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[RP] Mise à feu ! (de l'emmêlée)

Arnaut_de_malemort

Afin d'en découdre avec cette situation ubuesque, le Malemort avait âprement défendu la vengeance par le feu - seule position apte à couper le nœud gordiens - et dont il était lui-même expert. Coutumier de la bénédiction par le feu - notamment grâce à ses bûchers de roux - divertissant pour la foule, et éducatif pour les enfants, le procureur s'improvisa agent d'exécution des lois, et fit apporter quelques buches bien sèche, afin d'entamer le brasier. Certes, il n'y aurait aucune victime, mais les flammes seraient au rendez-vous. A Turenne, le Malemort usait parfois d'un peu de charme en rajoutant un peu de potasse dans le feu, de sorte de varier les couleurs, mais là, le temps avait manqué. Évidemment, une heure tardive fut choisit pour débuter les festivités.

- Populace ! Populace ! Venez admirer le spectacle ! En accord avec les directives Comtales, et afin de venger le pillage de Rochechouart, perpétré par Kachina, avec la participation de Laeti89250, nous allons mettre le feu à sa taverne ! Cette brouteminaude a fuit le Limousin sans même être inquiété par la justice ! Et comment est-ce qu'on puni les lâches brigands ?

PAR LE FEU !!!

Le Malemort était en extase, une torche à la main. La foule s'amoncelait petit à petit. Si le procureur ne se réclamer d'aucune exclusivité pour débuter les hostilités, il se tenait prêt à partager le feu de sa torche.

- Avant de débuter, vous êtes autorisé à piller ce qui reste ! Vengez vos camarades de Rochechouart ! Prenez les tabourets, table et les restes d'alcool ! Ensuite tout sera perdu !
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.pochtron.

«Il vaut mieux brûler franchement que s'éteindre à petit feu».(Kurt Cobain)

Il avait l'auberge pour lui seul, se réjouissait de pouvoir à loisir goûter à tous les alcools que servait la blonde amie de sa Kach. On l'avait laissé là pour terminer de remettre de l'ordre dans l'établissement.

Il en était là à aligner les chopes, et que je te sers un p'tit coup d'hypocras, et que je te remplis un godet d'abricotine, et une chope de cervoise brune, un p'tit cognac encore... Pour oublier que j'dois veiller sur cette bâtisse alors qu'ils sont tous partis je n'sais où.

Il se réjouissait et il râlait aussi. Tout d'abord parce que la Jeanneton, celle qui était belle comme un char à boeufs un jour de foire, lui avait fait faux bond. Leur rupture qui était bel et bien consommée se résumait en gros à ça :

- Mon Pochtrounet d'amour, tu comprends, j'peux pas continuer à t'fréquenter, tu t'acoquines avec des malandrins
- Mais ma p'tite caille farcie au miel, ils n'ont fait qu'attirer l'attention sur tous ces copinages à dix sous qui laissent aux vrais brigands l'beau rôle hum ? Sois pas crétine, réfléchis un peu tudieu !
- Crétine, crétine.. J'vas t'en foutre d'la crétine moi. Va t'faire voir, gros plein d'soupe... J'veux pas m'mettre à mal les hauts placés moi même si t'embrasses mieux que l'Gédéon !
- Alors, déguerpis, dévergogneuse , la Mariette est bien plus gironde qu' toi, va... J'oublierai vite ta trogne d' migraineuse coureuse d' remparts, va !
- Aaaaaaah !!! Ma mère m'avait bien dit qu'ceux d'Provence valaient rien
- Ta mère, ta mère, elle s'vautre dans l'foin avec le sav'tier ta mère !
- Glumpf........ Je.......... Oooh !!!!!!! Sal'té va !

Il n'avait qu'une envie à cet instant le bedonnant qui suivait Kachi depuis ses 14 ans. Tout plaquer et sauter sur la première mule venue qui l'aurait mené retrouver ses amis.

Il en était là, à sa ènième pinte, le coeur au bord des lèvres et les idées pas très claires quand il entendit beugler dans la ruelle, un excité de première qui appelait à crâmer l'Emmêlée...

Il était tendre. Il était bon comme la pâte à brioche de Sub, le Pochtron,on n'irait pas jusqu'à dire qu'il sentait bon le sable chaud... Mais de là à se laisser mettre le feu par le premier juge venu, que nenni diantre.

Et c'est armé d'un seau d'eaux usées qu'il sortit sans plus attendre sur le pas de la porte, la mine furibonde et les joues rougies de colère ou d'alcool... On pouvait le voir, campé sur ses deux pieds, masse de muscles prête à se mettre en mouvement, apostrophant l'insolent qui osait rendre lui même sa justice en saccageant le bien des autres.

On en aurait foutu au tribunal pour moins que ça, non ?

- Par les saints couillus du pape, maraud... Passe ton ch'min... Si l' feu t' démange, va t'en donc coller ton séant à la fontaine mais laisse ces murs en étât... On t'a pas appris à rester à ta place ? Va donc réclamer la clémence pour ma P'tiote.... Bougre d' bon à rien !!!
Ou va t'en bruler en enfer toi même Grippeminaud !!!! Foutre l'feu, foutre l'feu, j'voudrais bien voir ça mortecouille !!!!

Interprété par jd Kachi

Vittorina

Depuis son arrivée en Limousin, Vittorina avait été en quête perpétuelle d'un modèle auquel se référer quand l'indécision la laissait dans une incertitude et une immobilité gênante. Elle avait un temps choisi de faire d'Hildegarde son mentor, mais celle-ci se montra finalement bien trop chauve pour le job ( quel rapport ? aucun ). Puis elle avait tenté de s'accorder aux habitudes de Zolen, mais son indécence et son insolence la dépassaient bien trop souvent pour approuver. Et finalement.
Arnaut de Malemort.
Oh bien sûr, il n'était guère encore la perfection en le domaine, notamment si on soulignait son goût douteux pour les cornichons placés partout où place il y avait, et sa lubie dispendieuse pour des reliques toutes plus bizarres les unes que les autres, mais malgré cela, c'était bien lui que Vittorina s'était dernièrement choisi comme maître à penser sans l'avouer. Elle buvait souvent ces paroles inspirées comme bénédictions de pluie en période de sécheresse, et applaudissait ses idées, même les plus farfelues, tant elle s'y retrouvait.

Alors quand il avait appelé à brûler L'emmêlée pour corriger la non présence de Laeti en tribunal Limousin et Marchois, elle était de ceux qui avaient approuvé sans émettre la moindre opposition. Et plutôt deux fois qu'une d'ailleurs, le nom choisi pour l'établissement lui ayant toujours donné des noeuds à l'estomac chaque fois qu'elle passait devant sans savoir pourquoi, elle était ravie d'imaginer que ce ne serait bientôt plus qu'un souvenir cendré.

Alors elle était arrivée, encapuchonnée jusqu'à mi-yeux, au moment où résistance se dressa en fier défenseur d'un lieu condamné à sentir le roussi. Un pincement de lèvres, un froncement de sourcils, c'est que ce n'était pas prévu ça !
Un peu dans l'ombre d'une foule encore timide et éparse, elle prit peur à chacune des menaces proférées par le Pochtron, mais persuadée du bien fondée de cette action, ne se débina pas, et accepta même la torche encore éteinte qu'on lui remit entre les mains, sans savoir quoi en faire exactement.

En regardant quelques uns des convaincus, elle tenta d'agir par imitation, jumelant son arme à une autre déjà bien allumée et .. rien. Hm, elle avait dû mal faire. Rebelote, on y retourne et on se concentre. Toujours rien et le résultat resta le même pour les deux ou trois autres fois qui succédèrent. Quelle était donc que cette mauvaise farce ?!
Au désespoir, elle appela à l'aide le procureur, pro en la matière, d'une voix faible et peu assurée perdue au milieu du bruit ambiant.

Arnaut ... ? Arnaut ??!! ... ça ne marche pas !!

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"Dans un monde où le paraître est roi, être peut tuer."
Vittorina Gloria Alzo

Guillaur

Comme tout bon villageois simplet, Guillaur aimait les animations proposées en la capitale limousine. Si les exécutions publiques étaient malheureusement trop rares, il n'en gardait pas moins un gout prononcé par les actes de vandalismes collectifs. La licence de l'autorité public, représentée par le procureur, la liesse de la foule, en soif de vengeance et de divertissement, inspiraient les instincts les plus sauvage.

- OUAIS ! A MORT ! AU FEU !

Dit-il avant de cracher par terre en se remontant les manches. Il s'agissait évidemment plus de feu que de mort.

- Ces pilleurs c'est bien qu'à des bons à rien ! On devrait lui couper les seins et recouvrir les plaies de selle !

Sans même s'occuper du bougre qui sortait de la taverne, il s'y engouffra avant de revenir, les mains chargées d'un tabouret tout à fait classique.

- Si c'est gratuit…

Chaque participant était invité à récupérer un cadeau surprise. Lui, c'était des meubles. Il cessa néanmoins son activité, attentif à la controverse qui faisait rage.

- Il n'y a nulle entrave que le feu ne puisse résoudre ! Si ce dindon pose soucie, on le brule avec ! Surtout que le messire n'est pas rudement poli avec vous mon bon seigneur.

Un joli tabouret gratos, il n'allait pas le lâcher si facilement.

Amarante.

Comme la brune sortait moins, elle avait appris de Vitto, qu'Arnaut voulait faire un feu de joie, avec une taverne qu'elle connaissait bien, celle de Laeti ... Enfin, bien, c'était la taverne où se regroupait souvent Kachina et sa famille ... Et elle connaissait très bien Kachi et depuis très longtemps ...
Elle avait appris qu'ils étaient à l'origine d'un pillage à Rochechouart, ce qui ne l'étonnait pas quand on connaissait le pedigree de Kachi.

Si elle venait voir, c'était surtout par curiosité. Elle n'avait pas de capuche sur la tête et on voyait bien que c'était elle, avec ses rubans dans les cheveux.
Elle zieutait bien de tous côtés, pour voir si Angélino allait se pointer et participer. C'était surtout ça qu'elle venait voir et puis un feu de joie, c'était toujours agréable en cette saison ...

Donc, la brune se mélangeait un peu aux badauds et attendait le dénouement de l'histoire ...
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Erwan_.

Le Misengarde sait ce que l'autre zouave de Procureur a prévu. Il sait aussi que "sa tante" a laissé un homme sur place pour s'assurer que tout irait bien, bonne idée qu'elle a eue là!

Il s'approche donc de la foule déjà présente et regarde le cinéma des uns et des autres. Un bouseux se permet même de rentrer et de piquer du mobilier... C'est sans compter sur le fils qui ne laissera pas faire..

Arrivé derrière le gars, Erwan lui chope le col, le tire en arrière tout en lui faisant un croch'patte ce qui a pour résultat de l'étaler purement et simplement le cul dans le crottin... Le tabouret lâché, le blond n'a qu'à se pencher pour le récupérer et s'en venir rejoindre tranquillement Pochtron. Sourire convenu vers le bedonnant. Regard de nouveau posé sur la foule.

L'prochain qui s'essaye à piquer l'mobilier d'ma mère ben y va bouffer du tabouret... Et j'vous parle même pas si vous essayez d'brûler la taverne... Vous v'là prévenus...

Arnaut_de_malemort

- Ah ah ! La taverne n'est pas encore en feu que déjà le lapin quitte le terrier !

Les nobles – et moins nobles – s'amoncelaient pour le plus grand bonheur du procureur. Passé maître dans le discours pré et post incendie, usant finement du vocable enflammé, il savait provoquer le rêve.

- Arrière Jean –Foutre ! Je suis le tout puissant Arnaut de Malemort, je représente la bonne justice du Limousin et de la Marche. Notre Comtesse et son conseil ont jugé bon cette vendetta punitive contre la tenancière. Quitte le lieu prestement ou je te fou une claclaque.

La proposition n'était pas très alléchante. L'évocation même de son nom suffisait souvent à provoquer la panique et la fuite de n'importe quel pot-en-cul. Il savait mener la menace aussi bien que l'épée. La claclaque était le niveau le plus faible. Si l'individu percevrait, l'ultimatum concernerait le chibre. Se décidant à la clémence, il reprit :

- Ne t'échauffe donc pas la bile. Ce soir, les humeurs sont à la joie et à la fête ! Retourne donc à l'intérieur prendre ce que tu souhaites, c'est à toi. Je ne suis pas ton ennemie. Je vais te donner quelque chose. Regarde, c'est notre comtesse à nous. C'est Madame Jeannine Watelse. Une grande femme, elle marquera l'histoire. Elle aime les périgourdins, les auvergnats. Tiens, ça sera ton porte bonheur.

Dit-il en lui tendant une peinture migniature à l'effigie de la comtesse. Toute ressemblance avec un autre dialogue serait fortuite. C'était avant l'intervention du fils de la tenancière. Visiblement, les filous s'étaient passé le mot pour jeter de l'huile sur le feu.

- Arrière méchant ! N'entrave pas la justice, ou il t'en coutera.

La voie élevée, les gardes se précipitèrent pour protéger leur procureur bien aimé. Ensuite attiré par les alarmes du bailli, le Malemort se précipita à ses côtés, torche en main. Si les flammes présentaient leur délicieuse volute, la taverne ne prenait pas feu pour autant.

- Qu'est-ce la ? Est-ce ... de la magie ?

Ce que le Malemort aimait encore moins que les roux et les brigands, c'était bien la magie...
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Angelino.

Depuis peu à Limoges, l'renard, traînait ses bottes en taverne histoire d'faire connaissance avec les Limougeauds. Libre de tout contrat, il eu ouï-dire qu'une taverne devait prendre feu dans la capitale et il comptait bien obtenir le contrat.

Attifé d'sa tenue de pendard, il rodait dans les environs. Prise de température ; plutôt tiède pour une taverne qui devait prendre feu. L'renard zieutait la foule depuis le toit de la taverne d'en face. Ca gueulait, ça se ferraillait mais rien de bien méchant.

Son masque de renard couvrant son visage, on ne voyait de l'homme que ses yeux. Jouant avec son fougret de fou, il observait les lieux afin d'avoir la meilleure stratégie pour exécuter le sale boulot. Tiens ! Une tête qu'il connaissait depuis peu.

L'Amarante...Qu’est-ce qu'elle pouvait bien faire là ?! Mouais ! Les femmes est leur curiosité, c'est quelque chose ! Profitant de sa hauteur, il reluquait les formes d'la Bretonne, oubliant le pourquoi il était là.

S'imaginant dans la couche de la belle à ne pas lui raconter une histoire pour s'endormir, il fut surprit par un pigeon qui se posa près de lui. Son pigeon pour être exact. Badigeonné à l'urine d' mouflette, il était reconnaissable entre milles.

Il décrocha la missive et s'enrichit du nom de la destinataire. Il la lirait plus tard, rien d'urgent pour le moment. En attendant, l'coup d'oeil était jeté et pas que sur la donzelle !
L'renard savait exactement comment foutre l'feu à la bâtisse et voyait au travers des flammes, le doré des pièces qu'il convoitait. C'était du gâteau !

Il s'en alla comme il était venu, un coup de vent sec dans la cime des arbres.

La_rousse_lolo

Elle n'avait pas perdu une miette la dernière fois la fringante Rousse Lolo, de la dispute entre son Beau Pochtron et la Jeanneton, car elle était folle de lui, depuis qu'elle l'avait croisé à l'écurie où elle nettoyait les stalles des chevaux. Mais s'il avait reluqué son balcon, il était piqué des braies par l'acariâtre. Pfff un homme fidèle, voilà celui qu'elle voulait par tous les saints.

C'est donc de sa démarche chaloupée qui n'est plus à détailler qu'elle se met en tête de le rejoindre à l'Emmêlée. Elle sait le trouver là à garder la taverne de la petite blonde amie de sa Kach. Mais qu'elle ne fut sa surprise en arrivant. Un attroupement, un type bien sapé qui harangue la foule de faire cramer la belle taverne.

Et son héros, celui qui fait battre son cœur à en faire sortir sa poitrine de son corsage qui est là, défiant le maraud parfumé avec une posture digne d'un matador prêt à faire face à la foule et au petit taureau pour le coup d'operette.

Relevant ses jupons pour rejoindre au plus vite, le bedonnant, elle vient elle aussi emplir un seau dans l'abreuvoir et se tenir à ses côtés. Ah l'amour vous savez vous fait faire des choses insensées.

J'choui là mon bon Pochtron ! J'va pas t'laisser tout seul face à ses rats bien gominés. Non non, foi d'Lolo....j'suis avec toi pour toujours ! La Jeanneton t'méritait pas.....J'suis toute à toi dès qu'ces cancrelats dégagent l'plancher.
D'puis l'temps qu'j'te veux ….. j'vais pas t'lacher ça non crénom de nom !

Et la voilà vibrante de rage mais surtout d'émotion de se retrouver aux côtés de celui qu'elle nomme en secret : Mon mec à moi......car il lui fait rêver d'aventure, et tout ce qu'il dit ça fait du bien même quand il pleut......Et même si c'est pas vrai toutes ces histoires....elle elle y croit.

.pochtron.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'était chaud.

Même s'il souriait à voir une jolie précieuse peiner à allumer sa torche , c'était une évidence qu'ils rappliquaient tous. Et le bedonnant se voyait isolé et en bien mauvaise posture.... Jusqu'à ce qu'Erwan arrive à la rescousse, et récupère le tabouret qu'un freluquet avait osé voler sous son nez. Un sourire de connivence à l'intention du jeune homme alors qu'il se sentait tout ragaillardi :

- Un peu d'aide s'ra pas d'refus l'ami.... Regarde les , sont tous émoustillés à l'idée d'foutre le feu. Et c'est nous les vilains d'l'histoire corne d'bouc....

Et il harangue la populace qui se rassemble, avide d'émotions fortes, les menace en agitant son bras libre, alors que l'autre supporte toujours le seau d'eaux sales.

- Allez donc garder vos mioches vous autres dévérgogneuses. Et vous fots en cul allez vous en donc mettre l'feu sous les jupons d'vos femmes, pas étonnant que j'les trousse à la pelle vos mignonnes...

Et le voici apostrophant l'instigateur de tout ce cirque, bras tendu vers lui, regard noir et mâchoire crispée par la colère :

- Jean Foutre, j'vas t'en foutre du Jean Foutre moi... Ah ça t'va bien d'parler d'justice quand vous savez tous que des malfrats sévissent et mettent à mal de tranquilles voyageurs, mais qu'pas un n'élève la voix pour que ça cesse, vu qu'ces mêmes fripouilles jouent les MA pour vous. C'est plus facile d'foutre l'feu à une auberge, c'est sûr. Par les saints couillus, ravale ta morve beau merle, assis sur les latrines, t'es jamais assis qu' sur ton cul.

Il est en colère le Pochtron d'autant plus qu'il commence à se sentir cerné de toutes parts. Il perçoit même une ombre des plus menaçantes tapie dans les arbres. Il est mal foutrement mal.

Mais d'un coup tout change même si du coup ça devient encore plus chaud. Et sa bouille s'illumine d'un sourire qui lui remonte jusqu'aux oreilles quand la belle Lolo qui porte bien son nom arrive à la rescousse. Cornebidouille, la belle Lolo, c'est autre chose que la Jeanneton, il faut bien le reconnaitre. Depuis le temps qu'il la reluque sans oser en faire de trop. Des greluches carossées comme ça, ça s' soulève pas comme la première des dindes à farcir. Il n'osait pas si frotter, dans le genre trop belle pour lui trop bien.....roulée ?
Mais v'la t'y pas qu'elle lui fait une déclaration devant toute la ville ? Il sent ses joues rosir de plaisir, d'impatience aussi........ "J'srai toute à toi......." Mordiable, il en salive et ses braies semblent d'un coup avoir rétréci d'une taille, pire que si la Fanette les avait lavées, c'est pour dire... Il en reste baba, gauche et tout chamboulé, oubliant pour un temps cette foutue auberge.

- Lo.......lo ? Ma poupée, toi ici ? C'est y bien vrai qu'tu m'veux alors ? Pour tou.........jours ? T'as raison, la Jeanneton, c'est du pipi d'chat à côté d'toi ma beauté !!!!!!

Il déglutit... et s'autorise enfin à dériver du regard jusqu'au décolleté des plus affriolants de la sublime créature. Révisant sous son crâne le manuel du parfait dragueur, pour au final ne trouver qu'à lui dire :

- J'attendais plus qu'toi, tu sais . T'es juste faite pour mes bras.
Et même que j't'offrirai des perles de pluie té, même s'il pleut pas. J'creus'rai la terre tu sais ma désirée, jusqu'après ma mort, pour couvrir ton corps, d'or et de.......

Vous savez ces instants ou le désir de l'autre abolit tout le reste. Bah c'est ce qu'il vit le Pochtron... Et il en oublie l'auberge du coup Ou plutôt non. Il veut juste conclure avec tous ces revanchards et avec la belle rousse. Pour un peu il les laisserait crâmer l'édifice, et il entrainerait sa conquête du jour dans un coin plus tranquille. Mais ça, les autres ne lui pardonneraient pas. Il s'empare d'un geste vif de la miniature que lui tend l'enfariné protégé par tout un escadron de gardes armés jusqu'aux dents et marmonne à l'intention de l'incendiaire :

- Y a pas à dire, elle est gironde vot'comtesse. Mais d'là à la porter en médaillon autour du cou, va falloir attendre que les poules aient des dents..... J'vas la servir en marque page pour son pénitentiel, cornebidouille !

Et parce que l'amour ça vous rend dingue, imprudent, mais que c'est foutrement bon,il pose son seau, glisse la miniature au fond de sa poche sans façon avant d'attirer à lui sa rousse incendiaire pour un baiser des plus fougueux...
Qui n'a pas senti contre son torse les seins d'la belle Lolo, ne sait pas ce qu'est le paradis, foi d'Pochtron... Accroche toi Jeannot..

- Oh peuchère toi........Toi !!!!!!!!

Fabien

Malgré son nom, Fabien, c'était pas un gars bien. Mais c'était pas non plus un gars pas bien. C'était un gars tiède, ni chaud, ni froid, qui se laissait porter par le sens du vent le plus souvent. C'était pas un gars à faire des vagues, nan, mais quand y en avait, et surtout si elles étaient autorisées par les autorités de son bled, alors c'était pas du genre à se gêner pour en être.

Les mains prise par une torche allumée, et ouais il est doué lui !, sans savoir quoi dire exactement et en attendant l'assaut, il gueulait comme les copains, comme un putois, souvent de l'inaudible, mais du rauque, du gras, du masculin, du viril ! Il savait se battre le con, c'était pas un peureux, mais un habitué des bas quartiers et des soirées où fallait se défendre après une soirée poker un peu trop chanceuse. Donc ! C'était pas pour les fillettes cette mission là ! Par contre pour la présence de Lolo, c'était une autre affaire.

- Ouais, nan ! C'est déloyal ! De où qui ramènent de la gueuse quasiment à poil ? J'vais exploser dans ma braie comme elle va exploser dans s'corset ! En plus elle est rousse, Sire Malemort, faut faire que'que chose !

Amarante.

Elle était là, la brune oui. Elle regardait simplement, sans vraiment bouger, ni faire aucun geste et avait plus les yeux rivés sur son cousin de procureur, qui se tenait près de la taverne avec sa torche, qu'autre chose ...

Non, elle n'avait pas eu l'idée de zieuter sur le toit de la taverne en face pour y voir un Angelino camoufler de la tête aux pieds et qui l'observait en plus ... Oui, elle était là par curiosité et ça il avait du s'en rendre compte un peu plus tôt, puisqu'elle allait jusqu'à gober ses histoires de tête de bébé chat incrusté dans son ventre ... Elle était même allée jusqu'à toucher de la main sous le plastron de l'Espagnol-Italien, sous l'œil aussi curieux qu'elle, d'une Vittorina qui jouait les effarouchées en se cachant les yeux d'une main grande ouverte ...

Mais son regard à elle, fut attiré par une rousse des plus plantureuse ... Elle en vint à baisser son propre regard sur sa propre poitrine ... La vache, même si elle n'était pas à plaindre, la rouquine envoyait du lourd, c'était même presque trop, prêt à déborder ... Mais pas de chance pour elle, la couleur de ses cheveux, allait encore plus embraser l'esprit de son cousin Malemort. Les roux, il les envoyait au bûcher ... Elle prenait un gros risque en se montrant là ...

De plus en plus de monde, arrivait, à cause du bruit de plus en plus fort qui se faisait entendre. Elle, restait juste en retrait, espérant quand même, ne pas trop se faire embarquer dans la foule quand les choses sérieuses commenceraient vraiment et que la taverne serait en feu ...

Un peu tôt pour fêter le solstice d'été avec un grand feu de joie ... Mais bon, elle doutait qu'Arnaut eût pris cela en compte ...
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La_rousse_lolo

Toi Mon Toit*...

Toi, toi mon toit
Toi, toi mon tout mon roi
Toi, toi mon toit
Toi, toi mon tout mon roi…

Le rêve éveillé pour la Rousse Lolo, son seau choit à son tour sur le sol devant la porte en équilibre instable, mais le baiser de son Bedonnant la chavire et c'est un feu bien plus féroce qui la transperce que le feu qui ne prend pas pour cramer la taverne. Elle ne s'était jamais doutée que sous ses airs de rustre mal dégrossi se cachait un merveilleux poète. Les Ronsards pouvaient se rhabiller il était au top du top. Le must des hommes. Son homme.

Prends un petit poisson
Glisse-le entre mes jambes
Il n'y a pas de raison
Pour se tirer la langue

Elle lui chuchotait ces mots fous en épousant son corps, son regard vert totalement chaviré par son baiser quand soudain un hurluberlu cassa l'ambiance. La foudre de ses émeraudes tomba sur l'empêcheur de tourner en rond. S'extirpant des bras de son beau gosse, elle reprit le seau posé et le balança sur le gueulard, et sa torche finit par faire : crikkkkkkkk

La rousse va t'en foutre boursemole ! T'as mère t'a pas appris la bienséance chiabrena ! Tu n'vois donc t'y pas qu'tu m'fous les sangs à l'envers et qu'mon démon là va t'démonter ta face d'rat !?

Ne me regarde pas
Comme ça tout de travers
Qui fait le premier pas
Pour s'aimer à l'envers

*Elli Meideros ~ Toi mon Toit

Edern.

[ Ailleurs - Un autre moment ]

Edern attrapa Boby dans une rue et la poussa dans le sens contraire afin qu'elle l'accompagne d'un « J'ai besoin de toi ». Cette fois, il n'était pas question de salsifis, d'infidélité, ou encore de concours de concombre. Non, ils avaient un vrai travail payé cinquante écus. Sans lâcher le bras de Boby au cas où elle décide de s'enfuir, le Lisreux continue d'avancer d'un pas vif « On a une auberge à cramer pour cinquante balles. » moment de silence avant qu'il ne gueule « DÉPÊCHE ».

« Héééé »

« J'pourrais vomir dessus avant de tout brûler ? »

Edern aurait dû s'en douter que Eliance fasse ce genre de demande stupide « Seulement si tu m'aides. Faut déjà trouvé l'auberge de Alan de Lisreux. Tu sais ? Celui qui est avec Kachina ? Qu'on a croisé à Marseille, en Provence » Edern a conscience là de demander beaucoup à Boby, déjà de se souvenir, comme si Boby avait de la mémoire. Il s'auto-dépite. Il rajoute « Mais ouais, tu pourras vomir SEULEMENT une fois sur place. Et après, faudra que tu fasses la lettre pour réclamer notre pognon pendant que je termine de tout brûler » Et il lui évite de lui dire qu'ils auront le double s'il ne reste que des cendres.

« euh... », « hm... »

« J'me souviens bien de Kachi, ouais mais... elle a un... ? »

« HAN TROP BIEN ! »

« Du coup on crame chez ton frère, c'est ça ? »

Là, Edern s'arrête pour se retourner vers Boby et lui mettre un taquet à l'arrière de son crâne

« Oh hé aïeuuu ! »

Son frère, et puis quoi encore ? Déjà la deuxième fois de la journée. Non, Edern n'a pas Alan de Lisreux comme frère. Il reprend son chemin, un regard noir pour son acolyte. « C'était qu'un taquet, MERDE. »

« Un d'trop... »

Cependant, ils arrivent très rapidement au lieu-dit. Oui, théoriquement, c'est dans cette ruelle. Le regard se tourne à nouveau vers Boby « C'est laquelle déjà ? » comme s'il lui avait dit

« T'es con ou quoi ? C'est celle-là pardi ! »

« Tu vois bien quand même qu'elle a la tronche de la taverne de ton... euh... mais du coup, si c'pas ton frère, c'est ton cousin ? »

C'est ainsi que le drame commença parce que Boby voulait être Reyne et qu'à l'instar de Feue-Alvira, Boby savait tout mais en fait rien. Edern tire la tronche devant le langage de Boby mais ne trouve rien à y redire parce qu'en vrai, il avait déjà oublié. Il marmonne « C'est un cousin ... J'crois » Il n'a jamais été consciencieux des branches de son arbre généalogique. Et il ouvre la porte de la dite-auberge pour jeter un coup d'œil au mobilier tout de bois. Et le bois, vous savez que ça crame bien, n'est-ce pas ? « Boby. C'est l'moment de vomir parce que ça va bientôt flamber » et le Lisreux joue avec la flamme qui ne demande qu'à grandir-grandir.

- Chaque fois qu'une personne a voulu sa peau, étrangement, elle a fini par disparaitre comme si là-haut une étoile veillait ou était-ce une petite cuillère qu'il gardait dans les cas extrêmes de meurtre ?

« Vaut mieux que j'vomisse sur la porte ou dedans dedans, tu crois ? Hé, mais fais attention avec ta flamiche, là, tu vas me cramer la tignasse ! »

Si seulement

« Si Calyce avait été là, elle aurait vomi sur l'autre fenêtre... »

Et quand Boby chiale, Edern a un moment d'hésitation pendant lequel il est VRAIMENT tenté de la faire flamber avec le reste. L'odeur au nez, il est dégouté et donc commence à allumer plusieurs brasiers méthodiquement à l'intérieur, reculant de plus en plus vers la sortie. Et quand enfin, il est dehors. Il referme précipitamment la porte. Satisfait alors que la fumée sort déjà par la fenêtre ouverte de l'étage. Il a un moment de panique -Boby, merde ! Il l'a laissée à l'intérieur. Il regarde autour de lui, le cœur serré avant de soupirer quand il la voit avec ses grands yeux de merlan frit. Il grogne un « Putain » et s'éloigne de plusieurs pas de l'incendie. De l'autre côté de la rue, il regarde l'auberge se consumer- C'était une bien belle taverne. Dommage que ce n'est pas celle de Alan de Lisreux. Edern se tourne vers Eliance « A toi d'écrire maintenant à Vittorina et réclame nos cent balles ! »

« Ça pue ici... Pis l'soleil, y cogne aujourd',hui, c'dingue. On s'croirait.. PUTAIN MAIS CA BRULE !!! DEEEEDEEEEEE ! »

Citation:

Et Dédé de retirer délicatement sa chemise qui sera sûrement la seule victime de cette incendie une fois la lettre clôturée.

Ecrit à quatre mains avec JDEliance & JDCereale

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Arnaut_de_malemort

L'affaire tournait drôle. Si le Malemort ne refusait pas quelques fanatiques fanfarons, il goûtait peu la présence des familiers de la tenancière. Ces désagréables gêneurs entravaient ses plans récréatifs. Alors que les murs et la paille demeuraient insensibles aux volutes enflammées, survint une créature terrifiante, aux seins aussi rebondissant que l'histoire qui se préparait.

- Par les Saintes Couilles de feu le Pape Eugène ! Par le cornichon vinaigré douçâtre de Saint Théodule ! Par le sixième orteil de Sainte Guilbert ! Quelle créature démoniaque ! J'en ai déjà vu autrefois, c'est une succube. Je croyais que le Comté s'en était débarrassé. Elles usent de leur charme pour vous assaillir par leurs caresses lascives et leurs ardeurs sexuelles dévorantes. Elles sont dans le top 10 de créatures démoniaques invitées aux orgies par le Sans-Nom lui-même. On raconte que de leurs mamelles coulent un alcool si pur, que son arôme suffit à corrompre le jeûneur et l'abstinent !

Après avoir achevé son discours très dispendieux, le procureur, toujours au côté du bailli, tenta à nouveau de mettre le feu à la bâtisse. Alors que son bras armé d'une torche flattait caressait les murs avec frénésie, le brasier était toujours au point mort. La panique commençait à s'emparer du jeune homme, sentant que l'extraordinaire résistance de la taverne révélait ses protections magiques. Dans l'affolement, il s'exclama à l'adresse de Vittorina, et de tous :

- Cette taverne est maléfique ! Elle résiste au feu le plus tendre ! Elle est protégée par des envoutements démoniaques, des enchantements occultes, des incantations maléfiques, des envoutements nécromantiques ! FUYEZ POUR VOTRE ÂME !

Sombrant presque dans la panique – ce qu'il faisait très efficacement en présence de roux et de magie – il enjoignit Vittorina à prendre la fuite en direction d'une quelconque église où trouver le refuge. Mais avant de partir, il lança un regard noir aux fils de Laeti, ainsi qu'au tenancier en fulminant :

- Vous êtes démasqués ! Vos agissements ne resteront pas impuni, ni par la justice des hommes, ni par celle du Très-Haut. Je vous ferai scier le crâne jusqu'au nombril, tremper le chibre dans de l'huile bouillante, vous amputez les membres, vous pénétrez par la poire d'angoisse jusqu'à vous faire regretter vos relations sodomites, vous éviscérez pouce par pouce par la manivelle intestinale, vous faire tourner en bourrique jusqu'à ce que vos entrailles se vident par votre nez, vous…

Les paroles s'envolent, les écrits restent. Ainsi se décida-t-il à coucher en encre ses magnifiques idées, pour ses prochains procès, ou pour la postérité.
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Mise à feu ! (de l'emmêlée)

Arnaut_de_malemort

.pochtron.

«Il vaut mieux brûler franchement que s'éteindre à petit feu».(Kurt Cobain)

Interprété par jd Kachi

Vittorina

Arnaut ... ? Arnaut ??!! ... ça ne marche pas !!

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"Dans un monde où le paraître est roi, être peut tuer."
Vittorina Gloria Alzo

Guillaur

Amarante.

Erwan_.

Arnaut_de_malemort

Angelino.

La_rousse_lolo

.pochtron.

Fabien

Amarante.

La_rousse_lolo

*Elli Meideros ~ Toi mon Toit

Edern.

[ Ailleurs - Un autre moment ]

« Héééé »

« J'pourrais vomir dessus avant de tout brûler ? »

« euh... », « hm... »

« J'me souviens bien de Kachi, ouais mais... elle a un... ? »

« HAN TROP BIEN ! »

« Du coup on crame chez ton frère, c'est ça ? »

Là, Edern s'arrête pour se retourner vers Boby et lui mettre un taquet à l'arrière de son crâne

« Oh hé aïeuuu ! »

« Un d'trop... »

Cependant, ils arrivent très rapidement au lieu-dit. Oui, théoriquement, c'est dans cette ruelle. Le regard se tourne à nouveau vers Boby « C'est laquelle déjà ? » comme s'il lui avait dit

« T'es con ou quoi ? C'est celle-là pardi ! »

« Tu vois bien quand même qu'elle a la tronche de la taverne de ton... euh... mais du coup, si c'pas ton frère, c'est ton cousin ? »

« Vaut mieux que j'vomisse sur la porte ou dedans dedans, tu crois ? Hé, mais fais attention avec ta flamiche, là, tu vas me cramer la tignasse ! »

Si seulement

« Si Calyce avait été là, elle aurait vomi sur l'autre fenêtre... »

« Ça pue ici... Pis l'soleil, y cogne aujourd',hui, c'dingue. On s'croirait.. PUTAIN MAIS CA BRULE !!! DEEEEDEEEEEE ! »

Citation:

Et Dédé de retirer délicatement sa chemise qui sera sûrement la seule victime de cette incendie une fois la lettre clôturée.

Ecrit à quatre mains avec JDEliance & JDCereale

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Arnaut_de_malemort

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[RP] Mise à feu ! (de l'emmêlée)