efficace que tout le monde connaît, courant voir le blessé et donnant des ordres. Max alors fidèle à sa promesse s’éloigne rapidement et va chercher le nécessaire aux sutures, des tissus propres, des fioles contenant plusieurs produits utiles, ses pensées s’envolent et un frisson le parcours, Clément… Il secoue la tête, encore un de ses vilains tours de la fièvre qui le tient, il voit des fantômes, imagine le pire mais il sait son fils bien gardé par sa jolie maman, sa future épouse. Un instant, il sourit en imaginant ses boucles brunes caressant la joue de son fils, penchée sur lui pour le nourrir. Que ne donnerait-il pas pour aller la rejoindre de suite mais non, on a encore besoin de lui ici. L’épidémie s’est arrêtée, les derniers malades guérissent ou rejoignent encore le très haut ; encore quelques jours et il pourrait enfin aller les voir. Ragaillardi par cette idée, sachant que ce serait le seul moyen pour lui de reprendre toutes ses pensées, chargé, il se dirige vers le grand hall voyant Bradwen regarder à l'extérieur.

Voilà Lilla, j'ai tout pris, tout ce dont j'ai pensé. De quoi suturer, éponger, nettoyer la plaie et aseptiser. Tu as besoin d'autre chose ?
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Bradwen
Le comportement de la tribun surprit le paysan. Elle semblait si... si... si perdue ! Mais on le saurait à mesme quand on pense son enfant en danger de mort. Le remord rongeait le paysan. Il avait dit à Myriam de ne point s'inquiéter pour son fils... pensant que la médicastre allait venir ausculter l'enfant sous peu... Mais voilà que Myriam décide de repartir chez elle, seule avec son fils... et qu'en plus, elle lui demandait de ne parler à personne de sa visite. Comment la rassurer alors ? Comment estre sur que le petit aurait des soins appropriés s'il en avait besoin ?... Et si ? ... et si le petit était réellement en danger de mort ? Et si la toux qu'il avait n'était point identique à celle de sa soeur ? Après tout, qu'en savait-il lui le paysan ? Lui dont les seules compétences résidaient dans la culture du blé ? Lui qui ne savait ni lire ni écrire.

Sur ces pensées, le paysan regagna le hall d'entrée de l'hospital pour vaquer à ses occupations et se promit d'aller rendre à la tribun lorsqu'il rentrerait ce soir à Montmirail
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Lillaka


Dans le grand hall

Un léger sourire passa sur le visage de la médecin affairé quand son assistant revient avec tout le nécessaire... il avait même pensée à ce qu'elle n'avait pas précisé... toujours sur la blessure la plus importante au niveau du torse, là où elle avait demandé à Kessy de comprimer la blessure...
Merci Max, c'est parfait...
Kessy continuer à comprimer la plaie quelques instants...
Max aide moi, nous allons devoir agir vite, il perd beaucoup de sang...

puis parlant plus fort pour se faire entendre à travers le brouhaha...
Bradwen j'ai besoin de vous...
Je n'ai pas le temps de lui donner de quoi soulager la douleur... et celle-ci va être très vive... il est possible qu'il revient à lui et se débatte... Pendant que Bradwen va le maintenir au sol, en faisant attention de ne pas appuyer sur sa plaie à l'épaule que nous soignerons ensuite car elle est moins grave, Max va maintenir la plaie pour que je puisse la suturer...
Kessy pendant se temps épongera la sang qui risque de couler
...
Bradwen
Berçant un bébé dont la mère était souffrante, le paysan entendit soudain la médicastre l'appeler. Cherchant du regard une personne valide à qui confier l'enfant, il trouva une vieille femme qui semblait être la grand-mère. S'approchant de Lillaka, il lui dit :

Dame, j'suis là. Vous avez b'soin d'mouais ?

Au sol, le pauvre homme semblait toujours mal en point et les traits de Lillaka démontraient tout le sérieux de la situation.

Faut qu'j'le tienne au sol sans appuyer sur son épaule ? Bien... vous pouvez compter sur moi.

La situation impressionnait le paysan au plus haut point. Il n'a jamais vu une blessure saigner autant. Son cœur s'accéléra. Il détourna le regard pour éviter de trop voir ce qui se passait.
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Romain1231
romain se tournais il se battait pour rester en vie mais s'est blessures lui font super mal meme si il luttait il lui etait de plus en dure de rester en vie
Lillaka


Dans le grand hall

Aidés de Bradwen Max et Kessy, la médecin vint à bout de la vilaine blessure au niveau du coeur de l'homme... Une fois celle-ci suturée, elle s'attaqua à celle de l'épaule, assez vilaine à vrai dire mais qui ne mettait pas en danger sa vie comme avait pu l'être l'autre...
Merci, continuez ainsi... je ne sais pas si je vais pouvoir sauver l'usage de son épaule... enfin s'il survit à son autre blessure...
Une fois les blessures nettoyées et suturées à vif Lillaka annonça d'une voix lasse...
Il faut maintenant le transporter dans une des chambres qui a été nettoyé, il ne faudra pas qu'il attrape la petite vérole...
Nous avons fait le nécessaire... maintenant c'est à lui de décider s'il veut vraiment vivre... il a perdu beaucoup de sang... nous devons changer régulièrement ses pansements pour vérifier que cela ne s'infecte pas...
Si vous voulez Kessy je vous apprendrais comment faire et vous pourrez vous en occuper ?
Bradwen
Regardant Lillaka, Bradwen ajouta...

Voulez-vous que j'le transporte dans une chambre dame ? Sa plaie n'risque t-elle point d'se réouvrir ?

Impressionné par la blessure, le paysan ne savait ce qu'il devait faire et attendait les conseils de la médicastre.
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Romain1231
soudain sa blessure sous le coeur lui vit moins mal il survivrait il le sentait enfin pour l'instant il defait se battre
Lillaka


Dans le grand hall

Il est vrai Bradwen qu'il va falloir faire attention en le transportant pour que les sutures de ses blessures ne se réouvrent pas...
Mais nous ne pouvons pas pour autant le laisser toute la nuit sur le sol du grand hall... c'est pour cela que nous allons le brancarder... et que je vais avoir grand besoin de vostre aide.
Max, il me semble que Handek nous avait fabriqué un brancquard en prévision de pareilles circonstances... je ne sais plus où nous l'avons entreposé ?
Lemaraudeur
Le Maraudeur, capuchon rabaissé, une pomme à la main, s'approchait de l'Hospital. Il évaluait d'un oeil circonspect la taille du bâtiment. Curieux, il entra et héla quelque malandrin.

- Ohé ! Y aurait-il certain hère pour répondre à quelque requête ?
Bradwen
Vous donnez point la peine Max, dites-moi où chercher, j'vais ben l'trouver. Gardez tout vot'temps pour prodiguer vos précieux soins l'ami !

Suivant les indications de Max, Bradwen chercha à l'étage le brancard dont parlait Lillaka. Il en trouva une dans la petite chambre qu'il avait proposée il y a peu à Myriam.

Bon, vous aviez raison Max ! Quelque part entre l'sous-sol et l'étage ! Aristote veille sur moi en c'moment ! J'ai choisis d'commencer par l'étage... et c't'à l'étage que j'l'ai trouvé !

Puis il héla un homme qui était avachi dans un coin de l'hospital pour l'aider à transporter le corps de Romain !

C'te ben gentil d'm'aider l'ami ! On va l'transporter... Non, c'te point un cadavre à brusler. Lui, l'est ben vivant... et en plus y'a pas la p'tite vérole ! Alors la médicastre a d'mandé d'prendre toutes les précautions pour éviter d'le contaminer. Quoi ? T'es pas encore malade ? Ah, ben... c'te déjà ça !

Bradwen et l'inconnu déposèrent Romain dans la petite chambre du haut. En prenant moultes précautions, ils le déposèrent dans le lit. La blessure avait légèrement saigné pendant le transport, mais elle ne semblait pas réouverte.

Merci d'ton aide l'ami ! Non... j'n'ai plus b'soin d'toi. J'vais r'tourner aux cuisines pour lui porter un peu d'eau et quoi manger. J'sais point si l'sieur va pouvoir manger mais au cas où, j'vais laisser quelque chose sur sa table.. près du lit.
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