Ezio_auditor Il avait dis aux autres membres du groupe de partir en avance pour ne pas les retarder d'avantage, suite à la missive de dernière minute qu'il avait reçu de son "beau fils"... Une invitation à venir le voir charcuter un gars en lice... Bon pourquoi pas qu'il s'était dit... Y en a qui invite pour un repas de famille en guise de retrouvailles, mais visiblement le blondinet voyait la chose différemment... Ezio allait pas dire que l'idée de voir deux crétins se foutre sur la gueule dans une arène lui déplaisait, mais quand c'est de la "presque" famille, on se doit d'être là, de soutenir, et de rafistoler. Même s'il allait certainement s'en sortir comme un chef, il morflerait quand même... Fallait venir quoi...
Ezio avait donc préparé ses affaires pour repartir le soir même, laissant Kayte ranger le bordel qu'elle avait mis dans la maison de son fils et passa par le marché se prendre quelques tranches de jambon séché à machouiller durant le combat. Il pointa peu avant l'heure, monta dans les gradins, à distance respectable pour s'éviter des gouttelettes de sang, sur sa tenue de voyage et s'affala, déposant son pic-nic devant lui, prêt pour suivre avec attention ce règlement de compte. Le premier combattant avait fière allure, couchée sur le sable, il l'avait déjà remarqué en taverne, avec son frère qui trainait sa poupée et qui parlait à sa place... Parfois on s'demande dans quel monde on est tombé, si on c'est pas trompé de route, ou encore si les gens sont nés cons... Mais voilà chacun sa vie chacun ses neurones c'était de loin son problème, l'en avait assez à gérer pour s'attarder sur la folie des autres...
Khaan Le jeune garçon c'était levé de bon pied mais quand même un peut fatigué il enfila ses vêtements sans prendre la peine de prendre son épée ni son bouclier, cela était un combat a la loyal.
Sans même faire trempette ce matin là, il se dit que d'enlever la merde qu'il avait au coins des yeux ne changerait rien au résultat final.
Du coup il prit le chemin direction la lice, il avait des compte a réglé avec un aubergiste qui empesté a plein nez.
Il arriva sur les lieux ou le duel allait se dérouler.
- Bon... T'es prête?! Allez lève toi, tu ne cognera pas les clochards comme tu pouvais beugler hier.. Je suis ici maintenant, que les choses qui devait se passé arrivent!
Ils étaient tout deux face à face, Khaan regardaient l'aubergiste en face de lui droit dans les yeux.
Une defaite ou une victoire n'allais rien changé pour lui, mais il envisagea quand même de lui mettre une rouste comme il était convenu.
- C'est partit... Que le plus pourri de nous deux gagne! De plus j'ai pas pris le temps de faire une toilette, si je ressort vainqueur t'auras l'occasion de me renifler l'oignon!
Il se mis en garde devant son adversaire.
Il vu que son beau père et sa mère était venu le voir, c'était une première pour lui, il se dit qu'il voulait les rendre fiers dans ce combat.
il aurait eu au moins une activité active dans sa journée, au lieux de picolé. l'occasion de repartir avec de belles égratignures ou peut être bien amoché.
Ezio_auditor Enfin elle était arrivé... juste au bon moment! Il lui sourit en la voyant monter les escaliers et lui fit une petite place auprès d'elle avant de constater un petit détail qui lui fit rapidement comprendre que la belle était tendue comme un arc, de mauvaise et pas a prendre avec des pincettes... En vue de ses joues qu'elles bouffaient de l'intérieur, c'était pas le moment de lui lancer une vanne du genre "t'as pas oublié de refaire le lit" ou une connerie du style "le groupe est parti sans nous"... C'était l'instant même ou fallait justement être monstre intelligent, la calmer... Pour commencer un baiser histoire de lui faire comprendre qu'on était du même côté, puis ensuite le truc qui allait la calmer... la bouffe! A coup sûr elle remarquerait la classe du gars qui avait préparé le pic-nique...
Coucou chérie! Un p'tit bout d'lard? ça vient du boucher du coin!
Puis revenant sur sa question, Ezio savait plus trop où il en était au niveau coaching....
Ben disons que.... Ah sauvé par le gong!
Voilà t'y pas que le beau fils arrivait, fier comme un paon, il avait même décidé de lui balancer des trucs à la tronches histoire d'énerver son adversaire, mais quel con... mais quel con... Le combat commençait et le maladroit, commençait à donner des coups dans l'vide... S'en était trop, pour les yeux d'Ezio qui était prêt à descendre pour prendre sa place et lui montrer comment se battre... Il se leva, et commença son job de coach...
Putain Khaan remontes ta garde!! Restes pas en face de lui!!
et paf, il s'était retourné en la direction d'Ezio et venait du coup de découvrir toute sa face, ce qui n'échappa pas à son adversaire...
Mais coooognes non de dieu! Fous y dessus!!!
Gilet Ce jour là, Gilet faisait sa balade matinale comme à son habitude. Il aimait arpenter les rues de la ville, juste avant que Nîmes ne s'éveille et que l'animation batte son plein. C'était son petit plaisir quotidien. Il n'était pas installé ici depuis très longtemps, mais déjà, il se sentait chez lui et ce rituel quotidien lui permettait de s'approprier chaque fois un peu plus la cité occitane.
Cependant, ce matin, une fois n'est pas coutume, il s'était éloigné du centre-ville pour marcher hors les murailles et admirer le paysage environnant. Lorsqu'il passa non loin de la lice, il entendit une agitation inhabituelle. Intrigué par des cris qui semblaient être des encouragements et par des bruits qui semblaient être ceux d'une bagarre, Gilet activa le pas afin de voir ce qu'il se passait.
Son ouïe ne lui avait donc pas jouer un tour. Il s'agissait bien d'une bagarre ou plutôt, non, d'un duel. Il y avait même des spectateurs assis dans les gradins ! Tous lui étaient totalement inconnus. Sans doute s'agissait-il de voyageurs de passage. Il faut dire que ces derniers temps, le jeune homme n'avait guère le courage de se rendre en taverne après sa journée de travail. Labourer et semer les champs, récolter le maïs, traire des vaches étaient terriblement épuisant. Rien de comparable à la mine, bien évidemment, car au moins, là il était au grand air et non pas enfermé au fin fond d'une cavité, mais tout de même, à la fin de la journée il était plus que fourbu, et, généralement, à peine rentrer chez lui, il s'effondrait sur sa paillasse sans demander son reste.
Le match avait a priori déjà commencé. Les deux combattants portaient des marques de coups sur leur corps et leur visage.
A n'en pas douter, le jeune homme était fort intrigué par toute cette assemblée. Qui pouvaient-il s être ? Que faisaient-ils tous à Nîmes ? Une odeur de souffre, à la fois répulsive et particulièrement attirante, émanait de chacun d'eux.
Plonger dans ses réflexions, Gilet s'arrêta pour observer le duel ainsi que tous ces nouveaux visages.