Gysele
...Summertime sadness*
Lété te semble si loin. Les souvenirs de rires au bord de leau, de baisers dérobés, de chaudes caresses dans le sable, des fruits croqués, dalcool consommé, de jeux idiots entre amis, de promesses susurrées, de peaux brûlantes, de cheveux humides, de sueur, de fleurs odorantes tout autant de plaisirs qui reviennent à ta mémoire pour soulager tes inquiétudes. Ces mois loin de Périgueux tépuisent tant psychologiquement que physiquement. Tu tes retirée sur tes terres depuis que tu as reçu un courrier inquiétant. Ton affreuse mère a encore frappé. Sous ses dettes tu croules car, dune langue trop pendue, ta génitrice a informé les Miracles que sa fille a été anoblie. Voilà que la vieille Ponthieu devenait intéressante pour les raclures des bas-fonds et il navait pas été difficile de te contacter.
Tu as enfermé ton fils dans ton domaine, empêchant quiconque de le laisser sortir, réduisant laccès des domestiques et autres interlocuteurs. A la menace dune mort, tu préfères laisser lennui gagner la vie de ton enfant. Tu as établi des rituels et à chaque fois que tu rentres à la maison, ta première action est de vérifier que ta progéniture est encore en vie, embrassant ses joues avec trop de ferveur comme si à chaque baiser tu voulais te faire pardonner de ce que tu es. Tu ne tes jamais autant détestée que depuis que tu as un fils. Tu nas jamais autant craché sur ton reflet et sur tout ce quil représente que depuis quil a pris une place bien trop conséquente dans ton cur. Tu nas jamais autant réalisé le pathétique de ta misérable vie, de ta misérable famille brisée, rafistolée tant bien que mal.
A Benjen, tu ne donnes que peu de nouvelles, soucieuse de le laisser croire que tu le négliges. Les lettres sont fades et insipides alors que tu brûles de retrouver la protection de ses bras, ses sourcils trop souvent froncés, ses coups de gueule réguliers mais qui se terminent toujours par des excès de passion qui vous dépassent à chaque fois. Tu as recouvert ton cur dune carapace car depuis ce jour où le messager ta apporté ce courrier, ta vie et ta dignité ont été malmenés plus dune fois.
Il y a dabord eu des sommes dargent à ramener régulièrement en main propre. Mais largent nétant pas tout, bientôt ils devinrent plus gourmands. Tu fus donc ajoutée à la note, toi, ton corps, de retour aux bonnes vieilles méthodes sans que nul paiement ne te soit accordé cette fois. Sous tes belles robes nobles, des mains sales et corrompues nont eu de cesse de souiller ta peau dopaline. Sous tes jupons trop souvent déchirés, dautres corps ont pris possession du tien et cette fois aucun de tes charmes naura déclenché de pitié chez tes bourreaux. Sous tes yeux rougis, des cernes ont creusé ta peau, sous tes tâches de son, le rose a laissé la place à un teint livide. Sous tes masques impassibles, douleur et désespoir ont détrôné tes sourires et airs espiègles. Tu as mal, à lintérieur comme à lextérieur. A chaque jour tu te dis que cest la dernière fois car la dette devrait être remboursée, mais à chaque nouveau lever de soleil, tu trouves un nouveau courrier et de nouvelles instructions et tu réalises jour après jour que tu es piégée dans un cercle qui ne risque pas de prendre fin.
Alors, cette nuit, après avoir plongé ton corps dans un bain pour te libérer de leur odeur, de leur souillure, après avoir apaisé ton esprit par sa dose dopium, tu as décidé de prendre la fuite. Tu nas pas pris grand-chose, juste de quoi nourrir ton fils et un change. Deux couteaux, un dans une botte, lautre dans la manche de ta chemise. Profitant dune nuit claire, tu as réveillé doucement ton enfant, lui faisant croire à un jeu durant lequel il fallait courir en silence pour ne pas se faire attraper et quen gagnant il aurait le droit à un nougat. Linnocente joie qui naît alors dans les yeux verts de ton fils te rappelle linsouciante et joviale naïveté de ton frère disparu, ce qui tarrache un faible sourire en même temps quun pincement au cur. Vous passez par la fenêtre du rez-de-chaussée, quelques bruissements dans lherbe se font entendre sous vos pas et tu finis par porter ton enfant, à laffût, dans lespoir datteindre les chevaux rapidement. Arrivés aux écuries, tu poses ton plus précieux trésor pour seller votre monture quand une main vient soudainement tirer sur ta chevelure pour te renverser en arrière. Surprise, ton premier instinct reste de vouloir te saisir de ton petit, comme si lui prendre la main allait vous donner une chance de vous sauver, de le sauver lui ? Pourtant dautres mains sombres comme lâme de leur propriétaire se posent sur les frêles épaules enfantines et tarrachent un tressaillement dhorreur. Tu hurles, ton corps entier est alors écrasé par un assaillant plus fort que toi qui déjà te roue de coups et te dit des choses que tu nentends pas. Tu te débats, tes membres se secouent dans tous les sens comme si ladrénaline te donnait une nouvelle force dans ton désir de désarçonner ton agresseur. Tu ne vois quune chose : ces doigts qui empoignent le petit corps de ton enfant. Tu nentends quune chose : la voix de Marcel qui semble lacérer ton palpitant tant ses cris et ses pleurs sont affolés. Jamais un « maman » ne fut autant déchirant. Tes yeux nont plus assez de place pour dévoiler la haine que tu ressens pour eux et pour toi. Tu tentends supplier, clamer son innocence, mais tu sais déjà tout au fond de toi que rien ne peut sauver ton engeance du sort quils lui réservent. Et quand le craquement assourdissant dune nuque brisée vient fendre ton âme en deux, tu crois perdre la raison, tes doigts parvenant à extraire la lame dans ta manche pour répéter de manière folle de nombreuses lacérations à celui qui te maintient, jusquà ce quon te maîtrise à nouveau et te fasse taire en dessinant à ta gorge un profond sourire carmin. Ton dernier feulement sestompe en gargarismes fébriles.
Une lumière vacille à lhorizon à moins que ce ne soit ton âme. Les sons téchappent, assourdis par un gargouillis sonore dont lorigine est trop proche. Ton corps est de plomb, tu sais que ta prochaine danse sera avec le Diable. Vision floue accroche une mèche rousse qui rehausse la tête du petit corps effondré plus loin et ta main, peinte de rouge, cherche à rejoindre la menotte sans vie en traçant dans la paille, un dernier dessin macabre.
Une voix vient murmurer à ton oreille, un parfum de crasse et dalcool venant un instant prendre le dessus sur celui du sang qui sécoule de ta gorge. Les derniers mots que tu entendras seront :
Et tandis que ton corps subit les derniers assauts de quelques barbares, tu rends ton dernier souffle en maudissant la femme qui ta mise au monde, en te maudissant pour navoir pas su maintenir en vie la seule personne qui comptait.
Le lendemain, on retrouvera ton corps, ta chemise blanche teintée de pourpre, tes jupes laissées relevées dans un désir de thumilier jusque dans la mort. Ta main raide tendue dans la direction du corps de ton enfant que tu nauras pas pu atteindre, que tu nauras pas su sauver. Tes agresseurs sont déjà repartis en quête de nouvelles victimes et ta mère recevra même une de tes mèches ensanglantées en guise de mise en garde. Lété était pourtant si proche Gysèle.
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Lété te semble si loin. Les souvenirs de rires au bord de leau, de baisers dérobés, de chaudes caresses dans le sable, des fruits croqués, dalcool consommé, de jeux idiots entre amis, de promesses susurrées, de peaux brûlantes, de cheveux humides, de sueur, de fleurs odorantes tout autant de plaisirs qui reviennent à ta mémoire pour soulager tes inquiétudes. Ces mois loin de Périgueux tépuisent tant psychologiquement que physiquement. Tu tes retirée sur tes terres depuis que tu as reçu un courrier inquiétant. Ton affreuse mère a encore frappé. Sous ses dettes tu croules car, dune langue trop pendue, ta génitrice a informé les Miracles que sa fille a été anoblie. Voilà que la vieille Ponthieu devenait intéressante pour les raclures des bas-fonds et il navait pas été difficile de te contacter.
Tu as enfermé ton fils dans ton domaine, empêchant quiconque de le laisser sortir, réduisant laccès des domestiques et autres interlocuteurs. A la menace dune mort, tu préfères laisser lennui gagner la vie de ton enfant. Tu as établi des rituels et à chaque fois que tu rentres à la maison, ta première action est de vérifier que ta progéniture est encore en vie, embrassant ses joues avec trop de ferveur comme si à chaque baiser tu voulais te faire pardonner de ce que tu es. Tu ne tes jamais autant détestée que depuis que tu as un fils. Tu nas jamais autant craché sur ton reflet et sur tout ce quil représente que depuis quil a pris une place bien trop conséquente dans ton cur. Tu nas jamais autant réalisé le pathétique de ta misérable vie, de ta misérable famille brisée, rafistolée tant bien que mal.
A Benjen, tu ne donnes que peu de nouvelles, soucieuse de le laisser croire que tu le négliges. Les lettres sont fades et insipides alors que tu brûles de retrouver la protection de ses bras, ses sourcils trop souvent froncés, ses coups de gueule réguliers mais qui se terminent toujours par des excès de passion qui vous dépassent à chaque fois. Tu as recouvert ton cur dune carapace car depuis ce jour où le messager ta apporté ce courrier, ta vie et ta dignité ont été malmenés plus dune fois.
Il y a dabord eu des sommes dargent à ramener régulièrement en main propre. Mais largent nétant pas tout, bientôt ils devinrent plus gourmands. Tu fus donc ajoutée à la note, toi, ton corps, de retour aux bonnes vieilles méthodes sans que nul paiement ne te soit accordé cette fois. Sous tes belles robes nobles, des mains sales et corrompues nont eu de cesse de souiller ta peau dopaline. Sous tes jupons trop souvent déchirés, dautres corps ont pris possession du tien et cette fois aucun de tes charmes naura déclenché de pitié chez tes bourreaux. Sous tes yeux rougis, des cernes ont creusé ta peau, sous tes tâches de son, le rose a laissé la place à un teint livide. Sous tes masques impassibles, douleur et désespoir ont détrôné tes sourires et airs espiègles. Tu as mal, à lintérieur comme à lextérieur. A chaque jour tu te dis que cest la dernière fois car la dette devrait être remboursée, mais à chaque nouveau lever de soleil, tu trouves un nouveau courrier et de nouvelles instructions et tu réalises jour après jour que tu es piégée dans un cercle qui ne risque pas de prendre fin.
Early this morning
when you knocked upon my door
An I say Hello Satan
I believe its time to go**
when you knocked upon my door
An I say Hello Satan
I believe its time to go**
Alors, cette nuit, après avoir plongé ton corps dans un bain pour te libérer de leur odeur, de leur souillure, après avoir apaisé ton esprit par sa dose dopium, tu as décidé de prendre la fuite. Tu nas pas pris grand-chose, juste de quoi nourrir ton fils et un change. Deux couteaux, un dans une botte, lautre dans la manche de ta chemise. Profitant dune nuit claire, tu as réveillé doucement ton enfant, lui faisant croire à un jeu durant lequel il fallait courir en silence pour ne pas se faire attraper et quen gagnant il aurait le droit à un nougat. Linnocente joie qui naît alors dans les yeux verts de ton fils te rappelle linsouciante et joviale naïveté de ton frère disparu, ce qui tarrache un faible sourire en même temps quun pincement au cur. Vous passez par la fenêtre du rez-de-chaussée, quelques bruissements dans lherbe se font entendre sous vos pas et tu finis par porter ton enfant, à laffût, dans lespoir datteindre les chevaux rapidement. Arrivés aux écuries, tu poses ton plus précieux trésor pour seller votre monture quand une main vient soudainement tirer sur ta chevelure pour te renverser en arrière. Surprise, ton premier instinct reste de vouloir te saisir de ton petit, comme si lui prendre la main allait vous donner une chance de vous sauver, de le sauver lui ? Pourtant dautres mains sombres comme lâme de leur propriétaire se posent sur les frêles épaules enfantines et tarrachent un tressaillement dhorreur. Tu hurles, ton corps entier est alors écrasé par un assaillant plus fort que toi qui déjà te roue de coups et te dit des choses que tu nentends pas. Tu te débats, tes membres se secouent dans tous les sens comme si ladrénaline te donnait une nouvelle force dans ton désir de désarçonner ton agresseur. Tu ne vois quune chose : ces doigts qui empoignent le petit corps de ton enfant. Tu nentends quune chose : la voix de Marcel qui semble lacérer ton palpitant tant ses cris et ses pleurs sont affolés. Jamais un « maman » ne fut autant déchirant. Tes yeux nont plus assez de place pour dévoiler la haine que tu ressens pour eux et pour toi. Tu tentends supplier, clamer son innocence, mais tu sais déjà tout au fond de toi que rien ne peut sauver ton engeance du sort quils lui réservent. Et quand le craquement assourdissant dune nuque brisée vient fendre ton âme en deux, tu crois perdre la raison, tes doigts parvenant à extraire la lame dans ta manche pour répéter de manière folle de nombreuses lacérations à celui qui te maintient, jusquà ce quon te maîtrise à nouveau et te fasse taire en dessinant à ta gorge un profond sourire carmin. Ton dernier feulement sestompe en gargarismes fébriles.
Me and the Devil
Walking side by side [ ]
Now babe you know I ain't do it like that
Say I
Don't see why
people dawging me around
It must be that old old evil spirit
that spirit drop me down in your ground***
Walking side by side [ ]
Now babe you know I ain't do it like that
Say I
Don't see why
people dawging me around
It must be that old old evil spirit
that spirit drop me down in your ground***
Une lumière vacille à lhorizon à moins que ce ne soit ton âme. Les sons téchappent, assourdis par un gargouillis sonore dont lorigine est trop proche. Ton corps est de plomb, tu sais que ta prochaine danse sera avec le Diable. Vision floue accroche une mèche rousse qui rehausse la tête du petit corps effondré plus loin et ta main, peinte de rouge, cherche à rejoindre la menotte sans vie en traçant dans la paille, un dernier dessin macabre.
Une voix vient murmurer à ton oreille, un parfum de crasse et dalcool venant un instant prendre le dessus sur celui du sang qui sécoule de ta gorge. Les derniers mots que tu entendras seront :
- - Allez ma putain, souris, tu es née salope, tu mourras salope.
You may bury my body
down by the highway side [ ]
I don't really care where you bury me when I'm gone
I'm gone
you may bury my body
down by the highway side
So my old evil spirit can greyhound bus that ride****
down by the highway side [ ]
I don't really care where you bury me when I'm gone
I'm gone
you may bury my body
down by the highway side
So my old evil spirit can greyhound bus that ride****
Et tandis que ton corps subit les derniers assauts de quelques barbares, tu rends ton dernier souffle en maudissant la femme qui ta mise au monde, en te maudissant pour navoir pas su maintenir en vie la seule personne qui comptait.
Le lendemain, on retrouvera ton corps, ta chemise blanche teintée de pourpre, tes jupes laissées relevées dans un désir de thumilier jusque dans la mort. Ta main raide tendue dans la direction du corps de ton enfant que tu nauras pas pu atteindre, que tu nauras pas su sauver. Tes agresseurs sont déjà repartis en quête de nouvelles victimes et ta mère recevra même une de tes mèches ensanglantées en guise de mise en garde. Lété était pourtant si proche Gysèle.
Only promise me a battle
A battle
For your soul and mind
And mine
And mine*****
A battle
For your soul and mind
And mine
And mine*****
*Paroles de « Summertime Sadness » de Lana del Rey
Embrasse-moi tendrement avant de partir
Mélancolie d'été
**Paroles de «Me and the Devil» par Gil Scott-Heron
Tôt ce matin
Quand tu as frappé à ma porte
Et qu'j'ai dit Bonjour Satan,
J'imagine qu'il est temps d'y aller
***Bébé je n'aime pas faire comme ça
Je ne vois pas pourquoi
Les gens m'influencent comme ça
Ça doit être ce vieil vieil esprit du mal
Qui me fait tomber si bas
****Vous pourrez enterrer mon corps
Sur le bas-côté de l'autoroute
Je m'en fiche d'où vous menterrerez quand je serai parti
Je serai parti
Vous pourrez enterrer mon corps
Sur le bas-côté de l'autoroute
Comme ça mon vieux démon
Pourra s'accrocher
À un bus qui passe
*****Promettez-moi seulement une bataille
Une bataille
Pour votre âme et votre esprit
Et le mien
Et le mien
Les aventures de Gygy sont terminées, merci à tous les joueurs avec qui j'ai pu creuser cette petite rousse ces dernières années. Un grand merci à quelques joueurs principalement avec qui j'ai eu le plaisir de croiser la plume avec cette petite Ponthieu (je ne pourrai pas citer tout le monde mais le coeur y est) :
- JD Louis-Marie
- JD Evroult
- JD Vaelia
- JD Aurore_Victorine
- JD Sigvard
- JD Elise
- JD Pierre
- JD Benjen
- JD Judicaël
- JD Samaël
- JD Kleze
- JD Octave
- JD Maddy
- JD Isaure
- JD Ursula
- JD Eldearde
- JD Axelle
- JD Ansoald
Embrasse-moi tendrement avant de partir
Mélancolie d'été
**Paroles de «Me and the Devil» par Gil Scott-Heron
Tôt ce matin
Quand tu as frappé à ma porte
Et qu'j'ai dit Bonjour Satan,
J'imagine qu'il est temps d'y aller
***Bébé je n'aime pas faire comme ça
Je ne vois pas pourquoi
Les gens m'influencent comme ça
Ça doit être ce vieil vieil esprit du mal
Qui me fait tomber si bas
****Vous pourrez enterrer mon corps
Sur le bas-côté de l'autoroute
Je m'en fiche d'où vous menterrerez quand je serai parti
Je serai parti
Vous pourrez enterrer mon corps
Sur le bas-côté de l'autoroute
Comme ça mon vieux démon
Pourra s'accrocher
À un bus qui passe
*****Promettez-moi seulement une bataille
Une bataille
Pour votre âme et votre esprit
Et le mien
Et le mien
Les aventures de Gygy sont terminées, merci à tous les joueurs avec qui j'ai pu creuser cette petite rousse ces dernières années. Un grand merci à quelques joueurs principalement avec qui j'ai eu le plaisir de croiser la plume avec cette petite Ponthieu (je ne pourrai pas citer tout le monde mais le coeur y est) :
- JD Louis-Marie
- JD Evroult
- JD Vaelia
- JD Aurore_Victorine
- JD Sigvard
- JD Elise
- JD Pierre
- JD Benjen
- JD Judicaël
- JD Samaël
- JD Kleze
- JD Octave
- JD Maddy
- JD Isaure
- JD Ursula
- JD Eldearde
- JD Axelle
- JD Ansoald
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