Alphonse_tabouret
Nacre arrondie passe à la boutonnière et délivre une gorge déjà offerte dune première entaille ; au silence entravé de la chambre, Alphonse considère dun attentif pragmatisme chaque instant à venir, concentré à sa problématique.
Il y a pensé tant de fois quil lui semble avoir épuisé tous les variables sans jamais y trouver satisfaction ; cest le vide, le vertige auquel lon sapprête à avancer, un mélange de chairs, une confrontation dâmes, un postulat stérile pour une perspective fertile.
Ils sont trois et ils sont seuls.
Lointain nombre où losmose a fait la triangulation des impairs, se rappelle dune lueur à la chambre qui les enveloppe, memento qui donne le timbre des harmonies.
Sur la pointe des pieds, Tabouret jauge le vide auquel il va sélancer, ne pense à rien dautre que lui encore, créature autocentrée à ses propres fêlures.
Il na pas touché de femme depuis un an.
Ridicule raisonnement qui simpose en filigrane à ses tempes, non pas aux inquiétudes des performances mais à celle des réactions ; objets de plaisir, symboles des soirées divresses ludiques, les femmes nont jamais su trouver le chemin du cur mais ont toujours su égayer sa queue.
Quelle sensation semparera des veines aux cuisses concaves ? Et sil ne bandait pas ? Et sil bandait trop ?
Faust supportera-t-il seulement la promesse épurée des mécanismes quand chacun de ses hommes a fini au bras dune femme?
Noirs sattardent dune seconde à la silhouette brune qui dessine le triangle.
Elle a dit, posé son nom en bas de page à létude de chaque condition et a donné un prénom au ventre quils cherchaient. Solyaane nest à lheure quune silhouette déliée, une âme-naufrage à leurs tempêtes et occupe depuis son courrier, une place nouvelle aux tempes du faune.
Dénaturée encore dune personnalité quil ne connait pas, auréolée despoirs, la jeune femme a lentement délavé le confort des pragmatismes de quelques percées précoces; ventre a des yeux bleus, un sourire, et ses cheveux raides claquent au vent comme les plumes dun pèlerin.
Ventre a un prénom et Solyaane a une âme.
Panse se tend lentement dun poumon enflant dun silence ; Pan concentré à ses exigences avise en suivant la pièce maitresse de ses bonheurs célesto-terrestres.
Faust.
Faust qui na jamais touché de femmes, qui na jamais bandé en pensant à elles, qui ny a que des rancunes et des craintes et qui ce soir séventre à un prénom denfant; aux cils bleus, les lettres de Melvil se projettent aux surplombs des pommettes claires et cernent le museau dun velours-obscur. Histoire mâle sest faite de gestes autant que de mots, des compromis arrachés aux dogmes des pudeurs pour asseoir de vérité les vocables comme les silences, et ce soir, chacun deux pèse autant quenivre.
Épeires se tendent et saisissent leurs jumelles, regard les couve dune douceur, bouche les embrasse dune lenteur et aux éveils des mondes qui grondent autour de lui, réalité le rattrape dune première émotion; les mains de Nicolas sont glacées. Portées au cou où palpite un cur rapide, Paris inonde les paumes de chaleur, se concentrant de dernières injonctions avant de simmerger dun aller sans retour, dultimes résolutions : Il faut faire jouir Faust. Il ne sagit pas de saimer, il ne sagit pas de partager une couche, mais dachever la signature du contrat dune semence à sa mère.
Tiédies, doigts marbrés sont déposés de part et dautre dun col déjà ouvert quand les lèvres saventurent simplement dun baiser à la bouche aphone, donnant à lIgnudi une première occupation.
Touche-moi.
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Il y a pensé tant de fois quil lui semble avoir épuisé tous les variables sans jamais y trouver satisfaction ; cest le vide, le vertige auquel lon sapprête à avancer, un mélange de chairs, une confrontation dâmes, un postulat stérile pour une perspective fertile.
Ils sont trois et ils sont seuls.
Lointain nombre où losmose a fait la triangulation des impairs, se rappelle dune lueur à la chambre qui les enveloppe, memento qui donne le timbre des harmonies.
Trois sur un chemin, derrière une auberge.
Trois dans le huis clos dun mess.
Trois dans une chambre de Paris.
Trois frémit, gémit, éjacule.
Trois autour d'une table.
Trois à la même page.
Trois dans la chambre de Petit Vésone
Trois pense, cogite, spécule.
Trois dans le huis clos dun mess.
Trois dans une chambre de Paris.
Trois frémit, gémit, éjacule.
Trois autour d'une table.
Trois à la même page.
Trois dans la chambre de Petit Vésone
Trois pense, cogite, spécule.
Sur la pointe des pieds, Tabouret jauge le vide auquel il va sélancer, ne pense à rien dautre que lui encore, créature autocentrée à ses propres fêlures.
Il na pas touché de femme depuis un an.
Ridicule raisonnement qui simpose en filigrane à ses tempes, non pas aux inquiétudes des performances mais à celle des réactions ; objets de plaisir, symboles des soirées divresses ludiques, les femmes nont jamais su trouver le chemin du cur mais ont toujours su égayer sa queue.
Quelle sensation semparera des veines aux cuisses concaves ? Et sil ne bandait pas ? Et sil bandait trop ?
Faust supportera-t-il seulement la promesse épurée des mécanismes quand chacun de ses hommes a fini au bras dune femme?
Noirs sattardent dune seconde à la silhouette brune qui dessine le triangle.
Elle a dit, posé son nom en bas de page à létude de chaque condition et a donné un prénom au ventre quils cherchaient. Solyaane nest à lheure quune silhouette déliée, une âme-naufrage à leurs tempêtes et occupe depuis son courrier, une place nouvelle aux tempes du faune.
Dénaturée encore dune personnalité quil ne connait pas, auréolée despoirs, la jeune femme a lentement délavé le confort des pragmatismes de quelques percées précoces; ventre a des yeux bleus, un sourire, et ses cheveux raides claquent au vent comme les plumes dun pèlerin.
Ventre a un prénom et Solyaane a une âme.
Panse se tend lentement dun poumon enflant dun silence ; Pan concentré à ses exigences avise en suivant la pièce maitresse de ses bonheurs célesto-terrestres.
Faust.
Faust qui na jamais touché de femmes, qui na jamais bandé en pensant à elles, qui ny a que des rancunes et des craintes et qui ce soir séventre à un prénom denfant; aux cils bleus, les lettres de Melvil se projettent aux surplombs des pommettes claires et cernent le museau dun velours-obscur. Histoire mâle sest faite de gestes autant que de mots, des compromis arrachés aux dogmes des pudeurs pour asseoir de vérité les vocables comme les silences, et ce soir, chacun deux pèse autant quenivre.
Épeires se tendent et saisissent leurs jumelles, regard les couve dune douceur, bouche les embrasse dune lenteur et aux éveils des mondes qui grondent autour de lui, réalité le rattrape dune première émotion; les mains de Nicolas sont glacées. Portées au cou où palpite un cur rapide, Paris inonde les paumes de chaleur, se concentrant de dernières injonctions avant de simmerger dun aller sans retour, dultimes résolutions : Il faut faire jouir Faust. Il ne sagit pas de saimer, il ne sagit pas de partager une couche, mais dachever la signature du contrat dune semence à sa mère.
Tiédies, doigts marbrés sont déposés de part et dautre dun col déjà ouvert quand les lèvres saventurent simplement dun baiser à la bouche aphone, donnant à lIgnudi une première occupation.
Touche-moi.
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