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[RP] Promesses d'oursonnerie

Walan
Tandis que la discussion évoluait, Walan observa du coin de l’œil son épouse. Il se mettait à parler en son nom et à plaider sa cause alors qu'il savait qu'elle pouvait se défendre elle-même. Pour autant, leur échange de regard lui confirma que, pour le moment tout du moins, c'était à lui de continuer. Ce qui tombait bien, parce que c'est ce qu'il comptait faire, pris dans le débat. Et peut-être aussi parce qu'il faisait de cette affaire davantage un point d'honneur qu'elle.
Son regard revint sur Perrinne, qu'il remercia d'un geste du chef tandis que la reine enchaînait. Lorsqu'elle s'arrêta, le pair resta brièvement silencieux, avant de reprendre, la voix toujours égale.


Majesté, je ne considère pas particulièrement que les nobles inactifs soient scandaleux et je crois avoir simplement fait une comparaison avec leur situation. Vous connaissez différents nobles dauphinois, ils ne devraient pas avoir de mal à vous exposer mes positions habituelles en la matière.

Par ailleurs, il me semble que la chef de famille Jagellon, Sofja, officie au Louvre. Si vous le souhaitez, il vous serait donc rapide de faire en sorte qu'elle vous rencontre afin de savoir si une telle faveur irait ou non à l'encontre de sa volonté.


Une pause, observant la salle et se remémorant les rares fois où il était précédemment venu, comme membre de la Cour plutôt que comme requérant, avant de revenir à la conversation.

Je comprends que vous souhaitiez des garanties, Majesté.
Mais nous ne pouvons pas vous en donner. Non qu'on ne le veuille pas, mais parce que nous n'en voyons aucune qui puisse être donnée de manière honnête et sûre.

Car je ne peux pas prédire ce que nous réserve le Très Haut.
Mon épouse ou moi pourrions vous promettre sincèrement dix ans d'activité et de présence, ça n'empêcherait aucun de nous de se briser la nuque en tombant de cheval demain, d'attraper un mauvais miasme nous terrassant en une semaine, d'être tué dans le mois par l'un des ennemis de la Couronne, ou même dans un an de perdre le courage de lutter contre les affres de ce monde et de sombrer dans la mélancolie. Ce ne sont tout simplement pas des choses qui se décident.
Une telle promesse ne peut être que creuse et ce serait hypocrite de vous la faire.

D'autres serments alors ? Mais mon épouse est toujours sujette aux serments de chevalier de France et de la Licorne, tout comme moi. Elle est donc déjà engagée à rester fidèle à la Couronne et à la servir. Comment offrir plus de garanties que celles déjà jurées solennellement devant le Très Haut et les hommes et qui tiennent toujours ?

Vous souhaitez des propositions, et en effet nous n'en avons pas d'autre que de continuer à servir la Couronne en tant que chevaliers et vassaux, comme nous le faisons tous deux depuis bien des années.
Après nos retrouvailles, les premières choses que mon épouse a souhaité faire ont été de se rendre en la forteresse de la Licorne à Ryès et ici-même pour signaler son retour à la hérauderie, à la famille Jagellon et à vous-même. Elle vient de vous remettre son ancien manteau de Pair comme gage de respect des décisions royales prises durant son absence, et si demain la Licorne est mobilisée mon épouse sera de la partie comme si elle n'avait jamais été absente.
Il me semble que cela traduit l'attachement qu'elle continue d'avoir pour la Couronne, son Ordre et ses serments, avec ou sans fiefs.


Une nouvelle pause, tandis que le brun imaginait certaines conversations. Le coin de ses lèvres s'étira de manière fugace, presque imperceptiblement, comme s'il pensait à une bonne blague.

Je n'ai aucun doute que d'autres seraient venus vous faire cette demande en procédant autrement. J'imagine bien certaines personnes venir me voir, une fois qu'elles auront appris notre discussion, pour m'abreuver de conseils a posteriori sur ce que j'ai mal fait et ce que j'aurais dû faire : "Pourquoi ne pas la flatter, la supplier ? Lui promettre une contrepartie ou glisser une menace subtile ? Ou lui faire les promesses qu'elle veut, même sans y croire ?"

Redevenant particulièrement sérieux, il riva ses yeux dans ceux de la souveraine.

Parce que je me refuse à entrer dans ce jeu. Parce que je ne vais pas insulter l'intelligence de la personne à qui je demande une faveur en tournant autour du pot, en essayant de l'acheter ou de la faire chanter. Parce que nous n'allons pas faire des promesses que l'on sait ne pas pouvoir tenir.

Je m'y prends à ma manière, qui n'est peut-être pas la meilleure ici, mais qui est identique à celle que j'utilise lorsque je vous conseille : directement, sans me préoccuper de plaire ou de ce qu'il pourrait m'en coûter, mais en tâchant d'être exact et honnête. Je ne vais pas travestir mon identité, mes manières ou mes valeurs pour une faveur, si importante soit elle, et je ne souhaite pas que mon épouse ait à le faire non plus.

Si vous savez de quelle manière nous pouvons vous apporter les garanties que vous souhaitez, Majesté, ou si Montjoie ou Sofja Jagellon -si vous la convoquez- ont des idées, mon épouse et moi sommes parfaitement prêts à les entendre.
Sinon, je crains que votre décision n'en revienne tout simplement à un acte de foi, ou tout du moins de confiance.

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Mariealice
Vous voyez une carpe hors de l’eau, ouvrant et fermant la bouche à la recherche de l’eau qu’elle vient de quitter, fouettant l’air de la queue comme pour nager ? Vous l’avez bien l’image en tête ? Bien. En gros Marie là c’était ça. Sauf que ce n’était pas visible de l’extérieur. Ben oui, une brune étendue sur le sol du Louvres, battant des pieds frénétiquement, il faut dire que cela aurait eu l’air cocasse. Ou déplacé. Ou…. Bref vous avez saisi l’idée général. Mais résumons le pourquoi du comment elle en était là.

Ce qui bougeait sur la statue mariesque (et non pas façon grecque elle était habillée nom d’un petit bonhomme en bois de fer !) c’était ses yeux, qui avaient d’abord suivi sa fille et son air renfrogné, les mains dans les poches. Aussitôt la brune se rapproche de la mini eux et doucement, vint chercher l’une des mains enfoncées. Ce qu’il se passait sous le petit crâne, la mère l’ignorait totalement et, il faut bien le dire, en aurait été même fort surprise. Après tout, elle avait bien mangé dans les dents de la part de la puce que ce qu’elle avait fait avant, en gros et en résumé, Aëlys s’en tamponnait l’oreille avec une babouche taille 42.

Et là, c’était parti un peu en cacahuète. Ou du moins la discussion était repartie de plus belle et, petit à petit, tout en écoutant les diverses interventions sans mot dire pour l’heure, elle s’était imperceptiblement et lentement rapprochée du brun. Par cœur qu’elle le connaissait son ourson et là, elle voyait bien que sous son air sérieux, qui le rendait froid aux yeux de bon nombre, il y avait une pointe d’agacement fort bien dissimulé.

Hop, une Perrinne demandée, une Perrinne arrivant, un sourire à cette dernière ainsi qu’un salut de la tête, une Sofja proposée mais pas encore appelée et des mots échangés. Là on était plus sur le jeu de paume en fait. Bon bon bon bon. Et non elle n’avait pas apporté des bonbons, suivez un peu !

La main de sa fille toujours dans la sienne, la libre vint se poser doucement, légèrement sur le bras de son épou
x, comme pour signifier sa présence en plus des échanges de regard. Et puis fin de la carpe, ouverture de la bouche histoire de sortir quelques sons.

Votre Majesté, Vous ne me connaissez point, nous sommes d’accord. Demandez, je Vous répondrai. Sur mon implication passée, au sein de la Couronne, elle fut longue et me coûta, en plus de quelques cicatrices, plus d’une perte.

Les noisettes se voilèrent un instant alors qu’elle se remémorait ses enfants morts à force de les avoir délaissés sans doute, du moins c’était ainsi que Marie l’avait toujours vu, se reprochant ses si nombreuses absences. Même lorsqu’elle était avec eux, les pigeons, coursiers, dossiers et autres levés de ban l’accaparaient plus que de raison. Et puis ses frères et soeurs d’armes, ses amis…. Tant et tant…

J’ai plongé dans mes devoirs sans me retourner, je m’y suis abîmée corps et âme. J’ai passé la main, parce que j’ai toujours estimé que chacun devait pouvoir, s’il le désirait et en avait les capacités, accéder à certaines fonctions, que la roue devait tourner. Mais malgré cela, à la fin il m’a fallu me retirer pour ne pas disparaitre. C’était nécessaire, vital. Je n’étais plus que cela, même plus une épouse, une mère ou une sœur. Armoria n’aurait plus trouvé le violet autour de ce fameux devoir.

Un triste sourire vint étirer les lèvres alors qu’elle se souvenait de la Vanillée et de ces mots dont elle s’était servie parfois pour la décrire. Marie c’était beaucoup de devoirs et un peu de violet autour.

Mais ce sont ces mêmes devoirs et ma famille qui m’ont décidé à revenir au monde. J’ai été élevée dans l’idée que nous sommes là pour servir, de toutes les façons possibles, par les mots, par les armes, le souverain, la couronne, le royaume. Que quoi qu’il nous en coûte, c’était ce pour quoi le Très Haut nous avait placé là. Je n’ai plus de terre en mon nom propre, je l’ai entendu et accepté.

Regard vers Perrinne assorti d’un sourire. Nul éclat de voix n’avait eu lieu à la hérauderie après tout.

Il me reste mon serment de chevalier, prêté voici fort longtemps, et qui me lie à Vous. Il me reste les batailles futures, je ne sais que trop bien qu’un royaume ne reste jamais en paix fort longtemps. Il me reste les conseils que je puis donner au travers de mon expérience si on me les demande. Je ne peux, comme vient de le dire mon époux, vous assurer que ma vie sera encore longue. Je l’ignore. Si Vous souhaitez éprouver ma fidélité, je suis Votre femme. Choisissez de quelle façon et je suivrai.

Non mais ce n’était pas une demande en mariage hein. Mais bon elle n’allait pas dire à la Reine je suis votre homme puisqu’elle n’en était pas un !
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Retour d'une longue retraite, blason pas à jour etc.... Ca va viendre.
Alvira
Décidément la Reine en avait marre de cette journée, elle était arrivée en salle du plaid face à de fidèles vassaux et était persuadée que quel que soit leur problème elle pourrait le régler. Voila qu'elle se retrouvait heurtée à un soucis qui se heurtait lui même à ses propres convictions. Elle n'aimait pas les passes droits, elle ne l'avait jamais caché, alors forcement sa prime réponse fut négative mais ce non elle ne l'avait pas donné de gaieté de cœur. Quel Monarque digne de ce nom aime décevoir les attentes de ceux qui le servent fidèlement ?

Alors elle espérait sincèrement en poursuivant, entendre quelque chose qui la ferait pencher du côté du oui, quelque chose qui lui permettrait de se justifier au niveau de sa conscience personnelle si elle en venait à permettre une exception mais la colère de son interlocuteur et sa façon d'appréhender la situation n'avait fait que l'agacer et la braquer... Il enterrait intervention après intervention la patience d'Alvira qui allait de surprise en surprise sur son raisonnement d'homme qui se voulait de bien rendant son second non bien plus facile. Pour peu elle l'aurait remercié tiens !

Mais que croyaient-ils en face à la fin ?
Que parce qu'une Reyne peut faire ce qu'elle veut elle le doit nécessairement ?
N'étaient ils pas tous avant tout des serviteurs du Peuple Français qu'importe la houle et les tempêtes ?
Croyaient ils sincèrement qu'elle prenait plaisir à une telle situation, risquant de se priver des services de personnes compétentes tout en côtoyant pour la première fois des facettes d'eux qu'elle aurait souhaité ne jamais connaître ?

Enfin, Marie Alice prit la parole et une lueur d'espoir pointa enfin au bout du tunnel. Elle ne reviendrait pas sur son non, pas tout de suite, peut être jamais, mais au moins on lui donnait à y réfléchir...


Voyez lorsqu'on laisse les dames s'exprimer cela va de suite mieux.

Un coup d'oeil vers Walan, comme pour lui indiquer la pertinence des paroles de sa propre épouse tout en se pinçant l'arrête du nez entre les deux yeux en disant cela. Empruntant une mimique presque amusé par la situation. Elle accrocha le regard de son interlocutrice et ajouta les carmines très légèrement relevé en un sourire.

Ces messieurs, sous couvert de se refuser à la flatterie et à la flagornerie - qu'on ne leur demande même pas d'ailleurs - oublient un peu trop souvent le tact nécessaire à certaines situations.

Elle poursuivit paisiblement.

Vous vous refusez à de fausses promesses, ce que j'entends parfaitement. A ce propos, je vais en faire tout autant.
Par contre, chef de famille ou pas, ce n'est pas maintenant que c'est effectué qu'il faut me dire que finalement ce n'était pas voulu, ou que l'avis a changé. Ce fut dit et acté. Et les actes sont par nature l'essence même de qui nous sommes et ce que nous devenons.


Actes vous me proposez Chevalier, actes j’attends alors et pour cela vous avez bien des chemins. Des chemins et des voies pour me démontrer par ces fameux actes de possibles garanties.
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⚜️ Sa Majesté Alvira de la Duranxie - Ni remords, ni regrets ⚜️
Mariealice
Les regards s'étaient donc accrochés, de façon tout à fait normal lorsque deux personnes se parlaient face à face. Bon d'accord, l'une d'elles était la Reine mais la brune avait l'habitude de côtoyer les régnants. En fait, elle l'avait fait pour plus d'un. Dire que certains parlaient de malédiction, Marie aurait plutôt dit que la fonction avait quelque chose d'épuisant et finissait par les ronger. Peut-être que la décision de Levan, à laquelle elle avait assisté, puisque ô joie, il lui avait coller une régence dans les mains, était la bonne.

Votre Majesté, mon époux peut paraitre à certains froid ou distant mais il n'est pas de glace. Surtout lorsque cela touche ceux qu'il aime.

Un sourire tendre à ce dernier, le temps d'un battement de cils, avant d'ancrer à nouveau les noisettes dans les prunelles royales.

Quant à mes actes et aux chemins empruntés, ils seront ceux du chevalier que je fus et suis toujours. J'ai longtemps oeuvré au sein des Grands Offices et de la Pairie. Comme je vous l'ai dit, cela m'a coûté. La perte de mes ainés. Je compte être présente pour la dernière qu'il me reste, ne pas reproduire les mêmes erreurs. Non que je regrette d'avoir servi la Couronne et ses porteurs, c'est sans doute quelque chose qui coule dans mes veines. Mais je ne peux ni ne veux reprendre ce chemin.

De plus, j'ai toujours considéré que toutes les fonctions, hormis celle qui est la Vôtre, ne sont pas à considérer comme acquises ni les personnes les occupant comme inamovibles. Parce qu'elles demandent de l'énergie, de l'abnégation et qu'à un moment il faut du sang neuf. Chacun, suivant ses capacités et ses connaissances, doit pouvoir avoir la possibilité de démontrer l'une et l'autre. A chaque fois que j'ai ressenti que je ne pouvais plus apporter ce que je devais, j'ai passé la main.

Mon bras reste à Votre disposition à chaque fois que le besoin s'en fera sentir tant que j'en serai capable et que le Très Haut me gardera en vie.


Les noisettes quittèrent à nouveau, pour un bref instant, leurs homologues pour rejoindre l'acier marital. Comme une prière pour qu'il n'insiste pas, sachant qu'il n'avait sans doute pas aimé ce qu'impliquait ce qu'elle venait de dire mais il la connaissait et ne la changerait pas. Puis elles firent face, respectueuses, à la Reine. Marie ne voyait pas quoi ajouter d'autre pour sa part mais restait à l'écoute, que ce soit pour entendre la fin du plaid ou bien le passage au repas. Ou toute autre chose qu'il plairait à Sa Majesté.
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Alvira
La Souveraine acquiesça simplement, marquant là une pensée commune à son interlocutrice.

C'est tout à votre honneur.

Il est souvent difficile de savoir passer le relais, et se mettre en arrière plan pour assurer les générations futures d'apprentissages et d'expériences afin de pérenniser les Institutions dans lesquelles on a œuvré. J'ai bien conscience que ça n'est pas de l'abandon bien au contraire mais une certaine bienveillance tant que l'on se porte en conseil et assistance le temps qu'il faut.


La Duranxie savait ce que s'était pour l'avoir fait elle même en Gascogne, et en Touraine. Construire et pérenniser quoi qu'il se passe et malgré d'autres charges portés. C'est aussi une forme d'amour pour un ensemble de personnes et de valeurs. Elle gratifia Marie-Alice d'un sourire puis reporta son attention sur l'enfant et son Primus.

Bien si appétit il y a mon invitation tient toujours à moins que vous n'ayez d'autres affaires sur le feu.

Avec Raimbaut en PMH (abréviation by Octave papa) c'était sûr ils allaient se faire péter la panse.
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Walan
Le regard de son épouse avait été assez clair, si bien que le chevalier s'était astreint au silence, et avait fait un pas en arrière afin de se mettre en retrait. Et pourtant, il aurait bien continué à argumenter, tant il regrettait de constater à la suite de l'échange qu'au final on demandait à ce que Marie redémontre un mérite qui pourtant "n'était pas mis en cause". A ce qu'elle donne des garanties que personne ne pouvait donner et qui n'étaient exigées de personne d'autre. Et peut-être, dans des mois et des mois, une fois qu'elle aurait refait preuve de son implication au point de mériter un fief ... lui réattribuerait-on peut-être celui qu'on lui avait déjà donné pour son mérite passé. Il avait presque envie de secouer son épouse, en constatant sa ... résignation face à la souveraine : comment pouvait elle réagir ainsi ?

Sans même qu'il s'en rende vraiment compte, la main du brun s'était mise à jouer avec la broche retenant son mantel. Songeur, Walan se résignait à l'évidence : il s'était trompé, et à plus d'un titre.
Il le savait : le Louvre, malgré son apparente différence, était le lieu de tout autant, si ce n'est davantage, de guerres intestines feutrées, de luttes d'influence et de pouvoir que partout ailleurs. Il le savait mais se refusait d'y participer, autant qu'il le pouvait. Il ne cherchait pas à gagner les faveurs de l'un ou de l'autre, erni à rendre les "bons" services pour avoir un retour plus tard.
Il allait jusqu'à en faire une source de fierté, voire une garantie auprès des différents souverains. Cela le coupait de certains soutiens, mais ça lui permettait d'avoir une parole libre et sans intérêts autres que ceux du Royaume à défendre. Et c'est de la même manière qu'il s'était présenté au plaid, pour demander pour la première fois une faveur à la Couronne. Et il avait eut tort. Aurait-il accepté de jouer le jeu qu'il se serait présenté différemment pour la première faveur qu'il demandait à la Couronne, et que ça n'aurait sans doute pas été la première.

Il aurait beaucoup à réfléchir, si tôt qu'ils quitteraient les lieux. Mais pour l'instant, il ne pouvait pas partir de la sorte. Si bien qu'à l'invitation royale, le pair se rapprocha donc un peu des collations qui attendaient, gardant un oeil sur la réaction de son épouse.


Que pourrions-nous avoir de plus important qu'un entretien avec notre suzeraine et souveraine.
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Mariealice
Le regard de Marie était passée de la Reine à son époux. Elle avait acquiescé aux paroles de la Reine puis avait observé Walan, la main de sa fille toujours dans la sienne. La brune le connaissait assez pour deviner, en gros, ce qui pouvait se passer dans sa tête. Ils en parleraient sans aucun doute ensuite, l'un et l'autre campant certainement sur leurs décisions sans pour autant en venir à se disputer. Ou bien si.

La brune s'avança à son tour vers les collations, s'approchant doucement. Manger donc puisque telle était l'invitation, qui ne pouvait se refuser. Le problème étant que, comme d'habitude, manger risquait de s'avérait difficile. Il allait s'agir de grignoter l'air de rien, histoire de rester discrète même si monsieur de Meyrieux l'observait à chaque fois.


Avec grand plaisir Votre Majesté. On ne sait que choisir.


Hop, ou comment tenter de noyer le poisson. Elle était passée maître dans l'art de le faire, comme dans le lancer des chausses et des bouchons. Tout ne se perdait pas.

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Alvira
Rien de plus important, forcément, ce fut ce qu'elle rétorqua avec dynamisme. Quelle question, mais quelle questiiiiion. Puis à Marie-Alice elle indiqua avec une petite réfléxion dramatique.

Personnellement, je vous conseillerai du salé, c'est ce qu'il y a souvent de plus appétissant et qui n'est pas bourre crétin. Le sucré écœure vite hormis quand vous avez des envies folles de douceur.

Elle tapa dedans, ploum de la sauce and co et ajouta en les invitant à sortir de la salle.

Ce n'était évidemment que des amuses-bouches pour les mets plus consistants je vous prie de me suivre. Et si ça vous tente nous pourrions jouer avec votre fille au sloubi. Nous sommes 4 et je n'ai aucun doute sur la potentialité que nous aurons à obtenir des morceaux de bois !

L'occasion faisant le Larron après tout.
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