--Le_fantome_d_ananou
Ceci est un RP fermé. Si vous désirez y participer, merci de me prévenir avant par MP. Bonne lecture ! ^^ (excepté le papa et la belle-mère de la gosse bien sûr ! XD)
Elle vivait dans un couloir. Qui eut cru que l'on puisse vivre dans un couloir ? Personne. Encore eut-il fallu que "vivre" fusse le terme, ce qui n'était point le cas.
Avant cela, elle avait vécu dans l'eau. Une onde rafraîchissante et vive : le lac de Bourges. Elle aimait s'y baigner, plonger à travers les barques, les pontons, sans rien ressentir que la fraîcheur en elle, faire peur aux habitants, aux poissons, aux enfants, aux p'tits vieux. Elle aimait la lumière vive qui scintillait sans cesse au dessus d'elle, et puis un jour elle y entra, dans cette si belle lumière...
Oh pas pour bien longtemps, elle devait y mener une connaissance, le père de sa fille. Seulement, comme chacun le sait, les hommes ne savent pas ce qu'ils veulent ! Moralité, ledict père était retourné dans son enveloppe charnelle, et la mère était restée... dans le couloir !
Elle avait bien fait d'ailleurs ! Y avait pas si longtemps, elle avait croisé sa sur dans ce couloir ! Sa si jolie surette Euphra, qu'elle n'avait pas connue vivante. Nous passerons les détails de leur rencontre au sommet, là n'était pas le sujet du jour ! D'ailleurs ladicte sur, elle, ne s'était pas attardée dans le couloir. Comme elle avait dit à Ananou en passant : "J'ai fait ma part du boulot ! Ta fille va bien, elle est parfaite, maintenant j'vais m'reposer !... J'prends la porte ou l'escalier qui descend là ??" Et Ananou s'était empressée de lui ouvrir la bonne porte, sachant que de l'escalier montait une chaleur infernale, et qu'il valait mieux ne pas y laisser ses fesses trop longtemps, sous peine de griller sur place pour l'éternité !
Du coup la Nanou errait toujours dans son couloir avec vue sur le monde, sauf qu'elle n'avait plus que l'image ! A croire que L'Unique avait des problèmes de sono dans ses locaux ! Mais elle avait l'éternité pour trouver le mode d'emploi de l'interphone céleste, et elle avait fini par y arriver.
C'était peu après que sa fille, Clotilde d'Überstatd, brigande en herbe, pestouille et amoureuse de son papa qui le lui rendait très mal, ne rencontrât un certain Max. Ce Max avait fait la connaissance de la p'tite fantômette à l'époque du lac, et ce fut comme un déclic pour elle ! Il avait parlé des animaux... Les abeilles, les oiseaux, les feuillages aussi... C'était de cette manière au départ qu'elle se faisait entendre, par le pouvoir de la pensée, et des choses de la nature. Ecrire comme avec Max lui était devenu impossible à force, par manque d'entraînement... Mais la pensée...
Alors, comme la gamine était sur les chemins avec son père et sa belle-mère, au soleil, à l'air libre, facile à repérer, elle la fixa... intensément. Pendant... heu... disons que le temps n'a pas de prise sur les morts, et heureusement, sinon Ananou se serait vite lassée de se concentrer autant ! Elle ne savait pas trop ce qu'elle désirait lui envoyer, ni comment cela allait se manifester, mais qui ne tente rien... n'a pas toujours grand chose ! ^^
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