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[RP] Comtessisation d'une personne

Cesare.copona
Cesare arriva à Liège en sa tenue sobre de héraut impériale, noire cousue d'aigles bicéphales dorés. Bien entendu, il devenait déjà un régulier des lieu aussi il rejoignit directement la salle du trône et attendit que les acteurs de l'hommage arrivassent à leur tour.
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Mary_lisa.
Voilà. Elle y était. L’heure fatidique approchait. Elle angoissait et pas qu’un peu. D’une part qui n’angoisserait pas à l’idée de lier sa vie à celle d’un homme tel qu’Alexandre ? On lui demandait souvent si elle était folle quand elle annonçait cela. Folle, elle l’était c’était un fait. Mais ce qui surprenait le plus c’était lorsque elle affirmait l’apprécier pour de vrai. Beaucoup trouvait cela impensable. Le digne héritier d’Hadrien pouvait parfois être aimable ? Bon… elle n’irait pas jusqu’à dire qu’il était adorable, mais parfois… oui juste parfois, il était supportable. Quoi qu’il en soit avec lui elle avait sut trouver une patience qu’elle ne se connaissait pas. Il était même attachant au fond dans son « insupportabilité ». Cela bien sur, elle se garderait bien de le lui avouer.

Mais ce qui était le plus angoissant dans se rassemblement c’était le lot de testostérone qui allait se retrouver réunit autour d’elle. Et niveau testostérone elle avait gagné le gros lot. C’était pas comme si les hommes qui faisait partie de sa vie étaient tous doux et docile. Non cela n’aurait pas été drôle sinon. Il y’en avait pas un pour rattraper l’autre. Et là, vraiment, elle craignait le pire.

Tout d’abord, son père et son fiancé qui allaient se retrouver dans la même pièce. Les deux pouvaient pas se pifrer. Bien entendue, aucun des deux ne sauraient la boucler gentiment. Qui plus est, un nouveau mâle allait intégrer le groupe. Enguerrand…. pour la première fois elle présenterait celui qui lui était si cher depuis sa tendre enfance. Elle craignait le pire. Son père détestait par nature tout homme qui puisse être trop proche d’elle. Quant à Alistaire… elle ignorait comment il réagirait. Elle n’avait pas connaissance qu’il soit un homme jaloux, mais fier… ça il l’était.
Et enfin… Alexandre. Le quatrième n’était pas en reste lui non plus. A tout moment il pouvait sortir une remarque déplaisante à son sujet, juste pour « rire » selon son légendaire humour et risquer qu’un des trois premier cité lui saute dessus. Bref, dans son esprit c’était la première guerre mondiale en avant première qui se préparait.

Le pire dans tout ça, c’était que cette fois elle ne pourrait pas compter sur sa Marraine pour la rassurer. Non, elle aussi risquer de partir en guerre à tout moment.
Ne parlons pas de sa belle-mère enceinte jusqu’au cou qui pouvait se montrer encore plus redoutable que tout ces hommes réunits.

Bref, sinon, bienvenue dans ma famille quoi !

C’est donc dans se mélange d’excitation et d’appréhension qu’elle avait fait tous les premier préparatif dès qu’Alexandre lui avait donné le feu vert. Chacun de ses proches recevraient pour l’occasion une lettre bien personnelle comme invitation. Quatre missives suffirent pour convier les personnes qu’elle souhaitait présente. Comme toujours elle avait souhaité le stricte minimum, ses piliers.

Citation:
Enguerrand,
Mon ami, mon frère, mon ange,

    Je t’écris aujourd’hui car j’ai besoin de toi. J’ai besoin de toi près de moi.

    Dans quelques jours aura lieu une cérémonie très importante pour moi. Mes proches m’entoureront et il m’est impensable que tu ne sois pas là. J’ai besoin de te savoir à mes côtés. Cela sera aussi l’occasion de te présenter aux miens.
    L’accepte-tu ? De toute façon si tu refuse je viendrais moi même t’attraper par ta belle tignasse. Ne m’oblige pas à le faire cela serait dommage de l’abîmer.

    Je te joins l’adresse à ce plis, je sais que le voyage sera long ... mais promis à l’issus de cette fameuse cérémonie nous passerons quelques jours ensemble si tu le souhaite j’aurais plusieurs choses à te faire visiter ...

    Nul besoin de te trop te questionner ni de t’inquiéter. Viens toi et simplement toi.

Je t’embrasse,
Avec tout mon amour,

Ton Océane.



Citation:
Père,

    Tout d’abord pardonnez moi pour mon silences des dernières semaines. J’avais promis de revenir à Alençon pour passer quelques jours avec vous, je me rattraperais...
    J’espère que depuis tout va pour le mieux... je n’ai même pas pu encore discuter avec vous sur vos nouvelles - plus si nouvelles maintenant - fonction de capitaine royal. J’ose espérer que vous vous y épanouissez. Il vous faudra tout me raconter depuis le début.

    Si je vous écris ce jour c’est pour vous inviter à partager avec moi une nouvelle cérémonie. Je crois vous en avoir parlé il y’a quelques mois, L’Enfant Impérial Alexandre de Sparte souhaite me prendre pour vassale. La cérémonie aura lieux dans quelques jours sur ses terres. Je vous joindrais l’adresse.
    Je sais que vous refusez de remettre un pied en Empire, mais j’ai besoin de vous avoir à mes côtés. Vous allez râler, je le sais, mais je sais aussi que ne pouvez rien me refuser n’est ce pas ? J’ai déjà réserver une chambre pour vous et ma belle-mère si son état le lui permet.

    D’ailleurs j’espère que Ursula et mon frère se portent bien. Vous l’embrasserez pour moi. Ainsi que Florian. Il est également le bienvenue je serais heureuse de le revoir.

Je vous attend à Liege. j’ai hate de vous voir ...
Je vous aime.

Votre fille.



Citation:
Chère Marraine adorée,

    Votre ducale et gracieuse présence est demandée par votre filleule préférée.
    Bon ... je sais que vous allez râler, me détester, et venir à reculons avec une tête d’enterrement de 8 pied de long. Oui je vous connais comme si je vous avez fait moi même. MAIS je sais aussi que vous m’aimez comme si c’était vous qui m’aviez mise au monde.

    Je crois ne pas avoir besoin de préciser de quel sujet je parle. Vous l’aurez compris je vais bientôt lier ma vie à votre détesté ennemie.

    Tous ceux que j’aime seront la, rien ne sera pareil sans vous.
    Mais je connais votre avis sur la personne, et votre position. Je souhaiterais grandement votre présence mais sachez que j’accepterais votre décision quelque soit celle-ci.


Prenez soin de vous,
Avec toute mon affection,

Mary.


Citation:
Mon bien aimé,

    Voilà encore bien des jours que nous nous sommes pas vue. Décidément, le sort s’acharne contre nous.

    J’ai malheureusement etait beaucoup prises ces dernières semaines, et cela n’a pas été de tout repos émotionnellement parlant. Il faudra que je vous raconte le tout, mais sachez que plus que jamais je suis lasse de constater jour après jour le fléau qu’est devenue notre royaume. Moi qui prenait tant de plaisir depuis un an à être Officier royal, on a finalement réussit à m’y faire renoncer. Ils ont gagné. Mais espérons le, cela ne sera plus que passager.

    Enfin bref, la n’est pas le sujet de ma missive. Nous aurons d’autre occasion pour en discuter.
    La raison est plus joyeuse. Je vous écris pour vous faire part de mon prochain anoblissement par L’Impérial Alexandre de Sparte. Je crois vous avoir parlé de ce projet il y a bien des mois. La date est à présent fixé.
    Je n’ai pas besoin de préciser que je souhaiterais vous avoir à mes côtés. Après tout, en devenant mon Suzerain, il deviendra le vôtre dans quelques semaine, je souhaiterais donc grandement vous le présenter.

    Suite à la cérémonie si vous le souhaitez nous passerons quelques semaines en Empire afin de nous familiariser avec notre nouveau domaine et mettre les choses en place. J’aurais besoin de vous, de votre expérience, et de votre main d’Acier. Le Duc de Tancarville et mon futur époux ne peut qu’être la personne la mieux placé pour m’épauler dans ce changement.

    J’ai Hate de vous revoir Vadikra!
    Soyez de bonne humeur, mon père sera présent.


Que le très haut vous garde,
Tendrement,

Votre promise.



Le tout fut rapidement bouclé. Pas besoin de grande pompes. Et c’est à peine quelques jours plus tard que la jeune Normande se retrouva en salle du Trône à Liège. Elle connaissait l’endroit, mais il ne lui avait jamais parut aussi impressionnant qu’à ce jour. C’est parée d’une des belles créations de sa collègues Elysandre qu’elle s’apprêta à rejoindre son futur Suzerain. C’est toutefois déçus qu’elle constata à son arrivé que le grand Sparte n’était pas encore présent. Comment ne l’avait-elle pas deviné ? Il allait se faire désirer bien entendue. Ceci dit, pour le coup elle aurait eut grand besoin de sa présence rassurante. Quoi que… a tout réfléchir… Elle n’était pas si sure que Alex soit le mieux placé pour la rassurer, bien au contraire. C’est donc simplement devant un visage totalement inconnu qu’elle se retrouva. Essayant de masquer la pointe de stress qui crispait ses traits, elle s’appliqua à le saluer poliment.

« - Le Bonjour Sire… Il semble que je sois la première arrivée pour une fois. Je suis Geneviève de Courcy, la future vassale semble t-il. Seriez-vous l’Héraut en charge de la cérémonie ? »


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Alexandre.de.sparte

Une nuit terrible. Certains membres de la Garde Palatine étaient avec le Duc immédiat avec des membres des Troupes Frontalières dans une taverne fréquentée par une clientèle essentiellement militaire. Alexandre discutait avec un officier...Aurélien....ou peut-être pas, la mémoire flanche. Ensuite, il avait pris plusieurs chopes de bière. Vous savez, cette excellente bière que des moines brassent à Leffe ? Bah, c'est cette bière qu'il prenait. Donc, à force et à mesure que le divin breuvage venait tranquillement bousiller son foie, la vision s’embrouillait et les sens devenaient inefficaces.

Un des derniers moments de lucidité était quand l’un des soldats racontait son histoire de pêche. Il était sur un bateau, il était en train de pêcher très tôt le matin, quand soudainement une énorme bestiole avait heurté la coque. Il était tombé et il avait senti des dents sur sa botte. Il n’avait jamais eu autant peur dans toute sa vie. Il a fini par remonter dans le bateau, de peine et de misère et l’histoire pris fin avec la fin de sa pêche.

La pire histoire que le Duc immédiat avait été en mesure d’écouter depuis des années. En fait, à ce moment, il était même pas certain de croire ou de ne pas croire tellement qu’il était ivre. Il avait applaudi et il avait payé une tournée générale. L’alcool fait prendre de mauvaises décisions. Parce qu’après ça, il était encore plus ivre et les militaires l’étaient aussi. Alexandre avait profité du moment pour chanter une chanson paillarde accompagné par les officiers et dont le bruitage était accompli avec brio par le rang.

Une chance que les paparazzi n’existaient pas à cette époque. Parce que sinon, ce serait l’enfer de se réveiller avec un article de journal parlant de ses frasques. Tout le long de la soirée, Alexandre avait continué de boire.

Il avait gerbé à l’extérieur de la taverne en plein milieu de la nuit. Il avait recommencé à boire de la bière. Parce qu’à ce moment-là, la bière nettoyait aussi l’estomac ! Du grand n’importe quoi au final.

Ensuite, lorsque le tavernier avait foutu tout le monde dehors, la troupe avait décidé de sortir dehors et de faire un sport violent entre deux équipes. Il fallait se jeter un gros caillou, se plaquer pour arrêter la personne qui a le caillou. Pour faire un point, il fallait le jeter contre un arbre-but. Qui avait gagné ? Alexandre ne pourrait pas le dire. Par contre, il avait saigné comme tout le monde, il avait été couvert d’herbe et de terre comme les autres. Plusieurs endroits de son corps était couvert d’ecchymoses.

La virilité était plaisante. On se souvenait pourquoi on était ce qu’on est. On ne pouvait pas savoir qui nous étions quand on est caché par d’immenses étoffes et du parfum puant pour couvrir à quel point on suait et puait sous nos vêtements. Désolé.

La virée s’était terminée par son retour dans sa résidence. Comment ? Pfft. Sais pas. Il avait passé une partie du reste de la nuit à vomir, à avoir froid à cause de la gueule de bois, être dévoré par une migraine et à dormir très mal.

Puis, il entend un toc toc sur sa porte. Deux gardes palatins ouvrent les portes de l’appartement ducal pour faire rentrer un serviteur.


- Majesté ? Votre Majesté ?! Vous avez dormi au maximum du temps qu’on pouvait vous laissez faire. Il faut vous. Nettoyer…déjeuner et vous rendre immédiatement à la salle du trône.


Majesté ? Le prédicat pouvait sembler étrange. Par contre, ce n’était pas étrange quand on savait que c’était un droit spécial inclus dans sa patente. Car efficacement, le suzerain pouvait donner des droits spéciaux. Liège en avait. Le fait d’utiliser le prédicat d’Altesse Sérénissime Ducale était correct également.

Le dragon Spartocrate ouvrait un œil vert et doré pendant qu’il observe attentivement et de façon méchante le valet. Puis, il cherche un objet pour lui lancer. Oh. Son attention s’arrête au pot de vomi. Il ne le fit pas. Pourquoi ? Parce qu’après, son appartement puerait encore PLUS le vomi. Il préfère se retourner et se montrer le popotin. Parce qu’il dormait naturellement dans la plus simple des tenues.


Il reprend sourire pendant qu’il enfouit son visage dans l’oreiller en grommelant comment il était un duc adorable. Le valet hausse un sourcil avant de regarder le duc. Il regarde un garde, celui-ci lui sourit. Le valet s’approche et vient secouer le duc. On entend un grognement digne d’un dragon en colère. Le valet recule car il est tétanisé par la peur. Alexandre fait un petit pet ! Non, ce n’est pas vrai. C’est un pet bruyant. Ensuite, il se réveille avec un sourire, malgré son teint pâle.

Je suis réveillé, vil valet. Vous êtes heureux ?

Soudainement, il se sent mal et il se penche pour vomir dans le pot. Il vient se laver le visage avec de l’eau à proximité et il se lève. Il n’était pas prude et il n’avait aucun souci à déambuler ici comme ça.

C’était l’heure de se laver. C’est ce qu’il fait. Pas besoin de faire tous les détails de cette sous-histoire surement très intéressante. Ou pas. Ensuite, c’est l’heure de bouffer. Fidèle à son habitude, il mange quelques fruits, du fromage et du pain.

Ensuite, c’est l’heure de mettre des vêtements propres, mais sans swag. Parce qu’il allait mettre son harnois. Un garde palatin, un sergent, vient aider le noble dans la tâche de mettre son armure. Une magnifique armure provenant d’une forge allemande. Elle était d’inspiration italienne et germanique. Il n’allait pas porter de heaume, naturellement.

Puis, pâle comme un drap, il entre dans la salle du trône par l’ouverture des portes par la Garde Palatine. L’armée fidèle des ducs de Liège. Cette armée avait marché sur le Royaume de France, dans le même temps que les impériaux. Une armée digne, professionnelle et puissante.


Je suis là. Je suis là. Bon… Il a eu une soudaine envie de vomir. Jour. Bonjour.

Puis, il vient poser son cul sur son trône.
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Greenwarrior
Bon d'accord, la nuit n'avait pas été brillante de ce qu'il s'en souvenait et puis pourquoi avait-il dormi avec une soule dans les bras? Ah oui il avait gagné?
Bref. Il est une spécialité typiquement comtoise qu'on appelle beuverie. En gros il avait tenu bon et c'était même réveillé avec une petite soif dans la nuit et au petit matin.
"Faut pas pisser là qu'on lui disait"


M'en fout, tu sais pas qui j'suis... Breslau tu connais? Bien, alors casse toi!

Bon c'est vrai qu'en même temps il avait prit une caraffe en cristal pour un pot mais qui le saurait?

C'est ainsi qu'après un bon bain car malgré les rumeurs et au risque que vous l'ayez déjà lu, il se lavait.
Il s'habilla des tissus typiques de gros bourrin avec juste une cotte de mailles en dessous de son tabard rouge à l'aigle d'or. Bon d'accord, ce sont les armoiries de Rougemont. Mais un Baron à Breslau, ça le fait grave. As des as qu'on vous dit même si non officielement c'est l'autre mais qu'officielement c'est lui.
Vous ne suivez pas où je veux en venir? Bien dommage pour vous.

Alors à présent, il se trouvait légèrement en retrait du trône mais il s'approcha en voyant l'attitude de son suzerain pour lui chuchoter.


Un seau se strouve sous votre trône.

Oui parce que bon. Vivre loin de la FC, ça donnait ça quoi. Ca ne sait plus boire après ça suit quand même la règle impérialement impérieuse "manger c'est tricher et vomir c'est repartir". Mais Alexandre semblait en tenir encore une bonne.

Toujours dormir APRES avoir bu un litre d'eau et ne pas commencer sans une bonne cuillère à soupe d'huile d'olive.

Il reprit alors sa place, les mains dans le dos, appuyé contre le mur pour tenir ce dernier.

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Alexandre.de.sparte
L’héritier de l’Empereur qui avait foutu une raclée aux troupes françaises durant la plus grande guerre de la décennie aimait porter l’armure. Ce n’est pas l’objet le plus confortable du siècle, mais il fallait dire que les pièces de l’armure, finement ajustées par des mains expertes, pour une armure personnalisée, étaient bien réparties sur le corps du Duc immédiat. Ce n’était pas non plus la première fois qu’il en portait une.

Alexandre était un fervent du principe de féodalité. Tant que le serment était accompli par le suzerain et le vassal, il n’y avait aucune raison d’agir l’un contre l’autre en restituant ou en reprenant des terres. La ligne était plus difficile à respecter lorsque le vassal ou le suzerain faisait partie directement de la famille.

De plus, en raison de la forte militarisation des fiefs détenus par Alexandre, il était fort compréhensible qu’il portait une armure complète lors de la majorité des cérémonies. Il tenait cette manie, dirons-nous, de son père. Hadrien était mort en refusant qu’on lui ampute une jambe durant un combat et ce dans son armure. Le gisant impérial le représentait portant le harnois.

Alexandre attendait dans la Salle du Trône. Ses pensées étaient tournées en direction de son futur probable mariage avec Sa Grandeur, la Comtesse Héloïse Marie Von Riddermark De Sparte. La fille d’un ennemi de son père et de son grand père et issue de son sang. Les pensées se perdaient également en direction du boulot qu’il devait faire.

Les pensées sont interrompues quand il entend le bruit caractéristique d’une cotte de mailles derrière lui. Ses deux prunelles émeraudes et gorgées d’or viennent se poser sur le chevalier de Breslau. Il n’avait même pas vu que Sa Grandeur était déjà derrière lui. Il manquait un peu d’attention, surtout parce que sa tête était rongée par une migraine. Le fléau des hommes savants !

Le Rougemont vient lui chuchote quelque chose.


Ah oui ? C’est surement pratique. Je ne veux pas gerber sur la future comtesse de Dinant. Sinon, je pense qu’on va faire un attentat contre ma tête ! Merci de l’information Votre Grandeur !

Alexandre sourit dans toute sa pâleur, non habituelle. Ses dents blanches et bien taillées. Il était encore capable de faire de l’humour. En fait, il était certain que s’il vomissait ses tripes sur la blonde, plusieurs personnes voudraient sa mort. Certes, Alexandre était un fin bretteur, mais un contre dix, n’importe qui tombait sous les armes.

Son regard se porte sur le héraut, son ami. Il lui adresse un clin d’œil et il lui tire la langue. C’était une façon pour lui de dire bonjour. Bah quoi ! Son regard se glisse sur la blonde. Ses doigts pianotent sur les accoudoirs de son trône. Était-ce un signe d’impatience ? Surement. Il était un dragon. Les dragons ne sont pas de nature patient.


Qui attendons-nous déjà ?

Le Duc immédiat fait signe à un valet. Celui-ci, un jeune brun, savait fort bien ce que le duc impérial. Alors, il se précipite directement sur un plateau pour servir une coupe d’hypocras au Dragon. Celui-ci pris une petite gorgée du bout des lippes en espérant ne pas vomir sur le valet. Oh, non ça passe bien. C’était un médicament Spartiopologique !

Miam miam miam. Qui veut de l’hypocrass ? Hubert est prêt à vous en donner !

Bien entendu, le valet était payé pour ça.
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Montparnasse.
    [ Quelques jours avant. Réception de la missive. ]


La lettre de sa chère Océane le cueillit au plus mal. Agenouiller devant son blondinet, Montparnasse s'apprêter à satisfaire ses envies lubriques quand le porteur, un jeune garçon, pénétra dans la taverne. Cela faisait pourtant un moment que Montparnasse n’avait pas prit soin de son ami, et il lui devait bien une petite gâterie avec les événements de ces derniers temps, décidément rien ne se goupiller comme il fallait.
Mauvais timing. Les yeux du jeune garçon s’écarquillèrent devant cette vision. En portant la lettre d’une femme de si haut rang il se s’attendait pas à se trouver dans ce genre de situation. Surpris et complètement troublé, il laissa tombe la missive avant s'enfuir en courant sans même demandé une petite pièce. Ce qui, pour le coup, ne déplut pas vraiment au Galant.
Montparnasse récupéra la lettre et la parcourut. A peine avait t-il commencé de la lire qu’il comprit que les ennuies n’aller pas s’arrêter pour lui. Non pas qu’il ne voulait pas revoir sa jolie blonde, sa soeur, sa muse, bien au contraire il n’attendait que ça, mais comment expliquer à la brune qu'il était attendu ailleurs sans s'attirer, plus encore, ses foudres ? Apres avoir était surpris lèvres contre lèvres avec Will quelque instant auparavant, et tête sous la jupe d’une Catins quelques heures avant, le jolie cœur allait ramer pour expliquer qu'il devait partir rejoindre son Océane, sans pour autant expliquer qui elle était pour lui.
Tout un programme...

Il va s’en dire que la gâterie fut oublié, il se ferait pardonner une autre fois pour ça, et Montparnasse rejoignit sa brune, qui, fâché l'attendait plus loin. Il faut dire que surprendre son homme trois fois en une journée dans les bras d'un ou d’une autre ça à de quoi foutre en rogne n'importe qui, même si l’ont connait ses penchants lubrique. Et quand il daigne enfin venir vous voir c'est pour vous annoncer qu'il part rejoindre sa jolie blonde qui l'attend pour sa cérémonie d'anoblissement... Pas besoin de vous expliquer la discutions qui a suivit...


    [ Jour J, Salle du trône ]


C'était donc au bras d'une jolie brune bien vêtu que Montparnasse se présenta.
Car oui, pour la calmer Montparnasse lui avait proposé de l’accompagnait, franchement persuader qu’elle déclinerait l’invitation, mais elle avait accepté.
On sous estime toujours la jalousie d’une femme.
Au final ce n’était pas plus mal, et cela pour plusieurs raison. La principale et non des moindres : la calmer et continuer à l'avoir dans son lit. Mais pas que ! Il ne connaissait rein à ce genre de cérémonie et la présence d'une noble pour le guider n'était pas négligeable. Puis il aurait surement l'air moins con accompagné. Sans parler du futur époux et du père, les rencontré mettait Montparnasse mal à l’aise, et il se dit qu’accompagnait, ils accepteront surement mieux sa présence. En d’autre terme il ne regretta pas la présence d’Amelliane a ces cotés.

Elégant dans son habit de galant emprunté à l'Aphrodite pour l'occasion, il pénétra dans la salle du trône, avec Amelliane à son bras. D’instinct il se mit a cherchait celle qui avait tant de place dans son cœur espérant ne pas froisser son Océane par la présence Amelliane...
Comment aller t-il la présenter d'ailleurs ? Son amie ? Sa compagne ? Non Amie. Amie ca ira très bien. L'un dans l'autre si il devait en froisserait une, autant que ce soit la Brune.
Hum...D'ailleurs, il n'y avait que Claque-Sous et Océane qui connaissait son vrai nom... La rencontre risquait de pas être piqué des vers encore.

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Amelliane
[ Quelques jours avant ]

Oui les jours pouvaient être compliqué parfois quand il y avait un Mont dans le coin ou alors quand il n'y était pas même si il n'était pas bien difficile de savoir ou il se trouvait, cela lui avait été même certifié par deux fois ce jour.

Alors oui autant dire que cette journée avait été bien "merdique" pour la brune entre un Mont occupé à "grignoter" chez une autre brune puis au tour du blond elle se demandait si elle n'était pas juste un passe-temps.

Soit, tout finissait par se savoir un jour et tout compte serait régler ainsi.

Le brun lui avait parler de cette invitation, déjà qu'il était dans de beau drap pour l'avoir laissé ainsi maintenant c'était ce pli .. Il tortillait de la frimousse l'air de rien en tentant de lui faire avaler la couleuvre comme il pouvait.

Mais ce qu'il ne savait sans doute pas c'est que la belle brune était de loin une gourde, elle avait bonne mémoire et la vengeance tenace. Le beau brun s'en était assez rendu compte.


[ Le jour J ]

La belle savait que Mont l'avait invité pour faire bonne figure, malgré qu'elle lui avait dit que si c'était juste pour lui faire plaisir ce n'était pas nécessaire. Mais comme à chaque fois il éludait la réponse comme si une femme l'effrayait ce qui serait bien étrange le concernant ou alors elle seule lui faisait cet effet.

Amelliane avait revêtu une belle robe, paraître élégante mais pas trop provocante ou alors juste aux yeux de Mont qui soit dit en passant l'avait amener pour quelle fasse la plante verte serait servis. Enfin pas en publique car elle au moins avait de la tenue et savait se montrer discrète. L'art de la noblesse. Heureusement que Martin lui avait autorisé à garder ces cadeaux qu'il lui avait offert, ces derniers lui était bien utile comme aujourd'hui. Un jolie bijoux de tête ornait ces cheveux bruns et ce collier qui habillait si joliment son décolleté et oui le blond avait du goût. Heureusement que Mont ne savait pas d'ou elle tenait ces bijoux sans doute qu'il jouerait la carte de la jalousie, encore une fois parmi tant d'autre.

Elle entra dans la salle au bras de Mont, elle connaissait bien ce monde qui était représenté.

La demoiselle savait bien que du peu qu'il lui avait parler de son amie, Mont devait encore lui cacher certaines choses. A croire que cela lui plaisait de se faire torturer par la brune ce n'était pas les idées qui lui manquait en plus. La dernière en date était avec son acolyte Thyia qui les avait rejoint depuis peu, bien entendu elle n'avait rien fait encore mais cela viendra surement bientôt. Voir Mont dans tout ces états lui était tellement gratifiant. Le tenter sans l'autoriser à participer, elle savait se montrer cruelle comme il l'était avec elle.

D'ailleurs en parlant de cruauté elle lui murmura en tout discrétion d'oreilles curieuses :


- Si je suis d'humeur peur-être que je te laisserais m'enlever cette robe et peut importe de la manière qui t'ira.

Oui elle avait dit si, un peu comme une mise en garde qui voulait dire gare à ton cul beau brun je sais mordre moi aussi.
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Mary_lisa.
Avait-elle pensé un instant que la présence d’Alexandre la rassurerait ? Oublions cela. Alexandre était tout, sauf rassurant.

S’inclinant gracieusement à son passage comme il en était d’usage elle ne put s’empêcher de remarquer la pâleur inhabituelle sur le visage de son futur suzerain. Si il était habituel qu’elle même soit blanche comme un linge 12 mois de l’année, elle n’avait pas connaissance que le robuste Sparte soit soumit aux mêmes maux. Elle l’aurait volontiers crut malade, se serait même inquiété de sa santé, à quelque chose prêt elle se serait presque montré attentive à son bien être. Mais vil sont les hommes et celui-ci n’était pas en reste. Malade il ne l’était guerre, ou bien d’ivresse. Fort heureusement pour elle elle le comprit bien assez tôt à l’échange des quelques mots avec cet homme qui se tenait non loin de lui, lui étant totalement inconnu. Ainsi, donc, le Dragon ne saurait tenir l’alcool ? Discrètement elle ne pu s’empêcher de lui dédier un sourire moqueur. Le même genre de sourire provocateur qu’elle affichait lorsque elle le gagnait au combat à l’épée. Car oui. Elle gagnait.

A sa note d’humour elle ne ria pas. Elle connaissait que trop bien le dragon. Si il disait souhaiter éviter un attentat envers lui, il n’en était rien. Plus provocateur que lui, tu meurs. Alors oui, il serait bien capable de gerber sur elle rien que pour avoir le plaisir de provoquer son paternel.

« - Effectivement, je vous en serais gré Votre Majesté. Il est là une intimité que nous ne somme pas obligé de partager. »

Chacun son vomit et le monde ne s’en portera que mieux.

« - Nous attendons mes proches, ils ne devraient pas tarder. Les Normands aiment à se faire désirer. »

Elle tentait la note d’humour à son tour pour cacher sa propre inquiétude. A vrai dire elle ignorait toujours si son père daignerait refoutre un pied en Empire. Quant à Alistaire… si son fiancé l’honorerais de sa présence, elle ne pouvait tout autant le certifier. Quoi qu’il en soit, si ils se faisaient que trop attendre elle saurait se venger.

Si il y’en avait un de qui elle n’aurait à se venger ce fut d’Enguerrand. Si il y’en avait un sur lequel elle n’avait douté de sa venue c’était bien de lui. Oh elle savait pertinemment qu’à la réception de sa lettre il n’avait sans doute pas sauté de joie. Elle aurait parié qu’il aurait préféré mille fois la retrouver dans une petit auberge discrète dans une ruelle sombre de la capitale plutôt que dans ce vaste et trop luxueux palais. Mais après tout, l’un pour l’autre ils avaient déjà surmonté bien pire qu’une cérémonie.
Profitant que le Duc immédiat soit occupé à parler sceau de gerbe avec celui qui semble être son acolyte elle s’élança vers le fantôme de son passé. Si aujourd’hui plus que jamais elle aurait dut respecter les convenances à la règle, avec Enguerrand jamais aucune convenances ne pourraient se glisser entre eux. Alors, comme la gamine de trois ans qu’elle était toujours en sa présence elle enlaça son frère de coeur entre ses bras amaigris.

« - Enguerrand ! Mon frère bien aimé tu es venu. »

Discrètement elle frôla sa joue du dos de sa main, ce geste si familier qu’elle avait effectué des millions de fois enfant, alors que la nuit les cauchemars subis le jour venaient la hanter. A son simple contact, à son odeur si rassurante toute l’inquiétude qui l’habitait depuis des heures s’envolèrent. Elle n’était plus seule.

Elle se garda bien de trop prolonger son étreinte. Ils étaient entourés, et visiblement bien plus qu’elle ne l’aurais crus. Alors qu’elle se reculait pour reprendre une position plus convenante et ainsi pouvoir admirer son élégance, elle remarqua enfin une présence inattendue proche de son ange. Très proche. Le Louvre l’avait bien trop habitué à l’art de masquer ses émotions. Du moins Geneviève de Courcy y était habitué. Océane, elle, en était incapable. Et dès lors que cela concernait cette unique personne Océane prenait tous les dessus. Ainsi elle ne put masquer sa surprise et marqua même un temps d’arrêt alors que ses azurs perçant détaillaient un instant la jeune brune aux bras de son protecteur. Sa bouche s’ouvrit et se referma consécutivement plusieurs fois de suite alors que son regard allait de la pauvre femme qui ne devait rien comprendre à la situation, à Enguerrand. Qui était-ce ? Une amie ? Une maitresse ? Non elle n’irait pas jusqu’à dire un catin de l’Aphrodite où elle savait qu’il passait trop de temps. Elle semblait trop élégante pour cela. C’est sans doute ce qui l’inquiétait le plus. Si ce n’était pas une catin et qu’il l’a ramenait c’est que c’était du sérieux. Etait-elle vraiment inquiète ? Non… Oui… elle ne savait pas. Etait-elle jalouse ? Heureuse de le voir auprès d’une « vrai » femme et non d’une catin ? Cela aussi elle n’aurait sut le dire à cet instant. Enfin… si… bien sur qu’elle aurait été heureuse à l’idée de le savoir aimé et être aimé, mais elle ne pouvait lutter contre cette pointe de jalousie et d’égoïsme. Les femmes sont des êtres complexes parait-il, elle ne fait pas défaut au mythe. Une femme dans sa vie compliquerait sensiblement les choses, rendrait leur relation fade et sans saveur. Qu’elle femme accepterait leur lien ? Qui accepterait de voir qu’ils donneraient tout l’un pour l’autre quitte à faire passer tout le reste au second plan? Non, à moins d’avoir vécut l’horreur qu’ils avaient vécut ensemble enfant, personne ne pourrait comprendre et accepter ce qu’ils partageaient. A cet instant elle perdait un peu d’Enguerrand, et par la force des choses un peu d’Océane également.

Néanmoins c’était un jour important aujourd’hui et elle ne pouvait se permettre un quelconque laissé aller. Après tout, toute sa vie tournait autour de cela : donner l’impression que tout va bien. Aujourd’hui, elle devrait faire deux fois plus semblant. Montrer à Enguerrand qu’elle va bien, et prouver à Alistaire que la maladie ne la ronge pas. L’un comme l’autre était faux, mais une fois encore elle ne serait que façade. Alors ses joues pales s’étirèrent en harmonie avec ses lèvres en un délicat sourire qui se voulait chaleureux s’adressant tour à tour à l’un comme à l’autre.

« - Demoiselle… je ne crois pas avoir l’honneur de vous connaitre. Je suis Geneviève de Courcy. J’espère que le voyage à été agréable bien que long. »

Banalité d’usage, elle ne savait que dire d’autre. Pour ça au moins à force, elle était rodé.
Plus discrètement à voix basse elle s’adressa à Enguerrand. Dans sa lettre elle avait été brève, ne lui donnant pas même la raison de cette convocation. Il était peut-être temps de l’informer de quelques détails.

« - On est ici dans le palais de Liège. Celui que tu vois sur le trône la bas est son Altesse Sérénissime Alexandre de Sparte. Je t’ai demandé de venir car… car cet homme va devenir sous peu mon Suzerain »

Plus elle le formulait plus cela l’inquiétait. Lorsque Alexandre lui avait proposé Dinant celui lui semble si utopique qu’elle n’avait pas vraiment réalisé ce que cela impliquait. A présent que le moment était arrivé tout devenait plus clair dans son esprit et aussi beaucoup plus inquiétant. Elle allait devenir Comtesse de Dinant. C’était un grand bouleversement dans sa vie, vraiment très grand il ne fallait pas se voiler la face. Quand on savait d’où elle venait, comment elle avait grandit et qu’elle enfance elle avait eut, on pouvait que mieux comprendre pourquoi ses doutes étaient si grands. La gestion d’un Duché, assurément, ne demandait pas les mêmes compétences que la gestion d’une ferme.

Bref, elle était triplement au bout de sa vie émotionnellement parlant. Et les Normands étaient toujours pas arrivés.
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Montparnasse.
« - Enguerrand ! Mon frère bien aimé tu es venu. »

La voilà enfin, Son Océane, son aimée. Elle l’enlaça et il la serra forte contre lui oubliant à son tour toute convenance. Lâchant le bras d’Amelliane un instant il préféra la douce étreinte de sa sœur et il lui adressé un sourire sincère et bienveillant. Elle lui caressant doucement la joue avant de se séparer de lui. Montparnasse la complimenta sur sa tenue. Elle était encore plus belle que leur de leur retrouvaille.
Quand elle vient poser son regard sur Amelliane il comprit qu’il avait peut-être commis une impaire. Elle n’avait pas l’aire d’apprécié sa présence. Elle gratifia néanmoins la brune d’un sourire polie et l’accueillit avec la politesse de mise. Sans plus de formalité. Montparnasse compris. Il comprit qu’elle avait de nouveau mis son masque, décidément elle avait plus de point comme avec Claque-sous qu’elle ne l’aurait cru.
Claque sous, ce frère qui, comme elle avait une importance capitale a ces yeux. Fraichement retrouvé. Lui qui le croyait mort. Le destin par deux fois lui avait rendu les êtres qu’il aimait le plus au monde, y’avait-il vraiment un très haut qui veillez sur eux ?
Aucun des deux n’avait entendu parlait de l’autre pourtant, et chacun portait son propre masque, mais Enguerrand savait ce qu’il y avait dessous, pour les deux, et alors qu’elle lui présentait son future seigneur, il ne peut s’empêcher de glisser une main sur sa taille fine et de lui susurrait ces simples mots à l’oreille :


- Rassure-toi, jamais elle ne prendra ta place dans mon cœur.

Mot simple mais qui comptait beaucoup pour son Océane il le savait. Se détachant d’elle pour ne pas la mettre dans l’embarras, il reprit le bras d’Amelliane et s’inclina doucement et respectueusement devant ce seigneur qui n’avait pas l’air bien frais.
C’était réellement à sa que ressemblait un seigneur ? Il avait l’air plus de l’ivrogne du village que d’un seigneur. Lui qui avait pris tant de peine à être présentable.
Il sourit amusé en se disant que la cérémonie serait peut-être plus amusante que prévue. Peut-être que le seigneur leur paierais un verre à la fin…

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Alexandre.de.sparte
Le Très-Haut, Créateur de l’Univers, voir des Multivers, grand artisan qui utilise le métier à tisser pour créer la Grande Tapisserie, Dieu, était le seul à probablement savoir que le Duc immédiat était de plus en plus grognon de voir combien de gens pouvaient glisser leurs pieds sur le sol précieux de sa salle du trône. En plus, il était persuadé, car son intellect ne lui mentait pas souvent, qu’ils étaient des Français.

Certainement, le Baron de Rougemont détestait les Helvètes, fort probablement surtout les brigands. Pour le Dragon, ce n’était pas les Helvètes, mais les Français. C’était un peuple de parfumés, grassouillets, incompétents pour le fer, des lettrés qui s’extasient devant des poètes bidons et français et chauvins. Durant la Guerre, la France était tellement persuadée de gagner qu’elle avait pris une raclée par les troupes impériales. Bien entendu, l’Empire avait perdu des batailles, mais c’était la France qui était l’attaquant dans cette guerre. L’objectif déclaré était des terres féodales, mais la réalité du terrain était de s’emparer des provinces impériales francophones. La fin de la guerre avait démontré que l’Empire n’avait quasiment rien perdu, l’humiliation des Français, totale. Il n’y avait que des royalistes convaincus d’avoir gagnés, car ils avaient les neurones dysfonctionnels à force d’avoir humé trop de parfum et d’avoir reçus des coups sur la tête par les forces impériales.

Ô quelle gloire. Liège avait participé à cette guerre par la Garde Palatine. L’armée qui avait marché en égale avec la garde impériale de l’Empereur Hadrien de Sparte. Nul ne pouvait douter de la similitude de son seul héritier et de lui. Hormis qu’il était blond. C’était nul. Le pire, il était à moitié français par sa mômân.

Il se souvient de toutes les batailles et de son père pendant que les français venaient dans sa salle du trône. Un soupire creux s’échappe de sa glotte. Ses deux prunelles émeraudes et baignées d’or viennent scruter attentivement les nouveaux arrivants. Toute sa vie, il avait passé un temps énorme à être en mesure d’analyser les personnes. Il était ainsi capable de choisir ce qu’il voulait et délaisser ce qu’il ne voulait pas
.

Il ne savait pas pourquoi, mais l’homme lui semblait efféminé. C’était sans aucun doute un français. Il ne devait surement pas aimer plonger une lame suite à un estomac à travers une faille de l’armure de son adversaire et de le voir crever lentement, très lentement. On ne meurt jamais rapidement, sauf si on y perd la tête, naturellement. Il ne comprenait pas pourquoi sa future vassale avait invité cette personne.

Ensuite son regard inquisiteur vient se poser sur la femme. L’analyse est déjà plus agréable. Principalement pour la raison qu’elle dispose d’attributs féminins. Elle ne peut donc pas être efféminée. Il était persuadé au tréfond de son âme qu’elle avait plus de virilité que son cavalier. C’était amusant. Un sourire léger se dessine lentement sur la frimousse du Dragon Sparte. Par contre, elle devait surement être une française.

Néanmoins, il voulait être sympathique pour la blonde. Pourquoi ? Encore une fois dans son existence terrestre, il doit s’en remettre pleinement à la Divinité pour expliquer ce geste. Lui-même n’était pas en mesure de savoir pourquoi il faisait ça.

Il se lève doucement de son trône après avoir pris une grande gorgée de son vin chaud et épicé. C’était délicieux. Il pourrait vendre sa future vassale pour une coupe s’il était dévoré par la soif. Mais, nooon. Ce n’est pas vrai. Sa future vassale passerait avant. Une fois levé, il se donne un sourire, non forcé, par diplomatie pour accueillir les deux personnes.


J’ignore pleinement qui vous êtes, mais si vous avez été ici à Liège pour la future Comtesse de Dinant, vous êtes parfaitement les bienvenues dans ma demeure. Selon nos traditions, vous avez le gîte et le couvert.

Son menton se tourne doucement vers la blonde. Il pouvait être livide, mais il était complètement présent. L’esprit étant supérieur au corps. Dans cette situation, il peut encore se battre, tuer ou prendre des décisions au Conseil Impérial dont il est membre. Son confrère héraut, lui également, il siégeait près de l’Empereur.

Dîtes moi, est-ce que vous attendez encore de nouvelles personnes ou je peux demander à mon ami de commencer votre cérémonie ?

Il aurait pu dire nôtre. La féodalité était un lien profond entre un suzerain et un vassal. Les liens de la vassalité étaient étroits importants. Il n’ignorait pas ça. Il avait dit ça pour démontrer un signe d’impatience. Le Sparte n’avait pas la vertu de la patiente, oh que non. Il commençait à réfléchir à l’idée d’ordonner aux gardes du palais de fermer les portes de la salle du trône jusqu’à la fin de la cérémonie.

Le sourire moqueur et provocateur de la blonde lui avait donné un léger pincement au cœur. Elle était magnifique. Il aimait ce genre de femmes, mais elle avait quelque chose d’unique. Ses deux prunelles émeraudes et dorées glissent sur le trône vide près de lui. D’ici quelques semaines, à la mi-novembre, la Comtesse Héloise Marie Von Riddermark-Sparte poserait son séant à ses côtés. Il retourne ses deux prunelles en exil sur sa future vassale. Elle ignorait surement combien Dinant était précieux pour Alexandre. Ce fief avait été autrefois une principauté possédée par son père. Jalousement, il aurait pu garder le titre pour lui-même après l’avoir donné à un homme qui cocufiait sa sœur. Sa sœur aurait pu le vouloir, mais Alexandre ne lui aurait pas donné, car elle devait apprendre à aimer son fief près de la Pologne.


Il pensait à nouveau à Héloise et au baiser qu'il lui avait donné.

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Alistaire.
Si les portes avaient été fermées, il aurait été dans l'obligation de les faire défoncer. Comme entrée en matière, l'on trouvait mieux, même si dans un pays aussi arriéré que celui dans lequel il se trouvait, cela ne devait pas être si choquant que cela.

Le jeune duc de Tancarville était là. Digne héritier de l'Ogre, il avait hérité de ce dernier un caractère intraitable et une propension aux joutes verbales. Il était néanmoins plus mesuré, plus digne. Moins barbare.
Le contingent d'homme qui l'accompagne, doublé pour l'occasion car ils se trouvent en territoire ennemis, attendra dehors. Les chevaux également. Ils ne seront pas confiés aux écuries du château pour la simple et bonne raison que le Vadikra craint de ne jamais les revoir. Il s'en entretien avec le vieux chevalier qui mène les troupes armées de Tancarville.


"-Utilisez notre avoine, nos vivres, notre eau. N'acceptez rien, que nous ne soyons pas redevable. Évitez de gouter les mets locaux si vous ne voulez pas vous retrouver avec une chiasse monumentale au retour. Ah, et oui, gardez nos chevaux à l'oeil, ils seraient capable de nous les manger. Là. " Il continue de palabrer tout en marchant vers la porte principale. "N'ais crainte, Gustave, je garde mon épée d'apparat. Intervenez seulement si vous m'entendez crier. Ne vous fâchez pas avec les gens de maison ici. N'oubliez pas qu'il s'agit d'un peuple primitif et qu'ils n'ont pas notre niveau de culture."

Ce sont les portes de la grande salle. Il s'arrête un instant, et le temps suspend son vol car il arrive au moment ou Mary Lisa sert dans ses bras un jeune homme qu'il ne connait pas. Les lèvres se plissent en un rictus mauvais, vite effacé. Visage policé, tenue simple à la coupe soignée, la haute silhouette pénètre les lieux. Il porte sur sa tête sa couronne ducale. Ses épaules supportent une lourde cape, faite avec la meilleur laine, sur laquelle s'entrecroisent deux haches sur fond sanglant. Les couleurs de sa maison.

Enfin, devant la jeune Courcy, il incline, raidement, la tête, non sans lancer un regard acéré à l'homme qu'elle avait dans ses bras un peu plus tôt.


"-Mademoiselle. Comme promis, je suis là. "
La tonalité de sa voix est polaire, plus encore alors qu'il poursuit. " Pourriez vous avoir l'amabilité de me présenter à ce.. Belître... que vous enserriez dans vos bras et à votre future suzerain. J'ai grande hâte que de voir à quoi ressemble un prince teuton. "

Il n'a pas lâché le regard féminin une seconde et les traits ne se sont pas détendus. Il savait que la demoiselle avait longtemps vécu en empire, il n'en restait pas moins qu'il ne savait pas grand chose de son passé ici et qu'il était, comme beaucoup de royaliste, allergique à cet empire.
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Amelliane
Enguerrand ... le nom trottait en tête et on pouvait nettement distinguer la surprise de la brune. Mont ne lui avait jamais parler de ce nom encore un secret parmi tant d'autre sans doute, encore un point a éclaircir pour elle ...

Puis la soeur de Mont la salua après qu'elle eu terminé avec le brun. Il ne lui semblait pas qu'elle portait pour l'instant quelconque couronne sur sa tête, donc aucun titre pour le moment et la courbette ne serait pas nécessaire. Toutefois elle la salua par un léger signe de tête en toute politesse.


- En effet nous ne nous connaissons pas. Je suis Amelliane de Réaumont Kado'ch, Dame de Rozès. Je suis l'amie de Montparnasse ou Enguerrand peut importe du nom qu'il porte. Elle jeta un petit coup d’œil au brun avant de reporter son attention sur cette dernière Enchantée demoiselle. En effet la route fût agréable.

La brune les voyait s'éloigner, quelques mots étaient échangés entre eux malgré qu'il n'avait même pas relever les siens.

Le plus amusant quand on est parmi d'autre nobles et ça la brune l'avait assez appris surtout quand elle vivait en Empire puisque c'était là bas ou elle avait vécu le plus de temps, c'est qu'il est facile de laisser paraître tout ce qu'on voulait comme là pour l'instant son indifférence en ce qui concernait l'attitude du brun envers elle. La jeune femme gardait la tête haute, fière marchant lentement avec un pan de sa robe dans la main. Là il jouait dans son monde, peut-être l'avait-il déjà fréquenter, mais elle était plus à l'aise que dans le sien.

Le seigneur leur était présenter,
tiens un Sparte pensa-t-elle, loin était l'époque ou elle avait pu croiser Jade dans les couloirs du conseil quand elle était en Lorraine, elle se demanda si ils étaient de la même famille par le plus grand des hasard.

Amelliane fit une gracieuse révérence en souriant au seigneur, certaines manières ne lui avait pas quitter, en tout cas on pouvait dire qu'il avait le sens de l'accueil.

Puis un autre homme fit son apparition et qui ne semblait pas ravie de la situation ou alors c'était la présence du brun qui dérangeait. Cette petite situation allait l'amuser au plus haut point, c'est alors qu'elle remarqua sa couronne ducale. En toute discrétion elle s'inclina légèrement puis resta silencieuse après tout elle était juste là pour accompagner Mont, rien de plus.

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Aimeryc.
À la réception de la lettre, le normand resta surpris. Cela faisait des jours qu'il n'avait aucune nouvelle de sa fille qui avait osé lui reprocher la même chose peu de temps auparavant. Décidément le mot d'ordre dans le coin c'était "Fait ce que je dis et non ce que je fais" et le normand ne pouvait qu'être totalement en désaccord avec ce principe. Après tout il faisait passer l'honneur avant bien des choses et il n'y avait rien d'honorifique dans le fait de faire le contraire de ce qu'on demandait aux autres. Dans tous les cas il finit par ouvrir le pli pour lire les quelques mots couchés sur le vélin avant d'échapper un grognement. L'Empire? Vraiment? Il avait ce royaume en horreur depuis son court séjour en Savoie, depuis son mariage avec Elisabeth, depuis son voyage à Dôle lors de la guerre franco-empire. En plus pour un Sparte... Un Sparte qui voulait la prendre comme vassale... Et puis quoi encore. Cela dit, c'était sa fille et dans la vie il fallait faire des sacrifices et encore plus pour ses enfants. Il en ferait toujours pour la chieuse qu'était devenue sa progéniture.

Avec l'invitation, il alla retrouver sa chère épouse afin de lui faire lire la lettre mais aussi pour la convier à la cérémonie en sa compagnie tout comme convier le gamin avec eux si jamais l'Ozta voulait le faire venir avec eux. Laissant cette décision à l'épouse puisqu'il s'agissait de sa propre progéniture, il alla faire préparer une voiture pour assurer un voyage confortable à l'épouse qui commençait à bien afficher ses rondeurs. Des provisions préparées,, il attendit la femme avant de prendre la route avec celle-ci. Rapidement ils arrivèrent au domaine de l'ex-prince où il s'annonça ainsi que sa femme où ils se firent diriger vers la salle de la cérémonie. En voyant sa fille entourée par temps de gens, il s'approcha d'elle et la saisit à la taille avant de déposer un baiser sur sa masse de cheveux blonds.


    « - Bien le bonjour ma chérie. Tu me présentes? »


Bah oui. Il ne connaissait personne en réalité si ce n'était le futur présumé époux qui n'avait pas encore été retrouvé mort uniquement car il se faisait courant de vent avec ses absences régulières.
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Mary_lisa.
Alors qu’à sa plus grande surprise le futur suzerain quittait son confortable trône, Enguerrand en profita pour glisser quelques mots à son oreille. Décidément… il la connaissait bien mieux qu’elle n’aurait pu le croire malgré les années de séparation. Ce sentiment d’être un livre ouvert sous ses yeux l’agaçait. Elle n’avait pas pour habitude d’être ainsi exposé, elle se sentait à sa merci. Avec la plupart des personnes elle savait parfaitement tenir son masque, même avec ses plus proches. Son propre père ignorait beaucoup sur elle, sans doute beaucoup trop d’ailleurs. Enguerrand faisait voler tout ses efforts pour se protéger en éclat. Mais après tout … Si il y avait une seule personnes sur cette terre qui connaissait ses plus profondes faiblesses, c’était bien lui.
A ses mots formulés pour la rassurer elle lui offrir simplement un doux sourire en retour. Si c’était sincère ou le masque, elle seule ne saurait le dire. Aussitôt, elle se détourna vers son futur suzerain qui semblait soudainement éprit d’un grand sentiment d’amabilité. Cela l’étonna et elle ne put s’empêcher de l’afficher. Le terrible Alexandre de Sparte généreux et accueillant ? On aura tout vu. Néanmoins, réellement reconnaissante elle posa sur lui un long regard presque attendrie. Voilà l’homme qu’elle appréciait, cet homme qui réussissait à faire des efforts pour lui faire plaisir, cet homme que peu de monde avait la chance d’apercevoir. Si elle même s’entêtait à n’être que façade, lui excellait en la matière. L’être détestable qu’il s’efforçait à être avec le commun des mortel ne l’était finalement pas tant que ça.

« - Je vous remercie pour votre hospitalité envers mes invités, j’apprécie fortement. Je vous présente Enguerrand, mon ami le plus cher et sans aucun doute le plus ancien, et cette demoiselle qui l’accompagne est Amelliane de Réaumont Kado’c »

Elle ne put s’empêcher de jeter un regard amusée vers Monty se rappellent une conversation lors de leur retrouvaille. Il avait osé lui balancer : « Me ferais tu passer pour un valet ? Un garde un peu trop efféminé » Cela avait faillit lui échapper, rien que pour lui envoyer une pique et se venger de ce qu’elle avait prit pour un affront ce jour là. Mais bien que l’envie de le taquiner était grande elle s’en garda bien. Elle le soupçonnais déjà de ne pas être très alaise, alors pour une première elle n’allait pas s’amuser à l’embarrasser plus encore. Elle lui fit un discret clin d’oeil pour le rassurer et s’apprêta à se tourner à nouveau vers le Maitre des lieux quand une voix grave et froide la fit sursauter. Alistaire. L’acier faisait son arrivée, fidèle à lui même. A son regard elle comprit. Elle lui avait préconisé dans sa lettre d’être de bonne humeur, visiblement appliquer ses conseils n’était pas à l’ordre du jour. Néanmoins n’était-ce pas ce qui lui avait plus en lui dès leur première rencontre ? Ce personnage énigmatique ? Enfin, pour l’heure cela ne semblait pas être le personnage froid qu’il aimait à jouer, il semblait réellement renfrogné. A n’en pas douter la présence d’Enguerrand à ses côtés n’y était pas pour rien.

Inspirant profondément en toute discrétion prête à affronter les problèmes, elle s’inclina respectueusement devant le Duc de Tancarville. Le jeune adolescent timide de leur rencontre lui manquait terriblement. Elle avait envie de le retrouver, de le voir à nouveau tendre et rassurant. Elle n’avait qu’une envie à cet instant, se serrer contre lui en essayant de songer à un avenir apaisant et heureux. Elle en avait besoin, elle n’en fit cependant rien. Elle se contenta d’un tendre sourire qui lui n’avait rien de façade.

« - Alistaire… Je suis heureuse que vous soyez venu, vraiment. Malgrès que je connaisse votre position j’espère que vous réussirez à aimer les terres impériales comme moi je les apprécies. Je m’y efforcerais en tout cas. »

C’etait d’une grande importance pour elle. Si les choses avançaient comme elle le voudrait ils se retrouveraient marié d’ici peu. Ainsi Dinant serait siens autant qu’à elle. Elle ne savait peut-être pas l’attachement sentimental qu’avait Alexandre pour cette terre, néanmoins elle connaissait son importance et sa valeur. Elle ferait donc tout ce qui était en son pouvoir pour préserver sa renommé et la faire fructifier. Et elle espérait le faire avec le soutient et l’aide de son époux. Alors elle essaierait inlassablement de le convaincre et de lui faire aimer cette terre.

Elle n’eut le temps de commencer à faire les présentations que le dernier des hommes de sa vie fit enfin son arrivée. Le Normand, le Courcy sénior. Son paternel avec qui elle était en perpétuel conflit et pour qui pourtant elle vouait un amour intarissable. Comme à chaque fois quelle croisait son regard, toute sa rancoeur accumulé les dernières semaines s’envolèrent. Elle oubliait tous leur différents, simplement heureuse de voir l’effort qu’il avait fournit pour elle. Cependant, un léger détail gacha son euphorie. Une personne manquait à l’appel, sa belle-mère. Elle avait croisé la blonde Ozta seulement quelques jours auparavant en taverne Alençonnaise et il était alors prévu qu’elle accompagne son père lors de ce voyage. Son absence la contrariait mais en connaissance de son état elle ne ferait pas la moindre réflexion à ce sujet à son paternel.
Elle se contenta de poser un délicat baiser contre sa joue en serrant doucement un instant sa main dans la sienne en profitant pour lui adresser quelque mots tout bas.

« - Merci. Merci vraiment d’être venu malgré … malgré tout. Cela me fait réellement plaisir. »

Elle se recula légèrement en observant un instant ce petit comité fort appréciable qui s’était formé autour d’elle. A deux exceptions près tout ceux qu’elle aimait se retrouvait ici. Elle avait encore espoir que sa marraine vienne compléter le groupe. Il était donc temps de faire enfin les présentations. Elle se tourna naturellement en premier vers le Maitre des Lieux, après tout les convenances voulait qu’on lui présente en premier les invités qui se trouvait sur ses terres.

« - Votre Altesse sérénissime, puis-je vous présenter ces deux hommes que vous serez sans aucun doute amené à côtoyer en me prenant en vassale. Voici le Duc d’Echauffour, Aymeric de Courcy, mon père. Et enfin celui qui deviendra sans doute votre vassal par mariage, mon promis, le Duc de Tancarville Alistaire de Vadikra. »

Elle désigna tour à tour les deux hommes en se tournant vers eux alors qu’elle les présentait devant le dragon. L’instant pouvait être anodin pourtant il lui semblait solennel. Les quatre hommes présent faisait partie intégrale de sa vie, chacun avait pour elle une grande importance et pour la toute première fois ils se retrouvaient réunis autour d’elle. Enfin elle se tourna vers les deux Ducs pour présenter les deux hommes qu’ils ne connaissaient pas.

« - Vos Grâces, comme vous l’aurez compris, voici notre hôte, Alexandre de Sparte le Duc immédiat de Liège. »

Enfin elle se tourna vers Monty, le moment sans doute le plus critique. Alexandre était facile à leur présenter, il allait être son suzerain, sa place était légitime et facilement acceptable. Mais ce frère du passé qui revenait prendre la place qui lui était naturellement accordée, après des années d’absence… là elle le savait cela serait moins facilement acceptable autant pour le père que pour la fiancé. D’autant que l’un comme l’autre ignorait totalement son passé et ce qui aurait bien pu la lier à cet homme. Cela prendrait sans doute du temps, mais elle s’en fichait bien, Enguerrand ferait partie intégrale de sa vie au même titre que les autres.

« - Je dois également vous présenter une personne très importante pour moi. Enguerrand. C’est un ami très cher, nous nous sommes connu alors que j’avais à peine trois quatre ans. Le moment est mal choisit pour entrer dans les détails mais sans lui je ne serais sans doute pas en vie aujourd’hui. » Autant pour l’intimité de son ami que pour la sienne elle ne préférait pas forcément réveler le fond de leur histoire. Peut-être un jour aurait-elle à se justifier auprès d’Alistaire. Malgrès sa propre honte, elle le ferait, mais en toute intimité. « Et cette demoiselle est son amie, Amelliane de Réaumont Kado'ch, Dame de Rozès qui est également la bienvenue auprès de nous tous.  Enguerrand, Ameliane, vous l’autre compris je vous présente mon père ainsi que mon futur époux»

Enfin rassurée par ses proches près d’elle elle commençait à se détendre et à se montrer plus naturelle. Après tout ces mots il était finalement temps de passer aux choses sérieuses et de débuter ce pour quoi ils étaient tous réunis. Alors elle se tourna vers l’impatient éternel qu’était son futur suzerain en lui souriant de toute ses dents.

« - Nous voilà enfin prêt ! Nous pourrons commencer dès que vous le voudrez. »

Prête à emboiter le pas au Sparte et se diriger tous ensemble au devant du trône elle se rangea sagement aux côtés de son fiancé en glissant sa main sur son avant bras pour avancer avec lui.
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Montparnasse.
Ce n’était pas Océane qu’il lisait comme dans un livre, c’était seulement sa connaissance des femmes qui l’avait poussé à lui murmurer ces mots. Après tout Montparnasse avait fréquenté plus de femme que la plupart des jeunes hommes de son âge, et si il savait une chose c’est qu’une femme, peu importe votre relation avec elle, voit toujours une autre femme comme une rivale, surtout lorsque celle-ci arrive au bras d’un être aimé, qu’il soit ami, amant, frère ou père. Aussi il fut bien incapable de décoder le sourire qu’elle lui offrit en retour, mais il lui déplut.

Enguerrand.
Voilà qu’elle le présentait sous ce nom. Nom qu’il n’avait pas utilisé depuis 8 ans à présent. Peut-être aurait-il dut lui dire ne le présentait sous le nom de Montparnasse.
Il offrit un sourire polit au sourire glaciale du future époux et remercia chaleureusement son Altesse pour son invitation, qu’il accepta avec plaisir, n’ayant pas encore pensé à ou ils salaient dormir avant de reprendre la nuit. Il n’était vraiment pas à l’aise dans ce monde et glissa un coup d’œil à la brune qui elle, au contraire avait l’air bien plus à l’aise qu’en taverne en sa compagnie. C’est trop injuste la vie.
Son mal-être s’agrandit en voyant arrivé le père de son Océane. Si le physique de l’homme lui était inconnu, son nom, lui, ne l’était pas.

Enguerrand.
C’est bien comme nom en fait, car si Enguerrand était blanc comme neige, Montparnasse était rechercher pour haute trahison, et, au dire de la Gitane, le galant, qui n’avait de blanc que le teint, avait un nom qui avait circulé parmi plusieurs duché et il était listé dans quelques Comté royaliste. Il espérait bien qu’Aimeryc ne soit pas dans ces duchés-là.
Ravalant sa salive et s’inclinant poliment et salua chacun des hommes présent dans la vie de son Océane
.

- Ravi de faire votre connaissance Messires.

Il avait noté qu’elle l’avait présenté comme son amie et non son frère. D’abord surpris il comprit très vite que face a son père elle ne pouvait l’appelé frère. Il fut tout aussi surpris qu’elle en dise autant sur les circonstances de leur rencontre et le peut d’information qu’elle donna suffit à finir de le mettre mal à l’aise. Il n’espérait qu’une chose. Disparaitre.
Pressant discrètement le bras d’Amelliane, il espéra qu’elle mette ses griefs avec lui de côté un instant pour le sortir de ce cauchemar. C’était un véritable appelle à l’aide qu’il lui envoyé.
Alors que tous se dirigeaient vers le trône pour le début de la cérémonie, il se mit volontairement un peu à l’écart. Il avait besoin d’air…

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