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[RP] Hospital du Maine

Cilou73
Elle avait longuement hésité avant de se présenter aux hospices.
Sortir de son moulin et propager davantage l'épidémie...Montmirail avait , tout comme les autres villes du Maine déjà assez souffert ces derniers temps...Et si certains devaient prier en secret de voir quelques têtes décimés par un fléau, Cilou ne souhaitait guère y participer...
Elle avait confié son fidèle Sakapus aux bons soins de Pascal. Cachée sous sa longue cape, elle avait fermé son moulin et prit le chemin de l'hôpital...
Longeant les murs comme une ombre...Pestant contre les villageois qui s'approchaient de trop près de la mégère...
La pauvre Vielle Hermine devait ecore maudire la meunière après son passage...
Cette dernière gentillement avait souhaité venir saluer Cilou et converser sur la pluie et le beau temps...Mais surtout récolter quelques râgots croustillants qui auraient animés les conversations du lavoir du jour...


Bien l'bonjour Ci...

Ecoute la vielle , tu t'approches encore de moi et j'te fais avaler ton dentier par le nez !...Alors tu me bouges ton gros fessiers d'mon passage et tu vas dire à qui veux l'entendre qu'faut point m'approcher jour d'hui si on veut pas finir sur mon piloris ! c'est clair l'vielle bique ???

ben..euh...mais...saleté d'mégère va !

Après quelques balbutiements , la vielle Hermine parvint à souffler sa façon de penser à la meunière et s'en alla courroucé jusqu'au lavoir persifler sur la mégère...
Enfin son périple pour se rendre l'hôpital s'acheva.
Poussant la porte de l'édifice, elle se retrouva dans la même pièce que Lillaka et Max.
le visage caché, les mains tremblants d'appréhension ....


J'ai...j'ai besoin d'aide...
--Ganelon
Sur la route qui menait le clerc de l'abbaye de Vendôme au séminaire saint-louis, Ganelon s'était arrêté comme à chaque fois aux anges protecteurs, une taverne qu'il appréciait à Montmirail. Là il avait entendu moultes discours tous plus fous les uns et que les autres sur une épidémie qui pourrait bien faire des ravages dans tout le Maine. Il paraissait qu'il fallait s'assurer de ne pas être porteur de plaques rouges ou brunes, de ne pas avoir de fièvre, de nausées ou de mots de tête.

Ganelon avait scruté sa peau avec minutie et il s'était posé quelques questions sur ces rougeurs le long de son bras. Puis, il s'était aperçu de la présence d'un bouton sur le front. C'en était assez pour que notre clerc, inquiet, aille quérir de l'aide à l'hospital

Devant la porte de l'hospital, notre clerc se fit entendre.

Ohé là dedans ! Y a-t-il quelques âmes charitables qui puisse venir en aide à un pauvre fils de Dieu ? Ohé ! Ohé !
Kessy..
Kessy avait glissé et était tombé sur une pierre au niveau de la cheville. Un craquement s'était fait entendre et depuis elle ne pouvais poser pied à terre sans hurler de douleur.
N'ayant pas trouvé de médecin, elle décida d'aller à l'hospital. C'est donc avec la cheville enflée et violette cachée sous un bandage que Kessy se rendit consulter. Elle s'appuyait sur un morceau de bois, assez grand pour lui faire une canne.

Elle rentra dans l'hospital et vit que du monde attendait déjà, elle alla donc s'assoir sur une chaise et attendit son tour.
Lillaka
Alors que le feu crépitait dans les différentes cheminées de la grande bastisse allumé par les bons soins de Bradwen, Max et Lillaka faisaient le tour de l'hospital pour définir ensemble l'utilisation de chaques pièces.



La grande entrée en haut de l'escalier extérieur donnait sur un grand hall qui servirait d'accueil.
Sur la gauche de celui-ci une porte donnant sur une petite pièce où un bureau serait installé.
Sur le droite une autre porte donnant sur une grande pièce qui serait transformé en salle de repos pour ceux qui n'auront le temps de rentrer alors qu'ils aideront à l'hospital avec une table pour se restaurer, quelques armoires pour laisser des affaires de change, et quelques fauteuils devant l'atre de la cheminée, au fond 2 portes donnant sur 2 petites pièces transformés en chambre pour voler quelques heures de sommeil.
Une autre porte donne sur la grande salle commune, accessible depuis le hall d'entrée... salle où seront installé les patients ainsi que de nombreux lits.
Sur la gauche de cette salle une autre porte donnant sur une pièce qui servira de pièce de consultation, dont une porte donne également sur le bureau.
Depuis cette pièce un escalier descend vers le coeur de la bastisse, l'officine de Lillaka où seront préparés potions, onguents et autres élixirs ainsi que sa réserve à plantes et autres ingrédients indispensables.
L'officine communique avec les pièces du bas notamment la cuisine et sa réserve ainsi que la lingère et sa réserve qui donne sur l'entrée de service, et la réserve à bois non loin du lavoir. La cuisine quant à elle possède un escalier qui remonte vers la salle de repos.
Dans le grand hall, un grand escalier à côté de la grande porte qui donne sur la grande salle, monte à l'étage où seront installées plusieurs petites chambres individuelles. Enfin au bout du couloir un dernier escalier qui donne sur le dernier étage, une grande pièce qui sera aménagée ultérieurement.
Lillaka et Max sont de retour dans la grande salle, en train de regarder les différents meubles confectionner quelques mois plus tôt par Handek pour décider de leur répartition quand quelqu'un tocque à la porte... une silhouette que Lillaka reconnait, un visage inquiet...

Damoiselle Cilou, que se passe t il, entrez donc, ne restez pas au froid, venez vous installer devant l'atre et expliquez moi...
Lillaka commença à écouter Cilou quand une seconde voix se fait alors entendre, un homme cette fois...
Je vais vous examiner Cilou, nous allons passer dans la pièce de consultation à côté, je m'occupe de vous dans une minute. Max peux tu voir avec cet homme ce dont il a besoin, le temps que j'ausculte Cilou ?

Entrez Messire, venez donc au chaud, et venez nous expliquer de quoi il retourne, mon assistant va vous aider, j'arrive dans peu de temps...


Sur ce arriva une autre personne boitant qui s'installa silencieusement sur une chaise du grand hall...
Bonjour, je m'occupe de vous dans peu de temps...
Adressant un sourire à Max qu'elle laissait avec ces 2 nouvelles personnes, Lillaka indiqua d'un geste la porte de la salle de consultation à Cilou
Si vous voulez bien me suivre, nous allons regarder cela ensemble... et vous allez me décrire tout ce qui s'est passé, et tout ce que vous ressentez...
Cilou73
Anxieuse elle l'était , elle se voyait déjà amputé d'un bras...Voir même de sa jambe...Des petites boutons étant apparus également....Elle n'avait qu'une envie se gratter encore et encore et elle l'aurait bien fait si un nouveau patient n'avait fait son apparition dans l'hospice...
Le visage de l'homme lui sembla familier mais avec sa mémoire de poisson rouge impossible de se remémorer dans quel circonstance elle avait pu le rencontrer...
Machinalement, elle s'éloigna de l'homme...Et fort heureusement Lillaka s'occupait déjà d'elle...
Il était évident que Max et la médicastre n'allait pas chômer...Et la mégère qui n'avait toujours pas commencé des études de médecine...
Que déjà une troisième personne faisait son intrusion...
L'hôspital était tel un moulin et cela fit sourire Cilou qui se sentait de ce fait comme chez elle...
Lillaka géra tout cela d'une main de maitre et indiquait une pièce à part pour s'occuper d'elle, la suivant de bonne grâce , heureuse de ne point se mêler aux autres....


Merci...de me recevoir...et bien par où commencer...hum par le début je dirais....

Cilou ôta sa cape et releva les manches de sa robe....laissant apparaitre ainsi la tâche rouge...

Voilà je crois que vous avez le début avec ça....Deux jours que je me gratte jusqu'aux sang....Comme vous pouvez le constater...je pensais au début qu'un saleté de moustique m'avait piqué...mais ça gratte et ça gratte...jamais j'avions frotté mon bras avec tant de vigueur...là je propre comme un sou neuf qu'j'vous dit moi ! Et quant je gratte pas je dors ! Bon rien de bien étrange pour une meunière vous me direz....Mais là quant même..j'me sentions toujours fatiguée...j'avions chaud puis froid puis chaud...j'dégouline d'sueur par moment et pourtant j'faisions pas grand chose tellement qu'la force me manque.... Et puis c'est pas tout...

Elle regarda la porte s'assurant que personne ne pouvait les voir...Et timidement remonta un peu sa robe...Allant pourtant bien plus haut que les chevilles...

r'gardez ma jambe...Ces petits boutons sont apparus...

inquiète, la peur se lisait sur le visage de la meunière...

J'vais mourir c'est ça ? dites le franchement surtout...?...J'suis maudite pour sur ?
Bradwen
Bradwen réapparut dans la cour juste à temps pour voir un homme entrer. Il ne le connaissait pas, ne se rappelait pas l'avoir déjà vu à Montmirail. L'homme s'engouffra à l'intérieur du bastiment et Bradwen le suivit.

Il se présenta à Max, attendit que ce dernier finisse son dialogue avec l'inconnu.

Max, j'ai allumé l'feu partout... enfin j'veux dire ... j'ai allumé toutes les ch'minées. Y a t-il quelque chose d'autre que j'puisse faire pour vous aider ? J'suis pas ben aidant pour les soins, mais j'peux faire la cuisine, installer des meubles, donner un coup d'balai... Vous pouvez comptez sur moi pour donner un coup d'main, mais j'connais point les priorités.
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--Ganelon
Alors voilà toute l'histoire sire ! Je m'appelle Ganelon, je suis clerc à l'abbaye de Vendôme et je voyage souvent entre l'Anjou, la Normandie, la Bretagne et le Maine. Il y a quelques jours, mon père supérieur me demande d'aller porter quelques livres au séminaire Saint-Louis, une commande pour Monseigneur Honoré Saint-Cyr parait-il. Je prends donc possession des-dits biens, et hop ! En route pour le séminaire.

Arrivé à Montmirail, la soif me tenaille. La langue pendue jusqu'à terre, j'entre donc aux Anges Protecteurs... une petite gargote bien sympatique que je vous recommande d'ailleurs soit dit-en passant. Bref, j'entre et commande une bonne bière blonde... Blonde hein parce la rousse ou la brune, c'est pas vraiment de la bière, on est d'accord ?... enfin, je désaltère ma soif et mon attention se porte de manière impromptue sur la discussion en cours à côté de moi.

Des Montmirallais et raleuses palabraient de concert sur une soit disant épidémie qui menaçait le village. J'écoutais. On parlait de pustules, de maux de têtes, de vomissures, de fièvre, de tâches brunes, rouges et noires. On disait que c'était la mort pour ceux qui étaient malades. Inquiet, je regarde mon bras et ne voilà t-il pas que j'aperçois ... mais regardez... là ! Vous les voyez ? Ces tâches ?

Le débit de Ganelon se changea immédiatement et la crainte se fit sentir derrière ses paroles.. plus que la crainte, c'était une peur panique qui s'emparait de lui.

Dites... est-ce cette terrible maladie ça ? Vais-je mourrir ? Dites-moi la vérité ! J'ai besoin de savoir !
Yvondelaroulette
Yvon entra dans le hall d'entrée de l'hospital.
Décidément, depuis la veille elle ne se sentait pas très bien. Un peu pâle et nauséeuse. Elle pensa d'abord à une indigestion, mais une phrase de son fiancé la veille au soir lui faisait douter autre chose, de bien plus intéressant et de bien plus long en "guérison".

Enfin, elle voulait confirmation et s'assit donc sur un banc en attendant que quelqu'un vienne la voir.
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Max_premier
Bradwen arriva avec beaucoup de bonne volonté et cela lui réchauffa le cœur et les os car le feu dans les différentes pièces n’était pas négligeable. Il assainissait, en enlevant l’humidité accumulée durant ce long hiver. Max n’avait pas eu beaucoup de temps pour le remercier car Lillaka avait besoin de lui.

Avec elle, ils avaient parcouru toutes les pièces de la bâtisse. Tout en l’écoutant, il pensait à ce qu’il manquait encore et ce qu’il pourrait demander comme aide à Bradwen mais revenait bien vite aux propos de l’herboriste qui étaient bien précis.


Ils avaient fait leur choix sur une pièce longiligne sur l’arrière de la bâtisse avec porte et fenêtre donnant sur le terrain à l’arrière, elle avait de plus le double avantage de donner par une petite porte sur l’avant à un escalier un peu sombre qui pour une officine la garderait légèrement en retrait, séparée des autres pièces mais accessible malgré tout et surtout donnant sur le futur bureau de Lillaka à l’étage supérieur. La cheminée par contre avait l’air en mauvais état, il faudrait voir cela en priorité.

Voilà ce qu’il pourrait faire à Bradwen pendant qu’il irait aider à l’installation d’une table et des étagères souhaitées.

Laissant Lillaka un moment, il chercha le paysan pour lui dire ce qui était à faire en premier quand ils entendirent des appels dans l’entrée.

Bradwen, la pièce du fond là bas en bas de l’escalier a une cheminée mais honnêtement, je ne suis pas sûr qu’elle supporte de suite un feu, pourriez-vous y jeter un œil pendant que j’aide Lillaka encore ?

et là ce fut le défilé, en premier Cilou une habitante de Montmirail qu’il avait toujours un peu évité, sa réputation des plus mal-aimables la poursuivait et il n’avait pas envie d’en faire les frais mais là, demandant de l’aide, elle paraissait si chétive. Lillaka se dirigeait déjà vers elle, l’amenant dans la pièce la plus en avance dans les travaux, une chaise, une table et une sorte de couche avait trouvé place autour d’un bon feu tout de même. Ils avaient mis quelques instruments médicaux le stricte nécessaire pour l’instant servant aux soins les plus urgents.

Lillaka et Cilou n’avaient pas encore fermé la porte derrière elle que plusieurs autres personnes entrèrent l’une après l’autre et Max fut désigné pour accueillir tout ce monde et recueillir les premiers renseignements. Il avait pris la décision de ne pas mettre ceux qu’il estimerait potentiellement contagieux avec d’autres pouvant venir en urgence.

Le premier se présenta comme étant clerc de l’abbaye de Vendôme, il avait l’air agité et montra son bras à Max.
Bonjour Messire Ganelon, ou bien dois-je dire mon père ? je ne sais plus moi.. un brin d’humour ne fait de mal à personne, montrez moi ça.. des tâches hum… je ne vois pas grand-chose mais bon, ne vous inquiétez pas plus que de mesure, n’avez-vous pas au dessus de votre tête le meilleur des anges gardiens ? Allez venez vous installer dans la salle à côté, il y fait chaud et vous pourrez vous y assoir, je crois que la demoiselle qui vient d’entrer souffre beaucoup et je vais aller voir si je peux l’aider au plus vite. Je ne ferme pas la porte, ainsi vous ne vous sentirez pas seul.

Ganelon installé un peu à l’écart, Max s’approcha de la jeune femme qui un bandage à la cheville s’était assise dès l’entrée.


Demoiselle, que vous est-il arrivé ? Dîtes moi, si je peux en attendant que vous puissiez voir notre médicastre aider à quelque chose, parfois un peu de chaud ou bien un peu de froid, suivant la douleur… A peine s’était-il intéressé à cette pauvre jeune fille qu’une autre dame entra. Installez-vous madame, je vois avec cette jeune-fille si je peux l’aider et je viens à vous. Il prit le bras soulevant délicatement la jeune fille pour la diriger vers la petite pièce de l’autre côté, rien de contagieux à ce cas là et elle pourrait plus facilement défaire bandage et lui dire ce qu’il s’était passé. En passant devant la grande salle, il fit signe à Ganelon, pour que celui-ci reste calme.
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Yvondelaroulette
- Pas de soucis, messire. Prenez votre temps et soignez-la bien, c'est ma jumelle.

La jeune femme s'installa donc et attendit patiemment.
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Kessy..
Kessy vit sa soeur arrivée. Elle allait lui demander ce qu'elle faisait ici quand un homme vint l'aider à se lever. Surement un medecin. Elle le suivit donc en sautillant sur sa jambe valide.

Arrivée dans une pièce voisine, elle s'assied sur une chaise et commença son histoire :

Je suis soldat de l'OST et j'ai fait une mauvaise chute lors d'un entrainement. J'ai glissée sur un socle en pierre et en tombant ma cheville à cogner dessus.
J'ai entendu un énorme craquement et je ne pouvais plus me lever.
Un ami m'a passé un onguent dessus et ma fait le bandage. Seulement ma cheville à enflée et je ne peux toujours pas m'appuyer dessus.

Tout en racontant son histoire, Kessy avait défait le bandage. Sa cheville la faisait encore terriblement souffrir.

Vous croyez que c'est grave ? On m'as dit qu'il fallait surement me couper la jambe, rassurez moi, vous n'irez pas jusque là ?

Kessy regardait, inquiète, l'homme devant elle.
Lillaka


Dans la salle de consultation

Alors que Max accueillait les patients dans le grand hall et les installait selon leur maux d'un côté ou de l'autre de la grande salle commune, Lillaka auscultait Cilou. Après avoir regarder avec attention les plaques rouges de la damoiselle, elle lui dit d'une voix douce..
Concernant les plaques, je ne suis pas vraiment inquiète, on dirait une allergie probablement à une plante... il faut faire attention à ne pas vous gratter au sang pour pas que cela s'infecte et devienne grave... pour cela je vais vous donner un onguent à passer et des bandages... il va falloir être raisonnable et essayer de ne pas vous gratter mesme si cela est difficile...
Par contre ce qui m'inquiète plus c'est vostre fatigue et vos chauds - froids... Cela ne devrait pas estre lié à l'allergie... aussi, j'aimerai vous garder un petit peu, juste pour voir comment cette sensation de chaleur et de froid évolue... par précaution.
Nous avons à l'étage de petite chambre individuelle, vous pourrez vous reposer, et quand vous sentirez que vous avez très chaud ou très froid vous me faites quérir ou bien Max...


Puis souriant à la damoiselle, Lillaka se leva et prépara un petit pot d'onguent et des bandages, ainsi qu'une petite fiole. Ensuite elle ouvrit la porte, qui donnait sur la grande salle, et fit signe à Cilou de la suivre, pour rejoindre Max qui était en train de parler avec une jeune femme qui semblait avoir une cheville mal en point.




Dans la grande salle commune

Damoiselle, je vais bientôt m'occuper de vous.
Max, j'aurai besoin que tu accompagnes Cilou, et que tu l'installes dans une des chambres du haut. Pour le moment rien de grave, une allergie probablement, il faut nettoyer avec cet elixir, ensuite passer cet onguent, et bander le tout. Par contre, Cilou m'a fait part d'une grande fatigue et de frisson, il est possible qu'elle est des accès de fièvre. Je préfère la garder avec nous pour la nuit, et qu'elle nous appelles d'elle qu'elle a trop chaud ou qu'elle frissonne... et vérifier qu'il n'y ait pas d'irruption d'un autre type qui se manifeste.
Dès que tu as fini, si tu peux me rejoindre en salle de consultation, au vu de la cheville de Mademoiselle, je risque d'avoir besoin de toi.
Damoiselle, si vous voulez bien me suivre, nous allons regarder votre cheville.
Bradwen, pouvez vous me trouver 2 morceaux de bois plats s'il vous plait, je vais en avoir besoin et cela me serai d'une grande aide ?
Kessy..
Kessy qui parlait avec le sieur ne vit pas le médecin s'approcher. Elle se leva à sa venue en prenant soin de ne pas poser le pied par terre. Elle s'appuya sur sa canne de fortune quand elle entendit la dame demander des planches en bois.

Kessy suivit donc la médecin dans la salle de consultation. Elle se laissa tomber avec le peu de grâce dont elle était capable en ce moment et recommença son discours :

Comme je l'ai dit au Messire tout à l'heure, Je suis soldat de l'OST et j'ai fait une mauvaise chute lors d'un entrainement. J'ai glissée sur un socle en pierre et en tombant ma cheville à cogner dessus.
J'ai entendu un énorme craquement et je ne pouvais plus me lever.
Un ami m'a passé un onguent dessus et ma fait le bandage. Seulement ma cheville à enflée et je ne peux toujours pas m'appuyer dessus.


Kessy regardait la médecin et demanda d'un air peu assuré :
Dites ? n'allez pas me couper la jambe quand même ?

Kessy laissa tomber son regard sur sa cheville enflée et violette.
Bradwen


Dans la grande salle commune

Bradwen opina du chef en guise d'accord. Il s'occuperait de la salle qui deviendrait donc l'officine. Il ne l'avait pas remarqué quand il avait fait le tour de la bastisse pour allumer les cheminées.

Décidément, pensa le paysan, les histoires de feu me sont destinés. Il faut croire que je suis réellement fait pour être inquisiteur...



Dans l'officine

Arrivé dans l'officine, le paysan inspecta le cheminée. Celle-ci paraissait bien vieille. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait servi... et cela faisait longtemps également qu'elle avait besoin d'un bon nettoyage. Bradwen retourna dans la remise y chercher un balai de ramonage puis revint s'atteler à la tache. Il donna quelques bons coups dans la cheminée. De gros pans de suie se détachèrent des parois.

Après quelques minutes de travail, on pouvait enfin y voir beaucoup plus clair. Noir de poussières, Bradwen lacha son balai et grimpa à l'intérieur du conduit, prenant appui sur les briques qui composaient le revêtement. De la main, il tâta la solidité. effectivement, cette cheminée aurait bien besoin d'unne bonne rénovation, mais dans l'urgence elle pourrait encore rendre service. Aussi, le paysan se décida t-il à allumer le feu qui ne tarda pas à réchauffer la pièce.



Dans la cour

De l'officine, le paysan repassa dans la cour pour aller tirer de l'eau au puits. Il fit une rapide toilette pour se débarrasser de la suie qui recouvrait une bonne partie de sa tête et de son corps. Dans la remise, il avait trouvé la réserve de savon, et toute une réserve ! Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas autant astiqué, frotté et encore récuré son corps avec autant d'ardeur. Mais dans un hospital, l'hygiène était de rigueur !



Dans la grande salle commune

Un seau d'eau dans sa main gauche, un gros bloc de savon dans sa main droite, le paysan rentra dans la bastisse. Il déposa le tout dans la salle commune en espérant que cela puisse servir.

Mais il se sentait maintenant fébrile. Il n'avait pas beaucoup mangé durant toute cette journée et le travail avait été rude. Il alla retrouver Max et lui signala qu'il avait besoin de se reposer quelques instants. Le paysan indiqua à l'herboriste qu'il allait se trouver un coin tranquille à l'étage, et qu'en cas de besoin, Max pourrait l'y trouver.



Dans une pièce vide et sombre à l'étage.

Par delà la fenêtre, Bradwen pouvait apercevoir le soleil qui lui aussi, avait semble t-il besoin de repos. Dans une armoire branlante, il avait trouvé une paillasse, un drap et un oreiller de paille. Le paysan alla installer tout ça dans un coin de la pièce, près de la fenêtre. Il avait chaud. Se tatant le front, Bradwen se demandait si la fièvre ne le reprenait pas. Sentant la fatigue l'assaillir, il ne tarda pas à s'allonger sur la paillasse, le regard perdu par delà le paysage que lui offrait la fenêtre ouverte. Le paysan ne lutta pas bien longtemps avant de sombrer dans le sommeil... un sommeil brulant, perturbé, loin d'être reposant...
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--Alpaide
Toute essoufflée Alpaïde débarqua à l’hôpital et comme de coutume, elle n’avait pas l’intention de passer inaperçue. Elle gravit en quelques grands pas, les escaliers et arriva dans le halle d’entrée où une femme attendait, elle lui fit un signe de tête mais elle savait qui elle cherchait… elle avança encore un peu et par l’entrebâillement d’une porte à sa droite, vit un homme apparemment du clergé qui se tordait les mains et qui transpirait abondamment…

Hum, fait pas bon traîner ici, mais il est où donc ce Max encore ?

Comme si elle était chez elle, elle continuait ses investigations et tomba sur l’apprenti herboriste qui hochait la tête aux discours d’un autre homme. Tiens elle le connaissait lui, il traînait souvent dans les tavernes. Elle attendit, mais pas trop longtemps, des signes d’impatience déjà la parcouraient…

Ah Max.. te vl’a ben dit donc, s’ont tous une sale tête ici hein ? Heu je vais pas rester très longtemps je veux pas attraper leur cochonnerie. Elle le suivit sans se démonter, parlant haut et fort. Tu fais quoi ? ah tu vas chercher du bois ? Bon je vois que t’es bien occupé mais moi tu vois.. je veux savoir… hein ? Y’a des risques ou pas ? c’est vrai c’t’histoire de contagion ? car tu sais ce que je fais comme travail hein ? j’veux pas attraper la mort avec des bons à rien qui traînent près de moi. Bon et puis je suis passée chez la tribun la.. ta future moitié… Elle a pas l’air bien et m’a fichu dehors.. Tu te rends compte ? moi dehors ? Bref, je sais que tu y tiens alors bon je voulais te prévenir et si tu veux moi je fais le mur hein ? et puis je casse une fenêtre pour rentrer bon y’a les chiens mais avec un morceau de barbaque, je peux bien les amadouer.

Ils revenaient maintenant vers l’entrée et elle était déjà dans la porte quand elle vit qu’une autre habitante de Montmirail, la mégère semblait attendre Max.

Ben dis moi, y’en a ici des bonnes femmes, tu vas avoir la tête qui tourne… Elle rit et pensa à Myriam, j’espère qu’elle n’est pas jalouse, mais vu l’accueil qu’elle m’a fait ? Alors tu me dis ce que je fais ?

Les mains sur les hanches, elle était pressée de partir mais voulait des réponses.


Alpaïde pour vous servir.
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