Dacienhissy
Trois cent lésions et les rideaux se ferment
Vingt et un grammes pris dans latmosphère
Et tu me verras sourire du seul endroit où je brille.
Jai limpression dêtre là où il faut être
Kyo "Poupées russes".
Tu fais chier
-Jai rien dit.
Tas pas besoin.
-En même temps, tu fais cque tu veux Cest cque tas toujours fait non ?
Arrêtes
-Tu veux que jarrêtes quoi ? Tes pas capable de te passer de ça
Ca quoi ? Le sexe ? Tas peur de ldire ?
-Non.
Alors dis-le.
-Non.
Ca temmerde hein que je puisse trouver du plaisir autre quavec toi.
-Je suis avec toi partout où tu vas.
Javais pas remarqué .
-Cest moi que tu baises quand tes avec eux.
Faux.
-Si cest vrai.
Nimporte quoi.
-Ten es bien sûr ? Tu transpires de me prendre .
Arrêtes.
-Tu voudrais que ce soit moi à leur place.
Arrêtes jte dis.
-Ten crèves denvie.
Ta gueule putain.
-Tes tellement obsédé que jpeux pas partir et tu te réfugies dans leurs bras pour moublier en les baisant comme des chiens.
Le verre fusa dans la pièce, sabattant contre le mur à lopposé de sa couche. Il se volatilisa en une fraction de seconde le laissant seul, avec ses pensées, ses amertumes, ses remords. Dacien saffala sur ce lit, regardant le plafond fait de ces fissures qui le traversaient et de ruminer les mots quIl venait de lui jeter à la figure. Il savait tout le désir de pouvoir, ne serait-ce que, toucher sa peau pour sentir ce frisson si unique et de se désaltérer à cette soif adryanesque qui nen finissait plus de se décupler. Tout. Tout le temps. Il voulait tout. Il voulait tout de Lui encore. Dacien était désireux de le posséder encore mais pas ainsi. Pas juste dans un effluve qui ne pouvait empêcher le goût amer de ne plus frôler son corps, impuissant de le tenir contre sa chair, inconsolable de pouvoir sévanouir dans son stupre. Et même si cette blonde paliait à ce manque, il nen restait pas moins que le Sahara restait hors de cette atteinte rêvée.
Un soupir. Lest déposé sur les draps, se relevant quelque peu et dentreprendre de se préparer pour la nuit qui arrivait afin dassouvir les désirs et plaisirs des clients. Quelques mois déjà que Dacien était revenu dans lantre quil affectionnait particulièrement sans lavoir trouvé ailleurs. Un peu deau sur son minois. Changement de chemise rentrée dans les braies longues, droites, fines. Il se regarda dans ce miroir trônant sur la commode et soupira de se dire que, quelque part, Il avait raison. Insatiable désir prônant limpatient plaisir qui gorgeait lenvie de senivrer au contact dautres peaux. Et alors quil sortit de sa chambre pour prendre la direction du salon, il passa devant cette porte, se rappelant cette entrevue laissant la soif de la découverte infructueuse et de se mémoriser la fragrance délicate et florale qui caractérisait le féminin dans toute sa splendeur. La dextre se déposa sur cette poignée, question en suspens, repensant à ce vert perçant qui ne sarrêtait plus de scruter le sien et coupable davoir perdu pieds, cette fois-là, quelques secondes. Ce nétait que Lui qui avait tout déclenché, que Lui qui avait fait monté le désir, que Lui qui avait multiplié cette soif de plaisir. Pourtant, Elle était belle, à en faire pâlir tous les marquis de Sade*, à résigner le plus teigneux des hommes pour le transformer en sucre dorge, à lui donner lenvie, lui, dexaucer le souhait de frissonner encore au creux dautres bras que les Siens. Et il la tourna cette clenche, pour ouvrir la porte, rentrer dans la pièce pour refermer le battant afin dy poser son dos contre. Ses verts scrutèrent chaque recoin de la chambrée, un peu comme la sienne, ne se rappelant plus à qui elle appartenait auparavant et de la voir là, trônant dans un tissu clair, qui lui allait à ravir. Dun coup, Dacien sentit cette dextre quelle avait osé déposé la dernière fois sur lui, sans quil ne dise rien, sans dégager une once de malaise, de colère. Il navait rien dit non. Le Courtisan nétait que trop subjuguer par cette inconditionnelle appétence sans se dissimuler, lui ordonnant de quitter le lieu, préférant sassoiffer de ce qui nétait quune tromperie emprisonnée par un Désert le laissant tergiverser encore si cétait Lui ou Elle quil exigeait prendre. Mais, en la voyant là, avec ce vert délicatement souriant, la question seffaçait lentement. Le Brun resta à cette porte, dos collé dessus, les dextres cachées entre le bois et les tissus recouvrant son corps et de contempler la Rose qui se trouvait devant lui. Le Galant se mettait en place, relevant le menton, la charnue passant sur sa lèvre supérieure et les émeraudes qui se délectaient dimaginer cette même femme, dénudée, savançant vers lui et le déshabillant pour offrir la chaleur de ses mains sur sa peau. La voilà cette envie. Celle qui faisait briller ses jades. Celle qui le faisait respirer plus profondément quà laccoutumée. Et de la dévorer quand linspiration fut prise pour lui annoncer promptement.
Je confirme que ta chambre nest pas loin. Une commissure sétirant. Tu mas dit que jpouvais passer pour autre .
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Vingt et un grammes pris dans latmosphère
Et tu me verras sourire du seul endroit où je brille.
Jai limpression dêtre là où il faut être
Kyo "Poupées russes".
Tu fais chier
-Jai rien dit.
Tas pas besoin.
-En même temps, tu fais cque tu veux Cest cque tas toujours fait non ?
Arrêtes
-Tu veux que jarrêtes quoi ? Tes pas capable de te passer de ça
Ca quoi ? Le sexe ? Tas peur de ldire ?
-Non.
Alors dis-le.
-Non.
Ca temmerde hein que je puisse trouver du plaisir autre quavec toi.
-Je suis avec toi partout où tu vas.
Javais pas remarqué .
-Cest moi que tu baises quand tes avec eux.
Faux.
-Si cest vrai.
Nimporte quoi.
-Ten es bien sûr ? Tu transpires de me prendre .
Arrêtes.
-Tu voudrais que ce soit moi à leur place.
Arrêtes jte dis.
-Ten crèves denvie.
Ta gueule putain.
-Tes tellement obsédé que jpeux pas partir et tu te réfugies dans leurs bras pour moublier en les baisant comme des chiens.
Le verre fusa dans la pièce, sabattant contre le mur à lopposé de sa couche. Il se volatilisa en une fraction de seconde le laissant seul, avec ses pensées, ses amertumes, ses remords. Dacien saffala sur ce lit, regardant le plafond fait de ces fissures qui le traversaient et de ruminer les mots quIl venait de lui jeter à la figure. Il savait tout le désir de pouvoir, ne serait-ce que, toucher sa peau pour sentir ce frisson si unique et de se désaltérer à cette soif adryanesque qui nen finissait plus de se décupler. Tout. Tout le temps. Il voulait tout. Il voulait tout de Lui encore. Dacien était désireux de le posséder encore mais pas ainsi. Pas juste dans un effluve qui ne pouvait empêcher le goût amer de ne plus frôler son corps, impuissant de le tenir contre sa chair, inconsolable de pouvoir sévanouir dans son stupre. Et même si cette blonde paliait à ce manque, il nen restait pas moins que le Sahara restait hors de cette atteinte rêvée.
Un soupir. Lest déposé sur les draps, se relevant quelque peu et dentreprendre de se préparer pour la nuit qui arrivait afin dassouvir les désirs et plaisirs des clients. Quelques mois déjà que Dacien était revenu dans lantre quil affectionnait particulièrement sans lavoir trouvé ailleurs. Un peu deau sur son minois. Changement de chemise rentrée dans les braies longues, droites, fines. Il se regarda dans ce miroir trônant sur la commode et soupira de se dire que, quelque part, Il avait raison. Insatiable désir prônant limpatient plaisir qui gorgeait lenvie de senivrer au contact dautres peaux. Et alors quil sortit de sa chambre pour prendre la direction du salon, il passa devant cette porte, se rappelant cette entrevue laissant la soif de la découverte infructueuse et de se mémoriser la fragrance délicate et florale qui caractérisait le féminin dans toute sa splendeur. La dextre se déposa sur cette poignée, question en suspens, repensant à ce vert perçant qui ne sarrêtait plus de scruter le sien et coupable davoir perdu pieds, cette fois-là, quelques secondes. Ce nétait que Lui qui avait tout déclenché, que Lui qui avait fait monté le désir, que Lui qui avait multiplié cette soif de plaisir. Pourtant, Elle était belle, à en faire pâlir tous les marquis de Sade*, à résigner le plus teigneux des hommes pour le transformer en sucre dorge, à lui donner lenvie, lui, dexaucer le souhait de frissonner encore au creux dautres bras que les Siens. Et il la tourna cette clenche, pour ouvrir la porte, rentrer dans la pièce pour refermer le battant afin dy poser son dos contre. Ses verts scrutèrent chaque recoin de la chambrée, un peu comme la sienne, ne se rappelant plus à qui elle appartenait auparavant et de la voir là, trônant dans un tissu clair, qui lui allait à ravir. Dun coup, Dacien sentit cette dextre quelle avait osé déposé la dernière fois sur lui, sans quil ne dise rien, sans dégager une once de malaise, de colère. Il navait rien dit non. Le Courtisan nétait que trop subjuguer par cette inconditionnelle appétence sans se dissimuler, lui ordonnant de quitter le lieu, préférant sassoiffer de ce qui nétait quune tromperie emprisonnée par un Désert le laissant tergiverser encore si cétait Lui ou Elle quil exigeait prendre. Mais, en la voyant là, avec ce vert délicatement souriant, la question seffaçait lentement. Le Brun resta à cette porte, dos collé dessus, les dextres cachées entre le bois et les tissus recouvrant son corps et de contempler la Rose qui se trouvait devant lui. Le Galant se mettait en place, relevant le menton, la charnue passant sur sa lèvre supérieure et les émeraudes qui se délectaient dimaginer cette même femme, dénudée, savançant vers lui et le déshabillant pour offrir la chaleur de ses mains sur sa peau. La voilà cette envie. Celle qui faisait briller ses jades. Celle qui le faisait respirer plus profondément quà laccoutumée. Et de la dévorer quand linspiration fut prise pour lui annoncer promptement.
Je confirme que ta chambre nest pas loin. Une commissure sétirant. Tu mas dit que jpouvais passer pour autre .
*Extrait de "je vais t'aimer" de Michel Sardou.
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