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[RP] Le goût des uns... La place des autres

.tara.
Faisant fi des apparences, le gérant l’a reçu comme elle était. Il n’y a pas de raison pour qu’elle ne soit pas franche. A défaut d’être sa planche de salue, cet endroit pour un temps peut devenir sa maison et la sevrer pour de bon.
Elle ne se projette plus depuis que...Une boule se forme dans sa gorge.
Pour donner le change, elle glisse ses doigts dans le reste de sa chevelure.


Well, Vu louez une chambRe pur moa ou est ce doRtoiR ? Je vudRai faiRe viendRe mes affaiRRes.
Quel est votRe puRcentadge ?
Un confesseuR ?
Ye va devouar poRter belt… Ceintu-Re jeune ?


Elle se force à bien se faire comprendre, même si chaque consonne dure lui irrite la gorge. En affaire, chacun doit pouvoir s’exprimer, surtout s’il y a une signature à la clef.
Quant à ses affaires, elle ne comptait pas les laisser moisir dans un garde-meuble, quand bien même ses robes étaient protégées par du papier de soie.

Comme un déclic. A-t-elle le droit de porter d’aussi dispendieuses tenues ? Et ses pierres montées sur divers bijoux ? Mais comment en faire part à Dacien ?
Pupilles rétrécies.


Hum… dans votRe Réglement… u dans celoui de la pRévôté. A force de parler, elle sent que sa voix commence à devenir rauque. Bientôt il va penser qu’elle essaie de marchander. Il y a des tchoses qu’on ne doua pas mett-Re ? Et de murmurer pour elle dans la langue qu’elle maîtrise le mieux. Like a sapphire on my chest or a dress stitched to my skin*. De reprendre pour se faire mieux comprendre. Des bidjoux u des Robes souR MésuRe, keum vu dites.

Dans son art, au moins, elle n’a pas besoin de débiter autant de mots. Sans être avare, elle aime les prodiguer à des fins plus avantageux.

* Comme un saphir sur ma poitrine ou une robe cousue à même ma peau.
Dacienhissy
les bruns courts glissaient sur des doigts fins qui se confinaient dans cette chevelure. Dacien lui laissa le temps de réfléchir à ses quelques demandes et d'entendre ce qu'il desirait lui annoncer la seule d'après. Était-elle pressée à ce point de prendre ses marques en ce lieu? N'ayant réponse à cette question, le Gérant enchaîna.

Donc. Une chambre t'es louée. Tu feras ton prix pour les passes en sachant que l'établissement prend un pourcentage. Si t'as besoin de produits pour tes affaires avec les clients, on a tout ce qu'il faut ici. Ta présence sera obligatoire tous les soirs et encore plus pour les soirées à thèmes.

S'arrêtant un instant, écoutant cette prochaine demande, il sourit délicatement. Du luxe dans la luxure. Tout ce qu'il fallait à ses yeux pour promouvoir en endroit tel que celui-là.

Les clients aiment les galantes raffinés. De fait, je t'invite à les porter le plus souvent possible devant la clientèle.

Il lui laissa le temps d'ingurgiter tout ce qu'il avait dit. Dacien resta poser dans ce fauteuil, les mains sur ce bois chaleureux et d'observer cette femme garçonne qui devenait sérieuse devant le Gérant.

Et quelles sont tes préférences?
_________________
.tara.
Écoute attentivement le gérant, notant mentalement les informations qu’il lui donne. Allant même jusqu’à esquisser un fin sourire lorsqu’il passe sous silence la question concernant le confesseur. Et elle ne va certainement pas se plaindre de ne plus être obligé de s’agenouiller des heures durant sur une chaise basse aussi confortable qu’un chevalet.
Dans l’ensemble, le fonctionnement du licencieux est similaire à ce qu’elle connaît. Assez majestueux pour, permettre à chacun d’avoir un semblant d’intimité, se constituer une clientèle de qualité, pouvoir vendre des produits issue de l’établissement et d’autres choses dont elle ignore l’existence.
Elle acquiesce à son assentiment concernant ses effets qui ne finiront pas sous un voile de poussière. Espérant secrètement pour que sa chambre soit spacieuse.


Ye vudRai Radjuter, si ye tRavaye pur vu, ye seRai à votRe disposition selone vos rule, mé Ye ne veux pas de debt… dettes.


Elle ne s’étend pas. S’ils doivent faire affaire, il sera toujours temps de découvrir leurs produits ou de continuer à commander les siens. Et il n’est jamais bon de tout raconter. Elle n’a de toute manière pas le temps de s’étendre plus. Ils ne sont pas là pour boire du thé en bonne compagnie mais parler affaires.

A la question directe, elle a envie de répondre du tac au tac. Pourtant, elle compte jusqu’à trois avant d’ouvrir la bouche.

Well, my pRéféRences vont tudjurs veRs la bouRse la plus goRdgée. Accompagne sa réponse d’un sourire entendu. Homme/Femme quelle différence, du moment que l’un et/ou l’autre peut se payer ses services.

Si la courtisane a été séduite par Madame B, amante et protectrice.
Tara, quant à elle tente de sevrer sa chair d’une puissante étreinte nocive.
Et puis quand on loue son corps, qu’importe qui vient danser, du moment qu’à la fin chacun y trouve son compte.
Dacienhissy
Parfait.

Lança-t’il quand il prit la plume pour finir de rédiger le contrat qui se trouvait devant lui. Tout était déjà inscrit, par les soins de la Rose, ajoutant tout juste le nom de la future employée et sa signature. Il tendit le vélin et l’écritoire vers Tara, le regard angélique de la compter parmi eux et de se lever d’un tenant pour se diriger vers cette porte afin de l’ouvrir.

Bertrand ! Une deuxième fois. Bertrand !

Il se tourna vers la Garçonne, attendant que l’homme arrive, et de lui administrer une commissure étirée.

Tu peux faire venir tes affaires. Bertrand va te montrer ta chambre. Prends le temps de t’installer. Et si t’as besoin de quelque chose, viens me voir.
_________________
Bertrand_
Se faire gauler par la gérante alors qu'il traîne dans les couloirs, tendant une oreille indiscrète. Fait. Pour sûr, il aurait pu lui inventer n'importe quoi comme excuse, du moment que cela apaiserait ses doutes. La demande d'une servante, un coup de main gentleman..Un truc du genre. Mais finalement, nul besoin. Elle semble plus préoccupée par autre chose que par sa présence. Il acquiesce donc et sentant qu'il ne fallait pas pousser la chance, deux fois, il retourne à la porte y réaliser son office.

Le temps passe pendant que l'entretien en haut se déroule. Ici bas, porte s'ouvre tantôt pour des clients, tantôt pour des livraisons. Il y a de quoi faire.

Puis après ce temps, certain, voilà qu'on l'appelle. Il tend l'oreille, émet un doute. Attend la confirmation et aussitôt gravi les escaliers pour retrouver le bureau du gérant. A peine arrivé, qu'il entend les mots qui s'échouent en fin de tirade. Monter sa chambre ? Mais c'pas son rôle ça...Oui enfin, d'un autre coté..il n'y a pas foule en personnel apte à faire la visite des quartiers.

J'vais lui montrer sa piaule. Chambre. Aucun soucis.

Regard se tourne vers la brune.

Hare yu reuadi? Oui, il speack english very well.
.tara.
L’affaire entendue, le gérant lui tend vélin et écritoire pour que l’anglaise appose sa signature. Même si l’instant s’est figé pour elle, rien dans son attitude ne laisse entrevoir le doute qui l’assaille. Ai-je raison ma douce ? La senestre s’empare de la plume d’un geste qui se veut élégant pour tracer dans son écriture ronde : Teamhair na Rí. (Tara)
Lorsque le point final s’écrase sur le contrat en une petite tâche noire, c’est deux ans de sa vie qu’elle efface.


Ses azurs dont les pupilles sont rétrécies suivent les mouvements de l’homme. Se lève, rajuste sa fourrure, rejette ses épaules en arrière, le port altier. Attend l’arrivée de l’avare pour qu’il la conduise dans ce qui sera pour une durée indéterminée la maison de la clostrière.
Esquisse un sourire à l’attention de Dacien. Acquiesce en silence lorsqu’il fait mention de ses affaires. Pour cette nuit, elle a sous la main tout ce dont elle a besoin. Demain, elle ira elle-même chercher ses malles, elle demandera sûrement de l’aide ou louera une charrette mais ça, elle n’a pas besoin d’en faire mention.
Et avant que le temps ne s’appesantisse trop, le moustachu pointe le bout de son nez. Elle a décroché, le regard dans le vide n’a pas écouté l’échange. Ce qui l’a ramené c’est l’accent à couper au poignard.


Hare yu reuadi?

Ready to follow you, yes.* Sourit-elle avant de se tourner une dernière fois vers le brun. I hope… dj’espeuRe que vu avez a safe… un keuffRe pur my bidjoux.

Et de suivre le portier sans attendre de réponse. La question est à la fois rhétorique et un indice sur les effets qu’elle doit aller récupérer.

Etes-vous prête ?
*Prête à vous suivre, oui.
Bertrand_
L'accent anglais n'est évidement pas son fort, mais assurément, celui de la Tara est, des plus particuliers. Intérieurement, il ricane même à l'idée que Dacien ait pu survivre à l'entretien. Mais pour sûr, cela à un charme des plus décadents. Bras est tendu, offert à la brune alors qu'il l'accompagne un peu plus loin pour lui faire découvrir les quartiers des courtisans et lui présenter l'une des chambres libre.

Vous avez votre chambre ici. Vous avez des salles d'eau également ici, là et encore là. En somme, il y a de quoi faire et vous avez au fond, le Salon Privé. Pour ce qui est du réfectoire et de la blanchisserie, tout se trouve au sous-sol. Je vais vous y conduire. Vous pourrez à loisir, remonter ensuite pour déposer vos effets et prendre place dans vos quartiers.

Ainsi, toujours armé de sa main à son bras, il descend les escaliers, qui desserve le grand Salon et poursuit la descente pour arriver au sous-sol.

Ici lieu, nous avons Droguerie, Bureaux, réserves et au fond à gauche, la Blanchisserie et à droite, l'office et le Réfectoire. Vous ne manquerez de rien, en principe.

Sourire est avoué, taquin alors qu'il la reconduit au salon.

Voilà pour vous, Tara. Je vous laisse prendre possession de vos quartiers... Tape amicale est posée sur la main étrangère alors qu'il la libère pour reprendre son poste.
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