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[RP] Hospital du Maine

Max_premier
Totalement remis de ses émotions, enfin, il l’espérait. Max avait agi sous les consignes de Lillaka. Il avait maintenu grâce à des tissus propres, les plaies les plus serrées possible, évitant au blessé malgré tout, toute douleur supplémentaire. Le torse était maintenant suturé. Le jeune patient avait crié mais maintenu par Bradwen, il ne pouvait trop bouger heureusement. L’épaule fut aussi soignée et bandée. Le sang à terre était impressionnant et Max remercia Bradwen lui indiquant vaguement avoir vu un brancard dans un coin de la grande bâtisse.

Il ne voulait pas laisser à Kessy tout le travail ingrat et avait attendant le brancard, commencer à éponger avec les tissus souillés le sol. Bradwen fut efficace trouva brancard et main d’œuvre pour porter le jeune blessé dans une chambre à l’étage.


Max laissa Lillaka continuer les consultations et continua avec Kessy a tout nettoyer quand un homme encapuchonné entra demandant de l’aide. - Ohé ! Y aurait-il certain hère pour répondre à quelque requête ?

Et bien messire, si dans requête vous voulez dire de l’aide ; dîtes toujours mais nous sommes en période de fin d’épidémie ici alors si rien n’est urgent, il vaut mieux pour vous rester là, dans le hall et me dire ce que vous voulez. Ils avaient fini enfin leur tâche et il aurait bien aimé se rendre dehors près du puits pour se laver un peu.
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Lillaka


Dans la grande salle commune

Lillaka avait laissé Bradwen, Max et Kessy s'occuper d'installer l'homme blessé dans une chambre saine et remettre un peu d'ordre dans le grand hall. La jeune femme alla au chevet des malades atteints de la petite vérole s'enquérir de leur état, vérifier leur température, leur pouls, l'état des plaies...
Nombres d'entre eux avaient perdus la vie en ces murs au cours des dernières semaines... mais certains avec survécu comme Bradwen et Cilou... Pour certains les séquelles étaient à jamais marqué dans leur chair... visage et peau grelés de cicatrices... d'autres avaient perdus la vue... mais ils étaient vivants et maintenant protégé à jamais de la variole...
Plusieurs étaient restés à l'hospital, comme Bradwen, une fois sur pied pour aider sachant qu'ils ne risquaient plus rien...
Après maintenant plusieurs semaines la médecin qui avait en charge l'intendance de cet hospital du Maine constata que le nombre de personnes atteintes en ces murs diminua enfin... La petite vérole pouvait encore faire quelques victimes, mais bientôt le Maine serait imunisé contre cette maladie... ceux qui n'avaient pas succombé avaient pour la plupart été victime de la maladie et en gardaient un souvenir souvent pénible.
Cependant l'épidémie pouvait s'étendre au delà du Maine... qu'en était il des autres comté et duché...

Après être passé auprès de chaque malade, Lillaka poussa la porte de la salle de repos...




Dans la salle de repos

Le feu crépitait dans la cheminée... le grand fauteuil devant l'âtre apparu comme fort accueillant... Lillaka sortie une bouteille d'hypocras du vaisselier ainsi que 3 verres, s'en servi 1, et s'installa dans le fauteuil... elle bu quelques gorgées que déjà ses yeux commencèrent à se fermer... la jeune femme était lasse... bien plus en fait... épuisée... comme les traits de son visage d'opaline en témoignait... l'épidémie semblait l'avoir elle aussi en un sens terrassée...
Petitelfe
Petitelfe arriva à l'hôpital aux premières lueurs du soleil. Elle sauta de son cheval et courut à l'entrée principale.
L'hôpital semblait encore endormi.Elle ne croisa personne sur son chemin.Ne sachant que faire ni à qui s'adresser, elle resta dans le hall et se mit à crier désespérément.

"AIDEZ-MOI!!!S'IL VOUS PLAIT!!!!J'AI BESOIN D'AIDE!!!!"
Commençant à entendre de l'agitation elle retourna sur le porche voir son aimé.
"Ne t'en fais pas mon ange, on va te guérir. Tu vas aller mieux. Tiens le coup, je te laisserai pas tomber."
Ce qu'elle vit augmenta son inquiétude. Le musicien ne respirait pratiquement plus.Ses doigts étaient bleus et il avait fermé les yeux. Elle savait ce que cela signifiait...
Elle se mit à verser un torrent de larmes, en priant pour un miracle...
Romain1231
romain se reivella lorsqu'il endentit sa marraine il se releva malgrer s'es blessure et decendit pres de sa marraine

[b]marraine sa va???mais sais ton fiancé????[/b] romain fonca aider sa marraine mais son fiance ne respirait presque plus romain pris le fiance de sa marraine sur le dos sa lui avait servit de faire de la muscu alors il le porti jusqua sa chambre et l'alonga sur son lit il partit chercher un medcin pour lui
Petitelfe
"Bonjour Romain.Oui c'est Lerlifel!Il est au plus mal. S'il te plait aide-moi! Vas chercher de l'aide! Fais-vite!"
Romain parti en courant.
Elle resta près de Lerlifel. Celui-ci prit une grande inspiration.Il l'a regarda et soudain son regard sembla avoir retrouvé sa lucidité. Il essaya de parler, mais il semblait avoir du mal à y parvenir.

"Mon chéri, n'essaies pas de parler, ne bouges pas."
Mais il ne l'écoutait pas.Il sourit et ses souffrances semblèrent s'évanouir. Il lui murmura à l'oreille: "Je t'aime..."
Puis il reposa sa tête contre l'oreiller et ferma les yeux. C'était fini...
La jeune femme éclata en sanglots et oubliant les recommandations concernant la maladie le serra dans ses bras.
Elle resta dans cette position. Elle avait perdu la notion du temps, écrasée par le chagrin d'avoir perdu celui qu'elle aimait le plus au monde.
--Alpaide


Début juin, le printemps resplendit, derrière l'hôpital.

Cela faisait un bail qu’elle n’avait pas osé remettre son nez dans le quartier de l’hôpital ; faut dire que Max avait été assez convaincant pour lui faire peur et vu qu’elle n’avait pu aider plus la tribun avec son marmot, elle se voyait mal débarquant au milieu de l’épidémie la bouche en cœur pour annoncer qu’en fait, elle n’avait rien fait. Quoique c’était pas tout à fait vrai, elle avait utilisé son pouvoir de persuasion et pas de séduction ce coup-ci hum… un peu quand même pour avertir tous les clients de l’auberge de ne surtout pas traîner dans les bars des mauvais quartiers, vers la vieille bâtisse de l’hôpital et en gros, de rester là, tout près d’elle, ils n’étaient pas si mal.

Son ronchon de patron était très content d’ailleurs, Alpaïde savait gérer les voyageurs et la peur de l’épidémie aidant, l’auberge tournait bien. Le marché de plus s’était bien achalandé, il regorgeait actuellement de viande fraîche, de farine, de poissons et les pains dorés à souhait se faisaient la cour sur les étals, c’était le printemps. L’épidémie s’était calmée, les gens profitaient à nouveau du soleil pour ressortir et elle en fit autant, se disant qu’il était temps de prendre des nouvelles de son tit Maxounet.


L’accueil par la porte principale n'avait été pas très agréable la dernière fois, elle se décida de faire le tour de l’immense bâtisse pour voir si elle ne pouvait pas passer par l’office et là, sous ses yeux écarquillés, elle vit un beau spectacle. Près du puits de loin, elle vit un homme la tête en bas, se frottant les cheveux qu’il avait longs dans quasiment le plus simple appareil car les braies trempées qui seules le recouvraient ne cachaient rien aux yeux de la curieuse servante. Elle n’en perdit pas une miette, restant tranquillement sur le côté, s’approchant le plus possible pour ne pas se faire remarquer mais tout de même profiter de la vue.


Ah le printemps… il fait revivre toutes les joies de la nature pensa-t-elle mais elle ne voyait pas d’ici les cicatrices sur les bras de l’homme ni ne reconnu qui il était d’ailleurs, elle verrait ça plus tard, quand celui-ci se rhabillerait, elle avait un peu de temps devant elle.

Alpaïde pour vous servir.
Max_premier


Le soleil brille à nouveau sur l'hôpital, début juin déjà.

Des jours, des semaines qu’il n’avait pris le temps de s’occuper un peu de son apparence, de son état, n’osant en fait s’avouer que moins il voyait ses plaques rouges et les cicatrices en résultant mieux il se portait, se faisant lui-même horreur, il se contentait alors dans l’office près du feu de faire une toilette, comme aurait dit sa mère « de chat ». Sa barbe avait poussé, ses cheveux aussi, il aurait fallu un bon barbier pour y remédier mais cela attendrait.

Dans l’hôpital, moins d’aller-venues, les gens en quête de soins étaient pris en charge. Certains paysans comme Bradwen avaient fini par venir quotidiennement donné un coup de main, allégeant la tâche des guérisseurs, leur permettant de souffler un peu. D’ailleurs Lillaka s’était enfermée dans son bureau et devait récupérer encore mieux que dans la salle de repos, il n’avait pas osé la déranger. Il avait besoin de souffler, de prendre l’air. Toute la bâtisse empestait la maladie et les plantes qui soignaient. Les feux continuaient de crépiter dans les cheminées pour garder de l’eau au chaud, pour faire réchauffer les repas qui arrivaient des tavernes, commandés par dame Lyse et Sire Tak. Les amis de Lillaka ne la trahissaient pas et aidaient du mieux qu’ils le pouvaient. Mais tous ces feux et l’air saturé lui donnaient aujourd’hui la nausée. Il fallait qu’il se lave, aussi bien physiquement que mentalement. La colombe blanche n’était pas réapparue et il n’avait que peu de nouvelle. Son fils grandissait et il ne l’avait encore pas vu depuis sa naissance, quand à Myriam comment s’en sortait-elle ? Il savait que dans ses lettres, elle ne voulait pas tout lui dire comme lui d’ailleurs avait gardé son secret.

Il avait enlevé sa chemise dehors près du puits, ses chausses et s’apprêtait même à enlever ses braies quand il s’arrêta regardant ses bras dénudés, blancs, maigres et couverts maintenant de cicatrices. Il n’osait imaginer le reste de son corps, ses mains avaient été un peu épargnées sans doute tous les produits qu’il manipulait mais son visage ?

Que va penser Myriam en me voyant ? Va-t-elle encore accepter que je la touche ? Je ressemble à un monstre maintenant, à un pestiféré.

Il avait tiré l’eau du puits et mettant la tête en bas pour chasser toutes ses idées noires se versa la moitié du seau sur les cheveux qu’il se mit à savonner vigoureusement comme pour faire sortir tout ce qu’il avait vu, toutes les horreurs, les morts hommes, femmes et enfants, les cris, les plaintes, le bûcher pour effacer toutes traces. L’eau lui bouchait les oreilles et avait dégouliné sur ses braies qu’il avait choisi de garder pour l’instant, il avait tant maigri, qu’elles lui tombaient sur les hanches. Il rinça sa tête et se releva d’une traite en une gerbe d’eau qui retomba sur son dos en le faisant frissonner. Mais il sourit, cette sensation lui prouvait qu’il était encore vivant. Il allait continuer à se laver quand une sensation étrange lui parvint et ce n’était pas les frissons de l’eau froide, l’impression d’être épié. Il se retourna rapidement et scruta le jardin en friche à l’arrière de l’hôpital.

Y’a quelqu’un ? Qui que vous soyez montrez-vous, je suis peut-être frêle mais je sais me défendre.
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Bradwen
Après que Myriam eut passé au 3, chemin de Melleray pour quérir l'aide du paysan, Bradwen s'était dépêché de passer à l'hospital du Maine pour voir Max.

A l'intérieur, la foule avait décrue. Les couloirs étaient moins encombrées de mondes attendant les miracles de Lillaka et de Max. Bradwen se rendit dans le bureau d'auscultation.

Toc ! Toc ! Toc ! Max ? Lillaka ? Z'estes là ? C'te Bradwen ! J'aurions b'soin d'voir Max...
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Max_premier
Il n’était pas fou pourtant, il entendait bien des bruits, branchage ou feuilles écrasées. Son imagination lui jouait-elle des tours et ce ne serait qu’un animal ?

Il fini par se sécher et enfila une chemise propre, quand il vit ses braies trempées. Ni une ni deux, le voilà qu’il les enlève et en revêt des propres, tâchant de faire au plus vite car cette fois-ci, il a bien entendu des voix, surtout une d’ailleurs par l’entrebâillement de la porte ouverte.

Il laisse tout près du puits et se précipite par la porte d’office dans l’hôpital.


Je suis là, je suis là !!!! Y’a un soucis ?
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Bradwen
Bradwen vit Max apparaistre dans l'entrebaillement d'une porte.

Ah Max... j'suis ben heureux d'vous voir ! J'avions peur d'ne point vous trouver. Avez-vous un peu d'temps à m'consacrer ? ... Quoi, non, ma santé va ben !

Il tendit directement le message que Myriam lui avait transmis.

T'nez, c'te d'la part d'vot'épouse Max ! ... quand vous aurez fini d'la lire, pourrions-nous discuter ensemble Max ?
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Max_premier
Il pensait justement à la colombe blanche y’a si peu de temps que voilà Bradwen lui tendant un billet venant de Myriam

Merci beaucoup Bradwen, tu ne peux pas savoir à quel point tu me fais plaisir car justement… Il baissa très vite la manche de sa chemise qui était restée relevée après sa toilette et scruta le regard de Bradwen pour savoir s’il avait remarqué quelque chose.

Celui-ci était étrange mais apparemment rien à voir avec ce qu’il aurait pu apercevoir.


… justement je pensais à elle, Tu l’as vu ? Elle va bien ?

Il déroula le mot et le lut avec avidité.




Mon tendre amour,
Les jours, les semaines, les mois passent. Je souhaite que la maladie t'a épargné ou qu'elle t'a laissé la vie sauve, je ne sais plus ou j'en suis, seule, sans nouvelle de toi. Clément grandit, il a besoin de toi...moi aussi. Je ne veux pas t'affoler mais ma santé décline, le chagrin a prit le dessus. Je pense à notre fils, il a besoin de ses parents, l'angoisse me ronge, mais mon amour pour toi est toujours aussi fort. Plusieurs villageois sont revenus guéris à Montmirail après avoir contracté cette horrible maladie. Je me raccroche donc à cet espoir...te revoir bientôt, j'accepterai tout venant de toi, mon coeur me dit que tu es toujours en vie. Tu as tout donné pour soigner les autres, mais toi, comment va tu ? Et Lillaka ?
La chaleur de tes bras me manque, seule ta présence, tes baisers fougueux et tendres à la fois pourront me faire revivre, me rendre le sourire. Reviens vite mon bien aimé.
J'espère que ma missive te parviendra, elle est mon seul espoir. Ton fils t'attend, il est si doux et beau, comme toi. Mes bras te sont grands ouverts, l'espoir n'est pas mort, je t'attends.
Je t'aime. Ta promise. Myriam


Dis moi Bradwen, dis moi la vérité car tu sais, justement aujourd’hui je voulais me sauver de cet enfer et prendre le risque quoique je pense maintenant n’être plus… enfin, la maladie s’en va ici et je pense que Clément a bien grandit que je pourrai enfin le voir. Dis moi vite, si quelque chose se passe.

Bradwen se dandinait devant lui et cherchait ses mots sûrement. Max blêmit. Je ne peux attendre Bradwen, je n’en peux plus de devoir être séparé d’elle, et de mon fils que je ne connais même pas. Suis moi, j’y vais et dis moi en chemin, je t’en prie ce qu’il y a, que je me prépare à agir au plus vite, les mots dans sa lettre... Bradwen, j'ai peur.

Il prit le bras de Bradwen et l’entraîna avec lui, sans lui demander son avis, quand il entendit des cloches sonnées. Le baptême d’Azilis, où il avait été convié, c’était déjà le jour ? L’église l’attira aussitôt, s’il y avait un endroit où il trouverait Myriam, ce serait là. Direction l’église Bradwen, tu entends les cloches ? Il ne voulait pas que ce soit autre chose qu’une bonne nouvelle d’un baptême imminent qui puisse faire sonner ces cloches.
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--Alpaide
Elle n’avait pas osé bouger, assise sur une souche à l’abri de la haie, son souffle retenu, elle qui d’habitude avait assez de culot pour braver ce genre d’interdit, fut saisi par la vue de son ami qui s’était retourné et dangereusement approché. Il était l’ombre de lui-même, les joues creuses, le torse et les bras emplis de cicatrices disgracieuses et si pâle surtout. Sa voix aussi avait changé, elle n’avait plus aucun semblant de vie, de joie, rauque et sèche comme le corps qu’elle pouvait distinguer à travers les branchages.

La surprise a peine passée, plusieurs voix se firent entendre dans l’hôpital dont une d’homme, Max aussitôt se retourna et remis sa chemise cachant le plus vite possible son corps décharné et meurtri. Elle resta là encore un moment quand elle l’entendit partir avec l’homme, de peur qu’il n’apprécie pas la plaisanterie puis se demanda ce qu’elle allait faire de cette journée qui avait pourtant si bien commencé.


Elle rentra par l’office et traversa de part en part la bâtisse jusqu’à ce qu’elle tombe sur une femme pleurant sur le corps d’un homme. Celui-ci avait déjà la couleur de la mort et elle se dit qu’elle ne pourrait rien pour lui de plus, se dirigeant ni vu ni connu vers l’entrée.

Mais elle ne savait pas pourquoi,
charité aristotélicienne pensa-t-elle ou plus sûrement remord d’avoir joué un vilain tour juste avant et voulant se racheter, elle fit demi-tour et vint se planter près de la jeune femme qu’elle connaissait pour l’avoir vu faire quelques animations dans le village, elle réfléchit un instant pour retrouver son nom et posa une main sur ses épaules.

Euh dame Petit… faut pas rester là, il ne va plus revenir maintenant et vous, vous allez attraper mal à rester là. On va demander de l’aide à un va-nu-pied pour mettre le corps de … enfin le défunt dans la petite pièce là, où peut-être à un autre endroit ? Comme vous voulez en fait mais pas là, en plein passage enfin, en plein courant d’air je veux dire hein ?

Elle n’était pas forte pour réconforter les femmes, elle était bien plus habituée à secouer les hommes qui venaient dans sa taverne noyer leur tristesse dans une chope pour une femme volage ou pour pas de femme du tout parfois. Elle pensa dans quoi je me suis mis moi ?

Alpaïde pour vous servir.
Petitelfe
Petitelfe mit du temps à s'apercevoir qu'on lui parlait.Entre ses sanglots elle sembla reconnaitre une voix qui ne lui était pas inconnue, mais il lui fallu plusieurs instants pour réaliser qui lui parlait.
"Il est mort...bouuuuuuh.....J'ai rien pu faire...j'ai essayé..snif...mais rien à faire ....je suis désoolée....ouhhhhhh..."
Puis reprenant peu à peu ses esprits, elle retrouva son sens pratqiue et essuta ses larmes.
"Vous avez raison, on peut pas le laisser là. Vous voulez bien m'aider, j'ai plus la force de le porter."
--Alpaide
Vous aidez ? Mais attendez, c'est pas à nous de le porter ni à ce pauvre là, qui m'a l'air si mal en point, elle jetait un oeil sur l'homme au ventre bandé.

Euh vous, c'est gentil mais vaudrait peut-être mieux vous allonger à nouveau, sinon vous allez voir l'herboriste... Lillaka, elle n'est pas commode, vous allez... Elle ne poursuivit pas, voyant passer devant elle un homme reluquant ce que Aristote lui avait donné et qui lui permettait d'obtenir ce qu'elle voulait auprès de la gente masculine et elle l'en remercia secrètement.

Remontant son bustier avec toute la délicatesse qu'on lui connaissait, elle attrapa le bras de l'homme qui n'avait que le corps tourné dans le sens de la marche.


Dis moi toi ? On se connait non ? Ah bon tu es sûr ? pourtant tu es en train de me reluquer comme si c'était le cas. Enfin c'est pas grave hein ? Tu vas nous aider quand même...
Ne lui donnant pas le choix, elle lui fit faire un demi-tour magistral d'une main de fer habitué aux travaux difficiles de l'auberge. Allez faut emmener ce pauvre hère dans sa dernière demeure, la tite dame là.. Elle va te montrer où c'est d'accord ? Mais oui, je viens aussi ne t'inquiètes pas, je vais pas te laisser tout seul, mais faut que je la soutienne cette pauvre femme d'accord ?

Voilà donc Alpaïde qui s'en sort pas si mal pour une fois et qui se dit que tout compte fait, c'est bien d'aider les autres avec ses propres armes.


Alpaïde pour vous servir.
Petitelfe
Petitelfe était reconnaissante du geste d'Alpaide pour l'aider? Elle reconnaissait qu'il fallait être culotée pour se servir de son décolleté pour réclamer de l'aide. Elle même n'aurait pas eu cette audace.
Elle fut toute fois déçue de s'entendre appelée "pauvre femme" et que Lerl soit qualifié de" pauvre hère".
Mais au vu des circonstances, elle n'allait pas s'en offusquer.
Elle sourit à sa bienfaitrice.

"Merci beaucoup de votre aide, Dame. Je vous en suis reconnaissante. Je suis désolée, je crois que j'ai un peu perdu mes moyens."
Puis s'adressant au voyeur.
"M'sieur, c'est gentil de nous aider. Bon on va le transporter à la chambre mortuaire, s'il y en a une. Vous connaissez ptetre mieux les lieux que moi. Donc, je vous suis. Après vous me guiderez jusqu'au médecin."
Sur ces mots elle aida l'homme à installer le corps de son défunt amant sur son épaule et le suivit.
En partant elle adressa un clin d'oeil à Alpaide.

"Merci encore. Si vous voulez je peux vous débarrasser de ce reluqueur , une fois qu'il aura fini sa besogne."
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