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[RP] Hospital du Maine

Max_premier
Il regarde l'inconnue et se demande ce qui la laisse ainsi sur ses gardes.

Et bien dame... apparemment je vous ai vu face à notre jeune patiente et vous aviez l'air de vous doutez de son mal, ce ne serait qu'une aide éphémère si vous n'avez pas le temps de rester plus longtemps en notre pauvre hôpital mais bien sûr toute aide est la bienvenue si vous voulez rester plus longtemps... Il lui montre la bâtisse, nous sommes en manque de soignants ici.

Ah .... mais j'ai pour principe de savoir avec qui je travaille... Il lui retend la main en souriant, juste votre prénom si vous ne voulez pas m'en dire plus... mais pour moi c'est un plaisir de voir les autres travailler c'est ainsi que j'ai appris avec Lillaka et si vous avez d'autres méthodes, du moment que la jeune femme n'en pâtit pas, je suis toute ouïe et tout prêt à apprendre.

Il garde sa main tendue, espérant qu'elle y verra un signe simplement de politesse amicale rien d'agressif là dedans... au moment où leur jeune patiente leur parle, se plaignant de la tête et se nommant Meliss de Laval.


Vous voyez, elle a besoin de nous... car elle ne tient pas debout la pauvre.
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Karyaan
Toujours au seuil de la salle où l'herboriste a emmené la malade, elle hausse un sourcil à certains mots qu'il ose prononcer. Si elle a d'autres méthodes ? Mais s'il les connaissait ses méthodes, il ne lui tendrait pas la main. Il est certainement encore un de ceux là qui se pensent ouvert d'esprit juste parce qu'ils croient ne poser aucun jugement. Mais s'il savait, il serait le premier à reculer et à hurler à l'hérésie.
Visage neutre, impassible quand tout cela traverse son esprit. On ne montre rien, on ne dit rien. Juste un léger sourire pour rassurer et sa main dextre qui se lève pour lui rendre son salut un peu trop intime à son goût. D'un ton calme, mais ferme, ses yeux gris rivés sur le visage de cet homme.


Karyaan... je me prénomme Karyaan. Je suis Dame de Compagnie du Chevalier et Maitre d'Armes Cerridween de Vergy, de l'Ordre Royal de la Licorne.

Temps de pause alors que sa petite main lâche celle du mâle qu'elle a à peine touché. Silence, puis elle reprend, toujours aussi calme, sereine, parée du plus beau masque de sa panoplie gigantesque.

En pâtir... je n'ai pas pour habitude de risquer la vie de ceux qui me font assez confiance pour laisser la leur entre mes mains.

Léger sourire de circonstance, marque de boutade affichée, tentative de détendre l'atmosphère alors que tout son être hurle en elle de s'en aller le plus vite possible.

Je ne suis pas vraiment soignante Sire, disons que je me débrouille avec les maigres connaissances que je dispose et ne me permettrais pas d'oser prétendre être de celles qui soignent comme vous ou vos collègues icelieu.

Yeux qui se reportent sur Meliss un instant, puis reviennent sur son interlocuteur.

Nul besoin de faire de longues et lourdes études pour se rendre compte de son mal Sire. Sa pâleur qui ne semble pas habituelle est signe d'un épuisement certain, d'où sa fatigue bien visible. Elle n'est pas blessée à première vue. Elle ne perd pas de sang. En s'assoupissant, elle ne s'est pas tenue le ventre, ni un quelconque endroit spécifique. De plus au vue de ses déséquilibres, je ne peux qu'en conclure que son mal se situe au niveau de la tête.

Hésitant, regardant de nouveau la jeune dame, elle serra subrepticement le bâton qu'elle a en main, puis elle reporta son attention sur Max.

Je ne pense pas d'ailleurs que se soit judicieux qu'elle dorme. Lui faire prendre un bain chaud pour la détendre avec un peu de camomille dans l'eau. Puis lui faire boire une infusion et lui masser les tempes avec de l'huile essentielle de romarin ou de lavande. Ca serait un bon début pour calmer ses douleurs et cette fatigue qui la rend si silencieuse et n'aide pas au diagnostique.

Re silence un peu pesant. Elle sait qu'elle en a trop dit, mais étrangement, elle s'en moque. Elle inspira et expira profondément puis fini.

Si vous sous entendez que je puisse vous rejoindre pour vous aider ici... je suis au regret de décliner Sire. Je ne suis qu'une gueuse sans éducation, ayant tout juste eu la chance d'apprendre à lire. Je n'ai pas ma place ici.

Elle lui sourit simplement, calme, sereine.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Max_premier
Il avait aidé Meliss à s'allonger et à sa deuxième tentative, l'inconnue accepta de le saluer en retour.

Il sourit légèrement à ce prénom donné mais bien caché par tout une tirade sur ses fonctions auprès d'un maitre d'arme tout de même d'un ordre qu'il ne connaissait pas vraiment d'ailleurs, mais royal apparemment.

Elle le rassura en lui disant qu'elle n'avait pas pour habitude de faire passer les gens de vie à trépas et lui fit un énoncé de ce qu'elle avait constaté, sans même avoir examiné Meliss de près et annonça sur le même ton détaché ce qu'elle ferait si elle devait être seule à juger des soins à donner.


Puis comme à chaque fois, d'une pirouette retira tous ce qu'elle venait d'asséner sans même réfléchir en se traitant de simple gueuse et sans éducation de plus. Pourquoi cacher ce don qu'apparemment, elle semble avoir, pensa-t-il. De longues études non peut-être mais une sensibilité qui faisait d'elle une personne importante à ses yeux.

Elle gardait ce calme que savent démontrer les personnes sûre d'elles et de leur faculté et rien que pour cela, il ne pouvait que la respecter et même l'envier quelque peu. Il était lui, bien moins habile à masquer ses sentiments et agissait souvent avec une logique toute à lui. D'ailleurs à ce moment là, il ne pouvait nier que ce regard si clair ne le troublait pas quelque peu.


Dame Karyaan, je n'oserai jamais dire que vous êtes une gueuse et d'ailleurs qui je suis pour le faire ? Je ne suis qu'un vagabond qui a aidé au bon moment une grande herboriste. Celle-ci a daigné voir en moi un assistant fidèle peut-être d'ailleurs, voyait-elle beaucoup trop haut pour moi, mais j'essaie d'être à la hauteur du mieux que je le peux de l'enseignement qu'elle m'a donné et je suis ravi que vous soyez là. Mes pensées actuellement n'étant pas très claires. Son esprit se tourna inconsciemment vers la petite maison rue du bois où sa belle se mourrait à petit feu, sans qu'il puisse la sortir de sa léthargie. Un râle de Meliss le sortit de ses rêveries.

Nous allons faire ce que vous conseiller alors. Je vais aller faire un grand feu pour chauffer de l'eau et préparer un bain bien chaud. Pouvez-vous rester près d'elle en attendant ?
Son regard se faisait plus suppliant qu'il ne l'aurait souhaité mais il était vrai qu'actuellement, il avait peur de sa faculté à réfléchir.
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Karyaan
Un léger sourire se peignant sur son visage diaphane, sourire aux lèvres pâles tout autant. Blancheur accentuée par la noirceur de sa tignasse à peine coiffée, juste lâchée, des mèches barrant ses yeux gris de ci de là. Léger sourire donc à la première phrase de l'homme un peu trop modeste qui se tenait devant elle. Elle tiqua néanmoins quand il parla d'une grande herboriste. Elle avait appris à se méfier de ce genre de qualificatif, ayant croisée tant et tellement de prétendu grands qui sont bons qu'à une chose, pavoiser, étaler un maigre savoir et enrubanner de faux semblant les lacunes qu'ils ont honte d'afficher. Mais elle ne se permettra jamais de juger sans connaitre celle dont il venait de parler. Elle ne doutera pas non plus de ses connaissances tant qu'elle ne la verra pas à l'œuvre. Et puis, il y en a des grands connaisseurs des plantes et autres dons de la nature. Leur savoir est simplement plus scolaire que le sien et généralement ils ne prennent le monde que comme une source de bienfait, s'en servant comme on trait une vache laitière. Leur savoir est donc limité à leur possibilité d'emmagasiner des connaissances. Et c'est bien dommage, car la nature est tellement riche. Elle répondit, toujours sur un ton posé, à la limite du détaché, mais sans aucun condescendance jamais. Un ton simple et qui se veut clair.

Nul besoin que vous me disiez gueuse Sire, je le suis et n'hésite pas à me définir comme telle. Je ne vois aucune insulte à ne pas être d'ascendance noble et d'être née au creux d'un monde qui se veut simple et sans fioriture.

Elle pencha légèrement la tête de coté, fixant cet homme qui ose afficher une faiblesse. Rare chez ces gens de pseudos savoir qui se pensent généralement au dessus de tout et donc intouchable. Léger froncement de sourcils, limite perceptible, yeux qui se reportent sur la malade et qui reviennent sur le soigneur.

Bien sur que je peux rester près d'elle en attendant. Cependant, vous avez l'air soucieux Sire, le manque d'effectif vous pèse tant que ça ? Pourquoi ne pas faire appel aux médicastres des différents groupes armés qui sont en faction au Mans ?

Elle s'était limite arracher les mots de la bouche en prononçant le mot médicastre. Par tous les seins des Saintes, quelle haïssait ce terme et tout ce qu'il représentait. Ces gens sont plus souvent des bouchers que de vrais soigneurs.

Même temporaire, ça pourrait vous permettre de vous soulager un peu et ainsi vous reposer... non ?
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Max_premier
Elle avait raison, ce n'était absolument pas insultant de n'être pas noble, d'ailleurs il n'avait jamais envisagé de prendre un quelconque titre, il laissait ça à qui voulait absolument monter les échelons de la société, de la politique qui se servait de cela comme faire valoir, lui était extrêmement respectueux des gens qui pour seule introduction avaient leur savoir-vivre, le respect d'eux même et des autres, des vraies valeurs d'une noblesse de cœur en fait.

Son regard l'étudiait, il le sentait, d'ailleurs il ne pouvait cacher ses émotions les plus profondes, il le savait, c'était peut-être ce que certains prenaient pour de la lâcheté mais d'autres appréciaient. Les coup-durs en avançant dans la vie se démultipliaient, lui permettant de faire bonne figure parfois, quand il tentait de soigner le plus souvent, ce qui était un bien pour lui, mais à côté de cela, ceux qui le connaissaient...


Faire appel à des médicastres non, pour lui, cette bâtisse était l'œuvre de leur complicité et inconsciemment il ne voulait pas demander d'aide à quelques étrangers qui voudraient tout régenter et puis pour l'instant, ce n'était pas ce qui le tracassait le plus.

Merci...
Il ne trouva aucun autre mot à lui dire sur le moment. Merci... pour elle. Il la désigna d'un mouvement de tête et un instant abattu, il souleva les épaules et s'en fut comme prévu faire un grand feu. Le travail lui permettant d'oublier quelques temps ce qui l'attendait chaque jour en ce moment rue du Bois et en même temps, il ne voulait pas que cela cesse, si ce n'était pour un miracle. En attendant, chaque jour de plus, lui maintenait un espoir.
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Meliss
Au bout d un certain temps, quand le bain est pret, Ils emmenerent Meliss prendre un bain, avc plein de plantes.
Cela lui fi du bien, bcp de bien.

Mais ils preferent la garder en observation encor quelque jour!

Elle repren des force, mais c est loin d etre la pleine forme, tres loin...
Max_premier
Le bain était prêt, Max avait mis quelques plantes à la disposition de Karyaan et l'avait regardé faire, sa manière de choisir avec assurance, le réconfortait, lui faisait oublier ses peines. Le don de soigner était avec le don de donner quelque chose de si réconfortant, il n'en perdait pas une miette.

Meliss fut trempée en entier, habillée de sa chemise puis sortie de l'eau, ils la frictionnèrent devant le grand feu.

Max avait fait appel à une villageoise qui avait apporté du bouillon bien chaud et petit à petit, les couleurs de la jeune femme étaient revenues.


Dame Karyaan elle reste encore bien frêle je trouve, je suis bien piètre herboriste en ce moment, puis-je encore faire appel à vos connaissances ? Avait-il fini par demander, épuiser de ses nombreuses veilles malheureusement sans signe d'amélioration près de sa fiancée qui chaque jour s'enfonçait un peu plus dans l'inconscience.

Ce RP a été commencé avant la disparition de Myriam11, pour plus de logique, je le continue comme si elle était encore là.
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Karyaan
Elle posait régulièrement sa main sur le visage de Meliss. Sans réellement la toucher, l'effleurant tout au plus. Ça lui suffisait amplement pour ressentir sa chaleur mais surtout ce manque. Trop froide, bien trop froide elle était. Et l'assistant herboriste avait raison, Meliss restait bien trop frêle et ça n'était pas normal. Il fallait qu'ils arrivent à palier à cette fatigue qui se fait chronique.
Elle s'approcha alors de Max, laissant Meliss dans son lit. S'adossant contre le mur, elle croisa les bras et soupira.


Vous avez raison, il va falloir faire quelque chose et surtout l'obliger à se nourrir. Car sinon la fatigue, plus le froid qui arrive vont avoir raison d'elle.

Soupirant de nouveau, elle reporta son attention sur la malade un peu plus loin et parla d'une voix calme et posée.

Si vous êtes d'accord, il faudra lui faire préparer et avaler des soupes d'épinard, choux, artichaut et poireaux. Ainsi que de l'ortie si vous en avez, mais ce n'est plus vraiment la saison.

Elle réfléchissait toujours la Brindille. Cherchant dans sa caboche tout ce qui pourrait redonner un coup de fouet à cette pauvre Dame qui allait finir par dépérir si on n'y faisait rien. Reportant son attention sur Max, elle continua.

Si vous êtes d'accord je vais lui préparer un vin de gentiane et il faudrait lui donner une cuillère d'eau d'argile blanche avant chaque repas, pour que le corps garde bien le tout. Tant qu'elle mange, il faut en profiter. Si sa fatigue continue, et qu'elle ne peut plus manger par elle-même, ça risque d'être plus difficile.

Léger sourire rassurant, le fixant de ses yeux gris nuage. Calme, si calme et tranquille.

Si on en arrive là, il faudra passer au sang de cheval mélanger à de l'ail... Mais on n'en est pas encore là. Qu'en pensez vous ?
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Max_premier
Karyaan passait régulièrement ses mains sur Meliss et se concentrant semblait par une science qui lui était inconnue ressentir son état.

Ils laissèrent un moment la jeune patiente se reposer et se rapprochant de lui, faisait passer son regard bleu gris sur lui puis au loin comme cherchant l'inspiration ou plus des réponses à ses questions dans une quelconque onde qui lui parviendrait. Il ne jugeait pas, avait déjà eu quelques aventures bien mystérieuses et ne voulait pas porter de jugement, tant que ces pratiques faisaient le bien, elles ne pouvaient être mauvaises et il lui sourit pour sans un mot la remercier de sa présence, écouta les directives.

D'accord, je vais aller préparer cette soupe revigorante, dans mon jardin, les orties protégées du froid sont encore là, j'en profiterait pour ... enfin j'espère un miracle là bas et enfin... c'est personnel.
Il savait ce que cela faisait d'avoir une personne à soigner qui ne s'alimentait plus et ne pourrait gérer les deux dans le même état.

Euh quant au sang de cheval, alors là.. je vais avoir du mal à trouver ça, même en ayant des amis éleveurs, mais nous n'en sommes encore pas là. Je vous laisse donc avec elle, profitez du lieu pour vous reposer, il y a des lits dans la pièce à côté, du bouillon et du feu. Je reviens dès que possible.


Max posa la main sur son épaule dans un geste amical, espérant qu'elle ne le prendrait pas mal et parti rapidement, il n'avait que trop pris de temps ici, sans nouvelle et ses pensées du coup étaient si sombres.

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Max_premier
Il ne revint que deux jours plus tard mais s'était arrangé pour faire parvenir la soupe recommandée. Il n'avait pas pu faire autrement et même là, il était si faible.

Se traînant ayant l'impression d'avoir vieilli de dix ans en une nuit, il franchit le seuil de l'hopital et se rendit tout de suite dans la pièce où Meliss dormait toujours, les joues plus roses apparemment, plus rebondies... et chercha dame Karyaan dans les pièces attenantes. La trouvant, il la regarda et s'approchant doucement lui dit


Pardon... je n'ai pas pu... pardonnez moi réellement, je ... je l'ai perdue et...
Il sentit toute sa peine remonter et ne voulut pas qu'elle le voit ainsi, s'approchant de la hotte de la cheminée, il se mit à marteler du poing la poutre brunie par la chaleur et les flammes et ne pu à ce moment en dire d'avantage.
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Karyaan
Elle fut bien étonnée de ne pas voir revenir l'assistant herboriste durant deux jours. Décontenancée de prime abord quand on lui amena les différents potages à donner à la jeune fille alitée. Elle avait préparé le vin de gentiane et comptait bien s'en aller après avoir donner la bouteille à Max. Mais il ne revint pas, et elle se retrouva avec la malade, sans autre soigneur pour la remplacer.
Et elle se retrouvait comme une gourde, la Brindille, avec sa dormeuse, son vin et ses potages. Et de soupirer sur cet hôpital vide comme le crâne d'un chambellan de son passé dont elle se gardera bien de dire le nom à haute voix. Pas qu'elle a peur de possibles représailles des moutons de son troupeau. Mais plutôt parce que quand on nomme les idiots... ils ont une fâcheuse tendance à rappliquer.

Bref...

La voilà, maudissant ce lâcheur d'herboriste tout en nourrissant la belle au bois dormant. D'abord une cuillère d'eau d'argile blanche, puis le potage et enfin, de temps en temps, dans la journée, une ou deux cuillère de vin de gentiane. Et constamment elle sort de l'hôpital la Brindille, espérant que Max arrive. Et constamment, elle rentre de nouveau dans cet édifice pour ronchonner de plus belle de devoir y rester parce qu'un autre a déserté.

Mais qu'est-ce qu'il lui a prit d'être entrée ici ?
Mais qu'est-ce qu'il lui a prit d'avoir accepté d'apporter un semblant d'aide ?
Sa mère doit rire à gorge déployée du haut de son funeste exil.
Non là vraiment, elle s'est faite avoir et en beauté en prime. Raaaah le vil que voilà. Quand il pointera le bout de son groin, elle va lui faire comprendre qu'on ne fait pas ce genre de chose.
En attendant, il faut bien qu'elle s'occupe de Meliss et qu'elle veille à ce que la jeune dame ne dépérisse pas trop. Elle lui composa également un petit sac d'herbes mélangés qu'elle déposa dans la main gauche de la malade. Elle mit également une racine tortueuse dans un petit récipient avec du lait, puis la glissa sous son lit. La laissant toute la nuit. Veillant à ce que personne ne la trouve. En même temps... il n'y avait personne dans l'hôpital, donc bon.
Elle retira le récipient deux jours plus tard. Et c'est en revenant d'avoir enterré la racine dehors qu'elle vit Max débouler. En voyant sa silhouette, une fureur noire monta d'un coup et elle allait lui beugler dessus tout son mépris et sa colère d'avoir été ainsi prise en otage de manière si cavalière quand il s'approcha, elle fronça alors les sourcils. Quelque chose n'allait pas. Il ne marchait pas comme elle avait l'habitude de le voir marcher. Il ne dégageait pas la même énergie. Il semblait... vide. Froid. Comme absent. Un fantôme qui se meut sans vraiment savoir où il va. Elle allait lui hurler dessus c'est clair, mais quand elle le vit dans un tel état, ça lui coupa directement le sifflet. Quand il s'approcha d'elle, un long frisson la parcourut, oui, quelque chose n'allait pas. Ce visage, ses traits, ces yeux. Comme si la vie et tout son poids l'avait écrasé et qu'il arrivait à peine à s'en relever.

Comment hurler à la face d'une personne si affligée ?
Même si elle avait passé deux jours à le maudire chaque seconde et chaque minute, elle ne pouvait, à ce moment précis, lui en vouloir de quoi que se soit.


Pardon... je n'ai pas pu... pardonnez moi réellement, je ... je l'ai perdue et...

Elle fronça les sourcils à ces mots. Elle se souvenait qu'avant son absence déjà il n'avait pas l'air dans son assiette. Elle ne le connaissait pas, elle n'aurait pu vraiment juger que quelque chose clochait. Mais bon, là, vu la tête de dépressif chronique qu'il tirait, il ne fallait pas être un grand ponte des maux de l'esprit pour comprendre que Max a un énorme souci. Elle s'approcha alors de lui, restant à ses cotés, à distance malgré tout, pour ne pas l'envahir. Elle resta un long moment silencieux, le voyant taper du poing contre la poutre. Elle fronça d'autant plus les sourcils, leva très lentement sa main et la déposa doucement sur le poing martelant de l'homme extrêmement nerveux. Elle enveloppa de sa petite main celle de Max, et avec douceur, chercha à calmer cette fureur. Murmurant alors.

Calmez vous... Vous ne gagnerez pas contre la poutre et je n'ai guère envie de devoir vous recoudre la main. En tant que soigneur, vous en avez encore besoin. Calmez vous...

Elle avait parlé avec une douceur infinie, dans un murmure presque inaudible à qui était à plusieurs pas d'eux. Elle continua.

Je vais vous faire une tisane pour vous aider à vous calmer. En attendant, si vous avez besoin de parler n'hésitez pas...

Elle lui lâcha délicatement le poing qu'il avait toujours serré et lui sourit simplement, rassurante, puis recula et alla fouiller dans sa besace de quoi faire une tisane qui calmera un peu ses nerfs à vif.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Meliss
Meliss mangat tout ce qu lui donnerent les soigneurs, guerisseurs.
Mais elle ne fini pas tout, elle mangait de moins en moins.
Meliss se battai, elle ne voulait pas mourir. mais c est tellement dur a s accrocher a la vie.

Du coin de la porte, faible est t elle. elle entendi la dispute, qu il y a eu dans le coiloir entre les 2 personnes. Elles ne se souvenait meme pas des nom...

Elle ne savait quoi en penser... elle pensait plus a guerir et se battre meme si son etat recommencait a chuter.
Max_premier
La main endolorie, il passa de l'abattement à la colère sourde et aveugle et il continua à se venger, maudissant par l'esprit tout ce qu'il avait été un temps prêt à croire. La beauté de l'amour éternel, la bonté de Dieu et de ses disciples, la nature en entier humaine, animale et végétale qui s'était liguée pour lui ôter une partie de son coeur, pour ôter la vie à la mère de son fils n'ayant même pas eu le cran d'accepter l'échange qu'il avait proposé alors, le prendre lui, bien plus fort qu'elle et bien moins utile, il le pensait.

Il ne sentait pas la douleur mais quand Karyaan posa sa main en douceur sur la sienne, sa chaleur soudain arrêta son mouvement et le sang affluant alors dans les chairs meurtries se mit à couler bien plus rapidement que prévu, emmenant la douleur dans tout le bras mais le faisant réagir.. la vie coulait en lui et il avait promis à son ami Bradwen de se remettre en état pour aider l'esprit de sa belle à parcourir dans la paix son dernier voyage.

Il se retourna et regarda Karyaan et reçut son sourire comme un baume apaisant. Elle reprit sa main et sa voix alors pris le relais, douce et chaleureuse de celle que l'on prend pour rassurer, pour calmer et cela fonctionna. Magie d'une voix féminine qui par instinct peut-être maternel mais pas seulement sait se mettre à l'unisson des sentiments d'autrui.

Il la regarda préparer sa tisane, regardant ses gestes précis et un moment pris sa tête dans ses mains, jusqu'à ce que l'odeur des plantes vienne titiller son odorat et qu'il prit le gobelet dans ses mains, enserrant celles de Karyaan un instant, le temps de lui dire

Merci... je... ne peux encore tout vous dire car c'est trop dur, ma colère est encore trop grande et je m'effondrerai mais je vous fais confiance et je sais que calmé, si vous êtes encore là, je vous confierai mes peines, si vous acceptez. Il la laissa poser le gobelet en écartant ses mains libérant les siennes et reprit le gobelet en terre cuite bien chaude et réconfortante.
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Karyaan
Elle fouilla un moment le puits sans fond de sa besace, maudissant et adorant tout autant Marie Alice de la lui avoir fait si grande et profonde. Elle trouva ce qu'elle cherchait et alla prendre une tasse d'eau bouillante dans la marmite d'eau continuellement sur le feu. Y plongeant plusieurs pincées d'herbes odorantes, elle touilla, touilla, touilla tout en s'approchant de lui. Elle retira les herbes infusées quand elle arriva à sa hauteur et lui tendit la tasse fumante. Tout assistant herboriste qu'il est, il ne peut que reconnaitre l'odeur de la Passiflore, plante calmante par excellente. Du moins, à ses yeux.

Elle le laissa se saisir du gobelet, et ses mains enserrant les siennes la fit sourire. D'un sourire calme et rassurant. Elle recula simplement quand il lui lâcha les mains et retourna à sa besace pour tenter, sans grand espoir, de la ranger au moins un peu. Elle répondit alors.


Je ne vous impose aucunement de me parler Max. Juste que si vous voulez le faire, n'hésitez pas. Mais il vous faut vous calmer avant car oui, si votre colère est trop perceptible, alors, de parler, ne fera que la raviver.

Finissant, elle se retourna et s'adossa à la table, posant ses mains de part et d'autre de ses hanches, semi assise, elle croisa les jambes et le regarda simplement.

Par contre... Sans vouloir être offensante ni trop brusque... il va falloir penser à votre patiente qui est toujours alitée dans la pièce d'à coté. Pas que j'en ai cure, mais vous avez des responsabilités envers elle que je n'ai pas, et... que je n'ai pas à endosser. Quelle qu'en soit la raison, même si elle est légitime.

Elle parla d'une voix calme, douce et posée, le regardant simplement.

Vous êtes reconnu ici comme médecin, et en cela vous ne pouvez faire passer vos problèmes personnels avant la vie de vos patients. Donc, considérez que vos soucis sont restés sur le pas de la porte de cet hôpital et occupons nous de Meliss. Quand elle ira mieux, nous sortirons d'ici, vous reprendrez vos problèmes en main, et nous en discuterons si vous le voulez toujours. Nous sommes d'accord ?

Léger sourire rassurant, attendant la réaction de l'intéressé.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Max_premier
Le calme, la présence d'une personne à votre écoute, un sourire chaleureux qui l'aurait charmé sans doute un autre jour, une boisson chaude et odorante voilà qui le rassurait mais surtout une fois cette douceur passée, quelques phrases aux mots savamment étudiés finirent de lui remettre les idées en place.

Médecin.. c'est un bien grand mot mais il est vrai que je suis en charge de cet endroit et j'ai abusé de votre temps déjà. Il redressa la tête et la boisson finie, se releva. Je suis désolé de vous avoir imposé tout cela.

Il ne quitta pas ce regard énigmatique et chercha à y trouver ce qui pouvait s'y cacher lorsqu'elle parla de Meliss, une inquiétude ? ou au contraire une connaissance de quelque chose qu'il n'aurait sû déceler ?


Meliss a-t-elle bu, mangé ? Qu'est-ce qui peut la laisser dans cet état de grande lassitude ? Son esprit était reparti pour l'instant sur les voies du soignant, lui permettant d'oublier un moment ses peines. Se dirigeant avec Karyaan vers la petite pièce ou la jeune femme attendait, il continua à parler... J'ai entendu parler qu'une sorte de grand ver, pouvait se loger à l'intérieur des corps et qu'il mangeait ce que la personne mangeait la laissant sans force. Il ne la tuait pas mais se servait d'elle, pensez-vous que cela soit une possibilité ? Ou bien avez-vous une autre idée ? je ne pense pas qu'elle soit enceinte personnellement et.... sa voix s'atténua lentement en s'éloignant.
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