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[RP] Ultime balade d'une Vicomtesse aux pieds nus

Deltamu
[ à la pêche ]

Plusieurs jours déjà qu'elle passait ici. Les calanques marseillaises, la vue, la sérénité du lieu ne le rendait que plus appréciable encore. C'est là qu'elle avait passé ses premières nuits marseillaises, bercée par les vagues.

Ce matin là, elle était venue apprécier la tranquillité du lieu, profitant de l'absence de quiconque pour s'en aller baigner en tenue de Venus. Ses vêtements en tas dans les rochers, elle alla nager et revint tranquillement s'allonger au soleil entre deux rochers, masquée à la vue d'éventuels promeneurs.

Une fois sèche elle reprit ses affaires, la journée était bien entamée. Comme à son habitude, elle lutta pour enfiler sa robe trop étroite, mais parvint à la remettre correctement. En sortant de derrière les rochers, quelque chose attira son regard sur la plage...

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Ascram
[En taverne]

Héloïse, arrivée à Marseille la veille, n’a pas trouvé le courage d’aller en taverne. Elle s’est contentée de mettre sa barque à la mer et de passer la journée à pêcher.

Elle se décide pourtant le lendemain et se rend au Valeque, où se trouvent deux jeunes femmes, Delta et Chacha, lui semble t-il.

L’arrivée de Kylah la trouble quelque peu. Elle sait combien il est difficile de cacher quelque chose à son amie, et elle lui raconte brièvement les dernières semaines.

Evoquer sa fille, Mara, est difficile et Héloïse est soulagée lorsque des échanges peu amènes ont lieu entre les deux marseillaises et la toulonnaise. Elle les écoute sans réellement entendre, plaquant un sourire ou une mimique d’étonnement sur son visage lorsque cela lui semble être le moment.


Cassure. Chopes bues.


Un homme entre, alors que ne restent plus dans la taverne que Delta et Héloïse. La jeune femme semble somnoler, tandis qu’Héloïse écrit.

L’homme parle, bavarde, importun. Mauvais moment pour une rencontre.
Elle reste calme, bien qu’exaspérée. Suggestion d’aller prendre l’air.
Delta s’anime, soulageant Héloïse qui tente désespérément de se réassembler une dernière fois, qui se lève, qui part.

Cassure. Complètement ivre.


[À la pêche]

Elle entasse dans sa barque le peu qu’il lui reste, houppelande, bottes, son épée et son bouclier, ainsi qu’un bon couteau, qu’elle a forgé elle-même.
Elle s’installe et rame longuement, sans penser à rien, jusqu’aux calanques.
Elle tire son embarcation jusqu’à la plage de galets, eau transparente, sort ses biens un à un, retraçant au toucher des moments choisis, ceux où n’existaient pour elle que les rires, la joie, l’amour et l’amitié.
Elle les étale, les regarde.
Puis les oublie.

Brisure. Pleurs.


Larme de gnôle tirée de sa gourde. Brève étincelle qui lui remet le rouge aux joues.
Gentil coquelicot, mes dames, gentil coquelicot. Nouveau.

Fêlure. Rêve éveillé.

L’après midi s’étire doucement dans le soleil encore chaud. Elle le fixe, l’astre, s’y aveuglant comme pour se donner un avant-goût.
Un avant-goût de sel, elle happe l’air pour s’y préparer.
Vide la gourde dans son gosier.
Brûlure.
Toux qui déchire.

Déchirure. Armanté est mort.


Trop vite. Un amour fulgurant. Ecrasant au passage tout ce qui existait auparavant.
Le rejoindre.

Absence.

La fiole mêlée à la gnôle fait son effet.
L’air se dissout. Distorsions.
Héloïse fait tourner sa bague au dragon autour de son annulaire aminci par le jeûne.
L’emblème Beogora.
La dragonne n’est plus qu’une flammèche ridicule qui sombrera bientôt dans l’oubli.
Tant mieux.


[Flux]

Elle abandonne ses effets sur la plage.
Ils serviront bien à quelqu’un.
Remonte dans sa barque, couteau en main, bagues aux doigts, dragon, alliance.
Morceaux de sa vie devenus inutiles.
Ne laisse aucun message d’explication.
L’amour ne s’explique pas. Le désespoir non plus.

Elle rame jusqu’au large, s’arrête.
Coups de couteau rageurs dans le fond de la barque, en piteux état déjà.

Lentement, l’eau s’infiltre dans l’embarcation fragile.
Elle la regarde monter, prendre possession de chaque centimètre, s’insinuer.
La barque s’enfonce, doucement.
Elle ferme les yeux à la vie.
Les ouvre sur la transparence de la mer.
Picotements salés.
Souffle qui s’éteint.
L’eau qui l’étreint.
Elle sombre.

[Reflux]


Petit matin.
Soleil levant.
Une masse légère s’échoue sur la plage.
Chevelure étalée.
Filet de pêcheur attrapant le malheur.
Rattrapé son amour. Passage obligé.
Marionnette sans fil...

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Roadie.
Vero5
Au large l'aube

Souffle léger qui la ballotte sur les flots, sa barque tangue à petit soubresaut et la ligne déployé sur les rides noires frémit à peine.
L'aube s'avance et le ciel se dévoile peu à peu.
Paysage paisible et frais se dévoile lentement devant ses yeux.

Pousse son embarcation encore un peu avant de faire demi tour, la ligne se tends et se raidi, s'y accroche et tir lentement la prise, elle ravie du poids et de la vigueur de ce qu'elle soupèse aux bout de ses doigts.
Enfin elle aperçoit le miroitement des écailles et les ronds qui se forment non loin, L'espoir s'accumule et elle hisse petit à petit la ficelle à elle. Le corps frétille et la tension arrive à son comble. Hisse la bête abord et l'admire, une de ses plus belles prises.
Se permets une petite récompense et rendre le sourire des beaux jours aux lèvres.

Embrasse la cote des yeux et s'interroge sur les points de couleur qui semble surnager sur la plage, s'y approche a lente brassées, plus elle s'en approche plus son imagination fait des révolutions jusqu'à la mise au point finale.
//V.O n'ayant plus de sens vu la suite //
frémit de désespoir et le sourire s'envole.
Un corps étoilé échoué sur la plage et des cris venant d'une chose hurlant au secours qui ne semble pas la voir dans son affolement. Reste immobile à les regarder faire leurs danse.

La barque racle les pierres, Vero jette l'ancre, remplit sa besace et entre dans l'eau l'eau lui arrivant à mi cuisse lutte un peu pour ne pas se mouillé complétement, relève les yeux et vois un homme qui lève les bras en guise de salut tache de lui répondre sans faire rire.
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Deltamu
[Pêche surprise]

Un tas de vêtements, des effets… Ses yeux virent plus loin, une forme au bord de l’eau, quelque baigneuse comme elle matinale, sans aucun doute. Elle s’approcha, sourire aux lèvres, sourire qui s’agrandit alors qu’elle reconnut la rousse chevelure de la femme rencontrée la veille en taverne. Une femme magnifique, intéressante mais au regard si lourd de tristesse qu’elle s’en était inquiétée. L’interrogeant sur sa pâleur, interloquée par les joues creuses de cette femme, les vêtements qui lui flottaient autour… La Vicomtesse de Marignane…

Un sourire toutefois était né sur ses lèvres, le seul qui lui avait paru sincère depuis le début de leur conversation, le seul qui semblait venir du cœur… L’évocation de la petite Mara, restée auprès de son père pour son voyage. Elle avait conté ses malheurs à une amie à elle, expliquant qu’après la brisure de son ménage, elle avait rencontré un homme qui lui avait rendu le sourire… décédé à ce jour, la laissant anéantie. Histoire qui confortait Delta dans sa volonté de ne jamais s’attacher à un seul homme.

Songeant ainsi, elle s’approchait de celle qui se faisait appeler Ascram, sacré levé de coude d’ailleurs, elle avait bu autant qu’elle, et ce n’est pas peu dire. Elle s’arrêta, fronçant les sourcils, pourquoi donc était elle sur le ventre… et immobile ? Ses jambes manquèrent se dérober, la baigneuse était encore plus pâle que la veille… Trouvant en elle on ne sait quelle force, elle se précipita sur la forme allongée, s’agenouilla et la retourna.

Immobile… nul souffle ne s’échappait de ses lèvres ni de son nez, nul sang ne battait à son cou ni son poignet, nul battement en sa poitrine… Delta ne s’en rendait pas compte. Elle la prit en ses bras, carcasse malingre, si légère que c’en était dérisoire. Elle appela à l’aide, hurlant au secours, sans voir la tête dépassant des flots. Elle demandait que des bras portent la pauvre femme, qu’on lui porte des soins. La démarche rapide au début, puis plus lente, la brune se rendant à l’évidence de l’état de la rousse, elle amenait son sinistre fardeau en la belle ville de Marseille, laissant sur la plage les effets de la belle. La sirène lui avait dit de se servir si jamais… Elle n’avait pas compris sur le moment, les mots prenaient à présent tout leurs sens.

Héloïse, à peine raide encore, ne pesait pas bien lourd en ses bras, pas qu’elle soit spécialement forte, mais l’ambiance du moment lui laissait bien assez d’énergie pour ne pas avoir besoin d’aide. Ses dérisoires appels du début avaient fait place à un mutisme froid. Elle avançait, le pas sûr, se dirigeant vers la chapelle. Là devrait être déposée la Vicomtesse, avant qu’il soit fait ce qui devait l’être. Quelques religieux lui enlevèrent son macabre fardeau des bras, elle les laissa faire sans broncher. Faisant alors demi-tour, elle retourna à la plage, ramassa les effets de la nymphe à jamais endormie et les déposa là où elle reposait, gardant sa bourse, sans aucun scrupule, la belle la lui ayant donnée d'avance.

Plaquant un sourire sur ses lèvres, allant…" à merveille", elle se dirigea vers la taverne, bien décidée à ne pas trop penser.

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_roland_
[à l'écart, sur les rochers]
Assis sur les rochers, au calme, le regard perdu sur l'horizon comme à son habitude.

Soudain, un cri, sur sa gauche, a peine voilé par la distance. Au loin, deux silhouettes...intervenir ? Le jeune Cianfarano s'élança, au mépris de l'éloignement.
Le sable jouait de bien tristes tours aux bottes du jeune homme, et déjà la silhouette , étrangement dédoublée, transformée en quelque centaure chimérique se traînait vers la ville.

Il ralentit son allure, reprit son souffle.

Tournant le dos à la ville, il reprit place sur la plage, distinguant une barque au loin.
Trop éloignée pour deviner de qui il s'agissait...Néanmoins, il salua au hasard le pécheur d'un geste de la Main, déjà emporté dans ses rêveries...

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CIANFARANO, Debout ! force et vigueur !
Dahut
[En taverne]

Samuel était confortablement assis en une taverne marseillaise des plus accueillante.
Tout allait pour le mieux. il venait d'escorter Dame Sephoria pour l'amener à bon port. Le voyage de nuit avait été des plus sympathique ponctué de discutions mémorables.
La route lui avait tout de même rafraîchi les tripes et un bon verre d'alcool fort ne se faisait point prier par le Seigneur. Sephoria et Deltamu étaient présentes à son arrivée.

Vraiment une belle journée qui s'annonçait. Samuel appréciait cette ville de plus en plus.
À fur et a mesure des conversations, Samuel remémora son baptême ou le vicomte de Marignane avait osé lui botter l'arrière-train et ou son épouse l'avait baptisé. Lorsque son nom fut prononcé...

Deltamu lui demanda expressément de confirmer les noms des personnes qu'il venait de mentionner. Samuel rétorqua alors d'une voix simple et enjouée qu'il s'agissait d'Alexis Beogora et son épouse Heloise dite ascram.

Samuel se trouva troublé lorsque le visage de la jeune femme blêmit significativement. La taverne sentit que quelque chose n'allait pas. La révélation fut terrible


Elle n'est plus....


Le silence... un instant d'hésitation sur le sens de cette phrase. Il ne voulait pas y croire... Mais il fallait se rendre à l'évidence.. Elle apportait la pire des nouvelles. Ascram s'en était allée... Le visage figé. Solide. Il se leva malgré les "désolé" et attentions des amis. Il se dirigea vers la sortie le coeur frappé, givré. Il n'arrivait pas à l'accepter. Il demanda
où reposait le corps. Et à peine le mot de chapelle fut prononcé que la porte claqua et l'homme avança, tête baissée, se contrôlant, vers l'église.

Une voix après quelques pas, se fit entendre... Deltamu venait de sortir à son tour pour le rattraper. Il s’arrêta dans sa progression pour écouter la jeune femme racontant les derniers instants de la vie de sa chère amie. Samuel la revoyait en son esprit et la gorge le serrait. Tant de malheurs tombaient autour de lui ces derniers temps. Les murailles de son cœur s’effondraient pour de bon. Il apprit aussi le décès d’un autre ami. Dur instant de se sentir vivant. Il se tourna vers Delta une larme à la joue. A peine le temps d’un réconfort qu’il chercha à en savoir plus. Pas de réponse n’était satisfaisante pour l’apaiser. Il pensa à Prouvencao. Cela le déchirait encore plus. Il tourna de nouveau les talons et la demoiselle le guida au coté de la vicomtesse aux pieds nus…

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Vero5
Sur la plage

S'approche lentement et s'éclaire d'un sourire le voyant plongé dans ses rêveries même pas très sure qu'il l'ai reconnu, lui pose la main sur le bras avant d'oser l'embrasser.


Bonjourn Roland, errance du petit matin à attendre des retours ou juste profiter du large pour méditer?


Contemple l'endroit ou elle avait cru voir des êtres et hausse les épaules troublée par ses hallucinations

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_roland_
[sur la plage]

Le jeune homme tressaille légèrement, et tourne la tête, le sourire aux lèvres au son de cette voix familière...
Je n aurais pu imaginer plus agréable pêcheur...Salutations mon amie...Méditation, méditation encore et toujours, refonte de ce monde dans un creuset de folies...sous le martèlement de mon imagination heurtant la lame de l'horizon...

Disant cela il leva les yeux au ciel, conscient de son délire.

Je suis heureux de te savoir de retour...tu semble perplexe...une vision ?
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CIANFARANO, Debout ! force et vigueur !
Vero5
Ecoute le délire et le suit à la trace resonnance intime, l'air emplit des secrets de la nuit qui s'échappe au large, sourit doucement et essaye de lui explique ses impressions

Il me semblais avoir vu des formes sur la plage ..et possiblement un cri mais sans doute la nuit terminé et un oiseau de proie ayant profité de la pénombre pour faire son rapte.
C'est étrange les illusions que l'on puisse avoir à ces heures, des songes doux ou des tragédies..tout semble possible...


Distraite par cette sensation qu'elle à assisté malgré elle à quelque chose de fort

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Deltamu
Un babillage quasi incessant pour tenter de lui faire oublier sa peine, une main qui caressa légèrement sa joue pour y venir cueillir l'unique larme qui s'y frayait un chemin, douceur, tristesse de voir son ami si mal, de le sentir paraitre plutôt que de s'abandonner à sa peine. Elle aurait voulu pouvoir lui faire oublier, trouver

- Sire, mon ami, venez, allons la voir...

Sans attendre, elle lui prit le bras, en un geste tendrement amical, le conduisant à l'église où reposait la Vicomtesse, désormais revêtue des vêtements qu'elle avait quittés pour sa macabre promenade en barque. Ouvrant la porte, elle hésita un moment et se décida l'accompagner dans l'édifice qu'elle pénétrait pour la seconde fois de la journée et de sa vie.

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_roland_
Roland haussa un sourcil quand à l'air troublée de son amie.

Hmmm puis-je te faire profiter, la convenance m'évitera l'écueil de l'alcool en cette heure matinale, d'un excellent lait de chèvre que par un heureux hasard lacté, je garde dans ma besace ?

Ceci dit il sortit deux bolée de terre cuite-toujours deux...partager encore et toujours sans doute en souvenir d'une soupe de cailloux sur cette même plage-, les remplit et tendis le bol a son amie, confiant dans son geste et dans la réaction de Vero.
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CIANFARANO, Debout ! force et vigueur !
Dahut
Le geste fut tendre mais la douleur était si présente que toute son attention était portée sur le fait de rester fort et de faire son devoir. Samuel savait bien qu'au delà de son profond sentiment, au delà de la perte d'une amie chère, il devrait en référer au Vicomte. L'idée lui ravageait l'esprit tout le long du chemin qui le menait a la chapelle.

Delta ouvrir la porte et rentra. Samuel n'osa plus respirer. Il entra. Ses yeux se gonflèrent en voyant la blême et chère Heloise étendue sans la moindre vie. Il s'approcha lentement. Le pas presque hésitant de celui qui se demande s'il peut, s'il a le droit. Son cœur battait fort, il pouvait le sentir le long de ses temps veineuses de par les circonstances.
Sa mâchoire saillante, ses dents écrasés dans le désir de se contenir. Une vision acide de la vie. de la mort.

Samuel effleura la main de la défunte du bout des doigts. Il resta près d'elle un moment, se remémorant les bons instants. De son baptême folklorique, à la joie sur le visage de la belle lorsque son amie Nora était passée a Aix. Des piques contentes qu'il lui envoyait au sujet de ses pieds nus. Presque à en avoir un sourire tremblotant.

Il se pencha sur son visage et déposa un léger baiser sur son front en chuchotant

Le très haut te pardonnera, l'on se reverra.

Il se redressa. La pression se faisait alors bien plus forte d'avoir prononcé mots. Les larmes lui blessaient les yeux. Il recula et ressortit.
Sur le seuil de la porte, regardait dehors. Les passants et passantes. La vie d'une ville qui malgré tout défilait. L'eau coulait maintenant sur ses joues. Trop de peine ces derniers temps pour faire encore le fier...
Vero5
Vero hoche vigoureusement la tête à la proposition de partager un nuage de mère d'albâtre dans son contenant bis-cuit, y plonge les lèvres et relève les yeux qui s'éclairent d'un sourire doux, serein et heureux. Ayant pris la douceur en bouche et avec gourmandise, tachée de moustaches blanche, articule sans peine mais avec une légère gêne.

Il y a toujours un ange gardien, un qui veille que les choses soit plus facile... plus doux. plus beau, un qui voit quand les genoux faiblissent et qui est temps de tendre la main. Mon ange veille avec serieux..et j'en suis ravie...


Se tourne lentement et le regarde enfin

..Merci d'être Mon Ange
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_roland_
Tente de ne pas ciller...difficile...rester de marbre...

Un sourire qui se veut controlé se dessine sur les lèvres du Cianfarano.

Les mots ont du mal à sortir, à trouver contenance...lorsqu'enfin ils sortent, ils se font francs et vrai, et le jeune homme ne fait guère attention à l'intonation, ni même à sa propre voix.


C'est trop d'honneur que tu me fait là...Ange...je ne suis que le miroir de ce que tu m offres, et mon regard se veut aussi bienveillant que le tien à mon égard...

...ne pas vaciller...

...Merci à toi mon Amie, ma Soeur d'âme
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CIANFARANO, Debout ! force et vigueur !
Deltamu
Le contempler dans sa douleur, le voir si digne devant sa suzeraine étendue là. L'estomac qui se serre, le cœur qui se contracte. Elle n'aime pas observer ses amis souffrir.

Un regard pour la belle endormie et elle ressort vite à sa suite, n'ayant guère l'impression que sa place est ici. Le prend en ses bras, tendrement, sans penser à autre chose qu'à soulager son désespoir, le rendre un rien plus vivable.

Une main s'en vient ébouriffer, dans un geste quasi maternel, bien qu'elle ne connaisse guère ces gestes, s'en vient ébouriffer, donc la chevelure du seigneur de Vitrolles.

Tout à l'heure un doigt suffisait à essuyer sa larme, là, elle se sert de la manche.

Allons y, rien ne sert de rester là. Il est plein de choses à faire lors d'une telle nouvelle.

Elle le veut travaillant pour se changer les idées, Motivant, motivé. Qui gueule parce que ça ne va pas assez vite. Un esprit soulagé, un rien.

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