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[RP]Memento Mori, à la chasse au canard ...(open)

Namaycush


[Nevers, au bord de l’étang, à l’appeau…]


A la discrète, nœud par nœud, frondaison par frondaison, le Capitan de talus et de coquelicots avait franchi le Bourbonnais-Auvergne allègrement. A regrets, il n’avait pu faire halte au cimetière de Moulins…

Le Balaguère, par delà les monts, les terres, les rivières, avait déjà propagé la rumeur qu’il serait invité spécial du Domaine Royal et que l’hôtesse, charmante au demeurant, le retiendrait bien trois quinzaines au minimum. Aussi n’avait-il pu résister à cette invitation pour le moins particulière…

Première étape bourguignonne, ville charmante, bistrot agréable, villageois sympathiques et …l’improbable rencontre de l’hôtesse en question….Quelle surprise de faire sa connaissance dans lieu pareil….qu’on y trouve un soldat, soit….Les hommes de l’âge de la bière vivent dans les tavernes, c’est bien connu. Mais un Grand Maître de France…enfin le…

Pas à dire, elle avait le sens de l’allusion, de la réception et une intelligence fine…
Néanmoins, un problème de couleurs les avait opposés. Elle maintenait que les choses étaient soient blanches, soit noires. Lui disait que le gris mélangeait fort bien les deux. Avis divergeant pour trinque partagée malgré tout…sous l’œil narquois d’un canard figé entre doux oreillers.

Mauvais ou bon présage, allez savoir tant il est vrai que le dernier volatile de cette espèce croisé s’était cassé le bec sur un lynx aux incisives acérées…

Puis quartiers de nuit s’étaient pris au bord du lac et braconne d’écailles instaurée.
Bivouac à peine installé que déjà missive parvenait…Sourire à la carnasse…

Déjà, douanier ou autre gens d’armes certainement prév….Il rit moins du coup au scel du courrier….Un Connétable et pas n’importe lequel, décidément ce duché regorgeait de personnalités…

Parmi les femmes qui peuplaient ou avaient peuplé son existence, peu avaient de l’autorité sur lui. Inge en faisait partie…Aussi sans plus attendre se devait-il de donner réponse…


Citation:
A Son Eminence
Ingeburge Von Ohlenfeldt.

Princesse,
Adishatz !

Sourire aux lèvres, je prends connaissance de votre courrier.

L’étonnement se partage, je ne vous savais point en Bourgogne.

Je vous attends donc à Nevers afin de vous y présenter hommages, respects et amitié.

D’autre part, Cyril Kad d’Azayes qui a hérité de ma vassalité orpheline de sa sœur, ne me pardonnerait point l’indécence de ne pas le faire. Ce qui ne gâche rien à mon plaisir.

Je profiterai donc de ces quelques jours pour passer à confesse avant votre arrivée.

Que la droiture guide vos pas et votre jugement.



Ainsi fait en la ville de Nevers, le XXIIIème jour de juin.




Namaycush Salmo Salar
Capitaine de Coquelicot
Baron de Hautpoul,
Seigneur de Agonac, de Champiré et de Huisseau Le Mat




Et déjà l’aube se lève…et besace s’est remplie pour aussitôt contribuer à l’effort commercial du Bourgmestre…il a toujours aimé les mairies…et pas seulement pour frapper à leur porte en armée…

Regard vers le Nord, une Reine arrive aussi…


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Ingeburge
[A Cosne-la-connivente-enivrante, quelque part entre la dix-neuvième et la vingtième chope de bière...]


Ecœurée. Elle était tout simplement écœurée.

La Prinzessin avait pourtant cru que son passage en taverne se déroulerait le mieux du monde. La soirée du reste avait bien commencé. L'établissement où elle s'était rendue — le Val-Thorens, non, le Valtornade... bast, elle ne s'en souvenait plus — était de dimensions honorables et bien tenu. Il faut dire que la maîtresse des lieux n'était autre que Poupounet et que l'atmosphère qui régnait dans ce haut lieu des nuits cosnoises était à l'image de celle-ci : chaleureuse, gouailleuse et amicale.
Ingeburge donc avait cru pouvoir se divertir agréablement, en devisant avec une compagnie charmante et en trempant de temps à autre ses lèvres au délicat incarnat dans la mousse d'une bière bien fraîche.

Las, malgré les personnes sympathiques dont elle avait fait la connaissance, elle avait appris une nouvelle des plus déprimantes et blessantes, aussi, avait-elle gardé le silence durant la plus grande partie de la soirée et vidé plus de chopes qu'elle ne l'aurait dû.
Elle avait au final remplacé un écœurement par un autre.

Car, elle était écœurée, bel et bien écœurée.
Son ventre était un peu lourd et sa langue pâteuse. Son éducation et sa maîtrise lui avaient permis de faire bonne figure mais maintenant qu'elle tâtonnait à la recherche du lieu où elle devait dormir, elle mesurait combien sa conduite avait été inconséquente.
Certes, elle n'était point seule, ses gravures de mode de gardes n'étaient pas très loin mais elle était tout de même bien grise.

L'air frais de la nuit lui chatouilla les narines et lui fit du bien. Elle recouvrerait ses esprits plus aisément maintenant qu'elle avait quitté l'espace confiné de la taverne.
Elle fit quelques pas peu assurés dans le jardin, bras légèrement tendus vers l'avant, au cas où elle chuterait.
Mais elle ne chut pas et continua vaille que vaille son exploration des lieux.
Car c'était là qu'elle dormirait, elle l'avait affirmé devant tout le monde. Elle n'avait pas beaucoup parlé ce soir mais elle n'avait pas raté une occasion de dire qu'elle coucherait à la belle étoile. Et comme elle n'avait qu'une parole... Elle trouverait bien un petit tapis de mousse accueillant et tendre à souhait.

Son inspection achevée, elle revint vers la taverne où elle pénétra à nouveau afin de récupérer ses affaires. Là, sur la table trônait un objet bien trop connu.
Un coffret.
Elle grimaça.
Son courrier.

Elle avait laissé la tâche de côté durant toute la journée, peu encline à être ennuyée... Ces jours-ci, les lettres se ressemblaient toutes et elle était lasse. " Votre Grandeur, c'est une initiative tout à fait personnelle que je prends. Pouvons-nous nous rencontrer... ", " Eminenza, ho gia postato le mie dimissioni ", " Votre Eminence, j'ai un problème avec la Prévôté de... " , " Monseigneur, pour mon baptême... ", " Votre Altesse, votre chasteté est un crime contre le Très-Haut! "...
Et la récolte du jour n'échapperait pas à la règle.
Elle s'assit et, à la lueur de quelques bougies, ouvrit son petit coffre ouvragé et en extirpa plusieurs lettres qu'elle décacheta, résignée.
Mais sa biture du jour eut au moins un avantage : voyant trouble et ses idées étant peu claires, la lecture lui parut moins répétitive que d'habitude...

Une lettre retint finalement son attention quelque peu embrumée.
Au début, elle ne comprit pas... Ohlenfeldt? C'était qui ça? Elle ouvrit donc les yeux plus grand, tâchant de voir un A à la place du O mais non... Elle poursuivit néanmoins, se disant qu'elle dirait son fait à celui qui avait ainsi écorché son nom... l'Baron d'la Haute Cocotte là... Capitaine des Coqs Nigauds, mouais... D'autres noms lui sautèrent au visage comme celui du vieil Azayes qui l'avait lâchement abandonnée pour aller courir le Bourrin plus haut dans le nord... Elle ne comprit pas tout, pas plus que cette histoire de personne qu'on fesse et finit la missive, tant bien que mal, la fourrant ensuite dans la poche de sa mante.
Elle baragouina, satisfaite :

— Vers la verte Nevers, demain *hips*, va voir Namay...

Elle se leva, buta contre un tabouret :
— Mille z'excuses messire...
et sortit à nouveau de la taverne, cette fois soutenue par Alessandro et Gennaro, ses forces l'ayant abandonnée.

Tout en marchant d'un pas hésitant, elle babillait, tout de même consciente de son ivresse :

— Savez... en France, ça, comme j'suis là * hips * c'est d'la dérogeance, voui môssieur... *hips* le noble convaincu d'êt' pinté *hips* voit ses écus barbouillés avec du sable, oui môssieur, pas très agréable, na? Le sable, ça picote... *hips* En Provence, chais pas, bizarre là-bas... Mais en même temps *hips* chui noble impériale maint'nant, si, si... allégeante à l'Empereur moi, d'abord... Faudrait que je m'renseigne sur ça... * hips*

Le petit groupe parvint à un campement improvisé et Ingeburge battit des mains. Elle dormirait à la belle étoile! Certes, sous une toile de tente avec tout le confort sans lequel elle ne se déplaçait jamais mais à la belle étoile quand même. Elle adressa un regard ému à ses gens qui avaient été si prévenants... Ces derniers furent d'ailleurs plus choqués par son air béat que par sa visible griserie.

Ingeburge se coucha finalement, la tête vers l'ouverture de la tente dont les pans avaient été laissés relevés. Les Lombards avaient pris place non loin, protecteurs. Elle s'assoupit aussitôt.

Et des yeux désormais clos de la Prinzessin endormie coulèrent les larmes qu'elle avait contenues à grand peine toute la soirée durant.

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Coeurbriser
[A Tonnerre, quelque pars dans un marais bien vaseux]

Coeur avait était informé par Namaycush, que la chasse au canard était ouverte, il lui avait proposé un type précis de canard, un canard bien rare et pas facil à dénicher.

Coeur est un voyageur et il as parcourus pas mal de villages, mais à travers ces village il n'avais encore jamais vu ce canard, et il se dit que si jamais il arrivait à se procurer ce magnifique trophée, il ne pourrais qu'en être fier. Il s'imaginait déjà dans sa chaumière, avec son canard empaillé a coté de la cheminée.

Et c'est ainsi, que dès que Namaycush lui eu avertis de la possible chasse de ce gibier de choix que coeur pris son arc et ses flêches, et sortit de son auberge et partis à la chasse au canard.
--Reginae.




[Jardin des Délices]



Le jardin des Délices, là où vont les âmes méritantes de ne s'être point trompées durant leur passage terreste. C'est là que Reginae se trouve maintenant. Morte des suites de ses blessures après la bataille de Pontarlier, elle profite de l'éternité dans la volupté de l'au delà. De temps, en temps, elle rencontre du monde croisé ci et là dans les Royaumes. L'autre jour encore, allongée entre deux cerisiers et au milieu des coquelicots celestes, elle a tapé la boustifaille avec Medina, sa copine de comptoir, abattue par Comte_Balthazar, un guerroyeur sans panache Bourguignon. Elles ont alors causé du bon vieux temps, tranquillement, ravivant de joyeux souvenirs.

Résultat, la feu sicaire a eut envie de venir voir ce qu'il se passait maintenant en ses terres originelles, particulièrement Nevers, sa cité natale. La mort et ses privilèges, on en parle jamais assez. Une fois le corps carbonisé, selon la tradition Réformé ça va de soit, l'esprit devient omniscient. Plus de limites spaciales et temporelles, terminé.

Zou elle se penche et admire le paysage Moutardé.

Ah le Pignon s'est fait abattre. Tant mieux. La place de Dijon, communement appelée Gargotte, est bien moins verte depuis.
Roo Zarathoustra ! semblerait que la meule Hélvète lui ait profité. Il a pris de l'embonpoint visiblement, surtout au niveau de la verve.
Frim est prévôt? c'est une boutade? qui a ainsi pu la pervertir?
Vaxilart est Duc. Une constante ça. Puis comment ça s'est fini avec Lenada..raa la sicaire a tout loupé.
Diante ! mais y'a de la dentelle et de la soutane haut de gamme la dessous !

Reginae n'en revient pas. Si elle avait su, elle aurait lutté contre ce bien être qui l'appelait vers le Très Haut. Juste pour le plaisir de venir découper tout ça à la Sica. A ce propos, personne ne doit savoir qu'elle est morte...son nom est inscrit sur la liste rouge des personnes à abattre. Inquiétant les services de renseignements Bourguignons..très inquiétants.


* Moue dubitative de la feu Sicaire*


Puis c'est qui ce blond là? Celui qui écrit à Ingerburge, manipulatrice en chef des âmes Aristotéliciennes, en compagnie de sa clique curetaillonnante.

Les graines fertiles d'un avenir meilleur ayant été semées, et arrosées de l'onde du Jardin des Délices, la sicaire morte, curieuse comme une taupe, s'installe sur son fauteil en nuage synthétique (une nouvelle idée du Très Haut, qui aime à s'adonner à la création divine), et observe. Parait qu'une chasse est organisée



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Sicaire du Lion de Juda MORTE, reposant en paix avec Ernestine


Ardath
[Autour de Mâcon]

La Bourgogne a beau être un des plus gros duchés de France quand on y a vécu toute sa vie tout se sait très vite pour qui a envie d'entendre les nouvelles.
Namay en Bourgogne … Elle ne pensait pas le revoir de sitôt, Karine lui avait dit qu'il devait l'aider à prendre une quelconque mairie dont l'Enseigne a oublié le nom puis remonter en Artois.
Elle a froncé les sourcils quand elle a appris la nouvelle.

Non, Namay n'est pas porté dans le coeur de Cartel.
Elle attend toujours qu'il envoie l'ost à Bordeaux, la ville était à eux. Il était vassal de Diane, il aurait du venir la sauver. Venir les sauver. Leur éviter le repli déshonorant en Gascogne. Ils avaient fait le plus gros du travail, nettoyé l'ost.
Mais non, il avait préféré obéir à la duchesse. N'être qu'un subalterne obéissant.

L'Ardath ne peut pas comprendre, elle ne fait pas dans la politique, ce genre de subtilités de carrière lui échappent. On la paie pour mourir et ressuciter une épée à la main.
Namaycush, elle l'a en travers de la gorge alors à mesure qu'elle avance au rythme de son cheval sur le chemin elle prie pour qu'il croise une faucheuse.


Tu vois Infortune, quand je me suis blessée devant Bazas en tombant de toi. Elle lui assène une petite claque sur l'épaule. Mais non, c'est pas ta faute mon grand, t'as galopé aussi vite que t'as pu, on était coincé entre deux armées. Quand j'suis tombée on aurait eu besoin de moi à Bordeaux, et je suis venue aussi vite que j'ai pu.
Pendant ce temps, lui il nous disait qu'il allait envoyer les renforts alors qu'il s'tournait les pouces.


Le discours est délicatement teinté de mauvaise foi mais quand on parle à un cheval peu importe ce que l'on raconte.
Si elle n'avait pas d'autres projets la gasconne se serait bien lancée dans la chasse au vassal pas très fiable.

Une autre fois. Ardath aime exiger remboursement de ses dettes.

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Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
Ingeburge
[Nevers et contre tout]


Voilà près de deux jours qu'elle était arrivée dans ce village qu'elle ne connaissait pas.
Voilà près de deux jours qu'elle alternait moments de solitude dans l'endroit où elle avait pris ses quartiers et promenades dans les ruelles de la cité. Elle s'arrêtait de temps à autre en taverne, rencontrant aussi bien des locaux que des gens de passage, devisant de tout et de rien, assistant parfois à des scènes surprenantes.

Il était assez reposant de se retrouver dans un lieu où personne ne vous connaissait, où vous pouviez entrer quelque part sans que l'on vous balance à la figure ce que vous étiez avant même d'avoir pu vous asseoir. Certes, ses vêtements trahissaient sa condition mais certainement pas ses charges. Elle prenait d'ailleurs garde à cacher ses mains qui pouvaient trahir ce que la couleur de ses habits dissimulait.

Elle goûtait donc cette quiétude relative car même loin de sa villégiature habituelle, lui parvenait la souillure des ragots.
Serait-elle donc jamais tranquille? Devait-elle donc s'ensevelir pour être laissée en paix? Et pourquoi? Pourquoi ne pourrait-elle pas agir comme elle l'entendait?

Elle poussa un soupir... Tant de lassitude... En verrait-elle un jour la fin?


Présentement, elle se trouvait dans sa chambre, devant son écritoire de voyage, plume levée au-dessus d'un parchemin vierge.
Elle était pensive, ne sachant trop comment débuter sa missive.
Voilà près de deux jours qu'elle était à Nevers et qu'elle n'avait pas reçu de nouvelles de Namaycush. Il savait pourtant qu'elle venait, elle lui avait communiqué la date de son arrivée. Il avait d'ailleurs répondu mais depuis... plus rien. Elle ne l'avait pas croisé en ville, elle ignorait d'ailleurs où il résidait durant le temps de son séjour et elle n'avait pas reçu le moindre courrier, pas même le plus insignifiant billet.
Elle avait donc choisi de prendre les devants même si elle ne savait comment tourner la lettre qu'elle s'apprêtait à lui envoyer.

La plume retomba, lâchant quelques gouttes d'encre sombre sur le vélin.
Elle n'écrirait pas.

Elle se leva brusquement, attrapa un mantel et sortit, ressentant le besoin impérieux de changer d'air.

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Frim2811
[Chalon, un bref moment de repos à la Boulasse]

Frim regardait ses mains, noires de l'encre utilisée pour écrire courriers sur courriers. Elle ne les comptait plus, et il ne valait mieux pas.

Fatigue, lassitude, elle aurait bien rêvée d'une bière, mais même de cela, elle s'en méfiait. Les tournées incontrôlables étaient incompatibles avec son travail.

Insultes, incompréhensions, paperasses, c'était devenu son lot quotidien, et elle tentait de faire face.

Elle rêvait de voyage, un pigeon hirsute l'a rappelait à l'ordre
Elle rêvait d'un moment calme en taverne, un furieux l'alpaguait

De l'encre, des parchemins, elle en cherchait, ses stocks étaient vides. Et pour l'approvisionnement, côté Duché, fallait pas trop espérer. Ils étaient plutôt près de leurs sous, ceux qui tenaient les cordons de la bourse du Duché

Lassitude ou fatigue, elle n'en savait décidément rien

Frim s'enfonça dans son fauteuil, profitant d'un bref moment de répit


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Armoria
Nevers, quelques jours après une certaine rencontre :

La chose était amusante, dans un sens... Se retrouver devant l'homme dont elle avait demandé à ce que le nom figure en bonne place dans les ennemis de la Couronne, sans qu'il sût qui était cette blonde dans la taverne où il venait d'entrer. Une jeune femme venait justement de parler de Namaycush en disant qu'il était fieffé menteur, et elle avait dressé l'oreille - forcément - quand la jeune femme en question avait accueilli en l'interpellant celui dont elle venait précisément de parler, et qui faisait son entrée dans l'établissement.

Ah, le doux plaisir de la traque, pouvoir poser des questions faussement candides, tendre quelques fins pièges et répondre d'un sourire innocent au moindre sourcil froncé... Et croiser les doigts pour retarder le plus possible le moment où quelqu'un l'appellerait "Altesse". Ce qui, évidemment, avait fini par arriver.

Avait-il fait comme s'il ne la connaissait pas, avant d'entendre son nom ? Elle était quasiment sûre que non : elle ne se souvenait pas l'avoir jamais rencontré auparavant.

En attendant, la traque avait été plaisante. Cordiale, d'ailleurs... Puis son identité avait été involontairement dévoilée par une jeune Tonnerroise, et elle avait enfoncé le clou, sans trop se laisser démonter par la perte de cet anonymat ô combien rare et précaire.

Puis, après une longue conversation, elle avait dit qu'elle devait retourner à sa tâche... Comme, par exemple, signaler sa présence aux autorités de la Bourgogne et du Domaine Royal.

Elle avait souri en quittant la taverne : rien de tel que d'agir en plein jour. C'était l'avantage de faire son devoir, nul besoin de se justifier.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Namaycush
[Nevers, cité des deux princesses…]

Etrange ville que celle-ci…

Haute-Noblesse s’y essaimait, pire que chanterelles d’automne après ondée…assemblage d’impériaux et de royaux…illustrant les relations cordiales qu’entretenaient Roy et Empereur.

Bon vivre et farniente rythmaient ses journées sur les rives du lac, entre quelques échanges de nouvelles…Flacon d’Agonac comme compagnon et truites ou goujons au bout de la ligne…Siestes, non pas à la crapule, mais réparatrice sous le soleil bourguignon reflété par la surface des eaux, hâlant d’autant plus ses traits, comme le raisin, déjà burinés par le grand air des chemins…Parfois le regard se perdait dans le pastel du ciel, imaginant des êtres assis sur un nuage observant le petit monde humain si puéril ou si pathétique…

Lorsqu’il avait bien bu, il se surprenait à entonner un air entêtant….


Un pêcheur au bord de l’eau, abrité sous son chapeau, est heureux et trouve la vie belle….

Qu’il terminait en sifflotant, n’ayant pas prévu de suite…à cette œuvre musicale qu’il se gardait bien de présenter en public.

Il attendait…Celle qui à tire d’Elle l’attire…

Jeudi était bien passé et aucune nouvelle d’Inge n’était parvenue. Aussi se décidât-il à sortir…
Bottes cirées, ceinturon à l’heure, vareuse boutonnée et ajustée trahissant officier de rang, néanmoins ornée de fanion écarlate plié en triangle à l’épaule gauche, pas décidé il se dirige vers le bourg. Epaules larges suffisent à peine parfois à porter certain nom…

Drôle de sifflement à l’oreille gauche…certainement quelqu’un qui lui souhaitait que du bonheur….

Coïncidence, hasard, voie impénétrable certainement, à la première taverne venue et pénétrée, siège un Cardinal en prise à un lanceur de bouchon invétéré sous-entendant existence de brigand…avant qu’un Comte d’Empire n’apparaisse…

Soirée se passe donc entrecoupée de tournées de comptoir, de discussions traitant de Provence ….dans une taverne au nom pour le moins singulier d’ « Au soupir des Amoureux ».
Avant que cette Princesse de caractère ne déclare d’un trait :

« Vous êtes décevants, tous les deux. » et de s’en aller….

Les oiseaux chantent presque et nuit se termine. Aussi lui emboîte-il-il le pas, plantant là Comte de Belfort….

Déjà elle n’est plus qu’une silhouette évanescente se fondant presque dans la semi-obscurité….qu’il rattrape d’un pas plus leste.


Princesse, souffrez que je vous raccompagne.

Bras qui s’offre dans la plus pure bienséance de la galanterie à laquelle se doit noblesse….
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Ingeburge
[Nevers et des pas mûres ]


Elle tenta, les mains tremblant d'énervement, d'enfiler ses gants. Le cuir de qualité glissa sans peine sur ses doigts quand elle parvint enfin, au prix d'un léger effort, à les y faire entrer.
Elle resserra ensuite les pans de son sombre manteau contre elle et marcha, sans réel but.

C'est qu'elle était irritée et qu'elle ne parviendrait pas à dormir si elle ne réussissait pas à se calmer avant de rejoindre l'auberge où elle logeait. Et se retourner sans fin sur sa couche, en cherchant à trouver le sommeil en vain, très peu pour elle.

Elle marcha donc, d'un pas raide, se repassant les événements de la soirée dans son esprit un peu embrumé.

Tout avait pourtant bien commencé. Elle avait croisé des gens agréables jusqu'à l'arrivée de celui qui devait être l'idiot du village. Il se prétendait brigand mais elle avait jugé qu'il n'avait pas dû attaquer autre chose que des poules ou des cailloux. Il avait tenté de la faire sortir de ses gonds, ignorant qui elle était et elle n'avait d'ailleurs pas pris la peine de le renseigner. Elle s'était contentée de lui intimer de la laisser tranquille, ne taisant pas les menaces qui franchissaient ses lèvres sans effort.

Et le baron de Hautpoul était arrivé, brisant cet étrange tête-à-tête, cassant ce lien ténu et iconoclaste qui rattachait toujours de parfaits inconnus à la faveur d'une rencontre en taverne.
Elle était demeurée mutique, suivant distraitement l'échange s'instaurant entre Namaycush et... elle fit la moue, elle ne se souvenait déjà plus du nom de ce maraud.
Bref, elle était restée silencieuse, buvant sa bière par petits à-coups, savourant la saveur âcre de l'orge envahissant sa langue et son palais.

Le pendard était finalement parti, lui lançant encore un bouchon qu'elle esquiva sans peine. Il fuit, sans même prendre la peine de voir si son geste idiot avait été ou non couronné de succès.

Elle s'était donc trouvée seule avec Namaycush.
Etrange après tout ce temps. Elle se souvenait vaguement de son baptême en Gascogne après lequel ils s'étaient perdus de vue. Lui, accaparé par ses péripéties dans le sud-ouest, elle, plantant là la Provence et son atmosphère délétère.
Elle avait bien reçu une lettre, il s'était en fait agi d'un faire-part pour un mariage auquel elle ne s'était pas rendu et pour lequel elle n'avait pas envoyé ses félicitations. Elle avait trouvé pour le moins étrange de se rendre à cette cérémonie pour la bonne et simple raison qu'elle avait annulé la précédente union de celle qui allait à nouveau convoler en justes noces. Ce n'était pas convenable.

Et qu'était-il donc ressorti de cette conversation? Pas grand chose à dire vrai tant ils semblaient se jauger l'un l'autre. Quelques mots çà et là, chacun se méfiant de l'autre.
Les souvenirs n'avaient pas été évoqués, ou si peu.
Et ils n'avaient pas eu le temps d'être mis en confiance car l'inénarrable Max de Mazière avait fait à son tour son apparition.

Elle interrompit sa marche.
Jamais elle ne s'expliquerait vraiment pourquoi elle voyageait avec le Comte de Belfort. Elle le trouvait tout bonnement insupportable et le lui rendait bien. C'était d'ailleurs toujours une surprise pour ceux qui les rencontraient ensemble. Elle ne cachait jamais son exaspération à son endroit et lui, semblait s'ingénier à être plus mégalomaniaque que jamais. Leur paire détonnait mais pourtant, ils demeuraient ensemble, à parcourir les routes de Bourgogne comme ils avaient parcouru celles des duchés de Savoie et de Milan. C'était ainsi et elle commençait d'ailleurs à s'y habituer.

La rencontre entre le chaleureux baron du sud et le prétentieux comte impérial avait été des plus intéressantes.
Mais elle s'était sentie frustrée durant tout le temps de l'entrevue, comme si les deux hommes, par un accord tacite, avaient décidé d'ignorer ses questions. Et Dieu sait que celles-ci se bousculaient sur les lèvres du Cardinal.
Ingeburge avait donc décidé de les planter là, non sans les gratifier d'une ultime pique qui exprimait toute son irritation et était sortie, se retenant tout juste de ne pas claquer la porte de la taverne.

Et maintenant, elle était immobile, ne se souciant pas de la nuit noire l'environnant, ne s'alarmant pas un instant de sa solitude dans ce village qu'elle ne connaissait pas.
Elle frissonna néanmoins et frissonna même davantage quand elle perçut des bruits de pas derrière elle.
Et c'est ainsi qu'elle envisagea ce que sa conduite avait d'inconscient. Elle reprit donc sa marche, entendant la personne qui se rapprochait d'elle accélérer la cadence. Sa propre allure ne trahissait pas la panique qui commençait à sourdre en elle, elle tentait de garder son calme. Elle accélérait pourtant elle aussi mais vraisemblablement en vain puisqu'elle se figea toute quand elle se rendit compte que son poursuivant se trouvait maintenant à ses côtés.
Son visage à l'ordinaire pâle ne trahit pas sa frayeur et ses yeux clairs se focalisèrent sur le bras qui lui était présenté. Elle n'associa pas les mots qu'elle entendit plus qu'elle ne les écouta à ce geste, elle essayait simplement de reprendre ses esprits.

Les battements désordonnés de son cœur ralentirent néanmoins tandis que son regard s'attachait maintenant au visage de l'homme et elle reconnut les traits hâlés et burinés de Namaycush.
Ses sourcils se froncèrent et elle rétorqua, la voix légèrement rauque :

— Cessez d'agir comme si vous étiez en train de traquer une proie. L'on n'a pas idée de se comporter en permanence ainsi.

Et elle prit le bras offert, sentant son agacement la reprendre maintenant que ses craintes s'étaient apaisées puis elle détourna la tête, exaspérée.
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Kabotine
[Petit retour en arrière sur le périple]

Elle va où elle veut En ce début de mois de juin, le fond de l'air de ces journées de fin de printemps était déjà chaud et pesant. Elle c’était detachée de tout, partie seule sur les chemins, ignorant missives a peine ouverte… vite parcouru, ajouté aux autres qui emplissaient sa musette a coté de quelques pains.
Passage en Champagne, observation discrete, nez qui s’fronce, ça pue, elle repart sur les chemins, Pair feront l’impaire seule…enfin sans elle.


À Tonerre Journées paresseuse a l’ombre d’arbre centenaire dans un verger ensoleillé. Cueilleurs de passage qui parfois parlent entre eux, elle écoute distraitement. Armée en approche, ébullition dans le village…Puis énième missives qui lui parvient « rejoins-moi… » Un soupire las et elle repart vers Nevers… Observation encore une fois, pas d’approche… Elle est là sur les hauteurs pas envie d’aller à la rencontre de l’autochtone qui comme a l’accoutumé saura lire son prénom…son nom sûrement gravé sur son front. Missive a nouveau qui lui parvient « où est tu ? Il faut repartir » Haussement d’épaule, elle les observes partir rejoindre les autres éparse plus loin, Mémento… si elle part, elle partira seule et ira là où ses pas la mène… peut être le sud… peut être la Gascogne … peut être ailleurs…

[Petit voyage de l'ombre... puis vers la lumière]

Tôt dans la matinée elle passe au marché été elle quitte Nevers, les vingt premier lieux sont calme, un voyageur de passage croisé ça lui change des quatre tentatives de brigandage en deux mois, ça deviens lassant quand elle y pense. Elle a passé la majeur partie de sa vie sans aucune encombre,si une fois en Anjou… Puis l’armée Laval, Adye, les procès, les poutrages, la trahison… une ombre qui part dans la nuit avec un coffre remplis. Elle se marre c’est pas elle qu’il faut brigander enfin si, si les quelques pains qui entre dans sa musette intéressent, même sa propriété de Gascogne n’est pas fermé il y a rien dedans…

[Quand les portes du « paradis » s'ouvrent ...]

Journée du 01 Juillet, repos a l’écart des chemins durant l’après midi puis elle repart a la nuit tombé, étranges nul animal le silence… Au début, la route se passait sans encombre… Haussement de sourcil en contournant Autun... C'est au petit matin du 2 Juillet 1457 qu'elle est en passe d’observer de loin les murailles d’Autun. C’est l’aube, une branche tout prêt d’elle casse, un animal en fuite ? un regard qui se pose, le sien… L’émeraude qui parcours le camps installé là, tout proche, trop proche, le bruit ayant attirée l’attention des soldats de ce camp, Etendard en vue, Les Lions de Judas ?! que font’ ils là en dehors du village ?! Une impression...Sa nuque lui donna le signal...Celui-là même qui venait du plus profond de ce que les Hommes ont encore de l'animal...On la regardait !

Citation:
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé les défenseurs de Autun et l'armée "DTC, pousse toi d'là que j'pisse dans l'lavabo" dirigée par Gromukus.
02-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "DTC, pousse toi d'là que j'pisse dans l'lavabo" dirigée par Gromukus
02-07-2009 04:11 : Lingus vous a frappé Ce coup ne vous a pas blessé..


Les pleutres, ils ont peur d’entrer dans le village, au lieu d’aller prendre ce qu’ils veulent en passant les murailles d’Autun, ils Braillent au dehors et tue le moindre voyageurs seul, savent même pas commander correctement se mette en mode fauchage tellement plus facile quand ont assiège une ville
Alors que le coup de bâton la à peine effleuré elle pose sa main su l’épée prête à la sortir du fourreau elle continue son chemin. Bousculant un peu tout le monde au passage ....


S'cusez moi .. Pardon ... Permettez que j'passe ... Rhooo r'culez vous un peu ...

c’est en ville que ça s’passe pas ici… aller donc taquiner les défenseurs d’ce village…


Soudain, toutes les craintes qu'elle avait maîtrisées jusque là remontèrent à sa poitrine et la serrèrent avec la force d'un étau. Alors qu'elle commençait seulement à se laisser aller au soulagement dans le silence de ses ballades nocture allant de village en village, seule. C’est ce qu’elle voulait rester seule.

Elle la vit, Une femme qui semblait vive, s’avançant avec une épée ...Elle n'avait pas l'air dangereuse au départ mais … pouvait-on se fier aux apparences ? Non, elle le savait et appris a ses dépends dernièrement. L'individu se rapprochait... d’autres aussi, nombreux ceux qui l’entourait a present. Son cœur battit la chamade, sa respiration devint difficile, le sang vint battre à ses tempes, la panique s'emparait d'elle ?! Non, pas eu le temps

Citation:
02-07-2009 04:11 : Ivori vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.


Très vite, elle trouva la force de se relever en s'appuyant sur le bord d’un souche au bord du chemin qu'elle agrippa, aidée par l'adrénaline qui la faisait se dépasser dans ses limites ! Elle se retourna... et les vit tous autour d’elle.

Citation:
02-07-2009 04:11 : Disgracia_della_vita vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.



Le soleil n'était même pas levé … Cette épée qu’elle tenait de sa nièce Ael, c'était celle qui l'avait défendu tant de fois sur les routes ces dernier temps. Elle en avait vu des vertes et des pas mûres. Dernièrement même, alors qu’elle n’avait abandonné personne bravant le procès du Périgord d’où elle était ressorti relaxé celui de la cour d’Appel…les armées du poitou l’ayant fauché en partant mais eux, eux étaient tous partie sans avoir rencontré de problème. C’est alors qu’elle découvrit la trahison… rien ne servait à tout révéler le temps laisserai tout ce ci se dévoiler…
A l’aube du 02 juillet 1457, Elle tomba comme une masse sur le sol. Elle n'avait plus aucune possibilité de se relever, ses deux jambes complètement brisées par la force bestiale de ses adversaires.


Citation:
02-07-2009 04:11 : Mahaud vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
02-07-2009 04:11 : Sanctus vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
02-07-2009 04:11 : Serrallonga vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
02-07-2009 04:11 : Sieurfernand vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Le coup d’épée ne l'ayant pas laissée de marbre, quand elle tomba ses bras n'eurent même pas le temps de se mouvoir pour essayer de se redresser qu’un autre venait à l’assault…puis d’autre et d’autres encore

Citation:
02-07-2009 04:11 : Serrallonga vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
02-07-2009 04:11 : Marjeline vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
02-07-2009 04:11 : Mahaud vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
02-07-2009 04:11 : Eradir vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
02-07-2009 04:11 : Zarathoustra vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
02-07-2009 04:11 : Serrallonga vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
02-07-2009 04:11 : Lelldorin vous a frappé Vous êtes mort au combat.
02-07-2009 04:11 : Angie9278 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
02-07-2009 04:11 : Tks27 vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.



S’en es finit sans pouvoir se défendre tellement ils sont nombreux, elle s’écroule alors qu’ils repartent sans un regard un peu plus loin...Dans un dernier élan de courage, elle fit un bruit, bruissement d’ailes arriva presque aussitôt. Elle accrocha avec ses dernières forces au volatile la dernière missive qu’elle avait gardé ainsi que quelques feuillets de son Mémoire glissé dans son bec …
Elle n'eut même pas la force d'en faire plus, sa joue se posa à nouveau au sol, sa respiration difficile fit encore quelques bruits, avant de s'arrêter d'un seul coup d'un seul.

Elle était tombé inconsciente cette nuit là après avoir pris la route en direction du sud…Elle ne ressentait plus la douleur anesthésié par le nombre de coup donné, l’acharnement de plusieurs soldat avide de donner des coups d’épée mais pas de combattre en entrant dans l’enceinte de la ville
Une dernière larme coule sur sa joue … Doux murmure résonnant en échos jusqu’au fond de son cœur…pensées pour ses enfants… son frère, So, eux… et les dernières qu'elle eut allèrent vers tous ceux qu'elle allait maintenant rejoindre là haut. Etoile... Spernax Mortis, Sed Carpe Noctis… Suis ton coeur , pour que ton visage brille le temps de ta vie….
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