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[RP] Honneurs royaux - Règne de Rose

Liloia_de_baish
Je souris aux chuchotis de ma voisine . Curieux de se retrouver dans un autre monde avec l'impression de ne pas avoir ma place à cette cérémonie. Je ne savais pas ce qu'était une dame d'atours, mon monde à moi était un monde de chevaliers, de guerres , d'armées à la grande gloire de notre Royaume et de notre bonne Reyne. Et puis il y avait aussi l'hérauderie où là encore j'avais en charge les chevaliers... Je supposais que dame d'atours de sa majesté devait être un titre important puisqu'il supposait certainement vivre aux côtés de la Reyne. Je souris en inclinai la tête en signe de reconnaissance et répondis en chuchotant moi aussi

Et bien ... c'est vrai qu'il y a beaucoup de hérauts ici. Il y a Saint Denis , Berry et Rouergue , et puis Maine. Et puis il y a Samsa là-bas , la jeune femme rousse avec son tabard bleu et noir et Montjoye , la dauphine. et le connétable aussi , époux de Madame Le Grand ...

Faire parler une taiseuse , c'était une grande première et une grande envie de prendre une lampée de calva de la fiole cachée dans ma botte , me prit , mais je préférai attendre un moment plus propice.
J'ajoutai

Vous savez ce qui est drôle ? Et bien, les locaux où j'entasse mon fatras de héraut et où je reçois les chevaliers s'appelle la Tour de la Reyne et c'est seulement aujourd'hui que je la voit . Cette fois-ci est la deuxième ...

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June
Jetant un regard à la Reyne au passage, qui paraissait occupée à regarder tout ce petit monde arriver, il sourit à la Valten.

"J'espère être à la hauteur de cette récompense, Professeure. Et qu'elle sera à ma hauteur."

Non pas que le Sidjéno se la ramène, pas le moins du monde. Bien au contraire. Mais ce qu'il espère est tellement grand qu'il serait déçu d'être finalement venu pour se faire offrir encore une mule du Périgord ou une chauve-souris du Languedoc, ou tout autre cadeau sans grand intérêt, du moins pour lui. Ce qu'il espérait ? La liberté, bien entendu. La reconnaissance de cette liberté. Pour lui, et pour les autres.

Il salua ses collègues, et attendit la suite.

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Samsa
La Prime Secrétaire Royale se faisait déjà un plaisir de pouvoir discuter avec Vittoria, prendre de ses nouvelles et lui conter ses derniers exploits aux quatre coins du Royaume mais la Dauphine les interrompt d'un mot glissé. Samsa adresse à cette dernière un sourire pour la saluer, loin de se douter de l'erreur qui fut faite. Aussi fut-elle surprise que, soudainement, Vittoria doive se retirer.

-Mais vous...

La main que la Pair lui prend coupe là ses réflexions ; Samsa savait, pour le faire elle-même, combien ces gestes étaient forts de sens et combien il convenait de se taire quand on était concernée par l'un d'eux. Les mots de Vittoria sont chargés de confiance alors même qu'elle va quitter cette salle et que l'officier royale se retrouvera ainsi en terre inconnue, ultimes paroles rassurantes pour celle-ci.
Cerbère la regarda partir, encore interrogative. Elles parlaient il y a deux minutes encore et puis tout à coup, la disparition. Samsa se gratte un peu la tête et, le temps de regarder autour d'elle comme si la solution pouvait se trouver quelque part, c'est Vittorina qui apparait. Et Samsa comprend. Que voilà une erreur qu'elle est douloureuse. L'officier royale se frotte brièvement le cou ; y avait-il une autre femme susceptible d'avoir un nom presque similaire au sien et qui devrait être honorée à sa place ? Passage en revue de la mémoire des officiers royaux, des noms murmurés... non, elle ne voit pas. Petit soulagement.

La Prime Secrétaire Royale alla se replacer. La reine avait fait appeler sa Dauphine près d'elle, le commencement devait donc être proche. Cerbère observait le grignotage de la reine et, elle ne sut pas bien pourquoi -un réflexe sans doute-, mais elle se prit à espérer que celle-ci mangeait assez de carottes. Les carottes, c'est la vie.

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Kronembourg
Parcourir le Louvre faisait désormais partie de son quotidien. Ainsi que tous les Grands Offices qui composaient celui-ci. Entre le bureau du GMF et celui de la GARF il y avait de quoi traverser quasiment tous les couloirs du Palais, mais cela n'avait jamais empêché David et Exaltation de se retrouver. La machine à café n'existait pas encore mais l'échange de potins autour d'un verre était déjà un concept adopté. Il n'y avait jamais d'heure convenue mais chaque jour trouvait son espace de temps pour que la Pair et le Duc se retrouvent. C'était encore le cas aujourd'hui.
Bla bla bla la Guyenne, Piou Piou Piou Orléans, voilà de quoi se composaient les échanges des deux Normands. Logique ? Ben oui ! Chacun avait des racines fortement ancrées en son duché de naissance et avait toujours un mot à dire sur quelque chose ou quelqu'un. Ce matin là était pareil à tous les autres. Jusqu'à ce que. Un arrêt net.

La framboise m'a écrit. Elle semble dans l'embarras.

Précision Ô combien importante envers Exaltation qui lui avait fait un scandale le jour où il avait tendu la main vers à pot de framboises tenu par la Dauphine alors qu'il détestait les fruits. Depuis ce jours, Exaltation le laminait pour ce geste honteux et inacceptable !
Il était rare que Elisabeth lui demande quelque chose. Encore plus rare qu'elle lui dise qu'elle avait besoin de lui en un lieu précis. De deux choses l'une : Soit elle s'était mise dans la merde, vraiment bien profond de telle sorte qu'il était le dernier homme sur terre à pouvoir l'aider, soit elle lui tendait un piège grossier en rapport avec les honneurs royaux. Quoi qu'il en soit, dans le doute, il ne la laisserait pas dans la merde.


Vous venez avec moi ? Dit-il à Exaltation. Ce ne sera pas long.

Dans la salle, bon nombre de personnalités étaient déjà présentes. Il salua d'un hochement du chef chaque personne de sa connaissance tout en cherchant la maudite pomme Dauphine du regard.
Pourvu qu'elle n'ait pas un pot de noix dans les mains, on allait repartir pour dix ans.

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Hellina_rose
Un regard vers Linoa en faisant une légère moue, quelqu'un n'était pas la.. Tant pis. Elle fit signe à Linoa avant de dire :

Commençons.
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Constance..
L'Orsenac était arrivée à son tour, discrêtement, c'est normal en tant que médecin de la Reyne et donc elle n'avait pas besoin de courrier comme laissez passer elle. Et ainsi donc, comme pour chaque cérémonie et chaque... autres évènements, l'Orsenac était là, aux côté de sa souveraine, mais légèrement en retrait.

Ce n'est pas parce qu'elle avait accouché que Constance ne suivrait pas Rose partout. Cependant il n'était pas évident de toujours connaitre l'emploi du tout royal, quelques fois elle devait aller jusqu'à fouiner dans les petites chainses légères de la Reyne... Non, ceci est faux bien évidemment, mais il est vrai qu'elle devait faire des pieds et des mains pour savoir où elle se rendait, la chipie de Rose l'évitant autant que possible.

Elle observe tout le monde présent depuis son coin en retrait, cherche les friandises du regard du côté de la Reyne, mais elle semble ne rien avoir en sa possession. Un petit sourire à sa sublimissime marraine, j'ai nommé Eléice de Valten ! Un autre à Vittorina, Liloia, et à toutes les personnes qu'elle connaissait.

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Linoa
Vlà qu'on l'attendait maintenant, plus toute jeune la maréchale d'armes, il semblait que d'autres étaient arrivés entre temps, tant mieux donc.
Un léger coup de caducée au sol histoire de ne pas faire faire une crise cardiaque à quelqu'un, et la Valten clama.


Le bonjour à tous et la bienvenue au Louvre, je vous ai convoqué sur demande de sa Majesté Rose de Leffe qui a souhaité vous distinguer pour votre implication et votre dévouement envers elle même et la Couronne de France.

Commençons par le commencement avec les fiefs en Ile de France, ça elle maitrisait, un sourire fut même adressée à sa filleule non loin en retour.

Je vais vous appeler les un après les autres pour vous inviter à venir prester hommage à sa majesté, pour ceux qui ne seraient pas habitués, lors de votre serment vous devez expressément reconnaitre sa Majesté Rose de Leffe comme Reyne de France, en la nommant, puis lui jurer fidélité (obsequium), conseil (consilium) et aide armée (auxilium). Sa Majesté vous répondra alors et le serment pourra être scellé selon son désir.

Après une petite pause, la liste donc.

Que s'avance la damoiselle Vittorina, pour la seigneurie de Puiseux.
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Eléïce de Valten de Mortemart Amnell, Duchesse de Touraine,
Épouse et bourreau d'Andrea de Mortemart Amnell dicte Phylogène.
Vittorina
Au fur et à mesure que Liloia lui dressait la liste des présents, Vittorina hochait presque imperceptiblement la tête, tout en s'appliquant à remettre un visage sur chaque héraut qui n'avaient, pour la plupart, plus de nom mais juste leur fonction qui leur collait à la peau ( trop facile, je sais ).
D'un sourire qui se voulait détendu malgré sa présence ici, elle accueillit la confidence de la jeune femme. Ce n'était pas un monde qui les séparait, mais bien deux ou trois, pour finalement se retrouver au même endroit, le même jour, à la demande d'une seule et même personne, celle qu'elles servaient.
Et puisqu'on était aux petits aveux.
    - Pour la côtoyer chaque jour depuis le début de son règne, je peux vous dire que Rose de Leffe est aussi étonnante qu'elle est jeune. Il faut se lever tôt pour la suivre. Très tôt. Et je ne parle pas qu'au figuré.
Pendant leur bref échange, d'autres arrivées étaient à noter, la rassurant sur le fait qu'elle n'était pas arrivée bonne dernière, notamment celle de Constance qu'elle aurait voulu aller saluer, mais la Reine venait de réclamer le début de la cérémonie, officialisé d'un coup de caducée presque théâtral. Deux de plus et c'était parfait !

Redonnant donc toute son attention à celle qui devait orchestrer ce moment, Vittorina - un peu gênée - saisit un peu mieux le pourquoi de sa présence. Si elle appréciait le geste de Rose, si elle s'en sentait très honorée, elle n'était pas certaine de le mériter. Pour beaucoup, qu'avait-elle fait de plus que d'habiller la Reine chaque jour, et l'avoir coiffée avec plus ou moins d'inspiration ? Mais ça, c'était ce qu'elle pensait quand elle croyait encore qu'il s'agirait d'une distinction purement matérielle, une médaille, un collier, un bijou ou autre chose qu'elle n'avait pas imaginé.
Dès lors que l'on parla de venir prêter hommage à Rose, la gêne se transforma en peur panique. Se pouvait-il que ... ?

Pas le temps de s'affoler plus, de blêmir un peu plus, car c'est son prénom que l'on venait d'appeler.
D'un réflexe, la florentine attrapa le bras de Liloia pour ne pas flancher ridiculement devant tout le monde, puis le relâcha et s'avança jusqu'à faire face à la Reine, pour qui elle eut une profonde révérence avant de s'agenouiller devant elle.
    - Votre Majesté, c'est un honneur, un très grand honneur que vous me faites ce jour, je... j'en perds mes mots... aussi me contenterai-je de ceux qu'on nous a soufflés. Je, Vittorina Gloria Alzo, vous reconnais vous, Sa Majesté Rose de Leffe, comme Reyne de France, et je vous jure fidélité, conseil et aide armée dès lors que vous la demanderez.
La voix était tremblotante, au bord des larmes.
Pour beaucoup, pour tous, c'était l'émotion. Pour elle, c'était l'émotion et encore autre chose.
    - Et je vous promets aussi, pour tout le temps où le Ciel me permettra d'être à vos côtés, de contenir plus souvent mon inspiration quant à d'éventuelles nouvelles coiffures fantaisistes tirées de mon imagination. ajouta-t-elle assez bas pour n'être entendue que de Rose, et de ceux qui lui étaient très proches à cet instant, histoire d'évacuer par l'humour, une envie de chialer durement réprimée, et que la Souveraine lui avait déjà connue.
Tête gardée baissée en signe de respect, Alzo n'avait plus qu'à attendre qu'en cas d'erreur on la reprenne, ou la conclusion de la Reyne.
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"Dans un monde où le paraître est roi, être peut tuer."
Vittorina Gloria A.
Hellina_rose
La reine se leva en entendant le premier nom, un sourire sur les lèvres avant de sortir ses antisèches qu'elle avait répété devant Samsa la veille. Oui, comme à chaque discours important, Rose avait beaucoup de chose à dire, trop de chose et parfois cela faisait un peu brouillon, Samsa était un peu le blanco qui réparait ses erreurs d'écriture.

Durant un règne, il y a tant de personnes à remercier. Toutes ces personnes qui aident le Souverain aux affaires du Royaume, bien sûr, mais aussi dans sa vie quotidienne, dans ses besoins économiques et militaires pour que la France reste grande. Ces petites mains-là, très nombreuses, sont tout aussi méritantes que les Grands Officiers. Cependant, il n'est pas possible de récompenser tout le monde, c'est pourquoi j'ai souhaité suivre la voie de ma prédécesseuse, Sa défunte Majesté Alvira de la Duranxie. Elle avait récompensé peu et avait cherché ces figures qui rendent la vie plus facile et qui sont trop souvent oubliées.

Vous en êtes.

Vous avez été à mes côtés depuis le début, vous avez accepté de quitter le Limousin pour remplir la mission que je souhaitais vous confier et qui était la vôtre, vous m'avez suivi dans toutes mes pérégrinations et vous avez toujours fait de votre mieux en faisant en sorte que mes désirs deviennent des réalités, même dans les cas les plus improbables.
Vous étiez là quand il fallait me réveiller le matin -exercice ô combien périlleux pour qui sait combien je tiens aux grasses matinées-, m'aider à me lever quand j'étais enceinte. Vous étiez là, aussi, pour m'écouter râler, pester, sans jamais exprimer votre lassitude. Vous étiez là aussi, quand il fallait m'habiller et que mes humeurs vous faisaient sans cesse modifier le serrage de mes habits car un coup trop, un coup pas assez.

Six mois à devoir suivre une reine libre et particulièrement friande des échappées à sa garde, c'est une chose. Six mois à le faire sans broncher et avec du cœur à l'ouvrage, c'en est une autre et vous êtes de cette catégorie. Je le sais car avec ma belle sœur vous avez toujours prévu mon emploi du temps avec l'excellence en tête, un détail de travers ne devait pas subsister, jamais. Je le sais aussi car vous avez traversé à mes côtés tous les ateliers de couture, vous m'avez aidé dans les tâches les plus basiques du quotidien mais qui m'étaient parfois difficiles comme se laver ou s’asseoir pour un besoin naturel.

Bien sûr, vous n'étiez pas seule dans ces tâches, d'autres dames de compagnie étaient là, d'autres mains aussi qui méritent ma gratitude -et elles l'ont. Mais vous étiez là depuis le début et votre implication en sus vous fait mériter une seigneurie pour vous reposer paisiblement si un jour vous veniez à être libérée de vos fonctions.

Puiseux est une terre fertile, verdoyante et agréable et j'espère qu'elle ravira votre cœur.


Une petite pause bien mérité avant de reprendre de manière plus classique :


Moi, Rose de Leffe, reine de France, j'entends votre serment et vous promets en retour protection, justice et subsistance.


Et voici qu'elle s'approcha d'elle pour lui faire un gros câlin...euh....une accolade vassalique !
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Stradivarius.
    C'est un pigeon fané qui arriva.
    Qui tournoya, qui virevolta, qui chantonna, qui se castagna la gueule contre un coin de mur et qui, finalement, apporta une lettre battue par le vent, les marées, les quiches balancées au gré des aléas et autres cochoncetées de la vie. Devant le fait accompli, donc, il me fallait ramasser le volatile mort et en décrocher un bout de lettre dont le cachet était détruit. Serait-ce espionnades? Les courriers se sont donc détournés du prime auteur pour s'en lâcher à un autre qui lynchera, donc, le prime intéressé désintéressé de sa vocation première? Fichtre, voici une chose déconcertante qui me... déconcerte totalement. À la vue de quelques barbouillages au-dessus du paquet, je m'éprends à me tendre succinctement pour en débarbouiller quelques bribes fantasques et mal agencées. Je plisse les yeux en un vacarme assourdissant d'ossements scabreux et archaïques de la vieillesse à présent installée sur la jeunesse et fougue passée. Il était étonnant de voir tant d'accents et de mets appréciés sur les délicates lettres mal fondées, mauvaisement formées. Saccadées. Sulfatées. J'en attrape la migraine de mes mitaines attachés aux plis de la lettre formelle. J'élargis l'horizon. Je me disperse dans l'oraison. J'émancipe ma décision. Je remet ma dérision. Jusqu'apercevoir, finalement, la verve ritale du verbe émaillé d'un "ti amo" dépareillés! Fichtre. Il s'agit donc d'une autre langue qu'il me fallu traduire pour en séduire la contenance.

    " Stradivarius.
    Ceci est un message décerné à Stradivarius, reçu chez Stradivarius.
    Il serait aimable de changer de nom, je ne cesse de recevoir vos merdes chez moi.
    À bon entendeur, merci."


    Pute borgne!
    C'est donc ça! Mon homonyme italien aura donc reçu une lettre qui m'était adressée. Fichtre. Me voici bien foutu. De surcroît à en lire la contenance, sans convenance, et d'en savoir la date qui était... finalement la date d'aujourd'hui. De quoi prendre stupeur et envolée dans la lyrique de mon pâmoison. J'en sors de ma longue maladie et de ma retraite afin de monter destrier du doux nom d'Eusaias, celui qui aime se faire monter, et de galoper au trot cadencé jusqu'aux portes de Paris. Autant faire ce que peut, le bourrin aurait pu faire du boudin tout en me claquant aux mains s'il n'en avait été si fort. Ce n'est point pour rien que l'on s'en prend des frisons! C'est pas pour la classe, ce n'est pas pour jouer le malin, c'est avant tout pour foncer dans le tas et avancer, avancer, avancer, sans jamais reculer - ce qui, en soit, serait bien assez con dans l'optique d'aller de l'avant. Fort heureusement, mon hospital de retraite n'était guère loin de Paris, puisque je ne souhaitais guère revoir l'irraisonnée femme qui me servait de compagne pour des raisons qui... ne vous regardent fort certainement pas. Les yeux cernés, l'air émasculé, le visage émacié et buriné, coupé de son soufflet, je me laisse entraîner vers l'entrée du Palais. Visages éreintés se présentant comme gardes me coupent le couac pour me faire fouille jusqu'au couic, puis, laissé pénétrer dans l'entrave de l'entracte malicieuse. Me voici aux portes de l'Enfer, ou du Paradis, tout dépends de la Reine de Coeur qui pourrait très bien mettre sur le carreau d'un coup de Piques sans coup férir d'un trèfle à trois feuilles. Soupire. Puis pénétration. Oh, oui.


    - Bordel à cul de maudit pigeon de bâtard d'enfoiré de crétin des Alpes.

    Cri certainement bien trop fort pour la raison.
    Si bien que je vis une tête se retourner, puis une autre. Non. Sans aucun doute mes paroles n'auraient été perçues, puisque... l'écho, Dieu! L'écho! Toujours faire attention à l'écho-ko. Bref, si mes paroles ont été perçues, aperçues, ouïes et fort appréciées, ce n'est guère important. L'important n'est-il point d'être présent lors d'un convocation de la Reine? Mais que disait la lettre? D'une récompense toute particulière? Mais pour quelle service? Je fus brisé bien avant l'heure et détruit bien avant le moindre leurre. Anéantis, décapité, harassé, je ne fus présent. Alors d'où me viendrait cette idée d'honneur ainsi que de loyauté? Ah, certainement était-ce judicieux moment pour me faire perdre la tête, au sens littéral du terme, pour n'avoir accomplis juste mission convenable et fiable pour l'avenir de la France. Scélérat que je suis. Conduisez-moi jusqu'au billot! Ma tête tombera et sombrera enfin après tant d'années de sévices. Mes vices seront enfin terminés et je pourrais, de surcroît, me reposer jusqu'à ce que la résurrection ne survienne sur mon corps et mon coeur las. Fort bien, très bien, j'irais jusqu'à la potence s'il le faut en m'enroulant dans ma cape, la tête haute et le menton levé et... Peut-être devrai-je fermer ma gueule et écouter ce qui se passe dans ce coin. C'est qu'il y a du monde, finalement. Hm. Que se passe t'il? Décapitations en masse?

    ...

    Scrutons.

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https://www.mystradivarius.fr/stradivarius-1/
Linoa
Accolade vassalique donc, le choix de la reyne était fait et avec lui, le premier serment scellé.
Avisant le dernier arrivé assez bruyant pour être perçu jusqu'à l'autre bout de la salle, la Valten verrait bien si ledit homme était bien celui qu'il devait être à l'appel suivant.
Une fois la demoiselle ou dame d'atours de la reyne revenue dans l'assemblée, les contreseings étant fournis en fin de cérémonie, le second appel fut.


Que s'avance à présent sa grandeur Robert Haston Stranvolio Di Varius, merci la liste des noble noté sur un parchemin se trouvant devant ses yeux.
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Eléïce de Valten de Mortemart Amnell, Duchesse de Touraine,
Épouse et bourreau d'Andrea de Mortemart Amnell dicte Phylogène.
Stradivarius.
    Déjà?
    Ben! Je suis arrivé au bon moment. Toujours dans le timing. Je suis parfait, que voulez-vous. Je plisse les yeux en passant devant Linoa. Serait-ce elle qui s'est mélangée les pinceaux dans les missives? Hahen. Je l'ai à l'oeil. Mais ce n'est pas le moment. Je me dois de perdre la tête. Ouais.


    - Salut.

    Ça commence mal.
    On réitère.


    - Bonjour.

    C'est mieux.
    On peut faire mieux.


    - Votre Majesté.

    Allez, on enchaîne.
    Faut pas faire son timide.

    - Que Votre Majesté me pardonne mon incompréhension de l'instant à la réception TAR-DIVE, de la lettrine d'invitation, autant que Votre Majesté puisse me pardonner mon arrivée pile poil aux festivités, mais il me semble avoir lu inscrit "distinction particulière". Cela m'étonne, car je ne dois mériter que potence de m'être retrouvé si proche de la mort pour avoir du m'empêcher de vous servir comme je le désirais au préalable. Aussi, je ne pensais mériter que le dédain, ou pire, mais point "distinction particulière".

    Ben oui.
    Après tout, j'étais presque mort ces derniers jours. Allez, on se prosterne.


    - Ceci étant dit, il est évident, Votre Majesté, que, toujours, je répondrais à votre appel et à celui de la France, comme il l'a été formulé en ce courrier reçu TAR-DI-VE-MENT et que, donc, je me présente devant vous, ce jour, moi, Robert Haston Stranvolio DiVarius, modeste cancrelat serviteur, et reconnais Sa Majesté Rose de Leffe comme unique et grande Reine de France, vous jurant ansi fidélité, conseil et aide armée à chaque instant où vous en ferez mande.

    Aïe.
    J'ai mal au dos. Enfin, je murmure en direction de la Reine


    - Dîtes, si je dois être décapité, j'aurai le droit de préférer l'épée à la hache?

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https://www.mystradivarius.fr/stradivarius-1/
Vittorina
Vittorina retourna donc dans le rang des invités triés sur le volet après avoir bénéficié de l'accolade royale qui faisait d'elle une Dame d'île de France. Quand elle aura réalisé, plus tard, puisque plus d'une occasion lui était donnée de voir la Reine en aparté, elle trouverait des mots plus justes pour dire toute sa fierté et sa reconnaissance pour ce geste.
En attendant, avec les mots de Rose résonnant à ses oreilles, et malgré le trouble encore bien présent, c'est distraite qu'elle suivrait le reste de la cérémonie, et pourtant, le dernier arrivé et suivant appelé promettait un bien joli spectacle !
Mais que voulez-vous, il ne faisait pas le poids face au désordre mental qui l'habitait désormais : comment dire à son fiancé qu'il y aurait quelques épreuves de plus à surmonter avant de pouvoir convoler en justes noces ?

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"Dans un monde où le paraître est roi, être peut tuer."
Vittorina Gloria A.
Hellina_rose
La reine sourit quand Stradi arriva, en retard un jour pareil il y'a bien que lui pour faire cela ! Le laissant s'avancer, elle rigola un peu dans ses premières paroles avant de dire, plus sérieusement :

Stradivarius. Toujours le mot pour faire rire. C'est ce que j'aime chez vous, dans votre façon de vous exprimer. Vous savez allier le fond et la forme car, je le souligne pour vous mais également pour les présents dans la salle, vous dites des choses très pertinentes, et de façon régulière. Je ne compte plus le nombre de fois où vos avis éclairés ont changé mes opinions et influencé pour le mieux mes décisions. Vous avez été présent et volontaire, toujours. Grand travailleur, j'ai toujours pu compter sur vous en toute situation de façon agréable.

En cela, je vous distingue particulièrement en effet. D'une seigneurie, en premier lieu, mais également d'un blason dessiné spécialement pour vous, privilège rare. Je ne vous le montre pas tout de suite sinon vous seriez intenable pour le reste de la cérémonie et vous n'êtes que le deuxième, mais j'espère que cette terre que je vous octroie, ainsi que son blason, sauront vous plaire. Félicitations et merci.


Et hop le petit câlin qui va bien avant l'annonce de la personne suivante.
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Linoa
Hop hop hop, le prochain noble était déjà appelé après celui qui s'était fait quelque peu remarquer, une autre femme, elle allait peut être faire en alternance finalement, enfin, si la liste le lui permettait, cela, seul l'avenir le dirait.
Mais avant que le comte ne parte.


Il s'agit de la seigneurie de Lévy sise en ile de France, en même temps elle se permit d'ajouter pour tout le monde, les contreseings d'octroi seront fournis en fin de cérémonie.

Et donc la deuxième femme de la liste.

Que s'avance à présent le chevalier Liloia de Jacetania de Baish, Enyo pour les intimes.
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Eléïce de Valten de Mortemart Amnell, Duchesse de Touraine,
Épouse et bourreau d'Andrea de Mortemart Amnell dicte Phylogène.
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