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[RP] Désolée pour hier soir, d'avoir fini à l'envers (*)

Alyssa

      Alyssa


    [Dans la salle commune]

    Les premiers repérages effectués, les venelles d'Arras arpentées avaient vu la jeune femme déboucher sur l'auberge dans laquelle elle avait pris une chambre pour y larguer son paquetage, pas grand-chose en somme et beaucoup en même temps. Un peu de sa vie et beaucoup de bordel surtout.
    Passage par sa piaule, histoire de se rafraîchir et de s'offrir les enivrant volutes vaporeuses opiacées du dragon, s'oublier dans le coton de l'encéphale, conscience en pause, engourdissement pour un bien-être, la blondinette était prête à la fête.

    Et d'une descente majestueuse de la silhouette féminine, qui ne reflétait en rien le nombre d'années de vie de la chipie, les courbes rondes déambulèrent entre les tables, bassin se déhanchant tantôt à droite, tantôt à gauche pour aller s'installer à une table ronde, en solitaire, faute d'un bougre ayant suffisamment attiré son attention pour voir à se distraire un peu, mais en attendant...

    Avec son regard aimable quand elle s'y mettait, les sourcils se haussèrent vers l'aubergiste, si en Provence la teigne avait à peine besoin de lever le petit doigt, ici il lui fallait carrément tendre le bras et agiter la main pour que le gros lard bouge son cul et lui apporte de quoi se rincer la glotte.

    Gras-double enfin à hauteur de sa table, les émeraudes suivirent les gestes du gaillard déposant le pichet et le godet, ongles de la peste tapotant les nervures de la table en soupirant fortement son agacement.

      Et bah t'es pas du genre nerveux, vous êtes tous comme ça ici ?

    Exaspérée, ouais c'est ça, mou du genou, fallait qu'elle tombe dans un bled de lampotte, restait pu qu'à espérer que tout ne soit pas de cet acabit sinon elle allait s'emmerder et pas qu'un peu.
    Revers de main qui congédie, Alyssa se fait teigne, et quand la peste a envie de s'amuser et que la morosité semble de mise, tout peut arriver.





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Zekiel
    Le pas titubant et le bout de la chausse droite qui manque à plusieurs fois que de se prendre en un pavé imparfait de ces rues pourtant parfaites de la ville d’Arras, Zekiel lui, revenait tout droit de l’Hostel Dieu Niraco.

    À quelques doigts seulement du premier tour de l’ivresse – oui, chez les habitués de la boisson l’on analyse son état en nombre de tours de pistes, à savoir qu’un tour physique compte cinq cents bons mètres* - lui ne pouvait alors plus s’empêcher que de vider sa vessie dans un cul de sac, derrière quelques caisses de bois pourries par l’humidité et autres fruits invendus jetés à même le sol.


    _ Et dire qu’certains crèvent la bouche ouverte.

    Des paroles sans grand intérêt d’un soûlard appuyé contre le mur pour ne pas tomber tandis que les braies sont remontées au moyen de son autre main – et la dernière goutte elle est pour qui ? Le bout d’la chausse droite, encore elle – avant de se retirer définitivement.
    Les yeux cherchent tout autant que lui s’avance et progresse à travers la ville. Quelques semaines à peine qu’il était revenu en Artois, auprès des siens, et il avait un foutu mal de chien à se repérer, sens de l’orientation dont il se passerait bien si bien justement il se débrouillerait mieux sans.
    Mais sa quête, dictée par sa présente soif – il n’avait pas vraiment soif en réalité – ou plutôt l’envie que de se saouler sans plus attendre – voilà, appelons un chat, un chat – vint à lui porter chance.

    Élan du pied qui s’abat contre le bois de la porte d’une auberge qui…


    _ Argh, put… AIN !

    Il l’avait oublié un court instant mais, le tenancier avait jugé bon que de changer sa porte. Quelques jours plus tôt encore, cette dernière s’ouvrait pour un oui et pour un non, et à la moindre bourrasque. Et du vent dans le nord, ce n’est pas ce qui manque.

    C’est donc lentement, et avec une certaine légèreté dans ses mouvements, que le Niraco vint ouvrir la porte de l’auberge comme le font tous les êtres civilisés de ce bas-monde. Et laisser entrer avec lui, un léger courant d’air qui vint faire frissonner quelques trognes encore aptes à ressentir quelque chose.
    Ah voilà, une vraie auberge, ça sent la bière, le vin aussi chaud qu’la pisse, ça ronfle, ça braille, ça chante, ça met des mains au derrière d’une serveuse, bientôt des auberges comme celle-ci, il y en aura des centaines et des centaines**.

    Zekiel s’avance et se laisse alors tomber sur un tabouret à une tablée pourtant bondée. C’est pour dire, il est déjà à moitié assis sur les cuisses d’un parfait inconnu.


    _ La prochaine est pour moi !

    Ce soir c’est vot’ soir mesdames !


    Le ton est donné, encore un qui dormira, où le sol voudra bien d’lui.




* C'est comme cela que l'on a inventé le 3 fois 500 mètres en épreuve d'EPS à l'école... V'voyez, les légendes viennent de loin.
** En gros les auberges étaient les PMU d'aujourd'hui (mais il n'y avait pas d'tickets à gratter avant).

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Songes et pensées du bestiau - La fine aiguille, tisserand d'Arras
Alyssa

      Alyssa



      Mhm...

    L'air aimable, les jolies mirettes bleutées de la petite blonde s'étaient relevées en entendant un bougre brayer comme un porc qu'on égorge, et déjà lasse avant même d'avoir vu de qui ça venait, les ongles s'étaient remis à tapoter sur les nervures de la table, bouge pourri clientèle merdique et pas un pour... Ah quoique.
    Le gueulu se trouvait avoir la mise un peu plus classieuse que la plétore globale de l'auberge, un bourge ou juste l'air, en attendant il rinçait le gosier de toute la salle donc, pas un sans le sou, et cerise sur le gâteau, il était loin d'être dégueu, peut-être un peu vieux mais franchement belle gueule.

      Intéressant tout ça.

    Finalement la soirée serait peut-être pas complètement foireuse, restait maintenant à choper le poisson dans ses filets, et vanité l'empêchait bien de faire elle la démarche d'aller le chercher, sérieux fallait pas déconner, suffisait juste de se faire remarquer sans en avoir l'air et pas de bol pour la serveuse qui passait par là avec son plateau chargé.
    Pied négligemment laissé dans le passage et... bingo, une gourdasse qui se vautre lamentablement en faisant un ramdam de tous les diables, choppes se fracassant au sol et, détail imprévu, éclaboussant jusque sur les jupes de la peste qui se mit à grogner, fusillant la pauvresse du regard.

      Et bah tu sais pas mettre un pied devant l'autre ?

    L'aider ? Vous voulez rire si elle regardait pas où elle allait qu'est-ce qu'Aly y pouvait elle, pis cette gourde venait de saloper ses fringues, elle avait déjà du bol de pas se prendre une soufflante ou pire même.
    Quoi c'était volontaire de vouloir la faire tomber ? Oui et alors, la bonniche aurait pu éviter, l'a pas fait, pas la faute d'Alyssa.
    Teigne on a dit ? Vous en doutiez encore, et en attendant, mordra ou mordra pas le beau brun éméché au regard clair.

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Zekiel
    Et voilà qu’il braille, encore et encore jusqu’à s’en arracher la trachée. Le ton est donné, soirée sera fête et beuverie, chants et torgnoles. Le Niraco, la trentaine pourtant passée, avait gardé cette âme de joyeux gosse en perdition totale, bien loin de s’imaginer que porter ce nom en Artois, lui devait pourtant de rester le plus discret qui soit.

    Pour tout avouer, il n’en avait rien à faire, pas même un pet de vache n’aurait put lui arracher quelconque soupçon ou frisson si bien intérieurement il le savait, si réputation il doit y avoir, elle sera celle d’un fornicateur compulsif en proie aux effets de la boisson. Méfiance bâtard de Niraco, tu ne sais rien de l’avenir et ce dernier ne saurait être tout tracé, pas même pour tes beaux yeux.


    _ Vous connaissez l’histoire du vieux comte helvète qui forniquait sa progéniture ?

    C’pas une légende hein, en terre Helvète, ça s’fait souvent !


    Ah, une particularité du Zekiel, lorsque ce dernier avait les joues teintées de rouge et les yeux vitreux, sa langue quant à elle ne manquait pas de déballer tout ce que le cerveau lui, avait sur la table. Nul besoin de torture physique avec notre présent oiseau, faites le boire et, attendez, tout simplement.

    _ Encore une tournée la gueuse !

    Les godets se vident et se remplissent, température monte d’un cran et tous ici présents semblent peu à peu sombrer dans ce qu’il y a de plus décadent et pourtant tout aussi enivrant si bien que l’on en redemande.
    Mais l’œil attentif lui ne manque pas de surprendre un peu plus loin en retrait, tavernière qui vient de bouffer une partie du sol malgré elle. Cadence est dure à tenir, lui en a conscience, raison pour laquelle, Zekiel ne manque pas de se retirer de quelques pas.

    Porté vers ladite tavernière, il s’accroupit quelque peu, les bras tombants et les mains qui viennent se poser à terre, le voici enfin qu’il ose balancer ces quelques mots.


    _ Vous enverrez la note à l’Hostel Dieu Niraco, à l’attention de… De… Envoyez simplement la note.

    Sourire en coin, regard se lève et en vient à se poser sur celle qui vient tout juste d’essuyer une attaque pour le moins, éclaboussante. Les doigts empoignent torchon de la tavernière qui se redresse non sans peine et le morceau de tissu ne tarde plus à être expédié vers celle qui rechigne alors que lui-même se redresse enfin.

    _ Et beh, quelle mine affreuse, l’vin ça tâche et ça encrasse les tissus !

    Puis enfin, se retourner sur lui-même pour retourner auprès de ses nouveaux amis parfaitement improvisés du moment.

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Songes et pensées du bestiau - La fine aiguille, tisserand d'Arras
Alyssa

      Alyssa



    Nan mais sérieusement ?
    Ah bah pour le coup elle avait attiré son attention oui, mais il avait grave merdé celle qui était digne d'intérêt, s'attardant sur la gueuse au lieu de la déesse qu'il avait sous le nez.
    Il avait de la bouse dans le délavé de son regard ou quoi le bellâtre ?
    Mort !!! Oui oui, ce pauvre ère l'était sous le joug des océans d'Alyssa, et le chiffon immonde qu'il venait de lui jeter fût dédaigné d'un revers de main alors qu'il avait tourné les talons.
    Repoussé avec dédain sur la table, et brouhaha n'aidant pas dans la salle commune, il lui semblait bien pourtant avoir entendu le brun évoqué le nom de Niraco, mais sans certitude et puis plus d'un âne s'appelait Martin, mais dans le doute.

    Et lui demandait pas pourquoi ?
    Fin si vous pouvez mais en gros vous vous en foutez, mais ce type qui venait de lui filer entre les doigts, elle en faisait maintenant une affaire personnelle de le voir dans ses filets et ce que teigne veut... teigne a.
    Laissant donc de côté son agacement et le fait qu'il puisse lui refiler peut-être des infos sur son géniteur, l'étoffe jetée avec négligence vers elle se voit saisit en dextre tandis que senestre remonte avec candeur feinte ou innocence calculée, choisissez, le bas de son jupon pour frotter faussement les tâches de vin.
    Et assise jambes dans le passage sont dévoilées jusqu'aux genoux, la voix se haussant pou interpelle celui qui s'éloigne, se faisant ingénue, limite mijaurée pour amadouer.

      Il n'y a en effet rien de pire, je ne saurais m'en défaire moi-même et ne connais pas la ville, peut-être pourriez-vous m'aider à trouver une lavandière capable de résoudre mon problème ?

    Lacs glacés s'arrimant à des masculins étonnement similaires, Alyssa se fait ange blond, dissimulant le démon prêt à fondre sur sa proie en lui présentant l'étoffe rougie, un bout de cuisse venant flirter avec l'étoffe en naïveté, mais si faites un effort pour y croire aller.

      Où une tisserande où je pourrais trouver de belles pièces pour la remplacer ?

    Quoi ?
    Jouer sur deux tableaux ?
    La faiblesse mâle de sa chair fraîche et fine, en ajoutant subtilement richesse suffisante pour s'offrir nouvelle tenue pour une simple tâche, si pas les deux, souvent au moins un des deux appâts savait retenir l'attention d'une proie masculine.
    Alors beaux yeux ?
    Quel est ton vice ?
    Luxure ou avarice ?
    A moins que l'envie ne soit le sien et que la teigne ait là un combo gagnant.

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Zekiel
    Projet, bien qu’étant des plus simplistes semblait néanmoins relever d’un véritable défi de tous les instants lorsque la précédente éclaboussée ne manqua pas d’interpeller le Niraco ou quiconque encore d’ailleurs. Lui qui braillait de nouveau, détachait alors son regard de la tablée, l’air assurément hautain alors qu’il se retournait peu à peu vers… Elle, la chieuse du moment et pourtant.

    _ Par le Saint Sépulcre… Ces jambes, hm.

    Attisé et attiré à n’en point douter, c’est qu’il pourrait s’en aller arracher les cornes au Sans Nom en personne pour une simple nuitée passée à défroquer cette oiselle et pourtant… Lui n’avait pas pour habitude que de souiller la chair sans avoir passé l’étape du godet de trop vidé avec bien de la hâte, si bien qu’il saurait se promettre à lui-même un réveil affreux capable que de faire tomber les ailes à tous les anges encore viables.

    _ Hm, deux interrogations néanmoins me harcèlent.

    Dit-il tout en se détachant du groupe – de nouveau – adressant un léger signe de la main à ses nouveaux amis, en guise de « ça va aller, continuez d’siffler l’vin je reviens » avant de reporter son attention sur celle qui faisait présentement l’objet de toute son attention. Elle était, jeune – maigre détail – mais parfaitement capable que de la lui gorger de sang – détail important – visiblement grande gueule – avec un revers de la main sur une joue ça peut se régler – mais surtout joueuse et ça, il ne pouvait pas le nier, ça lui plaisait grandement.

    _ Le soleil étant couché depuis… Bien TROP longtemps…

    Un pas de l’avant puis, un second, toujours en la direction de la parfaite inconnue, assurément parfaite. Tavernière elle, est retournée vaquer à ses occupations et affronter l’euphorie du moment.

    _ Pensez-vous seulement pouvoir prétendre à faire œuvrer n’importe quelle lavandière ou autre tisserande de par cette heure ? Je ne connais que les Reys et autres Comtes qui sans la moindre peine aucune et en un simple claquement de doigts, arrivent à se faire dresser des sujets qui pourtant n’en ont cure.

    Deux autres pas de l’avant, il se rapproche, jusqu’à s’arrêter net, le regard porté sur les jambes offertes à ses yeux.

    _ Ma seconde, la voici. Si vos tissus vous dérangent tant, pourquoi ne pas les enlever ?

    Puis soudainement les regards qui se croisent. Souvenez-vous du Niraco qui jacte lorsque boisson est maîtresse en sa caboche. Tout semble à croire qu’enfin, nous y sommes.

    _ Un prénom suffira, je ne demande pour l’heure rien de plus.

    Sourire en coin.

    _ Pour l’heure seulement.

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Songes et pensées du bestiau - La fine aiguille, tisserand d'Arras
Alyssa

      Alyssa



    Et voilà, emballé c'est pesé !!!
    Le sourire de la peste s'étire diaboliquement angélique, fausse ingénue et vraie vicieuse se délectant du pédant au regard envoutant et surtout de sa réaction. Oh on vous dira bien que, non non, rien n'était visible que nenni, seulement, la bouche bée et le filet de bave écumant était palpable au creux de la vanité orgueilleuse de la peste.
    Ouais ça fait beaucoup hein ? Orgueil vaniteux ça marche aussi d'ailleurs, mais quand on veut on peut, et quand on était Alyssa, pour sûr elle voulait.

    Donc le bellâtre aux beaux yeux, proie ferrée, accroché jusqu'au fond de gorge et empoigné par les c... oui aussi, si, si, ne restait plus qu'à remonter la ligne en le regardant frétiller de la queue jusqu'à l'endroit où elle comptait bien se faire une dégustation privée du poisson.

      Mmm bien raisonnables les questions qui vous harcèle, et je n'ai pas l'ascendance dont vous parlez mais parfois il suffit de faire preuve de... persuasion.
      Pour autant, ai-je jamais formulé, à un quelconque instant, le besoin immédiat de leurs services ? N'était-ce pas plutôt une demande à renseignements ?

    Lentement, avec un amusement certain pour la chipie, la commissure s'anime pour s'étirer en un sourire narquois.

      Quant à faire dresser des sujets qui n'en ont cure, soyez bien certain que j'ai un certain talent dans ce domaine.

    Et si le diner du soir en doutait, n'était-il pas là devant elle, à lancer l'offensive avec sa seconde question, alors que quelques minutes auparavant il se détournait d'elle comme de l'emmerdeuse de service qu'on évite royalement parce qu'elle nous fait royalement chier ? Hum ? CQFD.

    Laissant ses iris claires parcourir, sans aucune retenue, la silhouette de celui qu'elle trouvait digne d'intérêt, et pour qui elle se la jouait verbiage châtié, et ce n’était pas donné à tout le monde, vu comme ça pouvait la gonfler, donc c'était à souligner, les azurés accrochèrent leurs homologues, rivées sur ses gambettes dénudées, avec un léger mouvement de lèvres.
    Vous savez le petit là, en coin, qui veut dire tant et si peu à la fois ? Oui bah celui-là même.
    Et on y est mon joli, et blondinette de jouer d'un subtil, ou pas, croisé de jambes, l'une se déposant sur sa jumelle, étoffe glissant un peu plus sur le satiné d'une cuisse.

      Je compte bien m'en défaire, à un moment ou un autre, ça va de soi, je n'ai nulle intention de garder frusques souillées. La façon de procéder reste... à définir.

    Et contact !!!
    Ciel et mer au creux d'un échange de regard où la malice de chacun se reflète dans celui de l'autre, tout comme le rictus narquois fait écho au sourire en coin, le jeu débutait vraiment, et ce joueur-là, bien qu'imbibé, semblait intéressant.

      Alors, pour l'heure Alyssa.
      Nous verrons comment vous finirez par me nommer plus tard.

    Amusement et provocation perceptible dans la lueur de ses bleutés, le fessier glisse sur le banc qui reçoit sa précieuse personne, indiquant la place libérée d'un mouvement oculaire.

      On boit, ou vous restez debout à vous délecter de la vue ?


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Zekiel
    Frisson nouveau, pupilles qui se dilatent, les yeux sont ronds, comme deux perles parfaites et à la comparaison précise d’un chat alléché face à sa pattée fraîchement tombée en sa gamelle.

    Et en ses pensées de l’instant : Mmm num ba de. Dum bum ba be. Doo buh dum ba beh beh  ! Dehors, il pleut, la nuit commence à tomber et la lune quant à elle ne manque pas d’éclairer partiellement ces deux visages d’anges. L’un et l’autre, ils courent et viennent à se rencontrer lorsque le mâle ne manque pas de soulever sa femelle du sol et tous deux, ils chantent alors et tournoient, sans ne jamais se soucier des traîtres pavés à même le sol.
    « Zekiel, reviens... » Déjà, ils s’aiment et se promettent des enfants par poignées de dix… « Zekiel, tu fous quoi là ? » Tous deux, ils s’en iront quérir le monde et… « ZEKIEL ! »


    _ Hein ?!

    Juste le temps pour lui que de capter un bref retour de réponse. Une joueuse, assurément, voilà qu’elle marquait un premier réel point d’intérêt dans l’esprit du Niraco. Quoi ? Vous pensez vraiment qu’une paire de jambes ainsi exposées fasse l’affaire pour lui offrir la trique du siècle ? Pas même une diarrhée verbale, ça non, mais quant au fait qu’elle soit joueuse, alors là, tout était différent, car bien plus amusant, n’était-ce après tout pas justement le but d’un jeu quelconque ? Celui qui n’est autre que de s’amuser.

    _ Une demande de renseignements à n’en point douter. Demande à laquelle vous avez reçu une réponse plus que complète. N’est-il pas ?

    L’index pointe vers le haut.

    _ Nul besoin de répondre à cela.

    Et un nouveau sourire en coin, UN.

    _ Me voici curieux que de rencontrer ces sujets dont il est question, ces derniers semblent éprouver une faiblesse qui se veut être évidente.

    Comprendra ce qu’elle daignera comprendre, lui aussi aimait à se montrer joueur et les mots, représentaient alors un bien précieux pour faire de lui le plus grand ou le plus malicieux de ces joueurs dont il était question. Mais quels sont les autres joueurs alors ? Beh… L’oiselle, vous suivez ou quoi ?

    _ Tant qu’vous vous trouvez être en la grande salle, gardez vos frusques si souillées puissent-elles être, on n’sait jamais qui s’est vidé par en haut ou par en bas d’ailleurs, à l’endroit même où vous vous t’nez !

    Et c’est qu’elle avait un nom la gamine, joueuse, oiselle aux plumes alléchantes et pour ce qui était de ce regard adverse en lequel il se perdait présentement… Par tous les saints – et que les seins en soient témoins – il pourrait lui en coller une sur le champ ! Oui, c’est aussi une douce manière que d’exprimer un désir profond…

    Les dés sont jetés… Qu’il en soit ainsi. Zekiel réalise un allé et retour des plus rapides, pichet remplit entre les mains, et le voici qui prend place, déposant le tout alors, sur le dessus de la tablée.


    _ Comprenez que, comme j’aime à porter le masque, mon nom se doit de rester un mystère pour vous.

    J’entends, jusqu’à ce que vous l’ayez mérité bien entendu.


    Et toujours, ce même sourire en coin qui en dit long. Jusqu’à ce que les godets soient servis et distribués.

    _ J’imagine que vous non plus vous n’êtes pas là pour constater à quel point une vache ça peut aller pisser loin, point de santé ici, puisse cette boisson vous apporter l’ivresse et un foutu mal de crâne au réveil !

    De saintes paroles en cette paroisse qui est la sienne.

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Songes et pensées du bestiau - La fine aiguille, tisserand d'Arras
Alyssa

      Alyssa



    Et un point pour le beau gosse, avec en prime un sourire en coin amusé en guise de réponse au sien, c'est que le côté "je t'affirme un truc sans sourciller même si je sais que c'est faux" ça avait tout pour plaire à la teigne. Et le foutage de gueule du "répond pas", à peu de chose près, elle aurait même pu en rire tellement elle se retrouvait dans ce bellâtre.
    Un joueur, un vrai, avec des cartes en main, et surement aussi dans les manches et le pantalon, et de la gouaille, une putain de manière de se jouer des mots et de les tourner, détourner pour leur donner des sens cachés.
    Celui-là... Elle allait peut-être bien s'y attarder d'un peu plus près si ce qu'elle était venue chercher ici était digne d'intérêt, tout restait à voir, mais là tout de suite, pour sûr beau regard avait toute son attention alors, faites vos jeux que la partie commence !!!

    Et le p'tit cul à damner une diablesse, et c'est bien là que le bas blesse, fit l'objet d'un suivi tout particulier, des jolies mirettes de la peste, alors qu'il s'éloignait pour quérir de quoi picter. Même si dans le cas de sa proie, l'imprégnation alcoolisée semblait déjà bien entamée, il était juste à espérer que la chasse n'en serait pas moins pimentée.
    Mais le retour et l'entrée en matière sur un nom dont, au demeurant, elle se foutait royalement, lui fit étirer un sourire en coin aussi perfide et malicieux de sous entendus que celui du brun.

      Enfer et damnation, vais je survivre à tant de mystification ?
      Mystère, je vous appellerais donc
      Pour autant que j'ai besoin de me servir d'un nom.
      Encore qu'il ne soit pas utile en toute situation.

    Sourire rendu tout aussi entendu que narquois, et foutage de gueule ouvert, le godet se voit levé et venir tinter contre son double dans un haussement de sourcils taquin, le portant à ses lèvres pleines pour laisser couler l'alcool en fond de gorge.
    Brûlure subtile et délectable d'une soirée d'ivresse en perspective, à coupler avec les opiacés pris ou à venir, lacs glacés fixèrent leur reflet masculin, commissure s'animant à y lire bien plus que les mots n'en diraient.

      Mhm... Voilà un voeu pieu qu'il serait bon de voir se réaliser, seriez-vous de ceux qui aiment à voir les inhibitions s'envoler à coups d'alcool et d'opiacés ?

    Contenant reposé sur la table, pulpes de majeur et d'index viennent à se jouer des bords, les caressant en douceur, sans céder une once de liberté au regard bleuté capturé, joute oculaire, d'une teigne à son compère, fouillant la malice de son compagnon de jeu du soir.

      N'allez pas me faire croire que l'envoutement et le mystère ne vous sont suffisants pour faire tomber les barrières que veulent se donner les jouvencelles et autres pucelles ?

    Une fable racontera plus tard que tout beau parleur vit aux dépens de celui qui l'écoute, et si d'ordinaire la teigne ne pouvait que confirmer l'adage, cette fois-ci la jolie blonde avait comme un doute, mais après tout n'en serait que plus attrayante la joute.



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Zekiel
    Mystère, voici donc qui avait justement le don que de plaire et non pas qu’un peu, au Niraco ici présent qui intérieurement se prélassait d’ores et déjà de cette nouvelle compagnie tant appréciée, si bien elle se jouait d’un tout, d’un rien, mais surtout des mots.
    Lui qui se pensait cantonné à un rôle d’illustre représentant d’un je ne sais quoi, condamné à errer mais toujours et essentiellement, avec une bonne mine affichée, question d’éthique avant tout, il se devait de se l’avouer alors, les occasions ne manqueraient donc pas en cette nouvelle cité qui est la sienne.

    Et rien ne lui échappe, de l’oreille attentive qui capte chacun des mots enjôleurs qui lui sont adressés, d’un regard sous le charme de ces gestes si maigres soient-ils mais qui pourtant, semblent tout autant calculés que la mise à ses côtés. Jeunette ne semble rien posséder mais pourtant, elle a ce tout qui pourrait le faire s’emballer là où il ne faut.

    Alors, il préférait ne rien répondre à ces premières paroles, notant tout de même cet effort accentué pour ce qui est de donner à la musique, un ton nouveau, dont on ne se lasse pas. Et à son sourire en coin que de se renforcer un peu plus tandis que ses deux perles bleus ne peuvent s’empêcher que de le trahir. Boisson le pousse dans quelques retranchements en lesquels il aime à se perdre et ce jeu nouveau alors, c’est tout ce dont il pouvait espérer après tout.


    _ Contraint et forcé d’avouer que, j’aime à convoiter cette sensation d’effort prolongé de par les effets de la boisson que nous convoitons tant.

    Une gorgée hâtivement envoyée dans le fond d’un gosier déjà trop arrosé.

    _ Mais, j’aime bien plus encore l’idée d’une folle nuitée passée entre les mains de celui que l’on ne saurait nommer.

    Entre ses mains ou plutôt, ses griffes.


    Clin d’œil adressé à l’adversité tandis que l’index libre vient barrer ses lèvres de par la verticale. Jamais il ne serait conseillé que de parler du malin et de ses œuvres en quelconque bourgade aristotélicienne, l’oiseau Niraco était certainement croyant, pratiquant à ses heures, mais il était de ceux à qui une bonne confession dans les règles ne ferait pas de mal. Et les mots sont bien trop faibles en réalité, c’est qu’il mérite une sacrée bonne confession, et un coup de pied au cul en prime.

    _ Hm, et quelles sont ces barrières que veulent se donner les jouvencelles et les pucelles ?

    Un court instant, il reste silencieux, son regard toujours planté dans celui de l’oiselle.

    _ Je ne connais, aucune barrière qui saurait me résister indéfiniment.

    Assuré, il l’était, ça n’en faisait aucun doute et pour tout avouer, lui était du jour à vivre comme il l’entendait, non pas au gré des saisons, bien au contraire même, c’est juste que… Queue.

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Songes et pensées du bestiau - La fine aiguille, tisserand d'Arras
Alyssa

      Alyssa



    Contraint forcé ? Mhm c'est qu'il pourrait bien lui donner des idées à force de vouloir convoiter des effets d'effort prolongés, oh messire mystère prenez donc garde aux mots usités à moins que tout comme elle vous en soyez joueur et pour qui pour quoi la seconde option eu la préférence de la blondinette.
    Parce qu'un habile duettiste de la langue valait mieux que.... Queue.

    L'excellence avait toujours eu sa préférence, alors le mystère avait plutôt intérêt à assurer sévère, parce qu'une teigne comme Alyssa ce ne serait pas une beigne qui la garderait en émoi.
    Et intérieurement, l'écoutant autant qu'elle s'abreuvait de la clarté de ce regard, les provocations commençaient à se formuler, sourire en coin animant lentement les lippes de la provençale, alors qu'en pensée la peste s'adressait à lui alors qu'il déblatérait sur es pucelles et autres jouvencelles dont elle n'avait mais strictement rien à foutre, pour sûr il l'avait bien plus intéressé en évoquant le Sans Nom.
    "Allons beaux yeux, si tu me veux dans ton pieu, tu peux faire mieux, un effort non de dieu"

      Barrières de la bienséance où vos folies nocturnes griffées, source de jouissance, ne sauraient trouver qu'un "oh" outré pour voir joues s'empourprer, alors qu'elles seront bien les premières à se faire trousser par l'arrière, histoire de conserver pucelage pour le pieu mariage.

    Regard soutenu, avec la lueur piquante de l'amour des mots chantant leur message, provocatrice pétillante au sourcil haussé, la teigne fit disparaitre le sourire en coin au cœur du godet dont le contenu fut envoyé en fond de gorge d'une traite, sans le tressaillement d'un cil.

      L'alcool aide à en faire tomber, je suis pour ma part plus opiacé, pour voir l'essence des sens envolés.
      Et vous Mystère, où se situe vos barrières ? Plutôt lisse ou... vice ?

    Bleutés plantés au regard opposé, l'impétueuse irrespectueuse réhausse le menton et arque sourcil blond, quelques cartes abattues, rien ne va plus.
    Bonimenteur ? Charmeur ? Joueur ? A la bonne heure... Alors ?
    La mise est sur la table messire et de la mort, alors un perd et passe ou relance le dé et double la donne ? Et pourquoi pas tapis ?
    A moins que... Queue.




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Zekiel
    Le combat prenait forme, peu à peu, et il ne s’agissait pas là d’un tournoi en lice et en règles ça non ! Tout n’était que sous-entendus et autres joyeusetés qui avaient ce récent don que de le faire frémir quelque peu, à un endroit que sa propre mère se priverait bien d’aller observer.
    Et de surprises en surprises, la joute de mots était des plus agréables, oiselle n’était point une faible joueuse et pour ce simple fait, méfiance, il se pourrait bien que le bougre se trouve être sans le sou au réveil, simple spectateur de ses bourses démunies en lesquelles il ne reste rien, si ce n’est le bref souvenir d’une folle nuitée passée, à danser d’une bien ferme volonté.

    Torse se recule, menton se relève et le regard fuit quelques courtes secondes mais la perche bien trop grande et l’appétit définitivement envoûté si bien qu’elle se trouve être parfaitement envoûtante, les regards de nouveau se croisent et s’enlacent, pour ne désormais plus se libérer.
    Il n’y a rien chez elle, si ce n’est définitivement ce grand tout, et c’est à l’oiselle, qu’il convient de couper les ailes, puisse-t-elle seulement alors ne pas s’échapper, d’un piège qui n’en est pas un mais qui pourtant, semble se refermer.


    _ Le pieu mariage est-il seulement la raison honnête pour ainsi vouloir se faire trousser par l’arrière ?

    Haussement de sourcil, sourire en coin accentué, réponse évidente et connue de toutes et tous, bien entendu.

    _ Certaines y trouvent bien du plaisir lorsque certains quant à eux se trouvent être bien curieux.

    Mais de nouveau, la danse prend un rythme nouveau de par ces interrogations qui lui sont adressées, de la manière la plus simple qui soit et sans retenue aucune. Par tous les saints, mais que foutait-elle jusqu’alors ? Par tous les… Seins. Que ces derniers semblent bien fermes.

    _ Lisse ou vice, c’est tout bonnement sur la lisse couche que je m’en donne à cœur joie, dans les plus profonds et miséricordieux des vices.

    Et à lui de s’avancer quelque peu, très légèrement, pour ne simplement rien laisser transparaître ou au contraire, s’offrir non pas avec aisance, mais avec simple envie que de voir leur présente barque se retourner et s’offrir à ce qu’il y a de plus ferme, qu’une bonne claque contre la chair d’une fesse offerte et non pas simplement rosée, mais véritablement rougie par de précédents assauts du plat d’une main.

    _ Mes barrières seront les vôtres, et puissent-elles seulement nous laisser en paix.

    Un œil cligne très brièvement, ce n’est pas un frisson ni un quelconque spasme et pour ce qui est de son godet qui de nouveau se lève, il n’y a là qu’une invitation à l’ivresse et ce, à outrance.

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Songes et pensées du bestiau - La fine aiguille, tisserand d'Arras
Alyssa

      Alyssa



    Un sourire en coin vint à s'afficher sur le visage mutin, en attendait-elle moins à l'évocation d'un arrière train ? Hin hin.

    L'alcoolisation s'accentuant du mystère au regard envoutant, la teigne trouvait Arras de plus en plus intéressante, restait à espérer que celui qu'elle était venue trouver le serait tout autant et pas un lourdaud décevant, mais pour l'instant, s'occuper du joueur entêtant.
    Bleutés noyés l'un dans l'autre, l’arène referme lentement ses portes, les fauves sont lâchés restait à savoir lequel des deux porteraient le premier coup de griffe ou la prime morsure, sonde crochée au regard d’une malice pleine de vice et savourer par avance le délice.

    Le sourcil se hausse au clin d’œil, uhm mystère, mystère, miss ne se terre et mise d’en taire ce qui transpire dans ce clin d’œil, appel prometteur du bonimenteur quand, à son tour, visage avance, mettant le corps dans la danse, d’un regard intense, tout en puissance.
    Ardemment fouiller le regard, y chercher la moindre once d’hésitation, de bien-pensant, et souffle contre souffle, teigne d’étirer un sourire carnassier, joutant les yeux dans les yeux d’une lubricité partagée, beauté enivrante prête à envouter l’entêtant mystère.

      Uhm votre conception du vice semble tentation et délice, alors jouons-nous les bons aristoléciens ou vous me montrez la façon dont accueille le mystère artésien ?
      Je gage que vos barrières ne feront pas plus résistance que les miennes, appelez ça un... sixième sens.

    Flatterie bien choisie... Tapis… chat et souris mis en appétit.

    Une main est levée, et montre la bouteille vide au tavernier, c'est qu'à force l'autre avait vu le fond se dévoiler, et le beau brun semblait enclin à l'ivresse alcoolisée, et ce que peste veut, teigne abreuve s'il le fallait.
    Pour autant tout ceci se fit sans qu’Alyssa n’ait délaissé les beaux yeux du matou à grignoter à volonté, pour peu qu’il ait envie de jouer, et lui aussi de savourer, mais avec vanité, la jeune blonde doutait peu de voir invitation refusée à s'encanailler au creux de volutes opiacées.

    Mais après tout, c’est le p’tit bout de la queue du chat qui vous électrise…




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Zekiel
    Ce que teigne veut semble-t-elle seulement pouvoir l’obtenir et sans se faire prier mais lorsque le Niraco convoite alors, comment lui refuser ? Surtout lorsque les regards en proie à de gigantesques vagues bleutées ne manquent plus de se faire face, dans un duel d’une dualité parfaite et sans équivoque.
    Pour tout avouer, Zekiel pouvait bien trop souvent s’avérer être du genre direct et froid lorsqu’il s’agissait de relever quelques braies d’une main de fer avant de venir faire claquer la chair contre la chair. Mais pour l’heure, et pour cette occasion, à quoi bon courir après le jus, lorsque le fruit semble ne point être défendu ? Lui, se veut simplement être joueur, pour l’heure.


    _ Ni l’un, ni l’autre, laissons nos chers aristotéliciens de côté, ils ne feront que nous ralentir.

    Et pour ce qui est du mystère Artésien ou de partout ailleurs, puissions-nous simplement nous enivrer et à souhait, en tous les vices qui pourraient alors nous traverser l’esprit.


    L’invitation venait tout juste d’être lancée. Pour une oreille sourde, ça n’avait rien de flagrant, mais pour cette duelliste, adversité quant à elle n’avait rien à envier, si ce n’est ce tout, de ses lèvres pulpeuses qui déjà appellent, celui qui à tout instant risque de tomber.

    _ Sixième sens ou pas… Mais déjà, main se lève et ce, d’une déconcertante délicatesse, tandis que du bout de deux de ses doigts, il en vient à caresser la chair d’une joue offerte. Et de nouveau, aux regards de se dire “merde mais tape dans l’fond !” Il n’y aura rien au réveil, si ce n’est une évidente et commune satisfaction.

    Bouteille nouvelle est déposée sur la tablée, Niraco se recule pour reprendre sa position initiale. Liège est arraché au moyen de ses deux rangées de dents, avant que bouchon ne soit recraché un peu plus loin.
    Et déjà, tête bascule de l’arrière alors que goulot rejoint maladroitement les lèvres avancées, liquide se déverse, une goutte s’échappe, mais tout n’est que jeu, puisse-t-elle seulement s’enivrer de cette vue, d’une jugulaire gonflée et exhibée aux yeux de l’imprudente oiselle.


    _ Hm.

    Bouteille se détache, revers de la main libre passée sur sa bouche et déjà, boisson est offerte, comme plaquée contre la poitrine adverse, tandis que l’index déployé ne manque pas de s’y déposer, sans la moindre gêne aucune, comme pour y arracher un léger bout de tissu, dans l’espoir seul que de pouvoir y entrevoir ce fameux fruit qu’il convoite tant.

    _ Point de manière désormais, ma poigne sera ferme.

    Le ton est donné, le chat pourrait s’en mordre la queue, il en a conscience et pourtant, il n’empêche que cette dernière tout juste ne manque pas de se gorger d’un sang nouveau.

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Songes et pensées du bestiau - La fine aiguille, tisserand d'Arras
Alyssa

      Alyssa



    Contact, tactile, chat porte la première patte sur la souricette, à moins qu'elle soit chatte sur toit brulant et que ce ne soit lui la proie prise dans ses griffes, uhm... question entière et dont au final elle se foutait pas mal, qui chassait qui tant que le jeu en valait la chandelle, et ces deux-là la valait largement.
    Le duo de joueurs était félin, habiles badins, n'aspirant qu'au tentant délice qu'offrait le vice de l'adversaire au supplice.

      Evidente et commune... il y a des chances oui, surtout en laissant libre court à nos esprits enivrés, Messire Mystère...

    Sourire en coin franc, vicieux, délictueux, lueur au creux de l'échange de regards illuminant les bleutés d'un "Vas-y fait moi mal" le fixant à déraison, pure provocation.
    Lentement la tête s'incline quand le recul du Niraco s'opère, perles d'eau s'abreuvant du détail de ses traits comme lui de ce goulot, de cette vicieuse et pernicieuse perle alcoolisée sillonnant d'un trait luisant la gorge offerte à la vue experte.

    Soupir contenu, la pointe de langue passa sur la jointure de ses lippes, rapidement, se voyant déjà suivre cette trace humide qui serpentait sur cette peau, gourmande dardée s'aventurant au derme, s'offrant le salé d'un homme enivré, d’une proie captivée, d'un joueur expérimenté, d'un....

      Mhm...?

    Impact, d'une bouteille sur sa peau fine, fraicheur du verre sur la chaleur du derme, sortie détestable de l'imaginaire, les topazes se posèrent sur l'adversaire, sourire éphémère, affirmant qu'il a tout pour lui plaire à ne plus faire de manière, l'heure n'était plus aux faux semblants et à la bienséance, mais au décadent et à l'indécence.
    Main choppant la bouteille, déleste celle se voulant ferme, s'enquillant quelques rasades sans fioriture, au goulot, en achevant dans un étirement labial lourd de sens qui n'avait rien de sous-entendus.

      Je n'en attendais pas moins... Ivresse Mystère est dans une bouteille, la mienne dans une fiole ou une pipe

    Le sourcil haussé s'amuser des mots, et la silhouette blonde de se rapprocher d'un coup de rein sur le banc, main mystérieuse s'offrant un appui plus large qu'un index sur le bombé convoité, sur ce sein sous sa paume, quand les visages proches se jaugent une fois encore, différemment, avant qu'un chuchotement suave ne filtre dans un souffle chaud, vent sensuel.

      Accrochez votre fermeté à mon déhanché et...

    Sourire pernicieux effleurant celui du Mystère, le chucho devient murmure, litanie caressant à chaque mot les lèvres mâles, lacs glacés se déversant l'un dans l'autre, à volonté délicieuse perversité, désir d'au stupre s'abandonner.

      ... allons donc nous enivrer à souhait en conjuguant nos vices.

    Déjà, dextre se déploie, d’une sensuelle délicatesse, et du bout de l'index, blonde vient redessiner le sillon alcoolisé, découvrir grain de peau convoité, le prolongeant sur cette veine gonflée, et d'un ongle encolure se voit dessinée, étirée, pour de ses doigts s'y insinuer.




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