Wilson.
La jument est arrêtée subitement aux aurores, la pauvre n'en peux plus de galoper depuis le début de la nuit. Le mini blond, descends, prends une plume et s'empresse d'écrire à la seule personne qui lui vient à l'esprit en ce moment de trouble.
Prince des voleurs,
Qui l'eut cru que tu te serais évanoui dans la nuit sans un mot. Pas moi. On peut dire que tu portes bien ton nom de voleur qui s'enfuit sans un bruit. Ainsi, tu continues ta route en solitaire, ers l'Armagnac donc ? J'espère que la fille là-bas y sera plaisante mais qu'elle ne te fera pas oublier mes charmes entre-temps. Pour ma part, je n'oublierai pas les tiens. À vrai dire je crois bien que c'est même impossible, vu la douleur des derniers coups.
Mon frère est revenu, et je suis reparti. On s'est méchamment pris la tête, mais bon, t'en as sûrement rien à carer et franchement, j'te comprends, même moi je n'ai pas vraiment compris l'histoire de la dispute.
La blonde m'a réécrit, j'hésite vraiment à lui répondre. Elle me reproche de l'oublier alors qu'elle souffre dans le couvent. Là-bas, on n'souffre pas si ? En sachant que c'est la fille d'un Marquis les nonnes doivent en prendre un peu soin j'imagine. Elle n'comprends pas et ignore vraiment ce que j'ai vécu avec le fouet de son père. J'hésite à lui faire comprendre ça dans une réponse. Tu serais bien méchant et sans pitié à ma place toi hein ?
Je ne sais pas si tu recevras ma lettre, le messager a un peu tiqué quand je lui ai dit de chercher un efféminé brun au vêtement vieillit et au cul bon à mordre. Pardonne-moi, mais sur le coup c'était la seule description qui me venait à l'esprit. Allez tu ne m'en veux pas ? J'te ferai un lapin au miel la prochaine fois pour me racheter si t'es touché.
Gaffe à toi sur la route, les ours rodent en ce moment et ils sont affamés.
P.S : Le matin en me levant j'ai pas réussi à mettre la main sur ma bourse. Simple coïncidence me diras-tu ?
𝓦𝓲𝓵𝓼𝓸𝓷
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Prince des voleurs,
Qui l'eut cru que tu te serais évanoui dans la nuit sans un mot. Pas moi. On peut dire que tu portes bien ton nom de voleur qui s'enfuit sans un bruit. Ainsi, tu continues ta route en solitaire, ers l'Armagnac donc ? J'espère que la fille là-bas y sera plaisante mais qu'elle ne te fera pas oublier mes charmes entre-temps. Pour ma part, je n'oublierai pas les tiens. À vrai dire je crois bien que c'est même impossible, vu la douleur des derniers coups.
Mon frère est revenu, et je suis reparti. On s'est méchamment pris la tête, mais bon, t'en as sûrement rien à carer et franchement, j'te comprends, même moi je n'ai pas vraiment compris l'histoire de la dispute.
La blonde m'a réécrit, j'hésite vraiment à lui répondre. Elle me reproche de l'oublier alors qu'elle souffre dans le couvent. Là-bas, on n'souffre pas si ? En sachant que c'est la fille d'un Marquis les nonnes doivent en prendre un peu soin j'imagine. Elle n'comprends pas et ignore vraiment ce que j'ai vécu avec le fouet de son père. J'hésite à lui faire comprendre ça dans une réponse. Tu serais bien méchant et sans pitié à ma place toi hein ?
Je ne sais pas si tu recevras ma lettre, le messager a un peu tiqué quand je lui ai dit de chercher un efféminé brun au vêtement vieillit et au cul bon à mordre. Pardonne-moi, mais sur le coup c'était la seule description qui me venait à l'esprit. Allez tu ne m'en veux pas ? J'te ferai un lapin au miel la prochaine fois pour me racheter si t'es touché.
Gaffe à toi sur la route, les ours rodent en ce moment et ils sont affamés.
P.S : Le matin en me levant j'ai pas réussi à mettre la main sur ma bourse. Simple coïncidence me diras-tu ?
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