Phrixos.et.helle
- Le 19 mai 1467
La main fraternelle est saisit, un sourire se dessine sur mes lèvres. Nos doigts s'entremêlent, le sourire est partagé. Un signe de la tête. Cela nous suffit pour communiquer. Lun nest jamais très loins de lautre. On a partagé la même poche dans le ventre de notre mère. Unis à la conception, nous le seront jusqu'à la mort.
Lun est le reflet de lautre. Lautre est lalter égo de lun. Deux corps. Deux sexe. Mais un seul cur. Chaque battement de cette organe fait échos à celui de lautre. Nos curs battent à lunissons, tandis que nos âmes savourent cette promiscuité. Parfois nos corps se mêlent, se démêlent, et s'entremêlent. Nous ne faisons quun dans notre amour. Nous ne faisons quun dans nos caresses.
Mon frère se nomme Phrixos, moi cest Hellé. Nos cheveux sont bruns, nos yeux vert. Nos traits sont plutôt fin, en vrai je ne nous trouve beau, surtout mon frère. Mais je ne suis pas impartial dans cette avis.Certains trouvent nos bouches trop grande, jugeant que notre sourire nous mangent le visage, dautre insiste sur notre nez peut etre légèrement trop long. Mais au moins nous sommes différent. Nous avons du caractère. On nous dit que cela se devine dans nos yeux rieurs. De notre dualité on puise notre témérité, cette force que ne possède pas les solitaire. Ainsi lun encourage lautre, lautre entraîne lun. Provocateur, narquois, aguicheur Notre jumalité ne laisse aucun doute, seule notre genre change. Notre complémentarité est notre principale atout, et si parfois lun de nous soffre sans lautre, alors plus tard le plaisir de lun est donné à lautre dans une parfaite unité.
Ainsi venir à lAphrodite était une décision commune, tout comme vendre leur corps. Nous ne sont pas de ces êtres que l'on a forcé, non. Très jeunes on a eut cette appétit du vice, se nourrissant de ce manque chez lautre. Linceste aurait été notre premier et notre dernier crime. Ce nest pas pire qu'autre chose après tout. Nous nous se suffisont à nous même. Si moi je suis le jour, toujours souriante et éclatante, lui il est la nuit, sombre et ténébreux
La porte de l'Aphrodite est là devant nous. Y travailler serait une consécration pour nous. Nous en avons assez de ces passes à quatre sous dans des ruelles sordides et sombre. Nous aspirons à présent à la lumière. Et si l'on s'est souvent caché sous les insultes des passants, cela est fini à présent. Les gens ne cesseront jamais de nous critiquer de toute façon. Ils aiment condamné ce qu'ils ne comprennent pas. Alors à présent nous ne nous façons plus. Nous les jugeons eux. De notre différence nous en avons fait notre force. Notre atout. Reste à savoir si l'établissement serait intéressé par leur profil atypique.
Tu frappe quelques coups à la porte. Je monte un instant sur la pointe des pieds anxieuse tandis que tu me sourit gentiment. Alors mon stresse s'envole et je me perds dans tes yeux.