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[RP] Deux pour le prix d'un...

Phrixos.et.helle


      Le 19 mai 1467


    La main fraternelle est saisit, un sourire se dessine sur mes lèvres. Nos doigts s'entremêlent, le sourire est partagé. Un signe de la tête. Cela nous suffit pour communiquer. L’un n’est jamais très loins de l’autre. On a partagé la même poche dans le ventre de notre mère. Unis à la conception, nous le seront jusqu'à la mort.

    L’un est le reflet de l’autre. L’autre est l’alter égo de l’un. Deux corps. Deux sexe. Mais un seul cœur. Chaque battement de cette organe fait échos à celui de l’autre. Nos cœurs battent à l’unissons, tandis que nos âmes savourent cette promiscuité. Parfois nos corps se mêlent, se démêlent, et s'entremêlent. Nous ne faisons qu’un dans notre amour. Nous ne faisons qu’un dans nos caresses.

    Mon frère se nomme Phrixos, moi c’est Hellé. Nos cheveux sont bruns, nos yeux vert. Nos traits sont plutôt fin, en vrai je ne nous trouve beau, surtout mon frère. Mais je ne suis pas impartial dans cette avis.Certains trouvent nos bouches trop grande, jugeant que notre sourire nous mangent le visage, d’autre insiste sur notre nez peut etre légèrement trop long. Mais au moins nous sommes différent. Nous avons du caractère. On nous dit que cela se devine dans nos yeux rieurs. De notre dualité on puise notre témérité, cette force que ne possède pas les solitaire. Ainsi l’un encourage l’autre, l’autre entraîne l’un. Provocateur, narquois, aguicheur… Notre jumalité ne laisse aucun doute, seule notre genre change. Notre complémentarité est notre principale atout, et si parfois l’un de nous s’offre sans l’autre, alors plus tard le plaisir de l’un est donné à l’autre dans une parfaite unité.
    Ainsi venir à l’Aphrodite était une décision commune, tout comme vendre leur corps. Nous ne sont pas de ces êtres que l'on a forcé, non. Très jeunes on a eut cette appétit du vice, se nourrissant de ce manque chez l’autre. L’inceste aurait été notre premier et notre dernier crime. Ce n’est pas pire qu'autre chose après tout. Nous nous se suffisont à nous même. Si moi je suis le jour, toujours souriante et éclatante, lui il est la nuit, sombre et ténébreux…

    La porte de l'Aphrodite est là devant nous. Y travailler serait une consécration pour nous. Nous en avons assez de ces passes à quatre sous dans des ruelles sordides et sombre. Nous aspirons à présent à la lumière. Et si l'on s'est souvent caché sous les insultes des passants, cela est fini à présent. Les gens ne cesseront jamais de nous critiquer de toute façon. Ils aiment condamné ce qu'ils ne comprennent pas. Alors à présent nous ne nous façons plus. Nous les jugeons eux. De notre différence nous en avons fait notre force. Notre atout. Reste à savoir si l'établissement serait intéressé par leur profil atypique.

    Tu frappe quelques coups à la porte. Je monte un instant sur la pointe des pieds anxieuse tandis que tu me sourit gentiment. Alors mon stresse s'envole et je me perds dans tes yeux.
Gerard.



Et je vous le donne en mille ? uhm ?
Bah ouais ça frappe à la porte, étonnant de chez étonnant hein. Bref trêve de narration à la con dont tout le monde se fout on disait donc.

Toc.
Toc.
Toc.
oh et...
Toc.

Oui quelques c'est pas trois, ça change un peu d'ailleurs, et me v'la de déplier ma carcasse pour ouvrir, et de voir deux bruns en mode pince-mi et pince-moi que je m'accroche à l'autre, à croire que les loulous se sont plantés c'est pas une auberge ici, mais dans le doute, et parce que la petiote l'était mignonette.

Bonjour... Puis-je vous aider ?

Comment j'ai failli encore balancer un bon grand "ouais c'est pour quoi", ah les réflexes je vous jure...


_________________
Phrixos.et.helle
    Tu regardes un instant le mastodon qui vient d'ouvrir. Sceptique tu glisses un œil sur le nom de l'établissement. Non tu ne t'es pas trompés. Tu es bien à l'Aphrodite. Et cet homme est bien le portier. Un coup d'œil sur sa musculature te laisse t'interroger sur le reste de la marchandise. Tu sais pertinemment que l'habit ne fait pas le moine mais tu te surprend à espérer que les coulisses sont aussi impressionnantes que la scène. Un coup d'œil à ta sœur qui déjà fait les yeux doux à l'homme te confirme que tu n'es pas le seul à l'espérer.

    Et voilà que je me mets à ronronner de plaisir rien qu'à l'ouverture de la porte. Le côté cordiale.de la phrase contraste avec celui qui la prononce. Me voilà déjà tout émoustillé sans avoir encore pénétrer dans l'antre. Pénétrer. Piètre choix de mots quand on le ramène dans son contexte, je vous l'accorde. Mon frère à l'air subjugué par l'homme et l'homme à l'air de mon trouvé à son goût. Je m'avance alors. Aguicheuse. Une caresse se perds déjà sur son torse tandis que mes yeux verts encadré de long cils noir papillonnent à ne plus en finir. Je suis tactile, je le sais. Je ne sais me contenter de regarder avec les yeux. Il me faut toucher. Sentir. Alors que les doigts redessinent déjà la musculature de l'homme prenant ainsi le risque d'être mise à la porte avant d'avoir put entrer, mon frère lui se charge des formalités.


    - Bonjour…

    Messire ? Monsieur ? Portier ? Tu ne sais comment t'adresser à l'homme qui te fait face alors tu te contente d'un simple bonjour sans qualificatif derrière. Parfois la simplicité vaut mieux qu'une erreur grotesque.

    - Je me nomme Phrixos et voici ma sœur Hellé. Nous souhaiterions proposer nos services dans votre établissement.

    Tu ne rentres pas plus dans les détails. Tes yeux se posent sur ta sœur qui, espiègle commence déjà à tâter la marchandise. Peut être qu'à défaut de se faire embaucher ils trouveront chez l'homme de quoi étancher leur soif.
Dacienhissy
[Au même moment, dans le bureau des gérants]

La fin du mois approchait et il était temps de faire les comptes du Bordel. Les salaires, les ventes ainsi que les pourcentages rapportés par le personnel exerçant son art, les achats d’alcool et tout ce qu’il fallait afin de faire briller le Lupanar de tout sa splendeur qui se retrouvait par moment. Parfois, Dacien avait cette impression d’être revenu des années en arrière. Ces clients qui revenaient, ne serait-ce que pour déguster ce verre tout en se rinçant l’œil, histoire d’en avoir pour son argent. Il aimait les voir reluquer ce qui se faisait de mieux en matière de stupre quand l’Aphrodite se plaisait à leur offrir. Elle entra. Il leva à peine les yeux, se doutant que cette entrée ne pouvait être additionnée qu’à cette Rose. Quelques parchemins qui se distillèrent devant lui, cachant la dernière facture d’alcool reçue afin qu’elle ne puisse savoir ce qui était entrée à son insu dans cette cave. La plume fut attrapée, griffonnant quelques chiffres sur le coin d’un vélin et de lui déclarer.

Je fais les comptes ma chère. Tu voulais ?

Rien que sentir sa fragrance le fit inspirer fortement. Sa présence faisait partie des murs quand cette définition d’un paradis perdu restait une chimère. Et ce n’était qu’elle qui détenait ce secret, sans le savoir, sans se rendre compte peut-être, lui cachant du mieux possible cet attrait qu’il stockait entre ses tripes. Pourtant, ce besoin de s’assurer qu’Elle était réelle, qu’Elle existait bien et qu’Elle possédait toujours cette magie prenait parfois une place bien trop importante au-delà du désir de la toucher de ses propres mains. Et quand il déposa ce vert sur cette bouche qu’il avait goûté quelques mois auparavant, il ne put s’empêcher de se rappeler ce sucre qui déclenchait l’envie de le déguster encore.
Machinalement, il lui fit une place sur ce siège, à cet accoudoir, pour la sentir là, près de lui, à ses côtés, prêt à se tordre de cette douleur qui se découvrait chaque jour passant avec Elle. Les zéros s’enfilèrent sur le parchemin, tirant un trait pour additionner les chiffres et de râler outrageusement.


‘Tain….Les recettes sont pas bonnes.

Ce fut instinctif, mécanique qui se faisait à chaque fin de mois pour le pousser à acheter de sa bourse personnelle les quelques bouteilles italiennes qui se trouvaient dans la réserve. Il n’en avait touché aucun mot à sa complice, aucune concertation de renflouer cette cave qui, pourtant, se vidait de plus en plus vite, au gré de la clientèle passante. Quelque chose n’allait pas. Et de regarder Rose quand il réfléchissait au comment du pourquoi.

      Je vois...

    L'invitation tacite à venir prendre place à ses cotés l'aurait presque fait sourire, habitude se prenant presque lorsqu'ils se retrouvaient ici, et qu'Il était déjà en place dans le fauteuil, mais presque seulement, le besoin de se justifier sur ce qu'il faisait à peine avait-elle poussé la porte la faisant tiquer, tout autant que ce "tu voulais".
    En quoi avait-elle besoin de vouloir quoi que ce soit pour venir dans un bureau qui était tout autant le sien que celui de Dacien, devrait-elle faire adjoindre un second fauteuil de gérant à ce bureau pour qu'il le garde à l'esprit ? La remarque ne fit que faire ressortir une ou deux épines vaniteuses, quand la silhouette s'approcha glissant cette main à la nuque brune en posant séant délicatement à ses cotés.
      Rien d'étonnant... Comment voulez-vous que les écus entrent dans les caisses, les chambres sont vides donc pas de loyers et les galants manquent donc pas de pourcentage sur les passes, pas de dettes pour la vesture et l'annexe.
      Et qui dit pas assez de personnel, dit pas assez de clients, dit pas de rentrées d'argent.
      Il faut recruter Dacien.

    Digitales s'étalant sous le couvert capillaire brun en mêlant émeraude au jade, n'était-il meilleure façon de se faire entendre que de détendre la tension évidente de son interlocuteur ?
    Et il était bien des intentions de la rose de se faire comprendre quand à son idée de voir de nouvelles têtes rejoindre les rangs de l'Aphrodite, offrir à la clientèle un panel plus large de services, missionner un colporteur dans les capitales si il le fallait.
    Si jusqu'ici la florale s'était faite discrète, restant à sa place comme il lui avait été enseigné, inculqué, attendant son heure, son statut aujourd'hui lui permettait d'étendre ses pétales sous de nouveaux hospices.
      Qu'en pensez-vous ?


RP écrit à vingt doigts.
_________________
Gerard.
[A l'entrée]

Et voilà encore deux muets quand j'ouvre, sauf que le regard du quidam qui me désappe littéralement ça va pas le faire longtemps moi je vous le dis, sauf que là... là j'ai comme un instant de déconcentration quand ça se met à papouiller la couenne et à minauder de ses grands yeux de biche.
Oh toi ma minette si tu cherches le Gérard fait gaffe de le trouver parce que si tu veux de la galipette je peux t'en donner tout de suite sur le comptoir ou contre le mur mignonnette, même qu'en prime je pourrais te dire que je bosse ici et que tu me paie pour ça que ça me dérangerais même pas.

Sauf que forcément, alors que je m'vois déjà lui plier l'échine pour venir empogner sa croupe et la secouer d'assauts vigoureux l'autre vient tout me planter c'con.. ça vient pas acheter du sexe mais en vendre, rhaaa, m'fais chier le frangin de la p'tiote.
T'as pu qu'à redescendre sur terre mon grand et faire un signe de tête au quidam pour qu'il entre dans la piaule, et c'est étrange mais cette fois la porte claque un poil plus que d'habitude, on se demande bien pourquoi tiens.

Suivez moi

Tiens regarde suis mon geste vers l'escalier bonhomme et passe devant ouais, pendant que je plaque ma grosse paluche au creux des reins de ta frangine, et là j'ai comme un sourire qui me vient, c'est que bosser ici me donnait quelques avantages appréciables et... non négligeables, y compris sur le petit cul de la minaudeuse tactile, et mes phalanges s'étalent disons dans l'élan héhé.

Breeeeeeefffffff !!!!!!!!!

Escalier grimpé, rideau rouge tiré et les deux toujours dans mon giron, j'arrive enfin devant le bureau de la rose et de la diva, et pour un coup je fais pas le portier mais par contre me v'la à retrouver un son bien connu.

Toc.
Toc.
Toc.
ET
Toc, Toc.

Parce que je le vaux bien.

Phrixos.et.helle
    On nous fait entrer. Un “Suivez moi” claque dans l'air autant que la porte. Je sursaute légèrement à ce bruit soudain moins sûr de moi, mais il me suffit d'un regard vers mon frère pour reprendre mon aplomb. Le portier indique un escalier sur le côté et sans te poser plus de questions tu l'empreinte. Tu sens que ta sœur t'emboite le pas.

    Une mains se pose au creux de mes hanches et bien qu'ayant l'habitude de plaire aux hommes je ne peux m'empêcher de frissonner à se contacte. Sourire aux lèvres je me mets à tortiller de la fesse, légèrement plus que nécessaire pour monter ces marches. Aguicheuse, je le suis toujours. L'homme me mets en appétit, je dois le dire et je l'imagine déjà me prendre avec violence. N'est ce pas là le fantasme inavoué de toute les femmes ? N'être que poupée de chiffon dans des bras fort qui peuvent vous soulevez comme si vous n'étiez qu'une plume ?
    Sa main ne résiste pas à l'envie d'explorer ma croupe et à cela je ne fais aucun geste pour l'en empêcher…

    Tu t'arrête devant un rideau, tu glisses un regard amusé au portier qui frappent de ces grosses mains à la porte. Mains qui quelques instants plus tôt s'était égaré sur sa frangine. Sans l'avoir vu, tu connais assez ton double pour reconnaître cette étincelle de désir qui illumine son regard. Tu lui sourit largement. Elle va n'en faire qu'une bouchée de celui là. Tes yeux glissent sur celui, qu'un instant plus tôt, tu t'apprête à plaindre avant de te demander, au regard qu'il lui porte, qui des deux va dévorer l'autre…
    Qui que ce soit derrière cette porte, il ferait mieux d'ouvrir vite avant que la température n'augmente d'un cran dans le couloir.

    Toc. Toc. Toc. Et. Toc, Toc.

    Je le veux. Qu'importe comment se passera l'entretien, cet homme là sera à moi. Je lui lance d'ailleurs une oeillade appuyée accompagné d'un léger clin d'œil tandis que ma main caresse négligemment mon cou, attirant ainsi son regard sur ma poitrine assez dénudé pour mettre en appétit sans pour autant être vulgaire. Je lui fais un rentre dedans lourd et sans équivoque, je n'ai pas la retenue dont doivent surement faire preuve les galantes de cette établissement. Mais c'est sans retenue aussi que je souhaite qu'il s'occupe de moi...
Dacienhissy
[Avant le frappage du portier au bureau.]

L'invitation fut honorée par sa simple pose du séant à l'accoudoir de ce fauteuil, alors que la sempiternelle question de savoir si un deuxième siège ici même avait trouvée réponse, animant sa dextre habile pour venir dénouer ces nerfs qui s'étaient formés à sa nuque. Dacien apprécia cette douceur indéniablement et la Rose énuméra les états de fait d'un Bordel qui semblait en quête d'un renouveau. Vrai. Il fallait du sang frais. Et quoi de mieux qu'un recrutement quand il s'avérait nécessaire. Le voilà plongé dans un coton délicat à chaque mouvement de ces phalanges qui délayaient des sensations picotantes et de s'en abreuver brièvement. L'instant était bien mal choisi pour cette introduction légèrement sensuelle. Le Galant lui attrapa cette senestre agréable, la brandit à ses lèvres et d'y déposer un baiser lascif sur le revers.

Arrêtes. Tu m'déconcentres.....

Et d'observer la Rose d'un vert qui se mît à briller de cet éclat incroyable alors qu'il était en train de cogiter grossièrement sur la manière de recvoir des volontaires afin d'offrir les services adéquats dans ce Lupanar. Le sourire en coin qui se fit. Le minois qui s'eclaircit et de la dévisager, soumettant l'idée idiote qui venait de germer dans sa tête.

Que dirais tu si j'me foutais à poil, devant le Bordel, proposant une embauche pour qui veut baiser? C'est pas mal ça hein?

Vraiment débile. Il aimait bien l'embêter. Il aimait bien la titiller. Il adorait la voir sortir ses épines pour tenter de le griffer là où elle semblait toucher par moment. Et Dacien attendait sa réponse avec impatience, gardant les émeraudes entremêlées et de laisser les traits de son visage se transformer en ange diabolique. Oui, pour le coup, il cherchait la petite bête. Mais quelques coups à la porte furent donnés.
Il soupira. La tête se baissa instinctivement et de remonter devant Elle quand il lui souffla, désespéré de devoir attendre la réponse de sa complice.


Y a pas moyen d'et´ tranquille....Un peu plus fort pour celui ou celle se trouvant derrière la porte.Quoi!

Quand le ton fut sec, légèrement énervé de devoir écourter cette séance qui n'aurait certainement pas manqué de piquant.
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.elle


      Aurais-je vraiment ce pouvoir mon cher Dacien ?

    La rose se montrait presque moqueuse, phalanges se refermant sur la main enveloppant celle qu'il venait de baiser, duel de joyeux chlorophylliens s'affrontant légèrement dans la mutinerie que semblait vouloir prendre la discussion, sourire annonçant la connerie du galant faisant naître celui de la rose, avant qu'un éclat de rire ne soit contenu dans le rideau des nacres venant se planter dans sa lèvre inférieure.
    Il savait... il savait que son idée l'amuserait, autant qu'elle la trouverait d'un ridicule sans nom, à l'agacer prodigieusement par la vulgarité de la publicité que ça ferait à l'Aphrodite.

    Non mais sérieusement ?
    Qui recrutait des courtisans en en foutant d'autres à poil ?
    Un coup à faire complexer les potentiels prétendants, ou à faire monter le niveau de ceux qui oseraient.
    Aaahhh finalement....
      E....

    Et son soupir d'accompagner celui de Dacien dans l'exaspération de ne pouvoir avoir cinq minutes à soit, pour discuter ou échafauder des plans sur la comète, un fin sourire se dessinant cependant sur les lippes à la mine déconfite accompagnant son regret, avant de lui répondre dans un murmure soufflé à l'oreille une fois le "quoi" aboyé.
      Faut croire...

    Emeraudes rivées vers la porte, la main capturée se libera de son entrave pour retrouver son terrain de jeu favori, et potentiellement éviter la mort par lapidation au pauvre fou qui venait de les interrompre.

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Merci JDMonty
Gerard.

Oh p't... regardez moi cette petite allumeuse qu'en rajoute encore, toi ma cocotte tu perds rien pour attendre, je vais te montrer comment je m'appelle ma mignonne, et le frérot... bah y matera si ça lui chante ou...
Bordel Gégé reprend toi, et tiens pour un coup la voix délicieuse de ta diva favorite fait bien de te sorti de la lubricité qui s'instille dans ta tête, déshabillant la bougresse mentalement.
Aller sois professionnel mon grand et ouvre cette foutue porte pour voir le midinet dans son nouveau rôle de petit chef, et de voir quoi là devant moi, bah tiens, ça se papouille je comprend mieux le ton aimable tiens.
Pour un peu je me marrerais, mais là j'ai aut'chose à foutre.

Y'a un duo qui voudrait v'nir bosser ici, je les fais entrer ou je les fous dehors ?
Phrixos et Hellé, frangin-frangine apparemment.


Et que je les regarde les deux sur le fauteuil, alors alors ? Non parce que j'ai une entrée où y'a pu personne les gars après c'est vous qui voyez hein.

Dacienhissy
Sans le savoir, Elle en avait des pouvoirs. Considérables et bien trop considérés pour laisser gambader négligemment ses précieuses phalanges, qu’il préférait garder emprisonner dans sa dextre, qui serrèrent sa peau. Et elle sourit. Riait silencieusement quand la boutade avait fait mouche. Pourtant, l’interruption venait de sonner la remise en adéquation avec la pièce, le statut des deux et l’image qu’ils devaient retranscrire auprès des autres.
La porte finit par s’ouvrir alors que les délicates phalanges rejoignirent cet emplacement qui lui était dédié d’une mesure aussi limpide que le minois impassible prenant état la seconde suivante. Le portier pos un pas dans le bureau, cachant deux silhouettes derrière sa carrure et d’annoncer la présence de protagonistes désireux de passer par la case départ pour enfiler sa course et de continuer sur ce même chemin. Dacien regarda le Colosse, levant les sourcils avec cette rétorque qui n’était pas dans une délicatesse digne de ce nom et de soupirer légèrement.

Bah non Maurice. Tu les fous pas dehors. Tu les fais rentrer et s’asseoir hein.

Désespéré de l’entendre dire de pareilles sottises alors que le Bordel avait besoin de personnel, ce que la Rose avait émis quelques minutes avant. Oui le "Maurice" venait d’il ne savait où ne connaissant pas encore le sobriquet du portier, tant il était avare de paroles. Enfin, cela dépendait des moments. Puis, Dacien montra les deux sièges se trouvant de l’autre côté de la table de travail, attendant que frangin-frangine s’y installe afin de basculer du côté Gérant. Elle allait être contente. Si toutes ses demandes étaient exaucées de la sorte, au fil du temps, Dacien finirait par croire qu’Elle était sorcière.
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Phrixos.et.helle
    Maurice c’est donc comme cela qu'il s'appelle ? Je trouve que cela ne lui va pas. Il est trop virile pour être un Maurice, il a plus la carrure d'un Robert. La conversation nous parvient. Le gérant n'a pas l’air de bonne humeur. Je souris doucement en entendant l'échange. Mon frère à le même sourire. Le colosse s'écarte pour nous laisser passer, mon frère entre en premier, je lui emboîte le pas en prenant soin de frôler Maurice l'histoire qu'il ne m'oublie pas le temps de l'entretien…

    Un coup d'œil est donné au gérant et la première surprise et de voir qu'ils sont deux, tu inclines poliment la tête pour les saluer, ton regard s'attarde sur l'un puis l'autre, tandis que ta sœur fait de même, puis nous nous asseyons comme on nous la demandé. Nous sommes d'un naturel plutôt obéissant, un plus dans ce milieu. Tu note dans un coin de ta tête leur posture, l'un dans le siège, l'autre posé sur l'accoudoir. Tu te demandes si ils sont gérant tout les deux, ou si nous avons surpris l'homme en train de quémander les services de la belle. Car belle elle l’est, autant que l'homme d'ailleurs. Offre t'il eux aussi leur service ? Cela serait surprenant. Dans ce genre d'établissement ou l'être humain est marchandise habituellement les gérants prennent soin de préserver leur corps.
    Tu jettes un coup d'oeil à ta sœur qui à encore les joues rosient par l'émoi que lui a provoqué le portier. La journée ne sera pas perdu pour tout le monde on dirait.
    Nous sommes prêts à répondre aux questions que l'on nous posera mail d'abord nous devons nous présenter car c’est ainsi que le demande les règles de bienséance.


    - Bonjour à vous, comme nous le disions à... Maurice, tu as enfin une dénomination à apposer sur l'homme, cela évite de donner du Sire à un gueux ou de finir par l'appeler Machin a défaut de trouver mieux, je m'appelle Phrixos et voici ma sœur Hellé. Nous souhaiterions offrir nos services à votre établissement.

    Tu n'en dit pas plus. Tu proposes, ils disposent, c’est à eux de poser les bonnes questions pour en savoir plus.
    La présentation est faite. Mon frère à toujours eu l'art et la manière de s'adresser aux gens. Moi je suis peut être plus direct. Les formes je préfère les avoir sur le corps que dans la bouche. On m'a toujours dit que j'avais un regard franc et percutant, mon frère lui est plus douceureux. Et c’est ce même regard que je plante dans les yeux de la jeune femme.
    J'ai le sentiment que malgré sa posture plus en retrait au fond c’est elle qui tient les rênes. On dit qu'il y a une grande femme derrière chaque grand homme et je sais que c'est avant tout elle que je dois convaincre. Un instinct.

Dacienhissy
Il rangea instinctivement les parchemins se trouvant sur ce bureau, rassemblant les vélins, prenant soin de laisser la dernière facture en-dessous, pendant qu’Elle caressait d’une lenteur déconcertante cette nuque qui frissonnait parfois. Le tas de feuilles fut mis sur le côté pendant que le couple fraternel s’installait devant eux, laissant le portier reprendre son service à cette entrée qu’il savait garder dans une correction rectiligne, après avoir fermé le battant. Il n’avait pas remarqué l’élan de la jeune femme qui semblait entraîner ce Colosse dans un tourbillon uniquement réservé à lui et de s’engouffrer dans ce fauteuil en faisant attention que cette dextre attachante ne se défile pas.

Ils faisaient jeunes. Ils étaient bruns, beaux, avec ce vert que chacun maniait d’une attitude différente. Les traits de l’homme se reflétaient parfaitement dans ceux de la femme, tant ils étaient similaires. Ils possédaient ce même visage, ces mêmes yeux, cette même bouche fine. Ils s’assirent, prenant chacun la stature qu’ils désiraient et de se retrouver dans leurs jades, les dévisageant sans se contraindre de le faire. Et d’offrir cette commissure quand Dacien remarqua le rose sur ces joues féminines, tentant de frayer la pensée de savoir si c’était la chaleur de cette pièce, la course pour arriver à temps ici ou juste le Colosse qui l’avait mise dans un état second. Ce fut lui, Phrixos de son état, qui les présenta. Il parlait bien, avec une courtoisie parfaite, d’une voix tranquille. Les jumeaux venaient donc offrir leurs services, leur savoir-faire, leurs contributions à l’Aphrodite.


Bien, dit-il. Dacien et, en lançant cette émeraude délicate à son visage, Elle, pour le rabattre sur le binôme. Nous sommes les gérants de cet établissement.

Une pause. Ce "Rose" devenait difficile à annoncer aux éventuels futurs collègues quand il optait pour le gardiennage de cette appellation plus personnelle. Observer les faits et gestes de chacun des protagonistes en face d’eux quand Rose ne bougeait pas, ne disait rien et de faire la même chose. Si l’homme détenait cette approche facile, agréable et immuable d’une postérité certaine, la femme, quant à elle, prenait le temps de distinguer tout ce qui se trouvait dans la pièce. Ses yeux finirent par se fixer sur Elle, avec cette saisissante étincelle qui traversait l’espace entre les deux femmes. Il cherchait Dacien, de savoir pourquoi cette incisive soudaine à cette Chatine douce de son état, calme, posée à sa droite et, de dispatcher dans une mécanique instinctive ses phalanges sur cette cuisse florale présente à son bras pour en être le gardien et s’enticher de cette finesse qui se délayait entre eux. S’il appréciait sa complice imposée à Axelle, il affectionnait particulièrement cette singularité qui ne se caractérisait qu’avec Elle.
Son regard s’abattit en premier sur le frère et d’enchainer, curieux.


Vous désirez donc offrir vos services. Pourrions-nous connaître lesquels ? L’entretien du Bordel ? Le racolage des clients ? Ou des nuits affriolantes pour les consommateurs du sexe….

Le souhait des jumeaux restait encore vague. La définition devenait importante afin d’en importer les règles puisqu’elles étaient différentes d’une place à l’autre. Et d’entourer la cuisse Rose de son bras, abattant son côté droit contre elle, prenant soin de ne pas la faire basculer et de laisser divaguer ses doigts sur ce tissu, bordant chaque pli de sa robe.

Vous bossez ensemble ? Où avez-vous déjà œuvré ?

Si prendre possession de cette femme était d’une évidence certaine à ce moment-là, ce n’était que pour s’engouffrer dans cette amabilité qui se diffusait dans ce mélange. Bien trop souvent, l’Exécuteur reprenait cette place qui lui appartenait, se foutant allègrement des circonstances qu’Il dérangeait et de ne pressentir que cette volonté de distraire, à sa manière, la réunion sectaire. Il n’abusait jamais des situations de trente-six façons. Une seule venait chatouiller cette ambiance. Une seule se fourvoyait au gré de la fragrance florale pour se délayer dans l’atmosphère. Et si son entrevue avec Etienne quelques jours plus tôt avait désaxée cet équilibre qui semblait se trouver, Dacien tentait de se concentrer avec ce tour de main qui ne se satisfaisait que par la langueur de sa complice. T’arrêtes pas Rose. Surtout pas. Gardes-moi avec vous.
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.elle


    Je t'aime moi non plus, voilà un peu à quoi pensa la rose alors qu'un sourire se dessinait sur son visage à regarder les deux mâles connus de la scène se pouiller gentiment, un signe de tête reconnaissant envoyé à Gérard avant qu'il en s'efface pour reprendre son poste.
    Et les phalanges de se jouer de la soie capillaire brune de son acolyte, détaillant les deux nouveaux venus, tant le fond que la forme, parler de cohésion entre ces deux-là n'eut été que parler du nez que tout à chacun possédait au milieu de la face, c'était au deçà de ça, et à son sens... dangereux.
    Deux bruns au regard verdoyant, un quatuor parfait ou presque, la rose dénotant par le châtain chatoyant de ces légers reflets vénitiens, mais... ce serait bel et bien quatre paires d'émeraudes qui se jaugeraient ici, et celle qui se portait précisément sur elle et avec une certaine insistance ne fut ni plus ni moins que le doublon féminin.
    Et le corps de Dacien s'accolant au sien, enveloppant possessif sa cuisse, la sortie de cette joute que l'épineuse avait entamé à soutenir le regard de l'impétrante, les digitales s'étalant davantage dans la chevelure brune, massant son crâne avec un peu plus de fermeté en reportant son attention sur le frère.

    Les questions fusaient, provoquant l'amusement de la gérante, cette fois elle ne dirait rien, pas pour l'instant, observatrice du moindre détail, de la faille, de ce qui les différenciait l'un de l'autre, tout jumeaux qu'ils étaient.
    Lequel des deux menait l'autre, lequel était la tête pensante, celui qu'il faudrait avoir à l'œil ou enjôler ? Lui parlait bien, très bien même... trop bien, tandis qu'elle restait en retrait, calme, sans un mot alors que le regard posé sur la rose envoyait un message fort différent, plein d'affirmation et de caractère, d'analyse du qui, du quoi et du comment.

    Et puis une chose la dérangeait déjà depuis avant même leur entrée et qui lui avait à nouveau fait étirer la nuque d'agacement.
    Hellé ? Uhm... comme une consonance bien connu à son oreille à un accent prêt, et ce n'était pas pour lui plaire.

_________________

Merci JDMonty
Phrixos.et.helle
    Tu sourit un instant au propos du brun et jette un coup d’oeil à ta soeur, qui, tu le vois, trépigne déjà de lui répondre. Aussi tu gardes les lèvres scellé et dans un sourire, tu entends ta soeur lui répondre avec un naturel déconcertant :

    - Si nous souhaitons astiquer quelque chose ce ne sera pas les meubles… C’est notre corps que nous offrons, nos nuits, et quelques une de nos journées.
    - Nous travaillons en duo oui, même si il nous arrive parfois de nous offrire séparément en fonction de la demande du client. Mais c’est souvent pour notre complémentarité que l’ont fait appelle à nous.
    - Nous exercions avant dans un établissement dans le nord de Paris, établissement bien modeste comparé à celui-ci.


    Mon regard se pose sur l'homme un instant. Mon corps parle pour moi. Je prends une pose lascive. Le changement de position est discret. J'aime allumer sans aller jusqu'à la vulgarité. Bien sûr, vulgaire je sais l'être, mais je n'aime pas. Cela est trop facile. Je connais mon corps, je connais la signification muette de son langage. Ainsi si je tourne délicatement mon poignet de tel manière à présenter l'intérieur de mon poignet tandis que ma tête part légèrement en arrière, j'offre ainsi à sa vue mes zones les plus érogènes. Cela il ne le remarquera pas mais son inconscient lui réagira a ces gestes imperceptible. Il y a plusieurs formes de séduction et si j'ai aimé faire du rentre dedans à Maurice je préfère utiliser la finesse avec l'homme. Je laisse mon frère charmer la gérante de ces mots.
    Nous avons chacun notre langage. Elle le corps, lui les mots. C'est ce qui rend notre duo si particulier.

    "Le monde entier est un théâtre, Et tous les hommes et les femmes seulement des acteurs."

    Tu le sais quand ta sœur commence à jouer avec ces masques. Il y a plusieurs type d'homme et chacun est sensible à un langage du corps différent. Si ta soeur la compris d'instinct, toi tu as nommé cette chose qu'elle fait. Tu appelles cela des Masques. Comme au théâtre ou le corps s'exprime. Tu la sent, sur la chaise voisine de la tienne, se mouvoir avec lenteur. Tu sais a quoi elle joue. Cela est plus subtile que d'écarter les jambes mais c'est aussi efficace. Elle n'en est qu'au début de cette chorégraphie millimétré. A force de la voir faire tu connais tous ces masques. Ceux qui plaisent au sanguin comme ceux qui font bander les plus coincé. Et tu es d'accord sur le choix de celui-ci face au gérant. Quant à toi tu n'ajoute rien, tu sais que parfois savoir se taire est bien plus important que savoir parler.

Dacienhissy
Au nord de Paris. Bien un quartier que Dacien n’avait jamais exploré. Le Gérant ne s’aventurait que dans les quartiers où les fringues coulaient à flots, le tissu qui restait en effusion et les tailleurs à la portée des demandes extravagantes des clients. C’était ça qu’il affectionnait le plus. Les frusques des plus habilement taillées aux plus farfelues, juste pour le plaisir de ses yeux.
Sa dextre se fit plus lente aux abords de ces jupons qui se lissaient dans une quiétude parfaite au gré de ses caresses délicieusement appuyées à son crâne. Il aimait ça, tellement, qu’il en redemandait dans une mesure parfaite, sans exagération et de laisser cette Chatine prendre un dessus qu’il lui laissait sans considération.


Tant que vous astiquez comme il se doit pour ne pas ternir l’image du Bordel…Lassif. Donc principalement à deux. Certains clients vont appréciés.

Quand il lança un regard tendre à sa complice. Et de revenir devant le couple alors que Hellé venait de changer la stature de ce corps frêle et jeune. Elle avait, à l’évidence, le corps qui nécessitait d’y accrocher l’œil et de se laisser engouffrer par ces mensurations semblant d’une netteté digne de l’établissement. Le poignet tournait d’une manière étrange lorsque la nudité était apparente et Dacien accorda un léger sourire à cette brune. Courtois fut-il dans cette alcôve alors que les félines prenaient un sens inévitable et de laisser derrière lui cette piquante assemblée qui pouvait faire face bien des moments où elle n’était en aucun cas nécessaire.
Quant à Phrixos, il attendait. Il avait l’air d’attendre la fin de la scène qui se jouait devant ses yeux. Cette scène si parfaite, dédiée à l’admiration d’une jumelle se faisant attirante, aguicheuse, se prêtant au vert du Gérant pour mieux l’éprendre. Une dictature mesurée, courtoise, limite machiavélique alors que la sénestre se serra légèrement à cette cuisse Rose. Ses phalanges s’ancraient incontestablement dans cette chevelure et de n’en ressortir que par nécessité afin de dilater la prochaine expérience du corps humain. Il jeta un coup d’œil à son inséparable. Il enchaina dans une simplicité directe et d’émettre la vague idée de sa première intervention.


Et pourquoi l’Aphrodite ?
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