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[RP] Hospital du Maine

Gaelant
Gaelant s'en venait à l'hôpital suite à une lettre pour le moins étrange de Max.

Il lui avait fait une commission de Lillaka. Pourquoi n'était-elle pas venue le voir avant en personne ?

Le voilà devant l'édifice. un peu chancelant depuis ce rêve étrange qu'il avait fait dans le tribunal. Une légère fièvre ne l'avait plus quitté dès lors.

Arrivé à l'accueil il cherchait des yeux Max ou Lillaka pour demander un peu de quoi il retournait.
--Ganelon
Ganelon se dirigea vers la pièce que Max lui indiquait. Il s'approcha de la cheminée car il avait froid... très froid. Il grelottait même. Ganelon chercha du regard quelque chose pour se réchauffer. Il découvrit une couverture, s'y emmitouffla et vint s'asseoir au coin de la cheminée, recroquevillé sur lui-même.Il se demandait comment prévenir son père supérieur du fait qu'il serait un peu en retard, une fois n'est pas coutume, pour remettre les précieux livres qu'il gardait dans son sac. Sans doute qu'après une bonne nuit de sommeil, il n'y paraitrait plus.
Yvondelaroulette
Yvon attendait toujours, assise sur un banc de la grande salle. Elle n'avait toujours pas vu sortir sa jumelle et cela l'inquiétait un peu. Pourvu que sa blessure à la cheville ne soit pas trop grave.
Elle soupira. La jeune femme espérait aussi que l'attente ne serait pas trop longue car ses nausées s'étaient un peu calmées et qu'elle avait beaucoup de travail par ailleurs.
Un moment elle s'était dit qu'elle reviendrait plus tard, mais elle perdrait son tour et devrait attendre encore. Et puis elle avait hâte d'être sûre de son état.
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Max_premier


Dans la petite salle de gauche

La jeune-fille avait enlevé le bandage et avait effectivement une cheville très enflée mais quand elle lui demanda s’ils allaient lui couper la jambe, il se retint d’éclater de rire. Vous une jeune soldat de l’OST vous avez peur d’un petit craquement de cheville ? Ah mais pour vous couper la jambe, me faudrait mes couteaux de boucher et je crois les avoir oublié… je vais devoir vous laisser avec notre médicastre alors.. c’est elle qui décidera. Il riait encore quand Lillaka qui avait fini avec Cilou vint lui expliquer la marche à suivre. Il laissa cette dernière assise dans la salle avant de l’emmener à l’étage et effectuer les soins dont il avait retenu les directives.

Lillaka avait demandé à Bradwen des planchettes de bois mais quand celui-ci réapparu, il était blanc comme un linge et lui annonça le besoin qu’il avait de se reposer.
Bien sûr Bradwen allez-y, je vais m’occuper des planchettes, merci pour tout en attendant.

C’est en allant les chercher qu’il tomba sur … enfin c’est plutôt elle qui lui tomba dessus…

Alpaïde que fais-tu ici ? Et la voilà criant haut et fort qu’elle voulait des explications et surtout qu’elle avait vu Myriam et que cette dernière n’allait pas bien. Alphy, tu es sûre ? Elle t’a mis dehors et elle ne va pas bien ? Il la raccompagnait vers la porte quand Gaélant se présenta. Décidément, c’était vraiment le défilé. Mais il se souvint qu’il lui avait demandé de venir.

Gaélant bonjour, Lillaka ausculte une patiente, elle a ensuite deux autres personnes, peut-être qu’elle te verra entre les deux, tu peux t’assoire là, près de cette dame qui attend elle aussi, apparemment, cela ne te fera pas de mal. Il notait les yeux brillants du maire, le teint légèrement blafard.

Bon Alphy, comme tu vois je ne peux m’absenter et Myriam le sait, mais tu m’inquiètes là. Elle m’avait assuré aller bien avant que je ne parte. S’il te plaît, rend moi service et fais ce que tu peux pour aller voir comment elle va, casse un carreau, tu diras que c’est moi qui l’ait dit et les chiens sont impressionnants mais ne sont pas méchants et puis bon.. c’est pas de gros nounours comme ça, qui vont te faire peur hein ? Fais moi parvenir un mot quand tu auras des nouvelles, par un gamin mais reste auprès d’elle s’il te plaît, je serai rassuré. Il vit la moue de la servante mais la connaissait bien, sous ses airs durs, elle avait bon cœur et l’avait déjà démontré.

Il alla ensuite s’occuper de Cilou mais avait oublié de donner les planchettes à Lillaka, elles étaient posés non loin de lui dans la petite salle de gauche.

Bon alors Lillaka a dit, on nettoie les plaies avec l’elixir. Cilou… on ne se connaît pas beaucoup mais je vais faire très attention, je sais que cela peut-être très désagréable ses potions.
Il s’appliqua, craignant toujours qu’elle ne lui assène un de ses mots dont elle avait le secret. L’onguent eu l’air de l’apaiser, elle fit moins la grimace, ce qui le rassura et une fois le bandage mis, il lui dit on y va ? Je vais vous aider à aller dans une des petites pièces du haut, le confort est encore spartiate mais notre bon ami Bradwen a fait du feu. Il lui sourit espérant avoir ses grâces mais sa tête était un peu ailleurs, il était inquiet pour sa future épouse et son enfant à venir.
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Lillaka


Dans la salle de consultation

Lillaka écouta la description de Kessy, et ausculta la cheville...
Vous coupez la jambe, loin de moi cette idée... par contre, effectivement vous avez bien fait de venir... cela est plus qu'une simple entorse... mais ne vous inquiétez pas... vous estes soldat de l'ost, vous avez dû en voir d'autres.
Elle se retourna, sortie un verre et une bouteille, servit un liquide ambré et tendit le verre à la damoiselle ainsi qu'un petit morceau de bois...
Buvez cela, puis mordez le morceau de bois... cela ne durera qu'un instant ensuite vous aurez nettement moins mal...
Lillaka adressa un sourire rassurant à Kessy, qui avait le verre de calva à la main... puis s'agenouilla devant elle, pris la cheville fermement entre ces mains, et à peine Kessy eut elle mordu le morceau de bois d'un mouvement sec remis l'os en place... la douleur lancinante de la cheville de la jeune femme, dut estre remplacer pendant une fraction de seconde par une douleur vive légèrement masqué par les effets de l'alcool et souvent accompagné par un cri mélant surprise et douleur puis un grand soulagement... La médecin passa alors délicatement un baume sur la cheville, puis la banda.
Je reviens dans une seconde, surtout ne vous lever pas pour le moment... et si vous avez la teste qui tourne cela est normal, n'hésitez pas à vous allonger.
Elle sorti un instant de la salle de consultation



Dans la salle commune

Cherchant Max ou Bradwen du regard, elle aperçu à travers l'enbrasure de la porte de la petite salle ce qui lui manquait, les 2 petits morceaux de bois. Elle se dépécha de les prendre et au passage s'adressa à celle qui ne pouvait estre autre que la jumelle de Kessy tant la ressemblance était évidente...
Damoiselle n'ayez crainte vostre soeur va bien, et sa cheville se remettra, j'ai fini dans quelques instants.



Dans la salle de consultation

Revenant avec les 2 petites planches de bois, Lillaka s'agenouilla denouveau devant la jeune soldat et les fixa de chaque coté de la cheville.
Puis se relevant, elle s'adressa à elle doucement

Voilà, vous devez éviter de vous appuyer sur votre cheville pendant plusieurs jours, le temps que l'os se répare... Vous ne risquez pas de perdre la jambe si vous ne m'écouter pas, mais il est possible que celle-ci se ressoude mal et que vous ne puissiez plus vous en servir correctement et de boiter à vie...
Vous devez changer vostre bandage tout les jours et y passer cet onguent.
J'aimerai que vous reveniez me voir dans 3 jours pour vérifier que cela commence à dégonfler et me dire comment vous vous sentez.
Je vous donne également cet élixir, si la douleur est trop vive, vous en prenez une petite cuillière dans une tisane ou un verre de calva, mais n'en abuser pas, cela risquerait de vous faire perdre la notion de la réalité, et dans tout les cas, je ne vous en donnerais point d'autres.
Si vous avez des questions n'hésitez pas...




Dans la salle commune

Une fois les soins finis avec Kessy, elle la raccompagna à la porte du grand hall en continuant à parler avec elle. Ne voyant ni Max ni Bradwen, elle regarda les patients qui attendaient. Elle constata que Max avait installé un homme dans la salle commune à l'écart et que celui-ci semblait dormir d'un sommeil agité...
Elle irait le voir dès que possible...
Elle s'adressa alors à la jumelle de la soldate de l'ost.

Damoiselle, si vous venez pour une consultation je vous propose de me suivre et de me raconter de quoi il retroune, ou bien si vous étiez ici pour accompagner votre soeur sa fracture est réduite, elle peut rentrer en prenant grand soin de ne pas s'appuyer sur sa cheville. Il serait sage d'ailleurs de remplacer cette cane de fortune par des béquilles faites par un bon charpentier dès que possible.
Alors qu'elle parlait aux deux jeunes femmes, elle aperçu son parrain de maire qui semblait perdu et la chercher du regard. Elle s'adressa à la jeune femme avant de se diriger vers Gaelant.
Je vous pris de m'excuser une minute, installez vous dans cette pièce, j'arrive tout de suite...
Parrain, je suis heureuse de te voir, l'heure est grave... je dois te parler et faire passer le message aux ambuleurs et tu dois avertir les Montmiraillais... J'ai quelque chose pour toi également.
Je dois te faire patienter quelques instants dans nostre pièce de repos, le temps de m'occuper de cette jeune damoiselle, et ensuite tu m'accompagneras, tu comprendras très vite.

Déposant un baiser sur la joue de son parrain, elle le laissa s'installer sur un fauteuil devant la cheminée de la pièce de repos, et s'en retourna dans la salle de consultation auprès de la jumelle de Kessy.



Dans la salle de consultation

Pardonnez cette attente, il s'agit du maire de Montmirail que j'ai fait quérir, je lui ai demandé de patienter le temps que je m'occupe de vous.
Je vous écoute, je suis Lillaka Sandrelune, médecin et herboriste, que vous arrive t il damoiselle ?
Bradwen


Dans une pièce vide et sombre à l'étage.


Ainsi donc Bradwen avait vite trouvé le sommeil, mais celui-ci semblait inspiré par la créature sans nom tellement il était agité...

Une porte, haute et massive. D'un geste de la main gauche, Bradwen la repoussa sans peine. Vêtu de sa robe de dominicain, il avançait dans la maison de l'inquisition. A droite, comme à gauche, tout n'était que cellules humides, fétides... et surtout bien trop basses pour qu'un individu puisse s'y tenir debout... à moins d'être un nain !

Ses pas le guidaient sans la moindre hésitation. Visiblement, l'inquisiteur savait où il allait. Sur son passage, la vie semblait renaître. Des plaintes émanaient des cellules. Elles imploraient sa pitié. De certaines ne sortaient que des gémissements de créatures dont l'âme était depuis longtemps perdue, où seule la folie régnait en maistre.

Sur sa gauche, toujours sur sa gauche, l'inquisiteur fut doublée par une colonne de rats bien gras cherchant désespérément à gagner les égouts qui, à l'odeur, ne devaient pas se trouver bien loin.

Tout ici était fait pour déshumaniser les prisonniers, pour casser leur moral, leurs espoirs. Bradwen le savait. C'est ainsi que les aveux étaient obtenus.

A l'odeur de pourriture, se substituaient maintenant celles de la sueur et du sang. On approchait visiblement de la salle où la question était posée. L'inquisiteur la dépassa sans même y jeter un regard dans sa direction. Il avait autre chose à faire... autre chose de bien plus important.

Enfin, il arriva devant la cellule qu'il cherchait. De son mantel, il sortit un trousseau de clé, et le bruit de celle-ci tournant dans la serrure se répercuta en écho dans tout le couloir. Bradwen prit une profonde inspiration. Il attendait ce moment depuis bien longtemps, depuis trop longtemps. D'un geste lent il ouvrit la porte...

Dans la pénombre, tassé au fond de la cellule, une masse à peine vivante sembla remuer. Elle semblait mal en point. Elle grelottait de froid, sans doute affaiblie par des jours de privation. La cellule, comme toutes celles qu'il avait dépassé empestait l'odeur d'excréments et de moisissures. L'inquisiteur fit un pas à l'intérieur, se courbant à son tour. Un mot, un seul...

Père...

La créature sembla animée par un regain de vie. Elle leva la tête, et une expression de soulagement sembla apparaitre sur son visage. Elle souriait presque, n'eut été la douleur qu'elle ressentait. elle tendit une main vers l'inquisiteur. Bradwen s'avança et tendit également sa main...

C'est alors que le sol s'éffondra sous la créature. Bradwen la vit disparaître dans les entrailles insondables de la terre dans un grand cri de terreur... L'inquisiteur hurla son désespoir


Noonnn !!!.....

Noonnn !!!.....

Noonnn !!!.....

Noonnn !!!.....


Ces cris résonnèrent dans la pièce de l'étage, à l'hospital du Maine. Le sommeil agité, le visage blême et trempé de sueur, le paysan faisait aller frénétiquement sa tête de gauche à droite, toujours endormi...
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Max_premier


A l’étage

Max faisait son possible pour avoir des gestes lents mais précis, ne pas attiser à nouveau le feu de la peau en soignant était le principal, ensuite installer le plus confortablement possible, ce qui n’était pas évident vu le peu de moyen dont disposait l’hôpital à ce jour. Les lits de bois construits par leur ami charpentiers n’avaient pas eu le temps d’avoir de garniture et Max n’avait trouvé que quelques paillasses faites de crin qu’il avait au mieux disposé. Il avait aussi pris tout ce qu’il avait chez lui, couverture, oreiller de plumes et avec le bon feu qu’il attisa, malgré tout, il se dit que ce n’était pas si mal. Il allait laisser Cilou se reposer lui disant qu’il laissait la porte entre-ouverte afin qu’elle puisse les appeler en cas de nécessité quand plusieurs cris se firent entendre non loin à l’étage…

Il regarda Cilou qui sûrement compris qu’elle devait prendre son mal en patience pour se précipiter vers la petite pièce où il trouva Bradwen endormi mais si agité, les tempes aux cheveux collés montraient bien la fièvre qui le tenait.

Max s’approcha de lui et n’osant pas trop le toucher, remonta la couverture sur ses épaules en le secouant un peu..
Bradwen… Bradwen…. Restez calme je vais vous chercher à boire et de quoi prendre la potion de Lillaka et je vais la prévenir de votre état.


Dans une des salles vide du Rez de chaussée

Il redescendit quatre à quatre les marches et trouvant la jeune Kessy sur les chaises de l’entrée, il se dit que Lillaka avait fini par se débrouiller seule et avait continué la consultation avec l’autre jeune femme. Il hésita un moment d’aller la déranger mais se dit qu’il pouvait déjà préparer comme il l’avait vu faire, le mélange avec lequel, il pourrait s’assainir les mains et ensuite apporter à boire à Bradwen. Il tisonna le feu dans une des pièces du bas vide encore, puisque l’officine n’était encore pas apte à être chauffée et mit un grand chaudron d’eau à chauffer, il courut à la réserve et refit le plein de bois dans les feux qui brûlaient un peu partout dans la bâtisse. Il leur fallait de l’aide, ils ne tiendraient pas longtemps à deux à ce rythme et l’angoisse le reprenait en pensant à Myriam et à Alpaïde qui avait finalement accepté de l’aider près d’elle. L’attente de ses nouvelles était insoutenable mais il se devait de rester là. Il en était de ses réflexions là, devant l’eau à chauffer, ne sachant plus où donner de la tête.
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Yvondelaroulette
Yvon vit ressortir la dame qui devait être médecin d'une petite salle. Celle-ci pris deux planchettes de bois et lui dit au passage que sa sœur allait bien. Elle en fut grandement soulagée.

Puis quelques minutes plus tard, c'est accompagnée de Kessy que la Dame ressorti.

- Alors, comment ça va Kessy? c'est pas trop grave finalement, ta cheville? On t'a pas couper la jambe à ce que je vois, c'est que ça va.

Puis la dame lui demanda si elle était venue accompagner Kessy ou pour une consultation. Elle répondit en souriant :

- Eh bien je viens pour une consultation moi aussi. C'est ça les jumelles, y'en a une qui se blesse, il faut que l'autre soit malade!!!

La dame lui indiqua alors la pièce d'où elle venait de sortir et lui dit de s'y installer le temps qu'elle parle avec un messire qui venait d'arriver. Yvon reconnu d'ailleurs Gaelant, le maire de Montmirail.
La dame réapparu, s'excusa pour l'attente, se présenta et lui demanda ce qu'elle avait.

- Enchantée docteur, moi je suis Yvondelaroulette du Mans. Je viens vous voir parce que depuis quelques temps, mon estomac me joue des tours. Je n'arrête pas d'avoir des nausées. Oh et puis,... Ben j'ai comme du retard pour... heu...ben vous savez, vous êtes une dame vous aussi.


Sur quoi Yvon vira pivoine.

- Je suis désolée, mais j'ai pas pour habitude de parler de ces choses là.
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Cilou73
Max s'occupa avec une douceur quasi effrayée de la meunière...Celle ci grimaça alors qu'il lui appliquait l'onguent...le trouvant trop froid dans un premier temps...Puis ressentant des picotements dans un second...
L'apprenti herboriste donnait l'impression qu'il s'attendait à recevoir un coup de rouleau à pâtisserie à chacun de ces geste mais Cilou le remercia...Oui la mégère lui asséna un "merci" fracassant pour les bons soins dispenser...Religieusement elle le suivit ensuite dans sa chambrée....L'hôpital ne cessait de se remplir...Et il n'était point le moment de monopoliser toute
l'attention...

Une fois à l'étage...Les cris de Bradwen...La terrifièrent...Et dire que ce dernier ne saurait jamais qu'il réussie un jour à effrayer la mégère...
Max redescendait au rez de chaussée...Et cilou se retrouvait seule...
Elle s'approcha du lit de Bradwen

Quel affreux cauchemard venez vous donc de faire...


Lâcha t'elle tout haut...Trouvant une chaise, elle se placa à ces côtés...ôtant son foulard, elle lui essuya le front...
--Ganelon


Dans la salle commune


Ganelon s'était endormi au coin du feu. Il grelottait encore un peu. Le feu dans la cheminée n'arrivait que difficilement à combattre ses frissons. Recroquevillé sur lui-même, emmitouflé dans ses couvertures de voyage, l'on pouvait encore apercevoir son corps trembler sous son linge.

Alors qu'il dormait tant que faire ce peut, des tâches rouges apparurent sur les manches de sa chemise blanche, puis dans son dos. Sur sa peau, son sang suintait au travers des quelques pustules qui avaient déjà éclos.
Lillaka


Dans la salle de consultation

Lillaka écouta Yvon se présenter et souris à son trait d'esprit.
Il est vrai que les jumelles ont souvent une certaine conivence.
Ne soyez pas génez, je comprend tout à fait, et je respecte cela.
Sachez que tout ce qui ce dit icelieu reste entre nous.
Je vous propose de vous allonger, je vais vous ausculter.

Pendant qu'Yvon s'installa la jeune femme rousse, s'approcha de la table qui lui servait de plan de travail, et versa de l'eau chaude dans une bassine où se lava les mains avec un pain de savon. Ensuite, elle se passa un élixir sur les mains avant de revenir auprès de la jeune femme.
Je vais avoir les mains un peu froide, mais je ne vais pas vous faire mal je vous rassure.
Elle ausculta la jumelle de Kessy... puis ajouta aux bouts de quelques instants...
Vous avez vu juste damoiselle, vos nausées sont signes d'un prochain évènement que j'espère heureux pour vous...
Lillaka attendit un instant en prononçant ces derniers mots attendant la réaction d'Yvon sur le côté potentiellement joyeux de la nouvelle qui ne l'était pas toujours selon les circonstances... puis elle pris un petit sachet de plante, ainsi qu'un petit pot contenant un baume visqueux qu'elle tendit à la jeune femme en ajoutant
Je vais vous donner des plantes à prendre en tisanes pour soulager légèrement vos nausées, ainsi qu'un baume pour passer sur vostre poitrine pour qu'elle soit moins douloureuse.
J'aimerai vous revoir régulièrement pour suivre vostre grossesse et vérifier que tout ce passe pour le mieux.


La médecin marqua une pause, puis d'une voix douce, posée mais sérieuse elle continua doucement
Par contre, vous avez peut estre ouïe dire qu'il y a eu plusieurs personnes gravement malade à Montmirail... cela est malheureusement vrai. Je vous demanderai d'estre raisonnable et d'éviter d'avoir des contacts physiques avec les personnes que vous croiser, éviter d'embrasser vos amis, et de serrer des mains, de boire dans le verre d'un autre...
Si vous avez la moindre fièvre vous venez me voir directement. Si la maladie est prise suffisament tôt, elle peut estre dans certains cas soignée... par contre, les risques pour une femme enceinte de perdre son enfant sont très élevé.
Je sais que ce que je vous dit peut vous paraitre alarmant, mais je préfère vous faire peur et que vostre enfant et vous soyez en bonne santé, plutôt que de minimiser et de risquer la contagion. Une annonce officielle sera faite prochainement pour prévenir une éventuellement épidémie, c'est pour cela que le maire de Montmirail est présent...
.
Alors que Lillaka était en train de mettre en garde Yvon contre les risques de contagions, un hurlement se fit entendre venant de l'étage...
D'un bond elle sortie de la pièce




Dans la grande salle commune

Tel un diable sortant de sa boite, Lillaka surgit de la porte de la salle de consultation pour traverser d'un pas agile et rapide la grande salle commune, s'arreta un court instant en voyant le corps de Ganelon recroquevillé sur lui-mesme et parcouru de frissons, puis continua jusqu'au escalier du grand hall qui monte à l'étage.



A l'étage

Lillaka arriva dans l'embrassure de la chambre de Bradwen, où elle vit Cilou au chevet de celui-ci en train de lui éponger le front...
Elle s'adressa aux 2 personnes devant elle, s'approchant du lit de Bradwen, prenant son pouls, et touchant son front brulant de fièvre...

Que s'est il passé ?
Cilou, vous n'estes pas raisonnable, cela est tout à vostre honneur de rester au chevet de Bradwen, mais nous ne savons pas encore, s'il est contagieux et si vous l'estes ou non... je ne voudrais pas que l'un de vous contamine l'autre... Avez vous eu de nouveau des frissons ou des bouffées de chaleur damoiselle ?
Tout en parlant, elle continuait d'ausculter Bradwen, et essaya de le maintenir conscient... celui-ci semblait oscillé entre délire, sommeil et conscience...
Bradwen... vous m'entendez... racontez-moi... que voyez vous ? que ressentez vous ?
Il est brulant de fièvre...
Cilou, évitez de toucher directement Bradwen, et ne vous approcher pas à distance de souffle... puisque maintenant vous estes là, rester à côté de lui, je reviens, je vais chercher de quoi le soulager... et trouver Max... s'il dit quoi que ce soit, vous me le raconter quand je reviens.




Couloir - Escalier - Grand Hall - Salle commune

Redescendant rapidement, Lillaka retourna à la salle de consultation où elle avait laissé Yvon.



Salle de consultation

Rentrant rapidement dans la pièce, Lillaka réitéra son rituel de lavage des mains, tout en parlant à Yvon, puis en prenant plusieurs fioles sur les étagères.
Damoiselle Yvon, je vais devoir vous laisser, une urgence, pensez à prendre des tisanes à partir des herbes que je vous ai laissé, une pincée dans une tasse d'eau chaude, jusqu'à 3 fois par jour en cas de nausée, pour le baume, vous appliquer en massage sur votre poitrine matin et soir si elle est douloureuse, et surtout évitez le contact en n'étant jamais à distance de souffle avec les personnes que vous rencontrer...
Je vous revois bientôt et prenez soin de vous...

Sur ce, la médecin ressortie aussi rapidement que ce qu'elle était rentrée, de la pièce, mais les poches remplis de fioles et autres ustensiles.



La grande salle commune

Avant de remonter à l'étage avec ses fioles, Lillaka s'arreta au chevet de l'homme dont le sommeil était agité... elle n'avait pas encore eu le temps de l'ausculter, ni de lui parler réellement, mais malheureusement le diagnostic fut rapide... il était brulant de fièvre, et déjà son corps se recouvrait de pustules... dont certains suintaient...
Elle fouilla dans la grande poche quelle portait à la taille comme une ceinture, et sortie plusieurs fioles, regarda les étiquettes, en posa une sur une boite qui faisait office de table de nuit avec un petit verre, puis en choisie une autre... elle s'approcha de l'homme recroquivillé et essaya de le reveiller doucement... puis souleva sa teste pour lui faire boire le contenu de la petite fiole...

Messire... vous m'entendez... je vais vous donner de quoi calmer la douleur... courage... buvez ceci... vous dormirez mieux ensuite... plus détendu... si vous voulez, je vous laisse juste à côté un peu de calva... cela ne peut pas vous faire de mal, au contraire... mais normalement ce que je viens de vous donner devrait calmer la douleur et vous aider à dormir pour plusieurs heures... je reviens vous voir bientôt pour soigner vos plaies...

Lillaka se releva passa par la salle de repos...



Salle de repos

Entrant d'un pas rapide, elle fit sursauter son parrain... elle s'approcha d'un brau d'eau et de la bassine qu'elle avait laissé dans cette pièce lors de l'attribution des salles avec Max, et recommença une fois de plus son rituel de lavage de mains... pain de savon, eau, élixir... tout en parlant d'une voix rapide bien que calme à son parrain...
C'est bien ce que je craignais... la petite vérole... nous risquons une épidémie... j'ai un cas déclaré grave dans la salle commune, je crains qu'il y en ai un autre à l'étage, ou peut estre 2...
Trouve moi Max, et retrouvez moi tout les 2 à l'étage, je vous expliquerai plus en détail de quoi il s'agit et ce que nous devons faire, en soignant Bradwen... et en attendant tu ne touches personne, ni rien...


La voilà reparti aussi vite qu'elle était venu, repassant par le grand hall pour se rendre à l'étage.



A l'étage

Lillaka rentra de nouveau dans la chambre de Bradwen, puis sortant les différentes fioles de ses poches sur une petite table, elle s'adressa à Cilou...
A t il dit quelque chose ?
Et vous comment vous sentez vous ?

Bradwen


Dans une pièce vide et sombre à l'étage.


En entendant les paroles successives de Max puis de Cilou, Bradwen avait tourné la teste, ouvert les yeux. Son visage était inexpressif, ses yeux vitreux. Nul ne pût dire s'il était conscient ou non de la présence d'amis à ces côtés. Sous sa tête, la paillasse était trempée. Le paysan était toujours aux prises avec une forte fièvre qui le faisait délirer.

...Un grand hall, majestueux, richement décoré. Dans ce hall, d'étranges hommes et femmes costumés en animaux... à moins que ce ne soit des animaux parodiant des postures humaines. Bradwen ne sut faire la différence. Sur sa gauche, un lapin entourés de carottes, navets et autres poireaux le regardait de haut. A sa droite, un chat lui faisait les yeux doux. Derrière lui, un loup immense l'empêchait de faire demi-tour. Le paysan déambulait ainsi dans cette foule compacte et bigarrée.

Au fond de la salle, installé dans une immense boiste, des musiciens jouaient une mélodie entrainante.

C'est alors qu'elle apparut, vêtue d'une robe de bal qui ressemblait plus à une robe de mariage. Elle est là, postée devant lui, elle le regardait, elle semblait l'attendre. Elle n'était point animale, elle contrastait de manière singulière avec le reste du bal. Elle était belle. Sans doute la plus belle dame qu'il n'ait jamais vu, lui le paysan sans éducation. Il s'approcha d'elle et l'invita à danser. Ses yeux croisèrent son regard et ils ne le lâcha plus. Toute la foule s'était arrêtée pour les regarder danser. Ils avaient la piste pour eux, pour eux seuls. A leur passage, les animaux s'écartaient pour ne point les gêner.

Bradwen fit tourner sa partenaire, la fit passer dans son dos puis se retourna pour la récupérer dans ses bras... mais elle avait disparu, envolé, volatilisé, comme si elle n'avait jamais existé. Autour de lui, les animaux prirent alors un tour menaçant, inquiétant. La foule se refermait sur le paysan. Des murmures se faisaient entendre... fou... fou... fou...mort... mort... mort... fou... mort...

... fou... fou... fou...mort... mort... mort... fou... mort...étaient les mots que put entendre Cilou

... La foule était maintenant si compacte, l'enserrait si fort que les ténèbres envahirent l'esprit du paysan. Au noir abyssal succéda alors soudain le vert, le cri des oiseaux, les bruits d'une nature qui s'éveillent au printemps... un printemps encore frais... peut-être même simplement la fin de l'hiver...

Bradwen avançait sur un chemin dégagé. Dans le ciel, le soleil brillait de milles éclats. Pas un nuage ne venait l'obscurcir. Les pas du paysan le menèrent à une clairière, non loin d'un rivière. Près de cette rivière, un groupe de lavandières lavaient leur linge en chantant à tue-teste.

Le paysan s'approcha et vit alors un groupe de musiciens à l'ombre d'un grand saule. Ceux-ci faisaient étalage de leur art, un art bien maitrisé. C'est alors qu'elle apparut, elle, la dame du bal, celle qu'il avait croisé dans le grand hall quelques temps auparavant.

Elle était cette fois vêtue de manière plus sobre, dans sa tenue de tous les jours. Ainsi, elle ressemblait à n'importe quelle paysanne, mais sa beauté n'en n'était que plus mise en valeur. Bradwen fit trois pas vers elle, il s'était décidé à terminer la danse interrompue si brusquement tantost.

Alors qu'il allait la prendre dans ses bras, il s'aperçut que celle-ci dansait déjà. Un soldat dans son armure brillante et rutilante lui faisait office de partenaire. Sa musculature saillait sous les rayons du soleil. Ceux-ci en se reflétant sur l'armure et sur l'épée étincelante nimbait le seigneur d'une aura irréelle. Maudits ! Les bals sont maudits ! Ils ne t'apportent que le désappointement et le malheur ! Maudits !

Maudit... Malheur... Maudit...La teste de Bradwen, dans son sommeil agité et tourmenté par le fièvre, se balançait ostensiblement de gauche à droite. Des frissons faisaient trembler tout son corps.

Par delà la fenêtre, les derniers rayons d'un soleil qui se couchait sur l'horizon venaient caresser le visage du paysan.
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Cilou73
La fièvre ne passait pas bien au contraire. Il délirait de plus en plus...Elle continuait d'éponger son front avec son foulard, tout en disant inlassablement...:"chuuuuttt...c'est fini..vous faites un mauvais rêve Bradwen...chhuuuutttttt....je suis là....chhhuuuuutttt..."

Quand Lillaka entra dans la pièce ce fut avec soulagement qu'elle l'accueillit.

Il ne va pas bien du tout , j'n'y connais rien à la médecine mais j'ai l'impression d'être au côté de la cheminée en taverne quand celle ci flambe comme les flammes de l'Enfer !...


Cessant de passer son foulard sur son front ruisselant.

Je vais bien..L'onguent appliquer m'a fortement soulagé...C'est surtout bradwen qui a besoin de votre aide.
Yvondelaroulette
La Dame l'ausculta et lui annonça une nouvelle qui lui donna le plus grand sourire qu'elle n'avait jamais eu. C'était donc bien ce qu'elle pensait, elle attendait un enfançon! Si elle avait pu, elle aurait sauté de joie, mais elle se retint, elle attendrait d'annoncer la nouvelle pour ça!

Puis la Dame lui tendis un petit sachet de plante ainsi qu'un petit pot en lui expliquant comment les utiliser. Yvon l'écouta attentivement en hochant la tête en signe de compréhension.

Mais le sourire de la jeune brune s'effaça bien vite quand la Dame la mit en garde contre une maladie qui avait l'air terrible.
- Je ferais bien attention, Dame. Cependant, je ne peux pas me couper complètement des gens, je fais moi aussi partie de l'Ost, alors je croiserais forcément du monde...

Un hurlement jaillit et la Dame sorti en trombe de la pièce. Elle ne revint qu'après un moment et lui annonça qu'elle avait une urgence.
- Oui allez-y, je prendrait mes tisanes et appliquerais le baume comme vous l'avez dit. Et je ferais attention quand je verrais du monde. Et je reviendrais bientôt.

Yvon ne perdit pas de temps et sorti de l'hospital avec son sachet de plantes et son petit pot de baume en se demandant ce que pouvait bien être cette maladie qui faisait hurler les gens.
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Lillaka


Dans la salle de consultation

Un peu avant de remonter à l'étage auprès de Bradwen, et de prendre congés auprès d'Yvon, Lillaka échangea quelques mots avec celle-ci qui lui appris qu'elle était elle aussi soldat de l'Ost, tout comme sa jumelle.
Je comprends que avec un tel poste il est plus difficile de rester à l'écart, soyez prudente tout de mesme et si cela est nécessaire je puis vous faire une missive qui atteste vostre état avant que celui-ci ne parle de lui mesme à la vue de vostre ventre qui s'arrondira et qui vous évitera certaines tâches... si besoin n'hésitez à venir pour que je vous la rédige.
Dans tout les cas, je vous revoie bientôt...





Dans les parties communes de l’hospital

Puis laissant Yvon rentrez chez elle avec son lot de bonnes et mauvaises nouvelles, elle alla dans la salle commune administrer un calmant à l’homme terrassé par la fièvre, dire quelques mots à son parrain de maire, puis retourner auprès de Cilou et Bradwen.




A l’étage dans la chambre de Bradwen

L’homme délire trempé de sueur, Cilou a son chevet… Celle qui a la réputation de mégère n’en a point le comportement à ce moment précis…
La jeune médecin qui a sorti les petites fioles de la poche qu’elle porte à la ceinture, parle doucement à Cilou après que celle-ci ai répondu à sa question

C’est une bonne chose que l’onguent fasse effet… si cela vous démange moins, nous pourrons éviter les risques d’infection, et en ce moment c’est vraiment important…
Je ne peux vous garantir que vous ne risquez rien en restant près de Bradwen… j’aimerai que vous restiez à l’hospital pour surveiller vostre santé et que les frissons et coup de chaleur que vous avez eu ne sont pas dû à une infection.
Gaelant et Max ne devrait plus tarder…
Bradwen… vous m’entendez… Bradwen… je vais vous faire boire un élixir pour soulager la douleur…

Puis soulevant doucement le teste de l’homme, Lillaka fit couler quelques gouttes par quelques gouttes de l’elixir d’une des petites bouteilles dans la bouche de celui qui délirait…
Cela va calmer ses douleurs… je vais devoir aller à mon officine pour préparer un élixir adéquat à cette maladie… il est tellement spécifique que je n’en ai pas d’avance… j’espère avoir suffisamment de plantes en réserve…
Elle continua d’éponger le front de l’homme, puis s’absenta un instant, et revint avec des draps propres, ceux de Bradwen étant trempé, et les changea en attendant que Max et Gaelant arrive.
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