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[RP] Promesses d'oursonnerie

Raimbaut_dmda
    Raimbaut avait eu envie de répondre au Garde Royal qu'aucun art martial ne s’accommodait de cidre et d'une cuisse de poulet, mais il aurait sans doute dérogé à la bienséance.

    Fort heureusement, la Reine réagit, évitant à l'officier de devoir lancer un trait d'esprit qui aurait pu lui nuire par la suite (se mettre à dos un garde royal n'étant pas l'idée du siècle quand on travaillait au Louvre, un croc-en-jambes dans les couloirs était si vite arrivé...).

    Il hocha la tête à la réponse d'Alvira, notant pour l'enfant qui serait présent.


    Bien Votre Majesté.

    Raimbaut prit donc la poudre d'escampette, le temps d'aller préparer tout ça.

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Deedee
    Adeline hocha donc la tête satisfaite et soulager de la solution que le Primus Inter Pares venait de trouver. Une solution qui, mine de rien venait de lui sauver la vie !
    Et non, elle n’exagérait pas la Normande.
    Ou juste un peu…


    -C’est tout à fait possible, oui. Et ce sera sans doute beaucoup plus simple. Faisons ainsi.

    Elle adressa un sourire compatissant aux parents avant d’adresser un petit clin d’œil à la fillette. Tout se passerait bien ! Tout finirait bien.
    Bref tout va bien !

    Reprenant son sérieux, la Prime Huissière se dirigea vers la salle du trône, s’assura que la Reyne ne s’était pas éclipsée entre temps, et la salua d’un léger signe de la tête et d’un petit sourire qui voulait dire : « Tout va bien ! La situation est maitrisé ».
    Puis prenant une profonde inspiration, après un dernier coup d’œil sur les visiteurs, elle annonça d’une voix clair (mais pas trop forte quand même)


      -Majesté, son Altesse Walan de Meyrieux, Primus Inter Pares.

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Walan
Bon bon bon. Ce n'était pas ce qui était prévu. Pas du tout même, mais il fallait bien se débrouiller avec les divers incidents ... après tout, il n'est pas de plan de bataille qui survive au contact avec l'ennemi. Enfin ... la reine n'était pas un ennemi, mais là est l'idée. Après un dernier regard à son épouse, du genre "faites vite", le pair s'avança donc seul vers la souveraine. Seul ? Seul suivi du porteur de barrique, en fait, pendant que l'autre porteur restait aux portes.

En quelques enjambées, le chevalier se retrouva devant sa suzeraine, et inclina respectueusement le buste en guise de salut.


Majesté.

Il attendit d'avoir l'autorisation de parler davantage, puis poursuivit une fois celle-ci accordée.

Il y a quelque temps, je vous ai quitté de manière un peu cavalière pour la Champagne. Aujourd'hui, je souhaiterais vous présenter ce que j'en ai ramené. En commençant par ce que vous m'aviez demandé ...

Oui, parce qu'à la base il n'était pas vraiment parti pour acheter des fûts, mais bon, puisque la reine avait demandé ... Il fit donc signe au serviteur de s'avancer pour présenter le fût en question.

... à savoir du vin de Champagne, tel qu'ils savent le faire sur les coteaux de Langres.
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Stradivarius.
    Grumpft.
    On peut jamais se rassasier dans ces trucs là. Un jour, je serais important, et alors je boufferais toute la cantine! Un jour! Ou alors, je m'en irais dans les cuisines à un moment où tous auront le dos tourné et je me servirais.


    - Vous êtes injuste.

    Et bam.
    Prend ça dans les dents! En plus, j'ai le ventre qui gargouille. Bon, soit, j'aurais du prendre un petit déjeuner. Je n'avais pas prévu de bouger, en fait. Je pensais que la garde royale glandait toute la journée. C'est faux. Les aprioris ont la vie dure. Allez, surveillons, surveillons. Les bras croisés, le regard hautain, l'air noble et fier. Oh! Une mouche! C'est marrant une mouche. Ça volète tranquillement, gaiement dans l'air ambiant. C'est pas pour rien que dit que les choses merveilleuses font mouche. C'est pas comme ça qu'on dit? Pas grave. Oh, elle se pose sur la nuque d'Alvira. Et si je levais la main? Attends, attends. Réflexion. Réfléchissons. Si je frappe, là, je risque de lui faire subir un coup du lapin, elle va mourir, il faudra la remplacer, je serais élu à sa place, je serais Roi, et je devrais me farcir tous ces rendez-vous horrifiants. Est-ce que ça vaut le coup? On m'appellerait Robert le Régicide, j'aurai à dos les féministes du coin, je risquerais de finir au Châtelet et je serais torturé ou mort dans un cachot humide du haut duquel se trouveraient les latrines des gardes qui mangent épicés. Tout ça à cause d'une mouche. Ça n'en vaudrait peut-être pas le coups. Il faut donc que je me restreigne dans mes mouvements et laisse la mouche picorer le nectar royal en toute impunité. Ouais, c'est ce que je vais faire. Allez, on laisse faire. Ce n'est qu'une mouche. C'est chouette une mouche. On devrait pas les emmerder, les mouches.


    - Majesté, dois-je ramener le goûteur par la peau du c... séance tenante afin de goûter cette offrande liquide? Je peux, de même, me dévouer si vous le désirez.

    Qui ne tente rien.
    N'a absolument pas de verre de champagne. Notez que je l'ai appelé Majesté, pour la première fois. Y'a du progrès

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https://www.mystradivarius.fr/stradivarius-1/
Alvira
Petit mouvement du menton à l'attention de Raimbaud, la Reyne opine. Ce coup-ci, il aurait peut-être plus de chance concernant la rapidité et le ton de l'entretien. Pile, face, l'avenir le dirait.

Adeline annonce son Pair et vassal à la Souveraine qui le laissa avancer vers elle tout en soufflant à Stradivarius : "Injuste n'a qu'un œil, j'en ai deux visiblement". Elle cligna des yeux à juste titre tout en ourlant ses lippes d'un sourire matois. La messe était dite, ou peut-être pas entièrement. Pour sa seconde intervention Alvira dodelina de la tête et lui indiqua qu'elle gouterait plus tard avant de monter son niveau sonore de deux crans pour s'adresser au Meyrieux.


Votre Seigneurie, je vous remercie de cette délicate pensée, cela vous excuse de votre départ de la Chambre des Pairs qui m'apparaissait tout aussi pressé que pressant.

Ô Sainte romance, grâce de tout ou presque. Ce jour-là elle aurait pu lui conseiller de ne pas se presser parce que ça oppresse, ou simplement de faire un détour. A l'inverse, c'était une aubaine qu'elle avait saisi pour se faire offrir un truc, de la picole c'était encore mieux.

Je suppose que votre visite ne se limite pas simplement à ce présent. Me présenterez-vous votre épouse et votre fille par la même occasion ?
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⚜️ Sa Majesté Alvira de la Duranxie - Ni remords, ni regrets ⚜️
Stradivarius.
    Et pendant que ça cause.
    Moi je fais le tour de la barrique en tapotant à divers endroits pour voir s'il y a bien du liquide à l'intérieur. Je colle mon oreille sur le bois, j'écoute. Je sens, je hume. Ça a l'air d'être du champagne à l'intérieur. Il faudrait vraiment goûter pour s'en assurer.

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https://www.mystradivarius.fr/stradivarius-1/
Mariealice
Bon demi-tour donc, tenant toujours sa fille à la main, au pas de course mais d'un air dégagé tout en tentant de se rappeler la direction indiquée dans un sens et de l'enregistrer pour quand il faudrait faire demi-tour. Oui, à nouveau. Parce que non elles n'allaient pas passer leur temps au petit coin et laisser Walan tout seul avec la Reine et dieu sait quoi dans ce fichu tonnelet de compétition. Enfin seul. Non mais comprenez avec les gardes, huissiers et autres officiers royaux.

Et tout cela bien évidemment avec le sourire, mais pas trop, en tâchant de garder son calme, là très fort et donc à toute vitesse mais sans se perdre. Oui je sais je me répète mais c'était un peu ce qu'il se passait sous le crâne de la brune et oui, du coup, un poil en boucle.

Une fois l'affaire faite et sans s'en mettre partout tant qu'à faire, histoire de ne pas enfoncer le clou du démarrage sur les chapeaux de roues. Oui de roues, de charrette même que! Bref revoilà quelques temps plus tard les deux de Meryieux version fille devant les portes. Regard sur le valet toujours là avec son paquet. Mouais, même pas qu'il l'avait embarqué avec lui, l'ourson mignon. Tsssssss.

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Retour d'une longue retraite, blason pas à jour etc.... Ca va viendre.
Aelys_meyrieux
Et hop ! Une Aëlys entraînée à vitesse grand V par une maman soudain bien plus pressée qu'elle, une ! Deux petits pas quand la mère en fait un, puis trois tellement ça va vite.

Mais j'ai pus enviiiiiiiie !

Peine perdue. Maman n'entendait pas. Après tout, elle avait peut-être envie aussi ? Oui, voilà, les grands sont comme ça : ils laissent les petits parler des choses qu'ils n'aiment pas, et ils en profitent.
Les latrines royales, Aëlys se les était imaginées bien différentes. Normalement, ça aurait dû être clair, inodore, agréable, quoi. Alors que là, derrière cette tapisserie obligeamment indiquée par la belle dame...


Vite, Maman ! On va manquer la reine !

Ce n'était pas du tout comme si c'était elle qui avait demandé à quitter l'antichambre en urgence. Pas du tout. C'était Maman qui l'avait entraînée vite vite vite.
N'empêche que l'aide maternelle n'était pas de trop. C'est drôlement bien, les jolies robes, les jupons, les petits jupons, les balayeuses, les chainses, tout ça... mais pas très pratique.

Le retour fut aussi rapide que l'aller. Mais comment Maman faisait-elle pour ne pas s'y perdre, dans tous ces corridors ? Aëlys se laissa emmener.


Maman ! Où est Papa ? Pourquoi il nous a pas attendues pour voir la reine ?

La déception était intense, la petite bouche s'incurva et se mit à frémir dans le minois tout chiffonné. Comment Papa avait-il pu lui faire ça ?!
Walan
Après un regard un peu perplexe vers le garde en train d'examiner le fût, Sans Repos répondit à la reine.

Oui Majesté, ceci et un autre point. Elles ont dû gérer une petite ... urgence alors que nous étions dans l'antichambre, mais elles devraient être là sous peu.

D'un coup d'oeil, le chevalier observa la porte par dessus son épaule afin de voir si elles n'allaient pas s'ouvrir au même moment, sait-on jamais. Mais non. Il lui fallait donc meubler, d'une certaine manière pour éviter que la souveraine n'ait à attendre réellement.

Ma fille est assez excitée de pouvoir vous rencontrer. Excitée, oui ... c'était un euphémisme. Le jour où il lui avait annoncé, elle l'avait submergé de questions : "Est-ce que je pourrais faire ça ? Et est-ce que la reine fait ci ?". Ça n'avait pas trop changé depuis.
Elle a fêté ses sept ans il y a peu et c'est la première fois que je l'emmène avec moi ici. Bon, il y avait eu le mariage, quelques années plus tôt, mais il n'avait guère montré la ville a Aëlys à l'époque.

Quant à mon épouse ... et bien, elle m'a précédé en tout dans le service de la Couronne. Elle fut pair et primus, mais aussi grand officier, grand maître de France, régente après l'abdication du Roy Levan ... et bien d'autres choses. Mais cela fait bien longtemps qu'elle n'avait plus remis le pied au palais avant aujourd'hui.

A nouveau, un petit coup d'oeil vers les portes. Ce n'était pas de la nervosité, simplement un début d'impatience à l'idée de faire se rencontrer -enfin ?- deux de ses mondes.
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Deedee
    Un regard vers la salle du trône, un autre vers les couloirs, encore un vers la salle du trône, et puis vers le couloir, Adeline espérait que LE plan se déroule sans accro et surtout dans le timing, pile poil pour passer inaperçu.
    Si elle avait pu se manger les ongles des mains et des doigts de pied, la Prime Huissière l’aurait fait volontiers et avec élégance. Mais voila… Ce n’était pas le bon plan.

    Un bruit dans les couloirs,
    La Reyne qui justement demande la suite,
    Et….
    Gagné ! Les voilà !

    Souriant, Adeline invita la demoiselle et sa maman à s’avancer et pénétra à nouveau dans la salle en toussotant (discrètement) pour avertir de sa présence.
    Puis, d’une voix claire, elle annonça en espérant ne pas s’embrouiller dans les titres et tout et tout.


      -Son Altesse Marie Alice de Meyrieux et damoiselle Aëlys de Meyrieux


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Mariealice
Non Marie n'avait prêté nulle attention à ce qu'avait dit sa fille en la trainant dans les couloirs dans un sens puis l'autre, bien trop occupée à se repérer et à faire vite. Et puis comme cela au moins, c'était fait et nul incident de ce genre ne viendrait entacher le plaid. Par contre, le murmure, bizarrement, elle l'entendit très bien et les noisettes se posèrent sur le visage d'Aëlys.

Papa est à l'intérieur, regarde. Ce n'est pas qu'il ne nous a pas attendu, c'est qu'on ne fait pas atteindre la Reine.

La fillette comprendrait-elle la nuance, rien n'était moins sûr. Et pas le temps d'expliquer plus avant puisqu'elles étaient annoncées.

Je veux voir un beau sourire. Rappelle-toi tes leçons et de ne pas parler à Sa Majesté tant qu'elle ne t'aura pas adresser la parole à part pour dire bonjour.

Bon ben quand il faut y aller hein. Regard sur le deuxième valet pour vérifier qu'il allait bien emboiter le pas, hop en avant le reste de la troupe, haut les coeurs, tout ça. Salut de la tête et un merci murmuré à l'huissier tandis qu'elle entrainait Aëlys avec elle pour venir se placer aux côtés de Walan avant de ployer dans une révérence.

Majesté.

Et d'attendre à son tour d'avoir l'autorisation de parler pour que le valet se déleste de son paquet.
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Alvira
Petit récit de vie, elle n'avait pas conscience du type d'incident repensant à son pain d'épice, l'attention attiré par le fût et le manège de Stradivarius qu'elle décide de remettre dans le droit chemin, le maître divin et Champenois attendrait demain. Quelques secondes encore et dans les paroles de Walan elle sourit.

Hum, je vois. C'était peu dire. Sept ans, l'âge où l'on quitte son foyer pour de nouvelles aventures auprès d'un tuteur ou autre Chevalier.
Se destine-t-elle à cela ?


Potentiellement pas, mais causer ne serait pas causer sans un échange. La Reyne en vint cependant rapidement aux dernières parole du Primus marquant un mouvement positif du menton.

Joli parcours, je ne doute pas qu'elle ait ce jour besoin d'un guide pour reprendre pied dans notre monde. Il évolue si vite ne laissant guère le temps à l'attentisme ou à l'absence. Le Louvre fleurissant, la France épanouie. Des mouvements actuels.

A cet instant, le Premier Huissier annonça les deux personnes dont le duo parlait. Le visage accueillant elle les laissa prendre place aux côtés du mari et époux ne doutant pas qu'elles prendraient la parole.

Bienvenue au Louvre jeune fille. Votre Altesse.

Onyx qui passent sur le Garde Royal toujours collé au présent comme une moule sur son rocher. Alvira le redemande une dernière fois près d'elle en un : "Robert laissez cette barrique tranquille, ce n'est pas pour vous". Pas vraiment décidé à partager la couronnée. Certaine chose se garde jalousement, et elle avait décidé que le cadeau en question entraient dans la liste du "no touch". Une fois le Di Varius pleinement sage, bien rangé comme un étui de lunette dans une boite à gant la Duranxie reporta toute son attention sur le trio qui lui faisait face.
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⚜️ Sa Majesté Alvira de la Duranxie - Ni remords, ni regrets ⚜️
Mariealice
Marie fit signe au valet de s'approcher d'elle puis ouvrit le lourd paquet. A l'intérieur, on pouvait devenir le bleu si facilement reconnaissable, bleu et hermine que la brune saisit à bras le corps, c'est que cela pesait mine de rien. Elle en avait oublié le poids physique depuis le temps mais pas celui moral de ses longues heures passées à travailler pour la Couronne. Nul regret de l'avoir fait. Mais il était temps de se mettre en conformité avec une loi.

Quelques pas pour se retrouver aux pieds du trône et de l'affirmer, de façon douce mais claire.


Votre Majesté, depuis mon retour au monde, j'ai appris que le statut de Pair émérite n'existait plus. Il me semble normal dès lors de Vous remettre mon manteau. Nul doute qu'il saura trouver de nouvelles épaules dignes de le porter.

Calme, avec un petit regard vers Walan qui n'avait pas compris sa décision mais n'était pas arrivé à la faire fléchir puisqu'elle n'y voyait pour sa part nulle malice.
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Retour d'une longue retraite, blason pas à jour etc.... Ca va viendre.
Aelys_meyrieux
Aëlys se retenait de pleurer. Son désappointement était très fort de ne pas voir la reine, mais encore plus forte était sa déception que son père ait pu lui jouer un si mauvais tour.

Papa est à l'intérieur, regarde. Ce n'est pas qu'il ne nous a pas attendu, c'est qu'on ne fait pas attendre la Reine.

Ah oui, exact. Cela, elle le savait : on ne fait pas attendre la reine. Et c'était vrai aussi que Papa était là, elle voyait son dos, elle entendait vaguement qu'il parlait à quelqu'un.
Les murmures furent couverts par la voix de la belle dame, qui énonça le nom de Maman, puis celui d'Aëlys.


Je veux voir un beau sourire. Rappelle-toi tes leçons et de ne pas parler à Sa Majesté tant qu'elle ne t'aura pas adressé la parole à part pour dire bonjour.


Les larmes se bloquèrent dans la gorge d'Aëlys. Mais pas seulement les larmes : toute parole, aussi. Droite comme un piquet de clôture à moutons, elle suivit sa mère. Bien obligée : elle lui tenait la main.
La gamine n'osait pas regarder. La reine, tout de même ! Ce n'était pas n'importe qui qu'elle avait devant elle. La reine !


Majesté.

Majesté... Ah oui, voilà : pour saluer la reine, on disait "Majesté", et puis on attendait.

Majesté.

C'était un peu croassant, mais c'était sorti.


Bienvenue au Louvre jeune fille. Votre Altesse.


Alors... Voyons voir... "Votre Altesse", c'était Maman. Donc "jeune fille", c'était elle, Aëlys. Est-ce que c'était ça, "adressé la parole" ? Ben oui, en fait. Aëlys s'apprêtait donc à répondre, quand soudain Maman se mit à ... offrir un cadeau ?! La fillette ouvrit de grands yeux. Jamais, au grand jamais, on ne lui avait expliqué qu'on doit apporter un cadeau quand on va voir la reine. Ça heurtait durement son sens des convenances, là. D'ailleurs, Papa n'avait .... oh làlà ! Lui aussi avait apporté un cadeau ! Mais qu'avait donc dit Maman ? "le statut de Pair" ? M'enfin ! pas besoin de statue de père ! Il était là en chair et en os, Papa.

Complètement dépassée, la gamine, séparée de sa mère par les quelques pas qu'elle avait faits pour se rapprocher du trône, ne savait plus du tout comment se comporter. Figée, elle regardait la pointe de ses jolies chausses neuves, qui dépassait de sa belle robe. Instinctivement, elle chercha dans la couture la poche où dormait habituellement sa poupée Gertrude, confidente de tous ses tourments, et se rappela in extremis que un, on ne met pas les mains dans les poches devant la reine, deux, on ne sort pas un paquet de chiffons puants pompeusement baptisé "poupée" devant la reine, et trois, Gertrude était restée à l'hôtel Aleksandr...

Il ne restait plus à Aëlys qu'à s'approcher en crabe de son géniteur, pour chercher auprès de lui le réconfort qu'elle était en droit d'attendre, ce quoi elle s'appliqua le plus discrètement possible.
Walan
A peine avait-il eut le temps de répondre un : "Je ne crois pas Majesté. Pas encore en tout cas" à la question de la reine que le reste de la famille Meyrieux était annoncé et s'avançait. Si son épouse se comportait comme à l'accoutumée, sa fille semblait plus nerveuse, ce qui n'avait rien de surprenant après tout.

En tâchant de ne pas loucher, le brun tenta de garder un œil sur sa fille, sur son épouse en train de remettre ce fameux "présent" qu'elle avait tenu à amener et sur la réaction de la souveraine. Autant dire qu'il rata probablement quelques passages.

Il ne comprenait pas vraiment la volonté de Marie de ramener son manteau coûte que coûte, alors même qu'il lui assurait que personne ne lui réclamerait tant qu'elle ne se mettrait pas à l'arborer un peu partout. Mais bon, c'était fait maintenant ... à moins qu'il ne se dépêche de se jeter sur la lourde étoffe pour l'arracher des mains royales, mais non, ce n'était pas vraiment sa conception des choses.

Parallèlement, il voyait sa fille se rapprocher petit à petit, visiblement de plus en plus en détresse. D'un petit geste du bras, et sans chercher à être plus discret que ça, il l'aida à parcourir les derniers pas pour la placer à son côté, puis laissa une main qu'il espérait rassurante autour de son épaule. D'un très fin sourire, il tâcha de lui faire comprendre que tout allait bien et, profitant que Marie prenait la parole, il lui glissa quelques mots brefs, tout bas.


Demande-lui pour les chevaux et la nage, si tu veux.

C'est que durant le trajet qui les avait amenés à Paris, la jeune fille avait été bien plus bavarde et n'avait pas manqué de questions sur les diverses compétences, capacités et goûts de la reine. Alors autant qu'elle reçoive réponse directement de l'intéressée, après tout.
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