Dacienhissy
...De ce qui paraît inéluctable. Anne Bernard.
In the night i hear them talk
The coldest story ever cold
Somewhere far along this road*
Les paupières qui souvrirent en ce lointain fardeau quil possédait depuis tellement de temps. Le carde restait déchirer dun stigmate qui ne se refermait plus, protégeant les cicatrices qui sagrandissaient à chaque mal se dessinant à son propre gré. Lattente fuyant lenvie de protester par peur de le voir sévanouir dans ce gouffre quil avait construit lui-même. Latent dun meilleur prochain, dune meilleure veine, dune autre existence qui ne pouvait se détenir ici. Seulement, il nétait plus que le seul ancien quand il découvrait ces têtes quil ne connaissait de nulle part.
Le temps avait été long, patient, amer de sétreindre dans ces débris qui narrêtaient jamais de se rejouer suivant les tragiques humeurs de celui qui détenait le peu de passion qui restait encore. Et, en revenant ici, certaines ne pouvaient se perdre. Les coins de cette cité qui devenait grande à son regard, tellement grande quil pourrait sy noyer avec le temps, les jours passants comme cela aurait dû être ce soir là. Il lui disait bien. Il lui rappelait bien. Déambulant sur ses pas. Prenant les minutes acariâtres de ce souvenir qui le dévorait de cette souffrance intense lorsquil l'apercevait dévastateur sans crier gare. Il ny avait pas un instant, pas une rencontre où il venait le retrouver afin de pressentir la moindre faille en son sein. Mais, avec les fissures qui se refermaient par endroit, parce que lAphrodite mouvait dans un calvaire magnifique de tout sens, Dacien se réjouissait de cette ténacité exagérée devant ces murs connus dans un parfait retour. Ce nétait pas pour lui déplaire. Ce nétait pas pour la disparition de ce Sahara quil était revenu mais bien pour lui.
Laccueil avait été différent des autres, réservant cette candeur quil ne trouvait plus ailleurs et délaissant ce paradis infernal ne stoppant jamais. Il lavait abandonné là, au profit dun vert doux et savoureux, se délectant de cette étrangeté quil avait ressenti en posant ses yeux sur Elle. Et quand elle lui avait expliqué la mort de la Gitane, il désirait le constater de ses propres yeux.
LHadès devait se vérifier, ouvrir ses portes et de faire sortir la Casas afin dassouvir ce désir grand de la revoir, encore. Ce ne fut quune copie de la femme quil vit. Un homme quelle était devenue. Une prouesse incroyable quil lui enviait quelque part, passant inaperçue au reste du monde. Pourtant, Dacien lavait reconnu, sans faille. Il avait compris le petit manège quand lui ne comprenait pas un traitre mot de ce quil pouvait raconter. Et il resta planté là, faisant comme ce reste de monde, effaçant les vestiges quelle avait laissé en sa mémoire et tentant den construire d'autres puisque cétait sa volonté. Sémouvoir au point de faire une confiance aveugle en cet homme que, finalement, il savait être Axelle quand lui lavait oublié.
Et il entra dans ce salon afin de frôler ce marbre tant manqué, celui qui lui rappelait tellement de choses que le présent seffaçait parfois. La dextre passa aux rayures noires, défilant en suivant ces traits et de faire le contour du bar pour sattarder derrière, prenant sa place. Une inspiration fut faite et de sourire bêtement, en coin, presque heureux de retrouver cet endroit. Magnétique fut-il en se délectant de cet enthousiasme, comme avant, comme sil allait apparaître ici, avec ce gris froid et ce teint abîmé dun soleil désertique. Il le sentait, proche, souriant et désastreux. Il lui manquait. La nostalgie émanait parfois cet électrique souvenir de se sentir bien, conquis, aventureux de les solliciter encore et encore, de senfermer dans cette bulle quil ne voulait pas faire éclater avant de le maintenir là, devant lui et den rester à ce morceau quils avaient composé jadis. Pourtant, elle éclata cette bulle, quand il entendit le doux froissement de tissu. Le minois se leva quand le corps se décala de quelques centimètres et dentrevoir cette robe rouge, fluide, ces quelques dorures parsemées et cette chevelure ébène tombant sur les épaules. La commissure sétira. Il sappuya sur le marbre et la regarda fièrement.
Enfin ! Ten as mis du temps.
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Fan inconditionnelle de JD Diego!
In the night i hear them talk
The coldest story ever cold
Somewhere far along this road*
Les paupières qui souvrirent en ce lointain fardeau quil possédait depuis tellement de temps. Le carde restait déchirer dun stigmate qui ne se refermait plus, protégeant les cicatrices qui sagrandissaient à chaque mal se dessinant à son propre gré. Lattente fuyant lenvie de protester par peur de le voir sévanouir dans ce gouffre quil avait construit lui-même. Latent dun meilleur prochain, dune meilleure veine, dune autre existence qui ne pouvait se détenir ici. Seulement, il nétait plus que le seul ancien quand il découvrait ces têtes quil ne connaissait de nulle part.
Le temps avait été long, patient, amer de sétreindre dans ces débris qui narrêtaient jamais de se rejouer suivant les tragiques humeurs de celui qui détenait le peu de passion qui restait encore. Et, en revenant ici, certaines ne pouvaient se perdre. Les coins de cette cité qui devenait grande à son regard, tellement grande quil pourrait sy noyer avec le temps, les jours passants comme cela aurait dû être ce soir là. Il lui disait bien. Il lui rappelait bien. Déambulant sur ses pas. Prenant les minutes acariâtres de ce souvenir qui le dévorait de cette souffrance intense lorsquil l'apercevait dévastateur sans crier gare. Il ny avait pas un instant, pas une rencontre où il venait le retrouver afin de pressentir la moindre faille en son sein. Mais, avec les fissures qui se refermaient par endroit, parce que lAphrodite mouvait dans un calvaire magnifique de tout sens, Dacien se réjouissait de cette ténacité exagérée devant ces murs connus dans un parfait retour. Ce nétait pas pour lui déplaire. Ce nétait pas pour la disparition de ce Sahara quil était revenu mais bien pour lui.
Laccueil avait été différent des autres, réservant cette candeur quil ne trouvait plus ailleurs et délaissant ce paradis infernal ne stoppant jamais. Il lavait abandonné là, au profit dun vert doux et savoureux, se délectant de cette étrangeté quil avait ressenti en posant ses yeux sur Elle. Et quand elle lui avait expliqué la mort de la Gitane, il désirait le constater de ses propres yeux.
LHadès devait se vérifier, ouvrir ses portes et de faire sortir la Casas afin dassouvir ce désir grand de la revoir, encore. Ce ne fut quune copie de la femme quil vit. Un homme quelle était devenue. Une prouesse incroyable quil lui enviait quelque part, passant inaperçue au reste du monde. Pourtant, Dacien lavait reconnu, sans faille. Il avait compris le petit manège quand lui ne comprenait pas un traitre mot de ce quil pouvait raconter. Et il resta planté là, faisant comme ce reste de monde, effaçant les vestiges quelle avait laissé en sa mémoire et tentant den construire d'autres puisque cétait sa volonté. Sémouvoir au point de faire une confiance aveugle en cet homme que, finalement, il savait être Axelle quand lui lavait oublié.
Et il entra dans ce salon afin de frôler ce marbre tant manqué, celui qui lui rappelait tellement de choses que le présent seffaçait parfois. La dextre passa aux rayures noires, défilant en suivant ces traits et de faire le contour du bar pour sattarder derrière, prenant sa place. Une inspiration fut faite et de sourire bêtement, en coin, presque heureux de retrouver cet endroit. Magnétique fut-il en se délectant de cet enthousiasme, comme avant, comme sil allait apparaître ici, avec ce gris froid et ce teint abîmé dun soleil désertique. Il le sentait, proche, souriant et désastreux. Il lui manquait. La nostalgie émanait parfois cet électrique souvenir de se sentir bien, conquis, aventureux de les solliciter encore et encore, de senfermer dans cette bulle quil ne voulait pas faire éclater avant de le maintenir là, devant lui et den rester à ce morceau quils avaient composé jadis. Pourtant, elle éclata cette bulle, quand il entendit le doux froissement de tissu. Le minois se leva quand le corps se décala de quelques centimètres et dentrevoir cette robe rouge, fluide, ces quelques dorures parsemées et cette chevelure ébène tombant sur les épaules. La commissure sétira. Il sappuya sur le marbre et la regarda fièrement.
Enfin ! Ten as mis du temps.
*Dans la nuit, je les entend parler
L'histoire la plus froide jamais racontée
Quelqu'un part loin de cette route.
Christine and the Quenns "Paradis perdu"
L'histoire la plus froide jamais racontée
Quelqu'un part loin de cette route.
Christine and the Quenns "Paradis perdu"
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Fan inconditionnelle de JD Diego!