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[RP] Quand courrier et contrat se croise.

Montparnasse.
RP jumelé avec celui-ci.


    [Quelque part dans le Poitou]


Le soleil venait à peine de poindre son nez quand un homme vient trouver Montparnasse. Le jeune galant endormi près d’un feu de camps presque éteint sursauta en entendant les bottes de l’homme faire craquer les brindilles. Par réflexe sa main se porta a son coutelas qu’il gardait toujours sur lui et son regard bleu se posa sur l’homme qui leva les mains en signe de paix.

- Vous n’avez pas été facile à trouver. J’ai un pli pour vous.

L’homme lui tendit la lettre et Montparnasse reconnue les armoiries des Malemorts.
Erf, ce n’était pas bon signe ça.
Le Prince savait donc toujours ou les trouver son frère et lui ? Cela déplut au jeune homme mais il prit la lettre sans échapper de commentaire désobligeant. Faisant signe au porteur de le laisser il se butta un a refus de la part de celui-ci et resta devant lui, butté.


- Je ne dois pas partir sans votre réponse.

De mieux en mieux.
Montparnasse ouvrit le pli et lut la lettre. Il passa par toutes les émotions possibles mais essaya de ne rien montrer de son trouble au porteur.




M.

Je ne sais pas si vous le savez, mais Thyia a été violemment agressé.
Il semble que la volonté était de gravement la blessée.
J'ai une idée de la personne responsable de tout cela.
Et je sais que vous êtes le mieux placé pour me le confirmer.

Donnez-moi le nom, trouvez le moi et votre bourse se remplira.
Si en plus de me donner son nom, et la preuve vous pouvez la venger.
Alors votre bourse sera remplie bien plus que de raison.

L.N.


LN.
LN ? Si le contenue de la lettre et les armoiries associés ne laissé aucun doute sur l’auteur de la lettre la signature intrigua le galant.

Note à sois même : Chercher la signification de ces initiales.

Son regard se posa de nouveau sur la lettre. Que répondre à cela ? La vérité ? Non, cela le ferait condamner lui, et par extension son frère. Mentir ? Répondre qu’il n’était au courant de rien ? Cela serait prendre le Prince pour un con, et si Montparnasse avait appris une chose c’est que le Prince était surement le seul homme plus fourbe que lui-même.
Qui y’avait il entre le mensonge et la vérité ? Et bien il restait la traitrise. Et à ce jeu la Montparnasse était plutôt doué. Après tout n’avait il pas envoyé une bourse pleine d’argent à son ami pour que son autre amie se fasse peter les dents et empocher un petit pactole par la meme occasion ?

Le prince voulait savoir qui avait fait ça, il n’avait pas demandé pourquoi.
Une phrase néanmoins le chagriné :

"J'ai une idée de la personne responsable de tout cela."
Il prit le temps de la réflexion en regardant le porteur, si tel aurait était le cas l’homme l’aurait surement réveillé en lui cassant les jambes avec un bâton.
A moins que… à moins que le Prince croit qu’il s’agit d’un autre et qu’il fasse fausse route.
Il lui restait alors une lueur d’espoir et une possibilité de s’en foutre plein les fouilles.
Sa réponse serait déterminante pour la suite des événements.
Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Il pouvait gagner beaucoup sur ce coup. Beaucoup plus que l’argent extorqué pour la réalisation du contrat.

Faisant signe à l’homme de lui fournir encre et plume Montparnasse s’assit en tailleur et rédigea la réponse que voici :




L.N.

Etrange initiale que voici.
En effet j’ai appris pour Thyia et je sais qui est responsable de cela.
Je peux vous donner un nom, contre échange de bon procédé il va s’en dire.
Je peux également vous dire où le trouver.
En revanche il faudra me faire confiance sur ces informations. Je ne peux apporter aucune preuve à mes mots.

M.


Pliant la lettre avec soin il la remit au porteur et lui fit signe de déguerpir. Claque n’allait pas tarder à revenir des bois.
Il avait en tête trois noms de coupables idéales à fournir au Prince. La question était : A qui souhaitait il le plus nuire ?

_________________
Montparnasse.


Il ne se passa que quelques jours quand le porteur revint le voir, munie d'une nouvelle lettre. Cette fois ci Montparnasse ne s’empara pas de son couteau, le porteur était le même. Un homme proche du prince peut être ? Il l’invita à s’asseoir près du feu de camps et lui tendit une bouteille en échange de la lettre.
Celle-ci fut lut une première fois, puis une deuxième.




M.

Il est des instants ou l’inconnu est mieux que le connu.

J’accepte le marché, donnez-moi son nom et l’endroit où je peux le trouver.
Je vous ferai donc confiance n’ayant pas d’autre choix.
Mais quel assurance pouvez-vous me donner ?

Et si vous avez en plus la possibilité d'avoir quelque informations sur celui qui a accompli la tâche. Je vous en serai redevable.

L.N.



Son regard se posa sur le porteur et il lui sourit en grand.

- Eh bien, vous n’avez que cela à me donner ? Pas de petite bourse qui m’aiderait à délier ma langue ?
- Non rien de tel.
- Voilà qui est fort dommage. Faire tous ce voyage pour rien, cela doit être éreintant pour vous, votre maitre devrait vous bichonner plus que cela les hommes loyaux sont si dur à trouver.


Demandant à nouveau à Gautier de lui fournir plume et vélin Montparnasse répondit au prince dans la foulée. La prochaine fois il prendra son nécessaire à écrire quand il se promène dans les bois…



L.N.

Lapin Névrosé ? Loutre Nageuse ? Laitue Notoire ?

Je crains que vous n’ayez oublié de fournir une jolie bourse à votre porteur qui me semble épuisé de ces aller retour inutile.
Vous ne pensiez tout de même pas que je vous donnerais un
nom aussi facilement ? Moi qui vous ai pris pour quelqu’un d’intelligent, me voici déçu. Quand on accepte un marché, il faut quelques preuves de sa bonne foi.

En parlant de bonne foi, assurance, preuve, gage, attestation je n’ai rien de tout cela à vous fournir. Seulement ma parole, et on sait tout deux ce qu’elle vaut, mais vous n’avez que moi pour éclairer votre route sur le chemin de la vengeance froide et sourde.

Oh, et d’ailleurs, comment va cette chère Thyia ? Je crains avoir oublié de vous le demander dans ma précédente lettre.

Les informations que j’ai concernent celui qui a accompli la tâche, je ne sais rien du commanditaire de l’action. Ou presque. Mais si vous retrouvez la petite main, vous trouverez le cerveau derrière non ?

M.


Aucun doute cette lettre mettrait surement le Prince dans une fureur extrême, mais Montparnasse ne savait jouer aux échecs sans tricher un peu. Et la triche viendrait vite. Dès lors qu’il se serait débarrassé du porteur. La lettre fut cacheter et rendu en main propre au garde contre la bouteille bien vidée par celui-ci.
Il le salua d’un sourire et attendit que celui-ci soit loin pour fouiller dans le sac de son frère et trouver de quoi écrire quelques autres lettres.

Il avait gagné quelque précieux jours avec sa réponse de Normand, il devait en profiter pour couvrir ces arrières dans cette histoire, et qui sait…ressortir gagnant sur bien des points.

La première fut pour S., le roux, celui qui avait passé à tabac la Brune, sous la demande de Montparnasse. Celui-ci ne connaissait rien du commanditer d’origine, il s’était contenter d’accepter l’argent et de faire confiance à Mont pour le contrat. Contrat qui avait rapporté au rouquin une jolie somme.




S.

Mon cul si tu le veux il faudra venir le prendre.
Ne parle à personne du contrat que je t'ai envoyé. Pas même à ton frère. Puis je compter sur ton silence ou cela est-il déjà trop tard ?

M.


Oui, en plus de la somme sonnante et trébuchante, quelque promesse grav’leuse avait été échangé. Mais la réponse à cette lettre serait déterminante pour bien des choses.

La lettre envoyée via Pigeon Voyageur et un deuxième vélin fut pris.




Z.

Votre chère et tendre me cherche des poux, il va s’en dire que je serais tenir ma langue à votre égard. Trahir une future princesse n’est pas dans mon intérêt…pour le moment.
Je ne vous demanderais rien d’autre en échange que la promesse de sauver mon cul si les choses ne se déroulent pas comme je l’espère.
Si vous me refusez cette faveur, je saurais m’en souvenir.

M.


La lettre fut également envoyé par pigeon, il espérait bien que l'oiseau soit plus rapide que le porteur.
La suite des événements se trouvait entre les pattes de ces volatiles.

_________________
Montparnasse.
    [La Trémouille]


Les frangins avait fait chou rouge, pour pas dire qu’il s’était pris une sacré déculotté. Une honte qu’il ne risquait pas de conté à leurs amis. Ils inventeraient de terrible combat contre une horde de brigand assoiffé de sang et non pas des coups de bâton reçut par une fromagère de quinze piges seule et sans défense…

Citation:
26/01/1466 04:09 : Vous vous êtes battu avec Emiliedeproisy (coefficient de combat 4), qui essayait de vous résister. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant vous enfuir en boitillant.


No comment. Claque aurait quand même put jouer de son charme et emballer la dites femelles, mais niet que dalle. C’était un échec et il fallait savoir reconnaitre ses torts, surtout quand ils sont aussi flagrant.
Cela avait mis fin à leur rêve de richesse et les deux frères c’était dit qu’il était temps de rejoindre les autre.

La première lettre le cueillit à l’entrée de la ville, le pigeon est plus rapide que le porteur, a tir d’ailes on échappe au tracés parfois sinueux des routes. La
Comtesse avait répondu avant le roux et Montparnasse détacha le pli qui le fit sourire.




Cher M,

Je suis au courant...

Je protège ceux qui ont l'audace de ne pas me trahir.

Tiens moi au courant au moindre soucis. Je gère le Prince.

Z.


Bien. Parfait. Il avait au moins la Dame de son côté, et vu qu’il ne comptait pas la trahir il pouvait s’assurer de son soutien auprès du Prince. Montparnasse aimait à croire que la Comtesse était une femme de parole, il faut dire que jusque-là, même si elle l’avait surpris, elle ne l’avait pas encore déçu.
Il était bien plus doué en machination qu’en vol au tir, il devait bien l’avouer.

Quelques jours après ce premier message et toujours réponses du Roux, c’est en charmante compagnie que Gauthier trouva Montparnasse. Loin des chemins boueux le galant avait repris de sa superbe et faisait du gringue à une belle tremouillèse aux cheveux Aubrun. Il avait même réussit à la convaincre de venir avec eux sur les routes.
L’homme l’interrompit pour lui transmettre la lettre et la bourse rondelette. Cette fois Ci Montparnasse ne put cacher sa surprise devant la somme reçut. Le prince était généreux. Trop peut-être ? Cela inquiéta légèrement le brigand quand il lut les mots associés aux deux cents écus.




M.

L.N et les garçons. Mes petits oiseaux.
Cela vous convient-il comme réponse ?

Voici une bourse d’écus de 200 écus. Rien de bien excitant, mais vous devrez me faire confiance autant que je dois vous faire confiance, ceci n’est que 10% de la somme à venir une fois tout révéler. Quand j’aurais eu les informations, et qu’il me l’avouera sous la torture alors vous aurez le reste de la somme.

Thyia commence à se rétablir. Je veille sur elle pour éviter que l’homme ne reviennent. Je la protège comme je vous l’avais promis à vous deux. Maintenant n’oubliez pas votre promesse. Un nom et un lieu et vous aurez ce que vous désirez.

L.N.


Il ne revient pas sur la blague de mauvais gout du Prince après tout il l’avait lui-même fréquenté pour savoir que l’humour et le prince n’était pas bon camarade, malgré ses tentative infructueuse d’être drôle. Oui, je dois toute de même avoué que ces blagues avait réussi plus d’une fois à décrocher un sourire amusé au jeune homme, mais n’épiloguons pas plus que nécessaire à ce sujet.

Cette fois ce fut au tour de Montparnasse d’avancer ses pions, et si le bluff était bien plus utile au poker qu’aux échecs, Montparnasse pris tout de même ce risque.




L.N.

L’homme que vous recherchez se nomme Judicaël, vous le trouverez surement Cours Brissel à Paris.
Faites attentions ces rues sont mal famés, bien plus que les Miracles.

M.


Le contrat avait été réalisé par Samael, le jumeau de Judicaël, mais personne d’autre que lui ne le savait. Il serait impossible pour Thyia de différencier les deux frères et Montparnasse le savait. Elle confirmera sagement que c’était bien lui qui l’avait agressé et jamais Judicaël n’avouera que le contrat avait été passé par Montparnasse puisqu'il ignorait tout. Tous son plan était malheureusement basé sur l'hypothèse que Samel n'ai pas parlé de cela à son frère. Mais il fallait savoir prendre des risques parfois. La vengeance est un plat qui se mange froid, et il était plutôt ironique de savoir que celui par qui tout cela avait commencé, se reprendrait cela dans la face.
Oui Montparnasse n’avait pas apprécié le viol dans la cave qui l'avait conduit à l'attaque de l'Armagnac et si c’est l’instrument viril de Samael qu’on lui avait fourré dans la bouche Montparnasse avait gardé une rancune contre le deuxième frère. C’était lui qui tirer les ficelles il le savait et si Samael avait su se faire pardonner en Armagnac et que les deux hommes s’était un peu rapprocher, il n’en était pas la même chose pour Cael. Son ennemie se ferait casser la gueule gratuitement, le Prince serait content et rien ne le relirait lui à cette affaire.

Il remit le pli à l’homme de main du Prince plutôt confiant dans son plan.

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