Nathanael_karine_mcfadyen
[Karine, seule]
Ce que je préfère dans les rivières,
C'est que printemps, été ou hiver,
Elles changent toujours d'humeur et de couleur.*
*Alors là, ça va un peu vite pour la blondinette et elle n'en mène pas large face à cet arsouille complètement déluré. Elle n'en croit pas ses yeux, il est pire que son jumeau alors qu'elle le croyait déjà le pire des canailles du monde entier. bon , son monde entier se résumait jusque là à un couvent, une boulangerie, une yourte, une carriole et quelques chambres dans des tavernes et c'était donc limité.
Elle a un léger mouvement de recul quand le gamin pose sa main sur son épaule, se disant d'un coup qu'elle n'aurait peut-être pas dû enlever la brindille. C'est que ça peut être susceptible un garçon et ça, elle en savait quelque chose par contre ! Elle rougit de plus belle la mignonne, une tare héritée de sa chère mère qui s'empourpre aussi au moindre événement.*
Un garçon facile ? Mais ... non ... mais ... euh ... c'est pas ... Je suis pas comme la biquette et maman tu sais !
*Elle ne sait plus où se mettre la petite et est toute perturbée face à Nathan mais reprend vite contenance, comme seuls les enfants savent le faire, lorsqu'il se présente. Elle esquisse un petit sourire et ose enfin le regarder franchement, dans les yeux, comme il se doit.*
Et moi je suis Karine McFadyen et je joue pas à la dinette, je fais à manger pour du vrai, et si je voulais parler chiffon, je trouverais une fille avec qui le faire.
*Posant son petit doigt sur le front de la canaille, elle appuie légèrement avant de continuer.*
Et si tu décapites ma poupée, je te mordrai tellement fort le derrière que tu pourras plus t'asseoir pendant une semaine Nathan d'Olon Harscouët ! C'est maman qui me l'a faite et la seule fois ou Nathanaël y a touché, il a bien compris qu'il avait plus intérêt !
*Sans sa voix, une pointe d'autorité se fait entendre alors qu'elle cale ses petits poings sur ses hanches d'un air très sérieux. Ne dit-on pas qu'il ne faut pas réveiller l'eau qui dort ? Et bien là, ce n'était pas encore un torrent, mais elle ne semblait plus être la surface limpide d'un lac que n'effleure pas le vent.
Néanmoins, elle se calme très vite en entendant le débit de mitraillette avec lequel le gamin tout noir lui sort des questions pour le moins surprenantes. la surprise laisse vite place à une lueur d'amusement dans ses yeux pétillants.*
Les rosiers ça pique, c'est très bien pour se défendre contre les brigands mais les roses sont plus jolies ! Les grenouilles c'est très bon avec de l'ail il paraît mais j'ai jamais gouté, par contre, c'est rigolo de les voir sauter et faire des courses ! Je suis jamais montée sur des remparts, maman voulait pas donc non et pour une fille, c'est difficile parce que bon, on a pas de sifflet pour viser comme vous ! T'es le premier Olon que je connais donc leur légendaire beauté je sais pas *rougit* mais tu es très beau ! Et une culotte ? tu parles de quoi ? De braies ? Je préfère les robes moi !
*De quoi qu'il cause de culotte lui ? C'est ce machin que certains portent sous leurs vêtements ? Non mais, on vient d'un clan écossais nous monsieur, sous les robes, les kilts, les braies ou quoi que ce soit d'autre, on laisse respirer chez nous !
Elle se met à rire, rougissant néanmoins, en le voyant plonger entre ses fesses pour y déloger une autre indésirable que celle qui était dans ses cheveux et sa question fait hausser un sourcil à la fillette qui a bien l'habitude des défis à la con en ayant un jumeau comme le sien qui l'avait bien souvent entraînée à grimper sur des statues, danser sur des comptoirs ou autre petites folies enfantines.*
Parce que tu crois que j'oserais pas peut-être ! Mais c'est sûrement toi qui serais le plus embêté vu ta tête quand j'ai osé toucher tes cheveux déjà ! D'ailleurs, tu ferais mieux d'aller plonger dans la rivière vu ton état !
*En regardant les deux enfants ainsi face à face, il fallait bien avouer qu'ils tranchaient nettement et que leur amitié potentielle était improbable : blanc et noir, timidité et canaille ; mais il ne fallait pas forcément se fier aux apparences.*
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Nathanaël - Karine
Ce que je préfère dans les rivières,
C'est que printemps, été ou hiver,
Elles changent toujours d'humeur et de couleur.*
*Alors là, ça va un peu vite pour la blondinette et elle n'en mène pas large face à cet arsouille complètement déluré. Elle n'en croit pas ses yeux, il est pire que son jumeau alors qu'elle le croyait déjà le pire des canailles du monde entier. bon , son monde entier se résumait jusque là à un couvent, une boulangerie, une yourte, une carriole et quelques chambres dans des tavernes et c'était donc limité.
Elle a un léger mouvement de recul quand le gamin pose sa main sur son épaule, se disant d'un coup qu'elle n'aurait peut-être pas dû enlever la brindille. C'est que ça peut être susceptible un garçon et ça, elle en savait quelque chose par contre ! Elle rougit de plus belle la mignonne, une tare héritée de sa chère mère qui s'empourpre aussi au moindre événement.*
Un garçon facile ? Mais ... non ... mais ... euh ... c'est pas ... Je suis pas comme la biquette et maman tu sais !
*Elle ne sait plus où se mettre la petite et est toute perturbée face à Nathan mais reprend vite contenance, comme seuls les enfants savent le faire, lorsqu'il se présente. Elle esquisse un petit sourire et ose enfin le regarder franchement, dans les yeux, comme il se doit.*
Et moi je suis Karine McFadyen et je joue pas à la dinette, je fais à manger pour du vrai, et si je voulais parler chiffon, je trouverais une fille avec qui le faire.
*Posant son petit doigt sur le front de la canaille, elle appuie légèrement avant de continuer.*
Et si tu décapites ma poupée, je te mordrai tellement fort le derrière que tu pourras plus t'asseoir pendant une semaine Nathan d'Olon Harscouët ! C'est maman qui me l'a faite et la seule fois ou Nathanaël y a touché, il a bien compris qu'il avait plus intérêt !
*Sans sa voix, une pointe d'autorité se fait entendre alors qu'elle cale ses petits poings sur ses hanches d'un air très sérieux. Ne dit-on pas qu'il ne faut pas réveiller l'eau qui dort ? Et bien là, ce n'était pas encore un torrent, mais elle ne semblait plus être la surface limpide d'un lac que n'effleure pas le vent.
Néanmoins, elle se calme très vite en entendant le débit de mitraillette avec lequel le gamin tout noir lui sort des questions pour le moins surprenantes. la surprise laisse vite place à une lueur d'amusement dans ses yeux pétillants.*
Les rosiers ça pique, c'est très bien pour se défendre contre les brigands mais les roses sont plus jolies ! Les grenouilles c'est très bon avec de l'ail il paraît mais j'ai jamais gouté, par contre, c'est rigolo de les voir sauter et faire des courses ! Je suis jamais montée sur des remparts, maman voulait pas donc non et pour une fille, c'est difficile parce que bon, on a pas de sifflet pour viser comme vous ! T'es le premier Olon que je connais donc leur légendaire beauté je sais pas *rougit* mais tu es très beau ! Et une culotte ? tu parles de quoi ? De braies ? Je préfère les robes moi !
*De quoi qu'il cause de culotte lui ? C'est ce machin que certains portent sous leurs vêtements ? Non mais, on vient d'un clan écossais nous monsieur, sous les robes, les kilts, les braies ou quoi que ce soit d'autre, on laisse respirer chez nous !
Elle se met à rire, rougissant néanmoins, en le voyant plonger entre ses fesses pour y déloger une autre indésirable que celle qui était dans ses cheveux et sa question fait hausser un sourcil à la fillette qui a bien l'habitude des défis à la con en ayant un jumeau comme le sien qui l'avait bien souvent entraînée à grimper sur des statues, danser sur des comptoirs ou autre petites folies enfantines.*
Parce que tu crois que j'oserais pas peut-être ! Mais c'est sûrement toi qui serais le plus embêté vu ta tête quand j'ai osé toucher tes cheveux déjà ! D'ailleurs, tu ferais mieux d'aller plonger dans la rivière vu ton état !
*En regardant les deux enfants ainsi face à face, il fallait bien avouer qu'ils tranchaient nettement et que leur amitié potentielle était improbable : blanc et noir, timidité et canaille ; mais il ne fallait pas forcément se fier aux apparences.*
* Pocahontas - Au détour de la rivière
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Nathanaël - Karine