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[RP] Bureau de la Direction

Etienne_de_ligny


Lorsque la porte est poussée, l'on découvre un vaste bureau où trône en maître, au cœur même de la pièce, un bureau de bois précieux. Austère, le ton est donné par ce choix de bois foncés et de tapisserie d'un gris clair qui ne laisse entrevoir que quelques motifs, blancs.

A gauche, un long buffet où les documents et alcools sont entreposés. Contre le mur de droite, une armoire dans laquelle repose les effets qu'Etienne conserve ici lieu. Après tout, derrière cette porte dérobée, dont on ne peut deviner les contours que lorsque l'on se trouve assis, à son fauteuil, se trouve une pièce plus étroite qui lui sert d'appartement privé lorsqu'il tient à s'éloigner de l'oppression familiale.

Le Griffé avait prit soin d'aménager son bureau en conséquence et d'y installer un verrou, si jamais l'on venait, en son absence à céder son établissement à son insu -une fois de plus- ou ce nouveau bureau-ci.

Une fois assis sur l'un des deux fauteuils mis à la disposition des visiteurs ou convoqués, c'est cette pièce, unique. Ce lion qui est l’emblème même du lupanar. Un écho par ailleurs à cet heurtoir en tête de lion qu'il faut saisir pour s'annoncer et espérer pénétrer dans l'établissement.

De cette place, l'on peut également apercevoir un coffre fort qui gît là, provocateur et lourd derrière le fauteuil du propriétaire. A l'intérieur, qui sait. L'on dit qu'il y conserve les documents licencieux, les contrats qu'il a pu passer avec ses mécènes ou brigands. Des l'on dit, évidemment car le Griffé avait appris qu'il valait mieux garder les originaux et les documents, très précieux, dans des endroits plus vil, encore.

Néanmoins, pour palier à autant d'austérité, se trouve sur le mur de gauche, après le buffet, une fenêtre néanmoins barrée. S'il aime observer la populace, aérer sa pièce de temps à autre, il faut dire qu'il était devenu, très prudent.
Dacienhissy
L’entretien avec Tara était fini. Etienne prenait place dans un des bureaux vacants avec ses effets personnels et d’être conviés lui et Elle, à cette petite fête qui le laissait pantois, amer et sourd de cette souffrance qui n’en finissait plus de s’accroître aux creux de ses tempes. Il serra cette mâchoire d’une force qui ne se mentait plus dans ce stupre malsain qui se développerait en son sein. Dacien rejoignit cette Décadente, se calant aux côtés de cette ouverture. Le pied s’appuya contre le mur, les mains se rangèrent dans ses poches. Il l’attendait là, souverain d’une beauté incomparable alors que l’intransigeant réflexe de voiler ce qui n’était qu’une façade s’accommodant à sa véritable identité restait derrière ce masque qui ne tenait pas cette place accordée au fil du temps. Elle n’était que le portrait réfléchissant d’une débauche administrée dans un quartier sentant l’esquisse qui tournoyait sans cesse dans cet établissement pour naître le soir et mourir au petit matin. Elle savait jauger, juger, chaque client pour leur offrir la meilleure alcôve, la meilleure douceur, son meilleur profil et ce fantasme d’une possession certaine, pour quelques heures. Et de la voir ressortir avec ce même voile serait la plus douce torture qu’il se permettrait d’entrevoir à cette heure tardive de la nuit.

Il préférait admirer cette Rose qu’il déclinait sous toutes les coutures. La tendresse de son regard vert qui se mêlait au sien, soutenant cette douceur qui se déployait jusqu’à ses ongles pour délester cette fragrance envoûtante d’une affection cotonneuse à chaque portion de son corps qu’elle pouvait frôler. L’investigation de son être se faisait charmante, rêveuse, assoiffée d’une langoureuse meurtrissure qui ne s’arrêtait plus de s’engoncer en son dessein et de laisser chaque mouvement de doigts à l’arête de sa nuque. Il ne comprenait pas pourquoi cette Tara n’avait pas fini sous son corps, son stupre, son envie de coucher là, l’impulsivité d’un homme Galant, Courtisan, qui aurait dû se multiplier à l’instar de cette anatomie quémandant le mâle suintant sur le féminin. Il ne comprenait pas pourquoi cette envie tentait de débarquer pour s’en aller la seconde d’après, tant la Rose accaparait le désir de cette vision verdâtre. Et de ne plus se comprendre lui-même, alors que la dextre se regardait, celle qui avait serré la sienne, au point de la faire fuir, au point de n’avoir que l’ignorance en réponse et de ne penser qu’à cet enchevêtrement de croire en un retour qui ne sera certainement jamais acté. La présence sinequanone d’un être aimé à outrance qui ne restait visible qu’à ses yeux, audible qu’à son écoutille sans pouvoir le frôler, le toucher, se submerger de cette envie caractérielle pour n’en devenir que poussière lorsque Etienne ramena la pierre de cet édifice s’effritant doucement. Homme qui manquait peut-être, propriétaire qui devenait amertume quand la consonance ne résonnait pas dans le sens des aiguilles d’un cadran mais bel et bien dans l’autre. Et cette Rose qui en supportait toutes les conséquences au point de ne s’en rendre compte qu’à cet instant, à l’effluve de sentir cette flore. Il aurait tellement apprécié un quantique différent.

Il l’attendait là, aux côtés de cette porte qui s’ouvrit lentement, laissant la fragrance s’évaporer. Le vert resta immobile devant lui, à ce coin de mur qui ne bougeait pas pour n’entreprendre que la simplicité de cette annonce, sans divulguer autre chose.


Le patron veut nous voir. Viens.

Prenant la même main qu'il avait fait souffrir, contenant cette élégante délicatesse, Dacien absorba son vert pour en dissoudre la sensible attention de soigner chaque geste à son égard. Si la souffrance n'avait pas été, il ne se confondrait pas avec cette tendresse appelée de ce regard incompréhensif qui se déployait bien malgré lui. Laisses-moi me faire pardonner.
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