Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP] Désolée pour hier soir, d'avoir fini à l'envers (*)

Zekiel
    Longtemps, bien trop longtemps désormais, que le présent Niraco nommé Mystère, n’aura eu le plaisir que de pouvoir ainsi s’offrir valse endiablée et tout autant sensuelle avec celle qui justement ne saurait se faire nommer autrement que par des gestes, lorsque parole elle, ne devient plus qu’un maigre détail dont on se délesterait bien.
    Les gestes sont légers, comme calculés, et quant aux sensations alors, elles sont nouvelles mais n’ont jamais été autant désirées, si ce n’est à cet instant précis, où l’achèvement d’une pensée prend tout son sens, au plat d’une main écrasée contre cette poitrine qui se veut être ferme, et à chacun de ses cinq doigts, de redessiner sans prendre garde, ce qu’il imagine déjà être emprisonné de par ses lèvres.

    Plume véritable qu’est cette oiselle dont il ne ferait qu’une bouchée et pourtant il le sait, savourer il doit, pour ne point trop rapidement se donner, ça ne serait que gâcher, ce qui n’a que trop bien commencé. Et il ne perd pas une seule miette, de ce qui présentement se démarque d’un tout, accordant à sa main le repos d’un sein pour venir se délecter d’une hanche méritée, où les tissus quant à eux se trouvent être déjà bafoués, ignorés même.

    Paupières se ferment, vision troublée d’une noirceur en laquelle il aime déjà se perdre sans ne plus rien réclamer en échange, si ce n’est le désir absolu, vital même, désir soudain et non dissimulé, celui que de sentir ce doigt parcourir sa chair, encore et encore.

    Arras la belle, voici donc ton plus beau des cadeaux.


    _ Et que nos vices à jamais ne cessent de nous tourmenter.

    Poigne est ferme sur la hanche mais déjà, se retire, parcourant une cuisse adverse du bout des doigts. Un regard entrouvert qui ne se détache plus de celle qui lui fait face, dans cette dualité où il ne saurait y avoir le moindre vainqueur.
    Et au Niraco de se rapprocher, lippes portées aux côtés d’une oreille à laquelle il ne manque pas d’arracher un léger frisson au moyen d’une canine passée sur la peau, avant que les mots ne s’échappent.


    _ Là où nous allons, il n’y a plus de messire, et les mystères bientôt s’envoleront.

    Une bouteille volée plus tard et pas un seul mot de plus, le voici qui s’éclipse, délaissant ses effets et marchant en la direction du comptoir. Regard adressé au tenancier, celui-ci ne dit rien, au moment où l’oiseau passe la porte d’une réserve, avant de se retrouver de l’autre côté.
    Pièce sombre, faiblement éclairée de par quelques vacillantes bougies, trois mètres sur quatre, si ce n’est moins. Des étagères et autres tonneaux, de bien maigres détails et pourtant, tout ici pourrait semblait être glauque, mais il n’en est rien et bien au contraire, à l’instant où bouteille est déposée et que la chemise blanche rejoint le sol froid.

    Retourné sur lui même, dos plaqué contre l’étagère qui vibre légèrement, bouteille est ramassée, tandis que son autre main agrippe un montant à quelques centimètres au dessus de sa tête. Attendant sagement, celle qui pourrait bien passer ou non cette porte.


    _ Où es-tu, démence, je t’attends et bouteille se vide mais n’aies crainte car tout autour de nous, il y a là de quoi tenir toute une nuit durant.

_________________

Songes et pensées du bestiau - La fine aiguille, tisserand d'Arras
Alyssa

      Alyssa



    Pas de fioritures et encore moins de ratures, le Mystère n'en est pas à prendre de grands ou faux airs, mais plutôt la courbe d'un sein ou d'une hanche à ses doigts experts et le rictus de la teigne s'étire, lentement, sûrement, savourant les paupières qui sous son touché sont closes, profitant de ce grain de peau sans lui offrir de pause.

    Et pour elle-même lui répondre qu'elle sera son tourment jusqu'à l'en rendre dément, quand de ses cuisses il se fera l'amant.
    L'homme est habile et sait maintenir l'envie tactile s'en dérobant, se jouant de canine sur la peau fine, d'une peste qui intérieurement jubile d'avoir trouvé un joueur de son acabit, un de ceux qui provoque l'envie, amoureux du jeu et des maux à deux.
    Nulle réponse au murmure, elle ne lui fera pas cette injure, et lentement tête s'incline pour suivre cul à la courbe divine, qui s'éloigne imbibée et dandine.
    S'offrir le Mystère, sans se la jouer à l'envers, Ô que oui Alyssa en a bien l'intention, Ici, ailleurs, qu'importe mais avec délectation, et quand le brun au regard envoutant décide de foutre le camp, elle attend... non pas que le monde change, pas assez patiente, mais voir où il entre.

    Alors sans bruit, le corps glisse et se deplit, jupe retombant comme pluie, et la démarche chaloupée serpente dans les travées pour rejoindre le lieu ciblé, un pas stoppée avant d'y pénétrer, besace fouillée voyant bourse lourde jetée au tenancier, s'il était un message à comprendre c'est que se ferait pendre, le premier à oser les déranger, le sourcil haussé ne laissait aucun doute au tenancier.

    Loquet soulevé, porte poussée, les lacs glacés se plissèrent, découvrant l'antre mystère une réserve ? il était à espérer qu'il en ait sous le pied, billes bleutés détaillant l'endroit quand corps louvoie à l'intérieur, sans un mot, sans un bruit autre que le froissement de l'étoffe et du mécanisme de fermeture qui se scelle derrière elle.
    Corps pivotant, les saphirs arrogants se posent sur l'indécent, épaules de la teigne s'offrant l'appui de la porte à son dos pour s'offrir à déraison l'impudence du mystère languissant l'opium du vice, la vue du torse dénudé avec délice l'imaginant déjà au supplice de ses caprices.

      Mystère se dévoile...

    Sourire en coin franc, vicieux, délictueux, lueur au creux du regard qui détaille, qui imprime à la rétine le chemin des doigts sur cette peau cabotine, l'onde de ses yeux glissant jusqu'à leur reflet bleu, double masculin face au plaisir malin.

      Aurais-je pris plus de temps que prévu ou le Mystère serait-il peu patient ?

    Ou quand l'impatience personnifié lui fait un pied de nez, pour d'un coup d'épaule se décoller et s'en approcher, index précurseur d'une gorge ou d'une encolure, reprend la même vesture, orchestrant le même parcours, empreinte se faisant velours sur le derme à découvrir, sur l'échine à faire frémir, savourant d'une caresse affirmée, chaque sillon dessiné, une médiane pectorale explorée tout en subtilité.

      Ivresse des sens...



_________________
Zekiel
    Temps est certainement des plus longs, bien trop long même pour le commun des mortels lorsque pourtant le doute n’est plus, comme persuadé face à l’évidence même, le présent oiseau n’en perd pourtant pas un seul mot. Elle est joueuse et tout autant vicieuse, et il la sait capable que de remettre à demain ce qui fourmille pourtant déjà en les bas tissus du Niraco.
    Et en son regard bleuté alors, sourcils froncés et joue qui se creuse davantage lorsque enfin, porte s’entrouvre et qu’elle se dévoile à lui, en cette sombre splendeur des lieux, seulement éveillée de par leur petit jeu commun.

    Sourire est franc, presque amusé mais aucun mot ne sort et ne s’échappe pourtant, préférant savourer l’instant, tout autant plaisant qu’un tout dernier râle de plaisir, ou de douleur.

    Oiselle s’approche, elle prend son temps et semble savourer l’espace qui présentement les sépare, parcouru déjà avec une certaine légèreté, le bruit de ses pas à peine audible car tout n’est en réalité plus que sensation, d’une chair malmenée de par cette douceur nouvelle, à l’instant même où doigt adverse vient de nouveau se poser. Le soleil se trouve être bien loin, c’est la lune qui domine et avec lui, les esprits de tous ceux qui n’ont point mérité leur place. L’ombre du péché, observée par celui qui ne porte pas de nom et qui présentement observe, séducteur à n’en point douter, faibles d’esprit ils sont et pourtant, ils s’en remettent sans faim et sans fin. Ils le savent, rien n’est bien lorsque tout est bon, tout n’est en réalité qu’une question de choix.

    Et c’est bien trop tard pour revenir en arrière, lorsque l’envie n’y est pas.

    Le regard observe l’adversité. Cette peau dans son ensemble, ce nez et ces lèvres, ce regard qui ne lui semble pas étranger… Ces cheveux en lesquels sa main d’appui jusqu’alors vint se perdre sans ménagement, d’une poigne qui se veut être ferme mais pourtant calculée. Forcer les regards à se croiser de nouveau de par ce dernier geste, avant que les lippes ne soient avancées, tout autant que ses paupières enfin se ferment.

    L’envie bestiale se fait sentir, elle émane présentement et se ressent ici-bas.

_________________

Songes et pensées du bestiau - La fine aiguille, tisserand d'Arras
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)