Lylie_blanche
L'Aphrodite, on lui avait maintes fois parlé de cet établissement de luxe sans toutefois, qu'elle ose y proposer ses services. La Rousse avait mis beaucoup d'années pour sortir de son premier bordel, de ce cercle infernal qui surendette les courtisanes pour en assurer la présence quotidienne. Elle avait du faire montre d'ingéniosité, de manières pour obtenir les faveurs d'un client et le rachat de sa dette. Désormais indépendante, elle exerçait dans une chambre d'Auberge dans le cur de la Capitale. Loin des ruelles putrides, des pavés et des pierres froides et humides lorsque l'on s'y appose, de ces odeurs fortes qui prennent autant les narines que la gorge. Loin de ces menaces, de ces hommes prêt à malmener pour qu'elles entendent les menaces et s'y soumettent. Toutefois, cette indépendance ne lui permettait pas de suffire à ses besoins. La clientèle, en dehors des ruelles, est plus exigeante, plus raffinée. Les satisfaire sous entendait en conséquence, une hygiène irréprochable, des visites plus régulières chez le médecin et des étoffes de qualité. En somme, un coût plus exorbitant qu'elle ne l'aurait songé. Si l'hygiène primait au point d'avoir loué une chambre avec un baquet et de posséder quelques produits de qualité, la garantie d'un corps sain et de ces visites à hebdomadaire la contraignait à jouer des coudes plus régulièrement. C'est donc pour des raisons purement financière qu'elle était contrainte de regagner l'un de ces établissements. Il lui fallu du temps pour étudier la question, le bordel adéquat et ce n'était donc pas un hasard si elle se trouvait devant l'Aphrodite.
Désormais devant la porte, en dehors des heures de passes, Lylie rajuste sa robe de couleur verte et ses gants de cuir noir. Elle inspire et finalement frappe trois coups pour s'annoncer. Les dès étaient lancés et si l'inquiétude était palpable, son minois impassible lui garantissait une certaine marge de manuvre. Les secondes, voir quelques minutes passent et la porte close lui renvoie quelques brides, quelques lambeaux de ce passé. Elle n'a plus rien de cette gamine naïve, apeurée que l'on est contrainte de vendre en raisons d'un trop grand nombre de bouche à nourrir. Le corps qui autrefois était à peine formé avait conservé cette ligne fine et chétive, pour la flatter néanmoins de quelques formes pulpeuses à la croupe et aux monts. Le teint était toujours laiteux et sa peau fine, laissait deviner quelques veines bleutés par endroit. Rousse, son minois et sa peau portaient quelques tâches de rousseurs, ci et là, et certains de ces clients l'avaient surnommés l'étoile en raison ces constellations ou de ces formes qu'ils s'amusaient à créer en reliant quelques tâches sur son échine.
Un craquement se fait entendre derrière la porte. On s'apprête à l'ouvrir. Aussitôt et par un geste réflexe, Lylie vient pincer ses joues avec délicatesse pour leur offrir une teinte plus rosée et pincer ses lippes avec ferveur pour les repulper un peu et offrir ainsi à son visage, un teint frais.
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Désormais devant la porte, en dehors des heures de passes, Lylie rajuste sa robe de couleur verte et ses gants de cuir noir. Elle inspire et finalement frappe trois coups pour s'annoncer. Les dès étaient lancés et si l'inquiétude était palpable, son minois impassible lui garantissait une certaine marge de manuvre. Les secondes, voir quelques minutes passent et la porte close lui renvoie quelques brides, quelques lambeaux de ce passé. Elle n'a plus rien de cette gamine naïve, apeurée que l'on est contrainte de vendre en raisons d'un trop grand nombre de bouche à nourrir. Le corps qui autrefois était à peine formé avait conservé cette ligne fine et chétive, pour la flatter néanmoins de quelques formes pulpeuses à la croupe et aux monts. Le teint était toujours laiteux et sa peau fine, laissait deviner quelques veines bleutés par endroit. Rousse, son minois et sa peau portaient quelques tâches de rousseurs, ci et là, et certains de ces clients l'avaient surnommés l'étoile en raison ces constellations ou de ces formes qu'ils s'amusaient à créer en reliant quelques tâches sur son échine.
Un craquement se fait entendre derrière la porte. On s'apprête à l'ouvrir. Aussitôt et par un geste réflexe, Lylie vient pincer ses joues avec délicatesse pour leur offrir une teinte plus rosée et pincer ses lippes avec ferveur pour les repulper un peu et offrir ainsi à son visage, un teint frais.
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