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[RP] Hospital du Maine

Karyaan
Elle sourit simplement quand il s'excusa. N'en rajoutant pas plus, ça ne servait à rien quoi qu'il en soit. Ce qui était fait, était fait, et s'étaler aurait été plus qu'inutile. Quand il parla de Meliss, son visage se ferma légèrement et elle le suivit dans la pièce d'à coté tout en l'écoutant, réfléchissant par la même à la théorie de l'herboriste. Ils s'arrêtèrent au chevet de la malade encore comateuse. Puis lentement, elle posa sa main senestre sur le ventre de l'alitée, l'effleurant. Elle soupira simplement puis répondit d'une voix calme, presque chuchotant.

Je doute que se soit le ver Max. Si elle avait cette chose, elle serait continuellement affamée et serait extrêmement maigre. Hors là, elle mange oui, mais avec dégoût, comme quelqu'un qui n'a plus envie de lutter. J'avais pensé à des vers aussi, mais son ventre ne semble pas être tendu, ni anormalement chaud.

Retirant lentement sa main, elle soupira de plus belle.

Nous avons essayé la méthode douce pour lui redonner de la force. Au moins elle n'est pas déshydratée. Avec les potages et le vin de gentiane, ça aurait été étonnant. Par contre, elle a tendance à refuser de manger de plus en plus. Son état ne va pas en s'améliorant. Il va possiblement falloir passer aux choses un peu plus ardues...

Levant les yeux sur lui, elle le regarda simplement, attendant son avis. Elle a bien des idées, mais bon, comme dit précédemment, elle n'est pas médecin et par tous les seins des Saintes, si elle continue comme ça, ça va paraitre suspect qu'une gueuse sans éducation en connaisse autant. Énorme soupire intérieur.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Max_premier
La discussion se continuait et Meliss n'avait que peu de réaction.

Donc on avait exclu une blessure quelconque la faisant saigner à l'extérieur tout du moins, ça ce serait vu ; exclu aussi la présence de vers qui auraient pu l'épuiser de l'intérieur. Il la regarda et secoua la tête... peut-être que c'est simplement mais non rien n'est simple dans ce genre de chose... mais une blessure de l'âme... il repensa à ce qu'il était devenu il y a deux jours au chevet de sa belle, une vraie loque humaine, incapable de réagir, n'ayant plus goût à rien même pas aux choses nécessaires à la vie et s'il n'y avait pas eu son ami diacre venu le secouer, il serait peut-être mort là, malgré qu'il soit plus fort que cette jeune femme.

Attaquez les choses plus ardues ? Oui mais si elle refuse de lutter car quelque chose la bloque dans sa tête vous voyez ? On ne connaît rien de cette jeune femme, a-t-elle des amis, de la famille ? Peut-être devrait-on la faire chercher ? Un réconfort pourrait être utile ou en tout cas, cela ne lui ferait pas de mal.

Vous savez, je ne crains plus les foudres maintenant, j'ai vu de trop près la lumière blanche m'attirer et j'en suis sorti alors dîtes moi ce que vous avez besoin car j'avoue que mes connaissances en herboristerie ne sont pas assez poussées pour ce genre de mal. On va essayer de la questionner aussi pour en savoir plus.

S'approchant doucement, il prit la main de la jeune femme qu'il trouva légèrement froide mais sans plus que cela.

Dame Meliss, dîtes moi... vous venez de quel village, de quel endroit exactement une maison, près de l'eau où donc ? Y'a-t-il là bas des gens malades aussi ? Avez-vous quelqu'un à qui vous tenez que vous voudriez faire venir pour vous aider ? Il ne posa pas plus de question de peur de la fatiguer, il fallait y aller doucement.
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Karyaan
Énorme soupire de la Brindille au bilan plus que vrai de l'assistant herboriste. Difficile de savoir ce qui se passe réellement avec le peu d'indice que laisse Meliss dans son état comateux. Et il n'a sans doute pas tort d'ailleurs, son état pourrait bien être de la Mélancolie extrême poussant à l'apathie. Si c'est le cas, alors...

Si vous avez raison et que son état est due à une dépression, une mélancolie comme le nomme Hippocrate, alors nous ne pouvons rien faire que de maintenir son corps en vie et en l'état. Et prier pour que son esprit ne s'éteigne pas.

Silence de nouveau, elle se masse la nuque, réfléchissant.

Si elle a des proches ici, il faut les trouver en effet. Mais là... vous m'en demandez trop. Pour ce qui est des choses plus ardues à lui administrer, si vous êtes d'accord bien sur... on va continuer avec les potages et le vin de gentiane, si elle ne veut plus les manger, alors nous passerons au sang de cheval mêlé à de l'ail, plus des saignées pour stimuler le sang. Et tous les jours, lui faire bouger le corps pour éviter les escarres et que les muscles s'amoindrissent.

Quand il s'approcha de Meliss, elle se tue et tendit l'oreille pour écouter une éventuelle réponse.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Meliss
Meliss entendi ces questions.

Elle etait admirative en les voyant, une larme a l oeil.

Elle repondu bas, mais en articulant assez bien:

"J ai toujours été d ici, a Laval.
Mes parents sont mort, et j ai une soeur, mais j sai pas ou elle est.
Je n ai pas de maison, je dormai sous le pont un peu plus loin et quand il fesai froid, j allai me refugié a l eglise"
.
Meliss
Malgré les absences des soigneurs, Meliss va de mieu en mieu.
Elle prend des forces grace au potion qu ils prepare.
Ils s occupe tres bien de Meliss, enfin du mieu possible et ca se voi.

Meliss se battait, et voyait le bou du tunnel, enfin!
Max_premier


Quelques jours étaient passés

Ils s'étaient relayés auprès de Meliss, après avoir appris qu'elle n'avait plus de famille connue, qu'elle vivait dans la rue, n'ayant pas de foyer, ni sûrement de vivres régulièrement.

Pas étonnant qu'elle soit dans cet état là, chuchota-t-il à Karyann, c'est plus d'un hospice qu'il lui faudrait à la sortie de cet hôpital, un lieu où elle pourrait dormir à l'abri et où elle pourrait avoir au moins un repas chaud par jour. Il avait une idée pour la suite des évènements mais pour l'instant, il ne pouvait qu'attendre qu'elle aille mieux.

Karyaan ne ménageait pas sa peine et il lui en était reconnaissant. Profitant un moment que leur jeune patiente dormait. Il l'invita à prendre une infusion, il voulait la remercier mais ne savait comment.

Pendant que l'eau chauffait, il lui indiqua une chaise. Il s'était absenté encore plusieurs fois la laissant seule avec Meliss et il lui devait déjà la vérité.

Karyaan, je voulais vous dire que je ne pourrai jamais assez vous remercier pour être restée tout ce temps à soigner Meliss, à ne pas ménager votre peine et j'aimerai savoir si vous avez besoin de quelque chose que je puisse me racheter ? Puis, regardant ses grands yeux gris. Vous savez, je viens de perdre de manière brutale ma fiancée à la veille de nos épousailles. Il avale sa salive et continue. Myriam m'a été enlevée par un brigand que je retrouverai un jour et laissée pour morte. Je n'ai rien pu faire que la soigner jusqu'à son dernier souffle et j'aurai voulu l'accompagner plus loin encore mais j'ai un fils qui a besoin de moi, c'est un ami qui me l'a fait comprendre mais j'ai eu un accès de colère que vous avez pu voir. Ces derniers jours, je me suis absenté plusieurs fois car je me devais de l'accompagner sur le dernier chemin, pour que son âme soit en paix. Elle méritait de rejoindre les anges au ciel. Voilà je suis calme maintenant, j'ai pu tout vous dire et c'est calmement que je retrouverai cet homme car nous nous sommes croisés ; je sais qui il est et aucune justice ne pourra me rendre ce qu'il m'a pris vous comprenez ?

Mais cette promesse que je me suis faîte, n'empêche en rien que je vous suis très reconnaissant et j'aimerai faire quelque chose pour vous mais vous êtes si... mystérieuse, j'ai peur de vous froisser en vous proposant des choses banales alors que peut-être vous avez besoin de quelque chose ?

Il se leva l'eau était chaude, il y mit à infuser dans des petits bouts de tissu en lin bien fermés, plusieurs plantes valériane calmante pour les nerfs, sauge tonique pour le corps, un peu de menthe aseptisante et aux parfums si agréables.
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Meliss
Meliss se sentai de mieu en mieu. Elle commencai a se levé parfois.
Grace a l'equipe qu y l aidai, qui la guerissai et lui remontai le moral par la meme occasion.
Elle ne comprennai pas trop ce qu il se passai entre eux deux. mais ce qu y importait Meliss, c etait d allé bien, de pouvoir remonter la pente. elle ne comprennai pas trop ce qu elle avait. mais ce qui lui importai c etai d allé bien, pour pouvoir ensuite partir de cette hopital, malgré tout la gentilllesse, et la generosité de l equipe.

Meliss pensai a une chose, aller chercher sa soeur, avoir de ses nouvelle.

Elle sé rendu compte qu elle aurai voulu qu elle soi là, qu elle lui manquai bcp.
Meliss
Apres une bonne nuit de sommeil, Meliss decida de se levé, seul.

Elle y arriva tres bien. elle etait heureuse.

"je serai encor plus heureuse quand j aurai retrouvé ma soeur."

Elle reflechi, beaucoup,
et decida de partir de l hopital, aujourd hui, pour prendre la route.

Elle trouvait qu elle etai bien assez reposé, et que ca allai beaucoup mieu donc elle voulai prendre la route.

Elle en parla a Max, ainsi qu'a Karyaan.
Ils etaient d accord, mais avec du repos!

Elle les remercia chaleureusement et parti de cette hopital...

"Merci pour tout ce que vous avez fait, je serai toujours redevable"
Karyaan
[Après quelques jours donc...]

Meliss allait mieux, elle mangeait et buvait enfin régulièrement. Elle reprenait des couleurs doucement et ne restait plus en léthargie constante. Elle était restée encore quelques jours, histoire de s'assurer qu'elle repartait le corps requinqué. Aucun des deux soigneurs ne put vraiment mettre de mot sur son mal. Comment a-t-elle guérit ? Un aristotélicien aurait de suite la réponse, ne cherchant pas plus loin le pourquoi du comment de tout ce qui a été fait à Meliss durant ces jours passés au coté d'un être comme celle qui se fait nommer la Brindille. Et c'est tant mieux.
Elle profitait souvent que Max s'éclipse pour faire certaines choses, hors norme, pour redonner à Meliss cette force qui semblait l'avoir perdue. Dire que c'est cela qui l'a guérit serait prétentieux. D'autant que personne ne sait de quoi cette pauvre femme souffrait. Disons seulement qu'elle l'a fait pour la soigner et dans ce but unique. Placebo ou pas ? peu importe l'essentiel est que la malade soit sur pieds à présent.

La veille du départ de leur patiente principale, Max s'approcha de la Brindille et lui chuchota à l'oreille, ce qui la fit frissonner. C'est qu'elle ne s'y attendait pas non plus, toute concentrée qu'elle était à doser un mélange d'herbes pour une tisane future.


Pas étonnant qu'elle soit dans cet état là, c'est plus d'un hospice qu'il lui faudrait à la sortie de cet hôpital, un lieu où elle pourrait dormir à l'abri et où elle pourrait avoir au moins un repas chaud par jour.

Elle sourit simplement à la remarque du l'homme, se concentrant de nouveau sur son dosage.

Je vis bien dans la rue et dors sous les étoiles, je ne vois pas en quoi cela peut provoquer un tel état. Par contre son manque de nourriture pourrait l'expliquer. Ça a sans doute créé des carences.

Et un petit sachet de fait, elle recommença son opération une nouvelle fois. Maitrisant apparemment à merveille la combinaison de différentes herbes sèches ou en poudre. Elle le vit du coin de l'oeil préparer de l'eau et des tasses en vue d'une tisane. Continuant son ouvrage elle l'écouta en silence, arrêtant par moment son geste, puis continuant. Le regardant parfois, comme si elle voulait répliquer, mais elle le laissa malgré tout finir. Elle sourit cependant quand elle entendit l'eau bouillonnante couler sur les fins sachets de lin et qu'elle sentit l'odeur si particulière de la menthe. Elle mit de coté son ouvrage et se tourna vers lui. S'avançant alors, elle tendit la main pour prendre la tasse qui lui était attribuée.

Vous n'avez pas à me remercier, je n'ai fait que ce pour quoi je suis née. Oubliez cette histoire que vous m'êtes redevable, c'est ridicule, et je n'ai besoin de rien.

Elle porta la tasse à son nez et huma le breuvage chaud. Un long frisson lui parcourut l'échine et elle sourit d'avantage, fermant un instant les yeux, puis les ouvrit. Continuant alors.

Il m'avait bien semblé que vous aviez quelque chose qui vous tracassait et je comprends mieux à présent ce qui luttait en vous. Pour ce qui est de cet homme, que comptez vous faire en le retrouvant ? Je serais des plus hypocrites de vous dire de ne rien faire et de remiser votre peine, ainsi que votre soif de justice au placard. Cependant, ça ne vous la rendra pas et si bêtise vous faites, ça ne vous aidera pas à mieux vivre. Je parle en connaissance de cause. Et surtout, vous avez un fils qui compte sur vous.

Elle serra la tasse de ses deux mains, fixant Max de ses yeux gris, les volutes de vapeur de l'eau bouillante caressant son visage diaphane. Toujours debout, lentement, elle s'appuya à la table, croisant les jambes. Attendant une éventuelle réponse de sa part.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Max_premier
Il avait pris quelques couleurs quand Karyaan lui fit remarquer avec raison qu'elle même était une personne des rues et qu'elle n'en souffrait pas plus que cela.

Pardon, je ne voulais pas en fait... mettre tout le monde dans le même panier, vous comprenez ? Certaines personnes sont habiles à se sortir de situation dangereuse avec un rien et d'autres beaucoup moins. Certains ont besoin au dessus de leur tête d'un toit pour les rassurer, j'en fais partie la plupart du temps, quoique j'ai beaucoup aimé le voyage qui m'a amené dans le Maine et qui m'a permis de dormir à la belle étoile et de faire quelques rencontres très sympathiques et d'autres ne peuvent vivre sans ces étoiles justement, qui brillent plus que pour leurs simples yeux.

Vous ne voulez rien, mais alors, acceptez mon amitié, elle vous sera fidèle, si vous le souhaitez.


Il écouta ses conseils, elle avait dû elle même tenter d'assouvir une vengeance cachée car elle en parlait apparemment en connaissance de cause et cela rejoignait ce que lui avait dit son ami.

Mais comment vivre, sans imaginer la personne responsable punie d'une telle action ? Certains me disent que c'est dans la foi et d'autres que c'est dans mon coeur et le pardon mais .... c'est encore si.. récent pour moi. Il avala sa tasse brûlante pour pouvoir à nouveau se contrôler.

Meliss finit par guérir. Leurs soins avaient été finalement peut-être efficaces, ils ne le sauraient jamais car cette maladie était curieuse et peut-être que seulement leur présence près de cette jeune femme avait fini par faire réagir son corps qui s'était mis à combattre. En tout cas, elle quitta l'hopital en les remerciant et il fut soulagé. Regardant Karyaan.

Bon et bien ... je suppose que vous allez repartir maintenant ? L'hôpital est à nouveau vide et c'est bien sûr mieux ainsi mais... j'oserai vous avouer que votre présence va me manquer vous savez ? Je pense que j'avais beaucoup de choses à apprendre de vous encore, mais je comprends parfaitement que votre vie est sous les étoiles, je ne peux être égoïste au point de vouloir vous enfermer comme un oiseau en cage.
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Max_premier
Max venait régulièrement à l'hopital pour vérifier que manants n'avaient pas pris possession des murs et brigands possession des biens mais cette bâtisse en imposait sûrement et était respectée, il en était fier.

Il apportait dès qu'il le pouvait du bois afin de faire partir l'humidité ambiante qui mettait à mal les boiseries et assainir le fond de l'air puis repartait tranquillement avec son chariot à sa tâche.

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Yvondelaroulette


Devant la batisse


Cela faisait un moment que les choses avaient changé dans sa vie. En mieux, elle espérait... non elle en était sûre! Étrange parfois comme elle vous joue des tours, la vie...
Presque un an qu'elle était venue dans cet hospital pour des raisons similaires à aujourd'hui. En y repensant, elle avait presque l'impression que depuis le début d'année, elle revivait les mêmes instants que l'année précédente, à quelques détails gros comme la cathédral près. Mais cette fois, elle ne refaisait pas les mêmes erreurs, cette fois elle suivait ce que lui dictait son cœur.

C'est donc accompagnée d'un homme aux cheveux d'automne qu'elle fit le chemin de chez elle à la maison de soin.

- On y est...

Elle sourit à l'homme, glissa sa main dans la sienne et gravit les marches avant de franchir la porte de la grande bâtisse




Dans le grand hall


La brune mancelle fit le tour du grand hall des yeux et les souvenirs ressurgirent : Kessy derrière son petit bureau à accueillir les visiteurs, ses béquilles posées contre le mur, les malades qui se pressaient à cause de la terrible maladie qui avait sévit, les cris qui lui parvenaient des chambres à l'étage, ...
La vie grouillait à cette époque. Oui, la vie grouillait...

Les souvenirs s'estompe et elle revient au présent. La grande salle d'accueil est vide. Le petit bureau de Kessy est toujours là, mais personne ne se tient devant.
Elle vise un banc et va s'y assoir.
Le vide et le silence sont presque oppressant. L'impression est grande de se retrouver dans une bâtisse abandonnée, elle s'attendrait presque à voir les pans de murs écroulés et les carreaux cassés. Mais non, tout est en ordre. Malgré le peu de passage, quelqu'un avait tenu les lieux propres, ce qui rendait encore plus étrange les choses.

La brune se cale contre le dossier du banc et papillonne des yeux, un rayon de soleil jouant avec ses nerfs.
Elle est nerveuse et se tortille les doigts.
Enora regarde Bezuto et lui sourit à nouveau. Le voir l'apaise immédiatement.
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Bezuto


Devant la batisse


Le maire du Mans , voyait pas les choses aussi bien qu'il le pensait , il s’inquiétait , mais l'inquiétude n’était rien par rapport au bonheur qui l'envahissait, l'homme ne s'y attendait pas c’était nouveau pour lui .
Il l'avait évidemment accompagné sa compagne , c’était important il allait pas rater ça

Après une petite marche c'est après les yeux d'Eno que son regard se posa sur l’hôpital il ne l'avait jamais vue , et n'y était jamais entré ,
il était plutôt grand le bâtiment , ça ressemblait à quoi ce genre de truque , le roux était plutôt habitué au soin à la maison et au raccommodage de fortune

M'enfin la il voulait le mieux pour elle .
Et apparemment c'est ce qui se faisait de mieux en matière médical parait il .
Il se laissa emporter par la main qui se glissa dans la sienne .



Dans le grand hall


Oh que c’était lugubre pas âme qui rode , l'ambiance était étouffante
Il s'attendait à quelque chose de plus animé ,quand même, des personnes blessé et souffrante sa couraient les rues, peut être pour ça qu'ils n'étaient pas là , ça lui inspira pas vraiment confiance,
S'avançant dans ce qui semblé être une salle d'attente , il en fit le tour voir si il croisait quelqu'un , personne ..
Peut être était t'il tous vraiment occupé , peu probable toujours un accueil quand même , il regardât les alentours tourmenté , la tête pleine de question , frôlant les murs de la main essayant de se détendre , chose quelque peu impossible pour le moment c'est que ça travaillé la haut ,il passa à plusieurs reprise la main dans ses cheveux comme pour faire respirer son cerveau, fallait pas qu'il se laisse à divaguer sinon il en avait pas finit ,

Qu'allait il se passer ? le médicastre que leur dirait il ? bonne ou mauvaise nouvelle ? j'ai mis du foin à Gib avant de partir ? se soir je vais pouvoir profiter d'elle pas besoin d'aller sur les remparts .
et noisette ou est il elle ne la pas emmené quand même ?

Ha non trop de question...
qu'un seul moyen de reprendre son calme et il le connaissait .

Il alla donc s’asseoir au coter de sa brune déjà en place plongeant ses yeux dans les siens,elle avait transformé ça vie à un point ...il aurait voulu lui dire mais il lui disait tellement de fois et l'endroit le mettait quelque peu mal à l'aise.

Il voyait bien les signes de nervosité en elle , c'est instinctivement qui lui prit la main la caressant légèrement , et de lui sourire de toute ses dents masquant au mieux la sienne de nervosité qui ne cessait de décroître grâce à sa présence .

A quoi bon dire quelque chose elle savait ce qu'il ressentait l’excitation qu'il éprouvait, il déposa un simple baiser sur les lèvres de la brune , c'était bien là une des choses simple qui le contentait .
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Max_premier
Comme convenu avec les gamins du quartier, le plus débrouillard, le plus roublard aussi vint courir chercher l'herboriste dès qu'il vit entrer par la grand porte de l'hôpital en ce jour deux personnes propres sur elle qui avaient l'air de chercher quelqu'un.

Contre écus sonnants l'enfant essoufflé fit l'aller retour au Quartier des Ambuleurs en premier puis sur les remparts n'ayant pas trouvé l'herboriste ; mais une fois fait, étant récompensé, il s'envola à nouveau avec ses copains de jeu comme flopée de moineaux au printemps.


Max passa donc rapidement chez lui prévenir la nourrice qu'il rentrerait peut-être tard, on l'attendait à l'Hôpital, enfila une chemise propre après s'être passé de l'eau sur le visage et sur les mains et se hâta vers l'hôpital.

Il passa la porte à grandes enjambées et vit un couple impatient attendre sur le banc d'entrée.


Euh bonjour... je suis Max l'assistant herboriste, vous avez besoin de quelque chose ? Il n'y a plus de médicastre ici mais je peux essayer de vous aider si vous me dîtes ce qui vous amène.


Ils n'avaient pas l'air blessé l'un et l'autre et Max prit donc le temps d'allumer le feu qui était prêt dans le premier petit bureau sur sa droite où il invita le couple à entrer. Les flammes crépitèrent rapidement apportant une chaleur bienfaisante dans cette petite pièce d'examen.

Voilà, c'est mieux. Je vais refermer la porte derrière vous et nous serons bien ici non ?
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Yvondelaroulette


Dans le grand hall


Enora frémit au simple contact de ses lèvres sur les siennes. Ça y est, la nervosité s'était envolée grâce à un simple baiser. Elle en aurait presque oublié où elle était et ce pourquoi elle y était lorsqu'un messire entra à son tour.

Euh bonjour... je suis Max l'assistant herboriste, vous avez besoin de quelque chose ? Il n'y a plus de médicastre ici mais je peux essayer de vous aider si vous me dîtes ce qui vous amène.

Elle sourit sans répondre tandis que l'assistant herboriste les invitait à entrer dans une petite salle attenante au grand hall.




Dans la salle d'examen


Toujours silencieuse, elle resta debout en regardant le messire allumer son feu puis refermer la porte derrière eux, marquant ainsi la volonté du respect de cette confidence toute médicale.
De toute façon, il n'y avait pas grand monde et elle doutait que quelqu'un vienne écouter à la porte. Quand bien même, ce pour quoi elle était venue ne resterait pas un secret très longtemps si cela était confirmé. Elle savait bien que cela pouvait lui causer du tord pour une certaine procédure en cours, mais elle s'en fichait bien à présent. Plus rien d'autre ne comptait que son avenir avec l'homme aux cheveux d'automne.

Elle finit par s'assoir sur une chaise devant le bureau et commença à expliquer le pourquoi de leur venue :

- Depuis quelques jours, semaines devrais-je dire, j'ai tendance à me fatiguer plus rapidement qu'à l'accoutumée. Je me suis même endormie dans la boulangerie une nuit alors que je n'avais cuit que trois pains. Cela ne me ressemble guère.
Je suis également sujette aux étourdissements, je n'arrête pas de tomber de ma chaise pour un rien en taverne ou à l'un de mes bureaux et j'ai eu un malaise lors d'une course à pied d'entrainement à l'Ost.
Mes chutes répétitives peuvent expliquer mon mal de dos, mais je suis sceptique...


Elle marqua une petite pause avant de reprendre :

- Cela fait une bonne quinzaine de jours que je me refuse à boire une goutte d'alcool, comme si cela pouvait me faire du mal et depuis une semaine j'ai de fortes nausées.
Bref... je pense que vous avez compris que je soupçonne une grossesse, mais j'en souhaite la confirmation.


Elle prononça la dernière phrase avec le sourire et fit le tour de la petite pièce du regard.

- Il y a un an, j'étais venue pour les mêmes raisons et j'avais été très bien reçue, conseillée et suivie par dame Lillaka. Alors je suis revenue.

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