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[RP] Honneurs royaux - Règne de Rose

Linoa
Nouveau serment, nouveau méritant gratifié et une fois l'échange des serments suivis de quelques mots potentiels fait, c'était au tour maintenant d'une autre collègue qui n'avait clairement pas démérité et qui cependant était dans l'ombre depuis le début malgré tout le travail qu'elle avait pu abattre depuis tout ce temps, une évidence quand on y pensait, mais encore avait il fallu y penser tellement elle était discrète...

Que s'avance à présent Cléopatre de Payns.
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Eléïce de Valten de Mortemart Amnell, Duchesse de Touraine,
Épouse et bourreau d'Andrea de Mortemart Amnell dicte Phylogène.
Cleopatre2
Tout juste le temps de répondre à Maine, que bien du monde arrivait, les uns après les autres. Certains qu'elle connaissait, d'autres qu'elle avait un peu cotoyé. Et de les saluer. La Reyne était la aussi, et la cérémonie commence. La brune Maréchale et Grande Archiviste s'était demandée pourquoi elle était la. Allait elle prendre un ou des coups de bâton ? Apparemment non. Pourtant elle y avait pensé. Elle regardait et écoutait avec intérêt tout ceux qui étaient appelés. Tous méritants. Elle les féliciterait plus tard. Puis vient son tour et de s'avancer timidement jusqu'au trone royal.

De regarder la jeune femme assise dans le trone. Comme elle avait évolué depuis qu'elle l'avait rencontré la première fois en Flandre. Elle l'avait guidé, aidé dans ses pas de Comtesse. Mais elle avait su faire son chemin. Et quel chemin ? Et de s'agenouiller.


Votre Majesté, c'est un grand honneur pour moi que d'etre ici devant vous, que j'en suis toute émue. Un arret avant de reprendre. Que dire, il y avait tant à dire et derrière tous les autres cela sera difficile.

Moi, Cléopâtre dePayns, vous reconnaît, Vous, Sa Majesté Rose de Leffe, Reine de France, comme ma suzeraine, et Vous jure Obsequim, Consilium et Auxilium, et ce pour la durée de Votre règne. J'ai toujours été fidèle à la couronne. Je jure d'être digne de l'honneur que vous me faites aujourd'hui
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"Si tu n'espères pas l'inespéré, tu ne parviendras pas à le trouver" Héraclite - en cours de modification
Kronembourg
[Avant Cléopatre ]

Il écoute avec attention les mots de la Souveraine, hochant la tête par moment. Le Duc Guyennois qu'il était n'était pas adepte des grands discours, aussi s'efforça-t-il de faire court.


Majesté, comme vous devez le savoir, je suis un homme de sens et non de récompenses. Je vous ai en effet soutenu contre vents et marées durant tout votre règne, même lorsque je n'approuvais pas vos décisions. Dieu sait que c'est arrivé souvent. Il sourit sincèrement.
Je continuerai de vous être loyal aussi longtemps que vous accepterez ma présence à vos côtés, que ce soit pour vous conseiller, exécuter vos consignes ou remplir différentes taches à toute heure de la journée.
Mais cet honneur, si j'en mesure tout le privilège, ne trouve pas de sens à mes yeux. Il ne serait donc pas honnête de ma part de l'accepter. Ces derniers mois ont été fantastiques de responsabilités, de rires, autant que de couleuvres à avaler. J'en ai tiré un riche enseignement sur moi-même et pour cela, je ne remercierais jamais assez feue ma soeur Alvira de m'avoir nommé à cette fonction de Grand Maître de France. Tout comme je ne vous remercierais jamais assez Vôtre Majesté, pour m'avoir accordé votre confiance - Au départ limitée, puis de plus en plus grande - Ainsi que pour m'avoir permis de vivre ces instants au plus haut sommet de l'Etat. La récompense, pour moi, est là. Dans tout le travail invisible que je m'efforce d'accomplir, qui mord sur mes heures de sommeil lorsqu'un Grand Officier en a gros sur le coeur et demande mon écoute jusque deux heures du matin, dans les fonctions que j'ai dû apprendre sur le tas lorsque la Maison Royale ou le Secrétariat d'Etat manquait de Grand Officier pour le diriger, ainsi que dans la multitude de courriers rarement bienveillants que je reçois. Ainsi que je l'ai fait savoir, je ne souhaite rien d'autre. Je prend cette décision en mon âme et conscience, et je vous prie de la pardonner si elle vous chagrine.




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Hellina_rose
Elle était sur le point de faire câlin quand le drame arriva. Elle se prit un gros revers dans sa face. La reine fit la moue, fit le câlin quand même en susurrant :

Comme punition vous irez jusqu’à ce soir minuit dans les geôles du Louvre.... seul... ne pensez même pas faire des trucs cochons avec votre compagne, et sans manger ! Vous pouvez y aller maintenant ou j'appelle les maréchaux ou la garde. himhimhim

Petite sourire diabolique comme une enfant qui venait de réussir son plan, elle retourna sur son trône pour la personne suivante. Son visage s’adoucit, Cléo est dans la place ! Alors devant tous le monde, pour son plus gros plaisir son premier mot fut :


Flandres !

J'ai toujours aimé vous appeler ainsi, vous qui êtes toujours à la hérauderie, à d'autres marches depuis et d'autres nombreuses occupations. Je vous ai connu alors que j'étais fraîchement adulte en Flandres et, à l'époque déjà, vous arpentiez les couloirs de la hérauderie et vous aviez ce sourire patient et bienveillant qui ne craint pas de se répéter et d'expliquer au mieux les subtilités héraldiques à l'élève médiocre que j'étais. A l'époque déjà, j'admirais votre travail et votre tempérament.

Cela fait des années maintenant mais vous êtes toujours là, toujours avec ce cœur qui ne vous a jamais rien fait réclamer en retour, et je sais que vous ne travaillez pas par intérêt mais par réelle générosité et désir d'aider. Ces six années d'investissement professionnel et de bonté d'âme en toutes circonstances méritent d'être saluées et honorées comme il se doit.

C'est pourquoi Moi, Rose de Leffe, reine de France, j'entends votre serment et vous promets en retour protection, justice et subsistance pour le comté de Beyns en Île-de-France. Je sais que vous en serez digne ; vous l'êtes déjà, pensez à moi lors de vos balades avec votre chien. Félicitations, et merci.


Et hop, un gros câlin vassalique, un !
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Cleopatre2
Le précédent qui avait été appelé avait refusé le fief. Et la Reyne n'était pas contente. Il irait dormir dans les goeles du Louvre. Décidément elle espérait qu'elle n'irait pas le rejoindre.

Et d'entendre, le mot que la Reyne aimait dire quand elle la voyait.
Flandre.

Lui fait un grand sourire. Meme en le sachant, elle arrivait toujours à etre surprise. Elle avait osé. Ben quoi on est Reyne, on fait ce qu'on veut. Et d'écouter les dires de Sa Majesté. Elle de se sentir rougir jusqu'aux oreilles. Oui, elle le faisait parce qu'elle aimait son travail et aider la couronne faisait parti d'elle.

Et de recevoir un Comté. Un Comtééé. Manque de s'étrangler. et de rester sans voix un moment.


Votre Majesté, merci pour cet honneur que vous me faites. J'en serais digne. Oui, je pense que Morros, se fera un plaisir de gambader dans les champs. Un grand chien comme lui, il faut de l'espace. Et nous penserons bien à vous. Merci. Merci.

Elle pourrait lui dire que le chien était toujours avec elle, mais que cette fois, elle l'avait laissé entre de bonnes mains. Il aurait bien été capable de sauter sur la jolie robe de la Reyne, et cela aurait été la catastrophe. Et de faire le calin qui scellait leurs deux serments.
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"Si tu n'espères pas l'inespéré, tu ne parviendras pas à le trouver" Héraclite - en cours de modification
Linoa
Suivant! Se retint elle de gueuler à l'assemblée, pour sûr que plus d'un aurait sursauté mais ce n'était pas son genre, du moins pas à l'extérieur.

Et puisque Cléopatre venait de se retirer le suivant, c'était vraiment beau de pouvoir alterner, fut appelé.


Que s'avance à présent sa grasce Coleen de Colmarker.
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Eléïce de Valten de Mortemart Amnell, Duchesse de Touraine,
Épouse et bourreau d'Andrea de Mortemart Amnell dicte Phylogène.
Coleen_de_colmarker
Car sans eux, rien n'est possible

J'étais plongé dans mes pensées quand je fus appelé. Ce mandat n'avait pas du tout été de tout repos, loin de là. En effet Beaucoup de travail, des nuits blanches et de dossier à traiter. Mais tout cela n'aurait pas été possible sans la famille, sans mon équipe à la connétablie, sans les soldats dragons ou volontaires, sans les OR mené par mon épouse, sans les chevaliers de l'aube soldats ou MA. Non pour réussir ce qu'on avait réussit que ce soit en Anjou, en Poitou en Rouergue ou Gascogne il fallait des femmes et des hommes muent d'une même volonté de servir la couronne. Il fallait beaucoup de monde et j'avais été heureux de travailler avec eux, d'échanger avec certains feuds et qu'on ait eu le temps d'un conflit retrouvé la solidarité si chère à mon cœur. Oui nous avions pu avancer avec plusieurs duchés et ça ça faisait chaud au cœur et ça laissait de l'espoir pour l'avenir.

Je me levais donc lentement et d'un pas sur me dirigeait vers le trône royal. Je saluais Linoa et Je mettais genou à terre et je prêtais serment :

Moi, Coleen de Colmarker, vous reconnaît, Vous, Sa Majesté Rose de Leffe, Reine de France, comme ma suzeraine, et Vous jure Obsequim, Consilium et Auxilium, et ce pour la durée de Votre règne. J'ai le grand honneur de servir la couronne et jamais je ne faillirai, et cette grande reconnaissance que vous me faite je la dois , à ma famille et à mes Chevaliers de l'aube qui me poussent et me suivent les yeux fermés depuis des années, à mon équipe de la connétablie. Je tenais à la préciser, car quand on réussit à mener à bien ses rêves il y a souvent tout plein de monde derrière vous car sans eux, sans leur soutient, sans leurs encouragements rien ne serait pareil, rien ne serait tout simplement. Je vous remercie de la confiance aussi que vous m'avez accordé tout au long de ces conflits même si parfois cela n'a pas toujours été simple entre nous et que nous nous soyons disputés souvent nous avons réussit à surmonter tout cela pour le bien de la couronne et de la France que l'on sert et aime tous les deux, même si ma joue à force d'être pincée gardera un souvenir impérissable de Sa Majesté.

Je fixais maintenant la reine en souriant, c'est vrai qu'on en avait eu des prises de tête et qu'on avait finit par apprendre a s'accepter avec nos caractères et se respecter.
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Hellina_rose
Un sourire à Cléo, ravie pour elle avant de voir s'approcher Coleen. Voila donc un fief un peu plus compliqué que les autres à remettre. Explication donc, en premier lieu :


Coleen. Je suis venue vous voir il y a plusieurs semaines pour deux raisons : la première, c'était pour vous féliciter de votre travail qui fut et est toujours très bien -parce que je ne viens pas toujours pour demander quelque chose ou pour gueuler hein ! J'ai conscience que depuis que je suis sur le trône, vous avez travaillé dur, entre l'Anjou, le Rouergue et la Gascogne, et toutes ces entreprises ont été couronnées de succès. La seconde raison, c'est que j'avais une proposition un peu particulière, celle de reprendre votre fief en Champagne pour une récompense de rang égal ou supérieur. Vous avez accepté, sans savoir à quoi vous attendre.

L'explication était faite, à présent parlons un peu de l'homme.

Vous et moi, ça a toujours été houleux. Très houleux. J'ai souvent voulu vous assommer de ma couronne et vous avez souvent dû vouloir m'assommer du pommeau de votre épée. Pour autant, je n'ai accepté de ne pas savoir, de ne pas comprendre, et nous avons fini par nous apprivoiser parce que vous avez derrière vos colères une loyauté et une présence qui n'ont jamais faibli, un dévouement plus fort que tout le reste. Depuis un mois, je dirais presque que nos disputes me manquent !
Vous le savez comme moi, vous êtes aimé ou détesté. Vous aussi, vous faites un travail difficile au quotidien, toujours -littéralement- sur le pied de guerre, à essuyer les remarques et les critiques sur tout ce que vous pouvez faire ou ne pas faire. A voir tous ceux qui jugent et condamnent, qui étrillent le travail et le poste des autres, cela me rappelle les campagnes des royales où même la derniére j'ai moi-même essuyé les attaques en refusant d'y répondre. Moi-même, aurais-je pu comprendre qu'être reine ce n'était pas simplement avoir du temps mais également les jambes d'aller dans des salles si nombreuses que j'en ai perdu le compte ? Aurais-je pu savoir à quel point ceux qui me prévenaient sur certains aspects avaient raison ? J'ai pourtant été Dauphine mais on ne comprend tout cela réellement qu'une fois assise à la place de la reine. Votre travail trouve un écho parallèle à ces mots.


Un instant de silence, petite pensée pour Alvira, avant de reprendre :

Coleen, vous êtes un homme franc et caractériel, et je suis heureuse de vous avoir à la Grande Connétablie plutôt qu'aux Grandes Ambassades, autrement j'aurais du souci à me faire !

Un léger rire avant de continuer son discours:

J'entends bien que la France a redoré son blason militaire grâce à ceux qui vous ont suivi, vous, d'autres chefs d'armées, d'autres meneurs, mais vous avez été à la tête des stratégies, et si vous partagez aujourd'hui leur gloire, vous avez endossé seul les risques d'une défaite. Ce déséquilibre quotidien nécessite des nerfs d'acier que mon règne a mis chez vous à rude épreuve -j'espère désormais que la suite sera plus tranquille.

Voila le moment crucial, son petit moment démoniaque, elle avait tellement fait son coup en douce, fait ses rires diaboliques dans son bureau à l’abri des regards et elle était tellement fière d'annoncer aujourd'hui, non pas sans un sourire sur le coin des lèvres.

Pour ce courage, cette loyauté, ce travail acharné depuis des années et vos succès, Moi, Rose de Leffe, reine de France, j'entends votre serment et vous promets en retour protection, justice et subsistance pour... une terre que vous n'aurez pas à conquérir cette fois-ci puisque vous l'avez déjà conquise, le Marquisat de Pontoise, qui a jadis appartenu a un de nos grands amis communs.

Mordillement de sa joue pour ne pas rire, ses yeux s'ouvrirent pour scruter la réaction de SON Coleen.
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Coleen_de_colmarker
ET PUIS JE SAIS

Genoux à terre j'écoutais la reine, une boule faisant le yoyo dans ma gorge. J'y étais enfin, oui beaucoup ne pouvais pas comprendre mais j'avais ma revanche sur toutes ces années ou on s'était servit de moi, de mon boulot de mon travail de l'ombre. Une revanche sur ceux qui avait dégommé le gamin de Clermont en Champagne que j'avais été un peu maladroit un peu rêveur et surtout trop gentil, trop naïf. Le gamin de Clermont un peu trop grand pour son âge, un peu trop maigre qui riait tout le temps avait enfin su se faire une place et se faire respecter en tant qu'homme. Il avait enfin la reconnaissance qu'il espérait.
Oui j'avais encaissé durant des années sans jamais perdre de vu que servir la couronne restait le but de ma vie, que la fraternité, la famille, le devoir étaient le sens de ma vie.
Alors oui je fus touché par les paroles de Sa Majesté au plus profond de mon cœur, de voir enfin MON travail récompensé et ne servant pas de faire valoir à d'autre.

J'étais tout retourné mais je ne m'attendais pas au coup de massue que j'allais me prendre.
Hien!!!!! Quoi????? elle a dit quoi????? Pontoise??? Nan mais euh.... mais sérieux mais ça va te couter une blinde de Colmarker va falloir tout remettre en état et surtout tout re décorer ça c'était certain.
Je fixais la reine qui semblait prendre plaisir à voir ma bouille, bouche grande ouverte. Mais j'allais pas faire la fine bouche je me retins de rire nerveusement.

Je la remerciais donc.


Merci Majesté vous avez touché avec vos mots mon cœur de géant, mais je le répète, sans ma famille, sans mon équipe, et sans tous ces femmes et hommes vaillants engagés rien n'aurait été possible.
Je ferai du mieux que je peux pour gérer dignement Pontoise, qui n'est pas rien et je ferai tout avec ma famille pour qu'un nouveau pan de l'histoire s'écrive sur ces terres.
Je suis honoré que vous ayez pensé à moi et je ne suis pas dupe que cela à du grandement vous amuser.


Je m'inclinais une nouvelle fois devant elle puis je laissais la place au suivant.
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Linoa
C'était pas rien quand même, le temps pour le Grand Connétable de s'en remettre et la cérémonie suivie quelques instants plus tard avec la dernière personne appelée, un quart de tour vers le trosne.

Votre Altesse Royale, chère vassale si vous voulez bien vous avancer, c'est à vous.

Le meilleur pour la fin?
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Eléïce de Valten de Mortemart Amnell, Duchesse de Touraine,
Épouse et bourreau d'Andrea de Mortemart Amnell dicte Phylogène.
Xalta
Avant d'être dans la salle où son Egal était requis

Qu'importe leurs charges de travail, les inconvénients dues à leurs emplois du temps respectifs, ils s'octroyaient toujours une pause ou deux dans la journée pour se retrouver. Des parenthèses qui participaient à l'équilibre de leur couple qui perdurait. Aucune entorse au contrat moral qui les liait depuis trois ans n'avait entaché ce dernier. Ils discutaient de tout de rien, l'important n'était pas là. Alors qu'ils partageaient une collation, ils furent interrompus par un billet dans lequel la Dauphine requérait l'aide du Grand Maître de France. Il l'appela par le surnom que la GARf donnait à Montjoye en privé. Une sombre histoire de fruits : son Egal prit en flagrant délit de piocher une framboise alors qu’il n’aime pas les fruits. Elle s’en était amusée pour lui jouer une fausse scène de jalousie. Car hélas, jalouse, elle ne l’était pas. Elle avait une confiance aveugle dans le Guyennois et il lui avait certifié qu’il était insensible aux charmes des autres femmes : pourquoi aurait-elle douté de sa parole ?

Eh bien il vous faut vous y rendre. Si elle a besoin vraiment d’aide. .

Tout comme son SO, elle émettait des doutes sur la véracité de la volonté affichée dans le billet. Elle le suivit donc jusqu’à la fameuse salle, la main dans la sienne.

Dans la salle des Honneurs.


Ils y entrèrent, il y avait foule. Les terres étaient octroyées et enfin David fut appelé. Ils échangèrent un long regard. Nul besoin de mot pour comprendre ce que l’autre pouvait ressentir et penser. Le Guyennois avait fait savoir à plusieurs reprises qu’il ne souhaitait pas être distingué d’une façon ou d’une autre. Il avait ses raisons, il lui avait expliqué et elle avait adhéré et lui avait manifesté son soutien. Il l’avait aussi dit à qui de droit mais a priori il n’avait pas été écouté. Il prononça son serment et la reine lui rendit tout en lui annonçant qu’il s’agissait du duché de Courtalain, duché orléanais bien connu de la GARF puisqu’elle était également chevaucheuse de cette province. Un refuge pour des disputes ? Ils ne s’étaient disputés qu’à trois reprises depuis qu’ils avaient eu l’idée folle de se déclarer leur flamme et ils s’étaient promis de ne jamais dormir loin l’un de l’autre quelle que soit les circonstances. Et de nouveau la voix rocailleuse de son Egal se fit entendre, elle l’écouta avec attention et sa poitrine se gonfla de fierté pour cet homme qui ne reculait pas et faisait face, assumant pleinement sa décision tout en étant respectueux. Et quand il retournerait les yeux vers elle, il pourrait lire dans son regard toute sa fierté et tout l’amour qu’elle lui portait ainsi que le violent désir qui la submergeait. Lui seul avait cet attrait sur elle, nul homme en plus de trois ans n’avait su ne serait-ce qu’attirer son regard.
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Elisabeth_stilton
La blonde se leva, elle portait sur elle la récompense ultime, son collier, elle s'avança, s'agenouilla un instant mais se releva aussitôt, poings sur les hanches en tapotant du pied.

Majesté vous êtes une sale gamine entêtée !
A quel moment « je suis contre les doubles récompenses » est devenue que j'étais pour ?
Vous pensez sérieusement que j'allais accepter quelque chose que je suis la première à condamner ?
Vous m'avez donné une récompense des plus extraordinaire pour moi et vous voulez en plus le donner un fief ? Vraiment.
Je refuse tout net, cela serait contre mes principes.


Elle se détendit avant de finir.

Cependant je vous remercie. Vous êtes la première depuis Nicolas à me remercier pour le travail que je fais pour la Couronne sans qu'un Grand Officier ne soit obligé de le demander.
Comprenez juste que quand on a des principes on se doit de les appliquer même et surtout à soi.

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