Lylie_blanche
Attentive aux réactions de Dacien, c'est avec une certaine stupeur qu'elle pu voir le regard, vriller, littéralement. Passer de l'ennui à une sorte de trouble, un vide qu'elle observe sans toutefois en comprendre les nuances et surtout la portée. Il pose des questions, elle répond de manière la plus concise possible et pourtant, cela ne semble pas convenir. La main se lève et c'est un "Assez" sec, médisant, puissant qui vient claquer aux oreilles de Lylie pour s'imposer telle une vague qui se brise aux pourtours de la salle. L'écume se perd, insolente, incompréhensible alors que l'agacement est aussi palpable que revendiqué.
Pour une claque, cela en était une. Que se passait-il donc entre les tempes mâles pour que le minois tantôt vil devienne à ce point troublant et amer. Aussitôt, les sourcils auburn se froncent alors que la mâchoire se crispe. S'il avait un trouble ce n'était certainement pas à elle d'en payer le prix. Patience et calme de nature, Lylie tente de rester impassible, de laisser le trouble l'effleurer sans pour autant en être l'objet. Toutefois, elle ne compte pas non plus rester passive au point de supporter, une fois de plus, cette humeur changeante et austère. Ainsi, la langue claque à son palais tandis que les azurs cherchent à saisir l'émeraude inerte.
Vous posez bien des questions, je réponds. Si mes paroles vous ennuies et vous agacent pour une raison qui semble m'échapper, formulez donc vos question de sortent que je n'ai qu'à répondre par, oui ou non. Maintenant, si vous voulez des preuves, vous en aurez. Mais encore faut-il que votre..mépris des rousses et votre humeur changeante, ne vous empêchent pas d'être impartial.
Ce sont là, les seuls mots qu'elle ose porter aux oreilles sensibles du Dacien de manière à faire entendre qu'au delà de cette apparence frêle se cache un caractère assumé et affirmé qui sait, en temps voulu, se faire entendre. Elle n'aurait pu gagner son indépendance, si elle avait été qu'une douce courtisane frêle ou docile. Et s'il lui semble évident que l'esprit du Dacien est habité d'un trouble certain, elle ne peut accepter que l'entretien s'entache de cette bipolarité évidente.
Doucement, le ton se fait moins froid, plus posé alors qu'elle tourne le regard vers l'ombre nichée derrière elle. Si le regard du mâle cherchait à ce point une aide, un soutien auprès de cette Autre, c'est peut être, qu'elle en détenait la clef. Pour l'heure, c'est la Rousse qui se trouve confrontée à cet homme changeant et c'est mêlée de doute, d'appréhension, qu'elle commence à entrevoir l'hypothèse que sa visite sera écourtée sous cet agacement prononcé et que c'est le Dacien lui-même qui, par la peau de la croupe, la traînera dehors.
Passons-nous aux preuves? La question se pose, utile, nécessaire alors qu'elle sait qu'une fois dans une alcôve, elle n'aura plus besoin de parler, de faire entendre son passé, ses motivations..En somme, elle n'aura plus de raisons d'agacer Dacien, par le simple son de sa voix. Une aubaine.
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Pour une claque, cela en était une. Que se passait-il donc entre les tempes mâles pour que le minois tantôt vil devienne à ce point troublant et amer. Aussitôt, les sourcils auburn se froncent alors que la mâchoire se crispe. S'il avait un trouble ce n'était certainement pas à elle d'en payer le prix. Patience et calme de nature, Lylie tente de rester impassible, de laisser le trouble l'effleurer sans pour autant en être l'objet. Toutefois, elle ne compte pas non plus rester passive au point de supporter, une fois de plus, cette humeur changeante et austère. Ainsi, la langue claque à son palais tandis que les azurs cherchent à saisir l'émeraude inerte.
Vous posez bien des questions, je réponds. Si mes paroles vous ennuies et vous agacent pour une raison qui semble m'échapper, formulez donc vos question de sortent que je n'ai qu'à répondre par, oui ou non. Maintenant, si vous voulez des preuves, vous en aurez. Mais encore faut-il que votre..mépris des rousses et votre humeur changeante, ne vous empêchent pas d'être impartial.
Ce sont là, les seuls mots qu'elle ose porter aux oreilles sensibles du Dacien de manière à faire entendre qu'au delà de cette apparence frêle se cache un caractère assumé et affirmé qui sait, en temps voulu, se faire entendre. Elle n'aurait pu gagner son indépendance, si elle avait été qu'une douce courtisane frêle ou docile. Et s'il lui semble évident que l'esprit du Dacien est habité d'un trouble certain, elle ne peut accepter que l'entretien s'entache de cette bipolarité évidente.
Doucement, le ton se fait moins froid, plus posé alors qu'elle tourne le regard vers l'ombre nichée derrière elle. Si le regard du mâle cherchait à ce point une aide, un soutien auprès de cette Autre, c'est peut être, qu'elle en détenait la clef. Pour l'heure, c'est la Rousse qui se trouve confrontée à cet homme changeant et c'est mêlée de doute, d'appréhension, qu'elle commence à entrevoir l'hypothèse que sa visite sera écourtée sous cet agacement prononcé et que c'est le Dacien lui-même qui, par la peau de la croupe, la traînera dehors.
Passons-nous aux preuves? La question se pose, utile, nécessaire alors qu'elle sait qu'une fois dans une alcôve, elle n'aura plus besoin de parler, de faire entendre son passé, ses motivations..En somme, elle n'aura plus de raisons d'agacer Dacien, par le simple son de sa voix. Une aubaine.
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