Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10, ..., 23, 24, 25   >   >>

[RP] Hospital du Maine

Bradwen


A l’étage dans la chambre de Bradwen


L'élixir semblait avoir fait beaucoup de bien au paysan. Dès qu'il commença à faire effet, le sommeil de Bradwen redevint paisible.

La nuit avançait et la fièvre était légèrement tombée. Le front du paysan était encore chaud et moite, mais ses traits semblaient maintenant plus détendus.

Sur son bras, de minuscules cloques firent leur apparition. Elles semblaient encore limitées en nombre et n'occupaient que les avant-bras du paysan.

Au plein milieu de la nuit, alors que les matines venaient de sonner, le paysan ouvrit les yeux. Il grelottait de froid et des douleurs lancinantes déchiraient sa teste, mais il était conscient. Les grosses fièvres semblaient dissipées. La teste tournée vers la fenêtre, le paysan pouvait observer le croissant de lune haut dans un ciel clair et limpide, à peine caché par quelques nuages éparses. Vivant. Il semblait bien en vie. Ses derniers souvenirs ? des rats qui fuyaient... une cheminée à allumer... des planches à amener à Lillaka.

Le paysan se mit instantanément sur son séant.

Mordiou ! Les planches pour l'médicastre !

La douleur fulgurante qui lui déchira le cerveau eut raison de lui et Bradwen se retrouva de nouveau allongé contre sa paillasse.
_________________
Max_premier
La bâtisse était grande et pendant que la mixture refroidissait dans le chaudron, il avait entrepris de faire des aller-retours entre le puit et la future officine pour remplir quelques barriques de bois ayant contenu un temps quelque alcool mais qui pour l’instant ferait office de réserve. Ses allers-retours lui avaient permis de prendre l’air et de se vider la tête. Les efforts physiques l’épuisaient et ainsi son esprit ne pouvait plus vagabonder.

Les barriques emplies, il avait fait de même avec le bois pour les cheminées nombreuses et il avait les bras débordant de bois en montant à l’étage quand il s’aperçut que Lillaka avait rejoint Cilou et Bradwen.

Discrètement, il avait attendu un peu sur le pallier mais ne pouvait rester ainsi éternellement, il y avait trop à faire. Poussant du pied la porte entre-ouverte.


Lillaka c’est moi, je peux entrer ? je viens remettre du bois dans la cheminée, faut pas qu’ils aient froid. J’ai aussi rempli les barriques d’eau en bas à l’officine au frais et préparer un chaudron tel que tu l’as fait chez Casablanca pour que l’on puisse désinfecter, enfin j’espère avoir réussi la mixture. Il tisonna le feu, celui-ci gronda à nouveau et se tenant légèrement au dessus de l’âtre, profita d’un moment pour souffler.

_________________
Cilou73
Il fallait être prudent...Et ne pas prendre le risque de contaminer d'avantage de villageois...Même si cela l'ennuyait fortement de rester davantage aux hospices, elle devait faire contre mauvaise fortune bon gré...
Mais restée ainsi inactive n'était nullement pour lui plaire...
Alors que Lillaka s'en était allé cherché de draps propres , Cilou restait toujours assise au chevet de Bradwen...Pour passer son temps elle s'était mise à tricoter...Le résultat ne se verrait qu'au final...Pour l'heure s'était juste une pelote de laine en phase de transformation....
Entre deux mailles...Bradwen se redressa d'un bon...Hurlant une chose incohérente pour Cilou, mais sitôt l'homme replongea dans un sommeil...
Ne se rendant nullement compte de la frayeur causée à Cilou...
Lillaka revint alors et Max la seconda de près....
[/i]
Lillaka


Dans le couloir devant la chambre de Bradwen

Max te voilà enfin, tu m'as manqué ! Il y a tellement à faire... nous ne sommes pas assez nombreux... nous allons avoir besoin d'aide, surtout si une épidémie se déclare...
Gaelant n'est pas avec toi ? Il a du se perdre dans les méandres de la bastisse en te cherchant...
C'est bien ce que je redoutais... nous avons un cas avéré en bas... l'homme que tu as installé dans la salle commune... une forme virulante... il est possible qu'il soit arrivé trop tard...
Pour Bradwen, il est encore temps.. regarde ses avants bras... si j'arrive à faire de l'élixir rapidement cela devrait aller... Mais je n'en ai pas en réserve, c'est un élixir très particulier, et je vais avoir besoin de toi pour le préparer...
Maintenant que j'ai vu les symtômes et l'évolution de la maladie et non uniquement les conséquences sur des dépouilles je sais de quel mal il s'agit... la petite vérole sévit à Montmirail et si nous n'y prenons pas garde c'est tout le Maine qui pourrait estre touché.
..
Bradwen


Dans la chambre de Bradwen

La fièvre atténuée, le mal de tête plus acceptable, Bradwen reprit enfin conscience. Il ouvrit les yeux et ne vit tout d'abord que la pénombre, une pénombre à peine brisée par le timide éclat des quelques lampes à huile qui brûlaient dans la pièce.

Ce fut d'abord des bruits qui marquèrent le paysan, un petit cliquetis périodique, régulier. Ce bruit lui semblait proche. Plus loin, des chuchotements, comme une conversation entre personnes qui cherchaient à ne point déranger.

Il tourna lentement la tête vers les bruits qu'il entendait et laissa ses yeux s'habituer à la pénombre. Près de lui, il distingua une silhouette humaine... une femme... Il fronça les yeux pour essayer de mieux la cerner. Oui, c'était une femme, une femme qui tricotait visiblement... les cliquetis, des aiguilles à tricoter qui jouaient les entremetteuses entre deux mailles.

Plus loin, deux silhouettes que Bradwen avait du mal à discerner avec plus de précisions. Oui, c'était bien deux personnes qui discutaient discrètement.

Le paysan reporta son attention sur la personne qui était près de lui. Qui était-elle ? Une malade ? Lillaka la médicastre ? Une garde-malade ? L'envoyée d'Aristote pour lui indiquer où il passerait l'éternité ?

D'une voix faible, il demanda

Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ?

Peu à peu, les souvenirs revinrent à l'esprit du paysan. Il se rappelait sa visite chez Lillaka, son arrivée à l'hospital, le feu dans les cheminées, le repos dont il avait eu besoin ici, dans cette chambre.
_________________
Cilou73
Il reprenait conscience...Mais par prudence, Cilou attendit d'être sur qu'un nouvel excès de fièvre ne s'empare pas de lui pour le plonger à nouveau dans les abîmes....
Non, cette fois il revenait vraiment à lui...


Citation:
Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ?



Cessant son tricot , elle s'apprêtait à se lever pour prévenir Lillaka. Mais il lui sembla plus judicieux de le rassurer...

C'est moi la mégère...euh...Cilou...Je vais prévenir Lillaka que vous êtes réveillé...Ne bougez pas...

se levant, elle se rendit compte que ces derniers mots étaient bien de trop...
Euh...oui en même temps dans votre état vous ne pourrez pas aller bien loin...

Se rendant à la porte du couloir.

Excusez moi...Bradwen..il s'est réveillé....
--Ganelon


Dans la salle commune


Dans la salle commune, installé près de le cheminée, Ganelon s'était endormi. Apaisé par les élixirs de Lillaka, il avait pu trouver le repos loin de la souffrance... un repos qui désormais semblait éternel.

Cette nuit, dans l'hospital du Maine, une âme avait rejoint le paradis solaire.
Lillaka


Dans la chambre de Bradwen

Lillaka et Max étaient en train de discuter dans le couloir devant la chambre de Bradwen quand Cilou vint les chercher...
Merci Cilou
Lillaka s'approcha du chevet de Bradwen, en mesme temps qu'elle touchait ton front et qu'elle prenait son pouls, elle lui parla d'une voix douce.
Comment vous sentez-vous Bradwen ?
Vous allez devoir rester à vous reposer quelques temps...
Ne vous inquiétez pas, nous avons la chance de prendre au début de la maladie... et pour le moment vous n'avez pas une forme trop virulente... surtout il est très important de ne pas vous gratter, pour que cela ne s'infecte pas...
Maintenant que je suis sure de la maladie dont il s'agit, je vais aller préparer un élixir, ainsi qu'un onguent particulier adapter à celle-ci.
Je ne vous mentirais pas, les prochains jours vont estre pénibles, mais vous estes suffisament solide pour recouvrer une bonne santé ensuite... mais pour cela j'ai besoin de vostre aide... de vostre volonté de vivre et que vous soyez raisonnable à prendre soin de vous, vous reposer, prendre les traitements et ne pas vous gratter...

Si vous avez des questions je suis là, et si vous ressentez des sensations particulières ou des douleurs n'hésitez pas à tout me décrire.


Après une longue discussion avec Bradwen, elle se retourna vers Cilou et Max
Il nous faut préparer en plus de l'élixir un bon repas chaud nous en avons tous besoin.
Je vais avoir besoin de toi pour l'élixir Max, et vous Cilou si vous voulez bien, j'aimerai que vous restiez avec Bradwen, si toutefois vous estes fatiguée, allez vous reposer dans vostre chambre.
Je vais envoyé une missive à la taverne des Anges Protecteur pour qu'il nous fasse livrer un bon repas, et je vais retourner voir notre patient en bas.




Dans le bureau

Lillaka sortie son nécessaire d'écriture de sa besace et s'installa sur un bureau improvisé pour rédiger une missive. De la fenestre d'un petit claquement de langue elle appela sa chouette à laquelle elle confia le pli.



Dans la salle commune

Lillaka se rendit ensuite au chevet de l'homme gravement malade afin de voir si l'élixir avait calmé la fièvre et la douleur, et pour soulager au mieux ses plaies sachant pertinement que malheureusement vu la gravité de son état, la forme hémoragique de la maladie étant mortelle la plupart du temps dans les 5 à 6 jours... elle ne peut donc que le soulager en attendant l'inévitable à moins d'une forme de miracle ou de sorcellerie.
Arrivant prêt de l'homme, il semble dormir paisiblement... cependant au fur à mesure que Lillaka s'avance, quelque chose l'inquiète... point de mouvement qui fait bouger légèrement le drap... arrivé à côté de l'homme, elle constate que paisible mais sans vie est le corps mutilé par les pustules hémoragiques de celui qui tremblait sous la fièvre et la douleur quelques heures auparavent...
Remontant le drap sur le visage de l'homme, elle se leva pour aller trouver Max après avoir au préalable réitérer son rituel de lavage de mains...
Cilou73
Elle n'avait voulu être curieuse mais elle était restée et avait entendu les mots rassurants de la médicastre...Il n'était pas trop tard pour Bradwen, avec l'aide du Très Haut et l'envie, il s'en sortirait....

Répondant à lillaka avant que celle ci n'aille préparer l'élixir...

très bien je reste à son chevet et vous préviens si quelque chose ne va pas...Et j'userai de mon rouleau à patisserie s'il se gratte de trop...

reprenant place sur la chaise lui faisant face...Elle attendit que ce dernier ne reprenne ces esprits et comprenne totalement ce qui lui arrivait.
Bradwen


Dans la chambre de Bradwen


Bradwen écouta la médicastre sans l'interrompre. Ainsi donc il était lui aussi atteint par ce mal qui avait décimé tout son quartier. Ce mal qui avait pris Casabianca, Jiojik, Ereii... et sans doute tant d'autres. Lillaka lui annonçait des jours à venir difficiles, mais c'était cela ... ou la mort ! Il n'y avait aucun choix. Lorsque la médicastre termina son discours, il répondit à son tour.

N'ayez point d'craintes dame, j'suis ben décidé à n'pas laisser la victoire à c'te mal estrange.

Il jeta un coup d'oeil circulaire dans la pièce.

J'ai ben plus d'amis icelieu que j'pourrions en avoir là-haut ! Alors mieux vaut pour moi qu'j'reste en vivant. Et puis.... l'Christos peut pas m'prendre maintenant. J'viens d'passer ma pastorale... et j'avions pas eu l'temps d'me faire baptiser... Alors, j'suis sur qu'là-haut, on va attendre mon baptême pour qu'j'puisse aller au paradis après la vie !

Le paysan esquissa un sourire. Dans une situation difficile, l'humour était toujours une alliée efficace. Il se tourna ensuite vers Lillaka et Max.

Dame, Sieur, j'sais qu'j'vous dois beaucoup. En fait, si j'suis en vie actuellement, c'est sans doute grâce à vous. J'sais qu'j'vous dois la vie, et j'vous en s'rais éternellement r'connaissant. J'ai une dette envers vous, et j'sais qu'un jour, l'Tout-Puissant m'donnera l'occasion d'la régler.

Une fois que Cilou eut répondu à Lillaka, il se tourna vers elle.

Dame Cibel... Cilou, dois-je prendre vot'présence icelieu comme le retour d'une amitié commune ? Parce que si c'est l'cas, c't'en ami qu'j'vous proposerions d'aller prendre du repos. J'vais ben, et j'pense qu'avec c'te maladie qui traine partout, mieux vaut être en pleine forme au cas où c'te sournoise-là viendrait frapper à not'porte.

Enfin il termina pour l'ensemble de l'assemblée, oubliant presque les conseils de Lillaka, en déclarant :

Une bonne nuit d'repos m'f'ra du ben ! Demain, vous verrez, j's'rais en pleine forme pour pouvoir vous aider dans c't'hospital !
_________________
Cilou73
Elle avait fait son oeuvre ici, maintenant que Bradwen reprenait du poil de la bête, sa place n'était plus dans cette chambrée.
L'entendre parler de son séminaire , de son baptême lui était insupportable. A chaque fois, elle repensait à ce jour en taverne, quand elle lui avait demandé de se faire bâptiser ne serait ce pour avoir une sépulture descente si le TrèsHaut le ramenait à lui....Et de répondre..."ne parlons pas de sujet qui fâche...."

Certes, elle ne comprenait pas les actes du paysan, il aimait tant à s'entourer de mystères , de secrets....Compliquant les choses là où il n'y avait lieu de le faire... Mais pour le moment l'essentiel était bien qu'il guérisse....

Ramassant sa nouvelle oeuvre tricotée...Cilou fourra le tout dans sa besace...


Oui , j'vous laisse vous reposer.

Elle se rendit dans sa propre chambre. Il lui fallait rester encore un peu et s'assurer que ces montées de fièvres ne soit pas du à la petite variole....
Bradwen


Dans la chambre de Bradwen


La fatigue aidant, le paysan ne tarda pas à retrouver le sommeil, un sommeil beaucoup plus réparateur que le précédent.

Sans être tourmenter par la fièvre, ses songes furent de nouveaux emplis de ses préoccupations actuelles : l'épidémie qui se propageait, ses relations complexes et difficiles avec l'église, les troubles qui agitaient le Maine, son éducation, son intégration dans la société montmirallaise, ses relations avec les autres habitants, le tout teinté d'onirisme.

Ce ne fut qu'au petit matin, alors que le soleil était déjà haut dans le ciel que Bradwen se réveilla.
_________________
Kessy..
Kessy retourna en consultation trois jours après sa première visite. Les herbes données par Lillaka avait aidé la jeune soldate à supporter la douleur. Il faut dire qu'elle était même d'une humeur euphorique. Cependant le pot d'onguent était intact lui car son odeur un peu forte avait réfuté notre petite Kessy à l'utiliser.

Elle rentra donc dans le grand hall d'accueil et alla s'assoir sur une chaise. Elle avait troquait sa canne de fortune contre une paire de béquille plus stables. Elle les posa près d'elle et attendit tranquillement qu'on vienne la voir.
Lillaka


Dans la chambre de Bradwen

Lillaka sourit aux notes d'humour de Bradwen.
Avant de sortir elle ajouta pour les personnes présentes

J'ai fait commandé des repas chauds à la tarverne des Anges Protecteurs, il ne devrait plus tarder à arriver.
Bradwen, pour le moment vous serez servis dans vostre chambre.
Cilou, si vous le souhaitez vous pouvez venir diner avec nous dans la salle de repos, sinon vous pouvez vous aussi vous restaurer dans vostre chambre si vous vous sentez fatiguée.




Dans la salle de repos

Plus tard dans la soirée, après que Lillaka ait découvert le corps de Ganelon endormi d'un sommeil éternel, et qu'elle se soit fait aidé de Max pour allumer un grand brasier... un de plus... mais cette fois derrière l'hospital... Penombre revint porteur d'un nouveau message




Ma chère amie…

J’ai bien reçu ton message, et si cela peut te rassurer, en ce moment, personne de la famille ne semble affecté par la maladie.

Pour ce qui est de l’aide, j’en ai discuté avec Tak, et la taverne pourra te fournir au moins une chaudronnée de soupe à tous les jours. Il faudra voir pour le transport jusqu’à l’hôpital. Je ne sais pas quand Tak partira en escorte.
Pour les besoins de forgeron, laisse-moi savoir ce dont tu as besoin, je demanderai à mon maître forgeron de le fabriquer.
Je connais bien quelques tisserands, dont toi et Aubane, et également Erwelyn, mon chambellan. Tu pourrais voir avec elle.
Des charpentiers, je vais me renseigner. Rapidement comme ça, il y a Anorion… faudrait lui demander.

Je vais rédiger un message pour les Mainois, les incitant à la prudence et leur recommandant d’aller à l’hôpital en cas de doute.
Pour ma part, je te promets d’essayer de passer dès que je peux, et je demanderai à Tak si il veut bien m’accompagner. Je vais également prévenir Aubane et les ambuleurs que je croiserai.

Et toi, prends soin de toi dans tout ça. Tu n’étais pas bien forte, il ne faut pas t’épuiser.
Bon courage, mon amie.
Je t’embrasse très fort.
Lys.




Le lendemain après une courte nuit de repos, dans le grand hall

Lillaka entendit la grande s'ouvrit, arrivant dans le grand hall, elle vit Kessy qui s'était installée, attendant pour une consultation.
La jeune medecin rousse s'avança le visage fatiguée mais un sourire rassurant aux lèvres près de la jeune soldate de l'Ost.

Bonjour Kessy, comment vous sentez vous aujourd'hui ?
Je vous propose que nous allions dans la salle de consultation pour regarder vostre cheville de plus près et que vous me racontiez en détails ce que vous avez ressentis depuis nostre dernière rencontre
Bradwen


Dans la chambre de Bradwen

Le lendemain matin, l'effet des potions de Lillaka diminuant, la maladie avait repris de la vigueur. Les pustules avaient éclos en plus grand nombre sur les bras et dans le dos. Le visage semblait jusqu'alors épargné. Était-ce une signe que la maladie n'atteindrait ses extrêmes ?

Quand la maladie refluait, le paysan tournait en rond dans sa pièce. Il n'aimait pas être là à ne rien pouvoir faire alors que le travail ne manquait pas à l'hospital. Mais il s'était résigné à suivre les recommandations de la médicastre et de l'herboriste afin de ne pas propager la maladie. Seul dans sa chambre, le temps lui paraissait long, très long.

Quand la maladie reprenait le dessus, toute force le quittait et il n'avait rien d'autre à faire que de la laisser passer. Lillaka lui avait prédit des jours difficiles et elle n'avait pas menti. Cette maladie était terrible. Comment était-elle apparue à Melleray ? Pourquoi à Melleray justement ? Combien de personnes en étaient déjà mortes ? Combien en faudrait-il encore avant que la maladie soit vaincue ? Qu'elle disparaisse ?
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10, ..., 23, 24, 25   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)