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[RP][Joutes 1467] Animation "A la Tournée Générale"

Hersende
[Dans la taverne, avant l'incendie]

Remerciant le tavernier, Hersende jette un regard un peu méfiant à la boisson servie . Après tout, c'était un défi à relever, il doit donc y avoir quelque chose de louche… Elle y goûte prudemment. Eeeh… mais c'est que c'est délicieux! Un peu fort, c'est sûr, mais Hersende a toujours aimé les boisson qui ont du corps. Et là, elle est servie!
Elle avale donc son verre cul sec, se sentant instantanément mieux. Adieu les contusions, oubliées les articulations endolories!

Vous avez bu, beaucoup mais, peut être habitué, vous résistez honorablement. La langue pourrait fourcher, les idées pourraient être confuses cependant.


[L'incendie]

Elle s'apprête à en commander une deuxième quand elle assiste à la chute de la lampe et au début de l'incendie. Encore lucide, elle cherche l'issue indiquée, mais dans la cohue et la fumée qui commence à envahir la pièce, il est difficile de s'en approcher, d'autant plus que nombre des personnes présentes semblent être sérieusement éméchées, voire complètement saoules pour certaines!

Encore consciente, elle laisse passer ceux qui paniquent le plus, restant un peu en arrière pour s'assurer que tout le monde évacue. Mais l'incendie progresse, il faut quitter la salle! Beaucoup se sont déjà engouffrés par la sortie. Le ronflement du feu ainsi que la chaleur insupportable pressent Hersende de quitter la pièce, mais désormais, dans l'épaisse fumée, on n'y voit goutte. Tant pis pour les retardataires, elle doit filer! En s'approchant du passage où la tapisserie qui cachait auparavant l'ouverture commence elle aussi à flamber, elle se glisse dans l'escalier et le descend dans l'obscurité croissante et la fumée, fuyant le brasier qui rugit dans la taverne.

[Dans le souterrain]

En bas, il fait noir comme dans un four, et elle ne distingue pas le sol devant elle. On entend bien des voix, des pas précipités… mais les ténèbres et la résonance des sons – une caverne? - lui font perdre tout repère. Elle entend un cri déchirant :

Papa! Papaaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!

mais n'arrive pas à savoir d'où est parti ce cri. A l'aveuglette, elle se dirige dans la direction qui lui semble la plus probable, touche un mur et manque de buter dans une masse à terre qui murmure des appels au secours.

Se penchant, Hersende tente de rassurer d'une voix douce l'enfant dont elle sent la forme sans la distinguer. Elle se penche et la prend dans ses bras en lui disant :

Allons, allons, petite, ne pleure plus. Tu n'es pas seule! On va le trouver ton papa.

vous entendez à l’aide et bien sur vous êtes un bon samaritain.


_________________
Hope
    [Avec Arioce – Peu avant l’incident.]


Elle le regarde siffler son verre de whisky avec brio, en frappant dans ses mains pour l'encourager, toute joyeuse et surtout franchement pompette.
Et encore un petit coup, cette fois de ce breuvage secret du nain, qu'elle expérimente avec méfiance, trouvant le goût assez surprenant, mais finalement très bon.
Certes, ses idées, à cette heure, ne sont plus très claires, tout comme sa vue.
Il faut à ses jade,s faire cinq fois le tour de la taverne pour enfin se poser, troubles, sur sa cousine, repliée dans un recoin, malgré l'indication d'Arioce.
Laissant l'Ours quelques instants à son défi, elle se dirige vers Elvyna...




    [Seule, dans ses songes – Pendant l'incendie.]


Elle est allongée sur le sable de la plage de la Teste-de-Buch, ce village choisis par son suzerain et son épouse pour s'y installer définitivement.
Une option plus qu'intéressante, car à ce jour, elle y vit encore... record chez elle, de rester aussi longtemps implantée dans un lieu quelconque depuis sa fuite de l'Argonne.
Et c'est qu'elle s'y sent bien, petit cité tranquille, balayée par les vents de l'Atlantique et créant ainsi cette dune immense, étonnante curiosité géologique, dont elle ne se lasse pas de contempler la beauté.

Il fait bon, et Surya, sa sœur d'âme se trouve évidemment à ses côtés, babillant joyeusement comme elle sait si bien le faire, alors, qu'elle offre son visage au doux rayons de l'astre du jour, tout en l'écoutant, les yeux fermés.
Peu à peu, le soleil, se fait plus chaud, vraiment très brûlant, au point de lui faire ouvrir les paupières.
De stupeur, elle pousse un cri.
Il se tient là, à quelques centimètres de son visage, menaçant, des flammes meurtrières jaillissant de lui de toute part.
Effrayée elle essaie de s'enfuit, de sauver sa vie, mais ses pieds restent collés au sol, comme englués dans le sable fondu.
Elle le sait, elle va mourir là, aucun échappatoire possible, c'est alors qu'elle entend murmurer la douce voix de sa sœur qui l'appelle.

Surya, aide-moi !

La voix se fait de plus en plus puissante mais pas suffisamment pour qu'elle comprenne.
La panique, les brûlures, elle sent qu'elle va finir carbonisée... comme eux, elle étouffe, ses chairs se liquéfient, elle ne ressent pourtant aucune douleur, alors, elle se laisse partir, se laisse...

Hope ! Réveille-toi !




    [Seule, du moins le crois t'elle – Pendant l’incendie].


Tête et buste qui se relève avec brutalité, elle prend une profonde inspiration, puis tousse, crachote, les bronches et les poumons en feu, ses narines irritées par une forte odeur de brûlé.
Reprenant peu à peu ses esprits, elle ouvre les yeux lentement, des bruits sourds parviennent à son ouïe qui se fait plus affûtée au fur et à mesure, qu'elle se reconnecte au monde réel.

Assise au comptoir, la scène qui se tient devant, est surréaliste, apocalyptique.
Tout est brumeux, et paradoxalement ensoleillé, comme incandescent.
L'air est chaud, brûlant, irrespirable.
Elle se lève de son tabouret, et reste plantée là, à observer ce qu'il se passe, sans rien comprendre, sans rien tenter, sans rien attendre.
Que se passe t-il ?

Son crâne sur le point d'exploser, elle pose sa main sur ce qu'elle pense être le bois du comptoir, alors que...
Un cri de douleur s'échappe de ses lèvres, elle scrute d'un air stupéfait ses doigts et sa paume dont les chairs sont meurtries, puis son regard glisse vers...
Une dague !

Une douleur fulgurante traverse sa tête... un fragment de souvenir... la dague... Arioce.
Instinctivement, elle attrape l'arme, alors qu'elle regarde autour d'elle, hébétée.
Elle ne comprend pas l'urgence, elle ne saisit pas la panique, elle ne voit pas les autres, n'entend pas leur cri.

Totalement perdue, elle marche quelques pas, dans cet enfer, cette chaleur écrasante, la dague toujours en main, cherchant désespérément une issue, c'est alors, qu'elle entend un hurlement qui lui déchire l'âme.
Elle tombe nez à nez sur la plantureuse serveuse, transformée en torche humaine vivante.
Pétrifiée d'horreur, elle porte sa main à sa bouche pour s'empêcher de hurler, ses jambes se dérobant sous elle, et tombe à genoux devant le corps calcinée de la blonde.

Alors c'est ainsi que ça se termine ?
Un éclair de lucidité la parcourt.

Elle se met à hurler, de sa voix habituellement étouffée, les cordes vocales retrouvant une soudaine vigueur :

Arioooooooce....
Elvynaaaaaaaaaaaaaaa...



Vous avez bu mais voilà, vous vous êtes écroulés sur la table et à votre réveil … c’est l’apocalypse. Mal, perdu, incompréhension … bref un vrai zombie ambulant. (3 points)

Vous écrasez des champignons hallucinogènes et vous voilà enclin à voir ce que vous aimez le plus = 4 points = > Ca va viendre.

_________________
Elvyna
    [Seule dans son coin pour encore peu de temps, genre quelques secondes – Peu avant l’incident.]


    Les gens buvaient et s'amusaient. Finalement, un sourire vint d'afficher sur son visage, cette bonne humeur devait se donner. Elle remercia le tavernier nain de lui avoir apporter une boisson et choisit de la prune et se mit donc à boire, trinquant et buvant, enchainant les tournées générales nombreuses. Sa tête lui tournait, elle était déjà ivre, c'était surement de la bonne qualité. Puis elle remarqua au loin le regard de Arioce et leurs regards se croisèrent. Merde, repérée. Et il indiqué à Hope qu'elle était là. Nul part où aller, mais de toute façon, elle ne préférait pas se lever tout de suite. Elle ronchonna en voyant sa cousine de lever pour venir à sa rencontre. Elle étira un sourire forcé.


    [Somnolence quand tu nous tiens – Pendant l’incident.]

Vous avez bu mais voilà, vous vous êtes écroulés sur la table et à votre réveil … c’est l’apocalypse. Mal, perdu, incompréhension … bref un vrai zombie ambulant. (3 points)


    Elle ne se sentait pas très bien, pourtant elle tenait l'alcool habituellement, mais le mélange avant raison d'elle et la Riddermark se sentait malade. Elle repoussa son verre, se levant pour aller prendre l'air à l'extérieur, mais la tête lui tournait tellement, elle voyait les gens bouger trop rapidement autour d'elle, les flammes des chandelles lévite, puis tout devient noir.


    ....


    Reprenant connaissance dans une quinte de toux, elle se redressa sur la table. Elle se sentait perdue, regardant à droite et à gauche, des hurlements, des personnes qui courraient en panique, des flammes gigantesques, des cadavres. Mais c'était quoi ce bordel! Frottant ses yeux à cause de la fumée qui la piquait, elle toussa une nouvelle fois, plissant le regard pour regarder au travers du brouillard épais. Mais elle était où? Elle sentait encore les effets de l'alcool, elle tituba en s'éloignant de la table, ne sachant pas où aller, reculant vivement d'un pas quand un morceau de plafond s'effondra, en feu. Elle sentit une vive douleur de brulure sur son bras. Elle croit entendre son prénom quelque part, mais incapable de situer l'endroit. Trébuchant sur une chaise renversée, elle remonta le col de sa cape sur son visage pour respirer au travers.
    Tout le monde hurlait, mais elle se rendait compte que le lieu se vidait petit à petit. Il y avait donc une sortie dans cette fournaise.


    [En sécurité ou pas – Dans le souterrain]

-vous vous foulez la cheville et devez trouver un ou une partenaire qui accepte de vous porter.


    Se faisant bousculer d'un côté et de l'autre, ne repérant comme elle pouvait, ne reconnaissant personne tellement que la fumée était épaisse. Respirant dans le tissu de sa cape, elle repéra l'ouverture et un escalier où les personnes s'engouffraient rapidement, elle les suit, loupant une marche et tombe dans l'escalier, se retrouvant à mi chemin, à moitié écrasée par les gens en panique. Mais une douleur se fît sentir à sa cheville.

    - Merde, bordel !

    Elle grimaça, essayant de se relever mais sans succès, glissant donc marche par marche jusqu'en bas, se relevant tant bien que mal et boitillant quelques pas avant de s'arrêter, cherchant autour d'elle une aide.

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Leprechaun_le_nain






Oh il s'envole, il s'élève et rejoint le soleil. La lune peut être ? Certainement ! Un frisson lui parcours l'échine. Pas si tôt ! Non il promet de se racheter de toutes ses mauvaises pensées ou mauvais actes passés. Ils sont nombreux mais il promet .... En réalité on l'aide à se relever. Coup de sang salutaire toutefois, il retrouve un peu ses esprits et aurait bien préféré attendre. Il voit la bimbo aux lolos adorés partir. Elle va retourner tous les Saints avec ses seins aussi mis en avant et il est d'avis qu'ils lui fassent signer de son seing un code de bonne conduite. Sans cela serait-il sain de l'accepter ? Il prie pour qu'elle les ceint de sa belle générosité. Et que le sans nom se retourne une minute si Saint Samoth arrive à retrouver une petite vigueur là où il est. Tout est de sa faute, il pleur. Tout est de sa faute, il crie en silence sa colère. Tout est de sa faute, son cœur se déchire. Il fuit sa honte à travers le corridor, il chasse l'horreur en pénétrant dans la pénombre. Il croise un groupe [Belisaire, Liliana, Carmen et Alexandre], les bouscule tête baissée, il n'en a que faire ... Mais une voix le happe.


    "Merde, bordel" [Elvyna]


Il s'arrête, les yeux transformés en chutes du Niagara et constate un malaise.

    Reposez vous sur moi.


Oui le nain à défaut de pouvoir porter une belle femme pouvait servir de canne.


vous entendez à l’aide et bien sur vous êtes un bon samaritain. = 1 point
Arioce
    Peu avant l’incendie.

Et les verres s’enchainèrent, comptant toujours sur le coude d’Hope pour le levé jusqu’à mes lèvres. Le breuvage spécial de la maison fut bien vite ingurgité. Bordel ! Pas mauvais du tout ! Et il tape comme il faut – c’est-à-dire, bien trop fort pour que cela soit raisonnable. M’enfin, l’on était en sécurité ici, l’ambiance était plus que plaisante, la tente pas bien loin, alors, autant se faire plaisir. Alors qu’Hope s’éloignait de moi, je commandais quelques petits verres de cognacs, histoire que je puisse les boire seul, sans l’aide de personne. Fallait-il s’auto-lancer un défi de les boire les plus vite possible ? Incontestablement. Ce que je fis avec brillo. Lèvres enserrant le buvant de la juste pression qu’il faut. Tête relevé en vitesse. Gorgées avalées sans appel. Et je recrachais le cadavre sur le comptoir. Hop, hop, hop, hop. Arioce, grand vainqueur.

    - Oh bordel !

Je ris, alors que je m’affalais sur le tabouret, la taverne vacillant drôlement.

    - Ça c’est boire comme un gamin.

C’est-à-dire, trop vite, sans en profiter. Mmmh… la question était. Pourrais-je demandé à ce qu’il mettait de la bière dans des petits verres. Surement… Et une nouvelle tournée. Bu avec plus de modération, enfin, moins rapidement que la précédente. Disons que je profitais de la vue aussi, posant mes yeux çà et là, où belles femmes se trouvaient, à qui, peut-être, j’allais me décidé de faire la cour. Ou alors… juste regarder. Mmmmh…



    L’incendie – Toujours dans la taverne.

Soudain, l’enfer.

    - Bordel !

Des flammes dévoraient la porte d’entrée et les planches autour avec grande appétit. Le feu semblait se propager vite. Un instant de trou, où mes pupilles restèrent accrochées à ce spectacle mortellement beau. Au feu ? Fuyez ? Bordel ! Oh feu !
Retour à la lucidité. Enfin… La lucidité après beaucoup trop de verres.
D’un bond je descendis du tabouret, et faillis me ramasser. Depuis quand la taverne était sur un bordel de navire en haute mer ! Je me rattrapais de justesse à une table, ou peut-être à quelqu’un.

    - Bordel…

Rien ne me semblait sur ou assuré. Tous tanguaient, valdinguaient et me foutaient une sacrée envie de repeindre le parquet.
Seconde instant de lucidité. Elvyna ! Hope ! Panique !
Je relevais vivement la tête, cherchant, le regard fou, des yeux les deux jeunes femmes. Et dans ce sacré bordel de gens en fuite, tout me semblait confus et impossible.

    - ELVYNAAA ! HOOOPE !

Je toussais et repris mon combat contre la marée déchainée. Je suivais le mouvement de foule, mon regard allant de personne en personne, à la recherche des deux têtes connues. À l’entrée de l’escalier, je m’arrêtais, continuant à regarder qui étaient descendu, et qui descendaient encore. Mais pas d’Elvyna, ni de Hope.

    - Bordel de bordel !

Alors que je m’apprêtais à retourner chercher dans le brasier qui progressait bien trop rapidement, je vis deux formes en bas des escaliers. Dont une qui me semblait bien familière.

    - ELVYNA ! As-tu vu HOPE ?

Qu’est ce qu’elle foutait par terre d’ailleurs.

    - Je ne sais pas !
    - Bordel !

Je lâchais un grognement. Bon, Elvyna était en sécurité et entre de bonnes et petites mains nanesques. Bordel, un nain, on n’en croise pas souvent de ces machins-là ! Mmmmh… Hope !
Sans plus me faire prier, je m’engouffrais de nouveau vers la pièce en proie aux flammes destructrices. Des cris !

    - IL FAUT FUIR VERS L’ESCALIER ! LE SOUTERRAIN !

Me couvrant le bas du visage, je luttais pour ne pas tomber à chaque pas. Bordel ! Pourquoi ai-je autant bu ! Je grognais contre moi-même lorsque je perçus dans tout ce brouhaha, une voix familière. Hope !

    - HOPE ! OÙ ETES VOUS ?

Je tentais de me diriger vers là où j’avais cru entendre sa voix. Rien n’était très sûr avec ma tête en bouilli et la panique générale, sans parlé de cette foutue chaleur et de cette fumée de merde !
Je plissais le regard, avançant de pas incertains, lorsque je me pris la botte sur quelque chose qui acheva le peu d’équilibre que je possédais.

    - Bordel !

Oh mais… depuis quand j’ai les mains attachées dans le dos ? Retour à la réalité douloureuse, alors que je m’écrasais l’épaule la première contre le sol. Et la vue qui s’offrit à moi fut bien plus douloureuse encore… Le corps d’une jeune femme brûlait. Horreur, j’eus un mouvement de recul.

    - Oh Bordel !

Mes yeux se posèrent alors sur la forme à genoux aux côtés de ce que je devinais comme le cadavre de la serveuse.

    - Hope !

Je retins de justesse un haut le cœur. Bordel…

    - Faut pas rester là !

Je tentais de me redresser, me mettant sur le dos, puis sur les genoux et enfin, après un effort bien trop grand pour si peu, sur les pieds.

    - Suis-moi !

Par-là derrière moi, le plus loin des flammes.
J’aurais bien attrapé Hope pour la forcé à me suivre, mais… mains attachées obligent, je ne pouvais qu’attendre qu’elle daigne me suivre.


_ Vous avez bu, vous pestez contre le vent, vous tanguez et avez du mal à garder l’équilibre. (6 points)
_ Jadis, une sorcière habitait dans ces souterrains. Dans votre fuite vous écrasez une fiole contenant un filtre d’amour. Il prendra effet dès la première personne aperçue. Il prendra fin si la personne vous énerve ou si vous sortez du souterrain. = 10 points -> A venir.

_________________
Aelys_meyrieux
[Dans le labyrinthe]

Il faisait noir, Aëlys avait peur. Son papa l'avait abandonné. Quand elle le retrouverait, elle se suspendrait à ses cheveux et lui bourrerait le ventre de coups de pieds, comme elle avait vu faire à Thomassinet, le fils du meunier, quand il avait failli se noyer dans le bief du moulin et que sont père l'avait tiré de l'eau à grand peine.

La fillette se berçait toute seule, les bras enserrant ses genoux, la tête rentrée dans les épaules pour ne plus entendre les cris qui lui parvenaient encore, assourdis par la distance.


C'est la faute à la vilaine dame qui nous a invités. Elle est comme sa maman. Sa maman m'a pris ma maman et elle, elle m'a pris mon papa.

Elle murmurait toute seule dans le noir. Le son de sa propre voix la raccrochait à la réalité, et sa colère enflait, faisant taire tout autre sentiment.

Soudain, il y eut une présence. Le cœur d'Aëlys se mit à battre la chamade et elle se recroquevilla encore plus, pour tâcher de rentrer dans la muraille.


Allons, allons, petite, ne pleure plus. Tu n'es pas seule! On va le trouver ton papa.

Je pleure paaaas! Et je suis paaas petite! J'ai huit ans!

Merdalors!
La pauvre dame qui tentait de la rassurer fit les frais de sa colère. C'est seulement parce qu'il faisait vraiment très très sombre qu'Aëlys ne lui tomba pas dessus à bras raccourcis.
Heureusement pour elle, la dame sentait bon. Ou pas, d'ailleurs. Tout dépend de ce qu'on entend par "bon". Simplement, Aëlys associait la douce chaleur des bras de la dame, son odeur, sa voix, à "sent bon". C'était comme lorsque Maman la serrait contre elle, quand elle était toute petite, il y avait très très très longtemps.
Aëlys s'abandonna.


Vous savez où il est, mon papa?
Athenais_
Plongée dans l'obscurité, Athénaïs ne vit arriver Walan mais fut interdite aux cris d'effrois de la serveuse. Nerveusement, elle se frotta le visage, tentant d'endiguer le stress qui ne faisait que grimper en elle. Spontanément elle sursauta quand une voix près d'elle se fit entendre. Une voix qu'elle mit du temps à reconnaitre. Au final c'est quand le Meyrieux se rapprocha d'elle que tout percuta dans son esprit.

Princesse, ce n'est pas le moment de traîner, allez !

Abasourdi, elle ne marmonna qu'un simple.

Je ne traine pas. Un moment de silence avant qu'enfin, une fois la pudeur estompée, elle ajoute doucement.
Merci.

Et puis la chaleur devient moins intense alors qu'une vilaine toux lui enserre la poitrine complétant le tableau inconfortable de ses yeux déjà malmenés par l'épaisse fumée. Attrapant son châle, elle se le met devant la bouche alors que des démangeaisons commencent à lui piquer les pommettes, les poignets, les bras, elle ne voit pas que de mignons boutons fleurissent. C'est d'ailleurs à la faveur du souterrain, alors que par endroit le jour pointe grâce à de légers trous de lumière qu'elle discerne sur l'homme des boutons. Faisant un Ô avec sa bouche, elle se garde de lui en parler et s'aide comme elle peut du Chevalier afin d'avancer sans trop être un poids pour lui. Alors certes, elle n'est pas du genre lourde mais elle craint que lui aussi ne soit affaiblit. Et puis, observant que les tunnels résonnent mais qu'aucune petite enfant de huit ans n'est là, elle s'en inquiète.

Où est votre fille ?
Qui la garde ?


Et oui papa, qu'as-tu fait de ta gosse ?
Des bruits se rapprochent, du monde, des vivants, enfin !

Peut-être observeront-ils le ralliement d'un groupe plus gros, voir même retomberont-ils, espérons-le sur l'enfant prodigue.

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Hersende
En attrapant la fillette dans ses bras, Hersende ne s'attendait pas à la réaction violente qu'elle dut affronter. Mais elle tint bon, évitant de trop bouger et gardant une voix rassurante.

Effectivement, dans le noir, je ne m'étais pas rendue compte que tu étais aussi grande! En tout cas, tu me parais un peu perdue... comme moi d'ailleurs! ajouta-t-elle avec un sourire dans la voix. Dis-moi, si on essayait de retrouver notre chemin ensemble? Je ne sais pas où est ton papa, mais on va le croiser forcément, il doit s'inquiéter pour toi...
Je pense qu'il faudrait revenir dans la caverne au bas de l'escalier. Qu'en penses-tu?


Associer cette gamine au caractère bien trempé aux décisions sur les actions à mener paraissait à Hersende le meilleur moyen de lui faire oublier sa détresse.
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Walan
Enfin, l'air se fit plus frais et respirable ... même si le souterrain était particulièrement obscur. Grommelant vaguement en constatant qu'il aurait pu penser à prendre l'un des débris enflammés en guise de torche, Walan ne pouvait toutefois guère faire demi-tour maintenant. Déjà parce qu'il n'était pas totalement libre de ses mouvements, mais aussi parce que le brasier était désormais trop important pour y retourner.

Prenant un peu de temps pour étudier la situation, il fut surpris de ne trouver quasiment personne en bas. Il aurait cru que les rescapés se seraient regroupés, mais ils s'étaient apparemment éparpillés aussi vite qu'ils étaient descendus.
C'était d'ailleurs la deuxième surprise : les souterrains n'étaient pas qu'un simple tunnel plus ou moins rectiligne, mais semblaient former un ensemble bien plus vaste, peuplé d'échos de pas, de voix et d'autres choses d'origines incertaines.
Et la troisième surprise, pour couronner le tout et que son hôtesse ne manqua pas de relever, était l'absence d'Aëlys ... Chassant un début d'inquiétude, le brun se força à garder son calme. D'abord en répondant à Athénaïs.


Je lui ai dit de descendre à l'abri... Je pensais qu'il y aurait du monde...

Plissant un peu les yeux pour mieux voir en attendant qu'ils s'accoutument à l'obscurité, il ajouta.

Je ne vois qu'une issue pour l'instant, de toute manière ...

S'engageant dans cette direction, sans même vraiment penser à demander son avis à la princesse, il commença en prime à appeler d'une voix qui ne manquerait pas de résonner un peu partout.

Aëlys ?!
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Hope
L'oeil hagard fixé sur le corps carbonisé de la malheureuse, c'est à peine si elle entend Arioce l'appeler, puis l'approcher.
Il faut qu'il se vautre juste à ses genoux, pour qu'elle sursaute, et reprenne peu à peu ses esprits.
La taverne est désormais ravagé par des flammes gigantesques, l'air y est totalement irrespirable, ce qui provoque une foudroyante quinte de toux, la fumée âcre brûlant ses poumons.
Les yeux rouges, piquants, elle se relève en même temps que l'Ours et sans tarder le suit jusqu'à l'entrée du souterrain, en pressant la manche de sa robe sur sa bouche, évitant de justesse morceaux de plafond qui s'éfondrent, projections de matière en fusion et obstacles en tout genre.

Elle pénètre enfin dans le souterrain, prend une si grande inspiration, cherchant l'air, à tel point qu'un spasme douloureux la pousse à recracher tout le contenu de son estomac, à ses pieds.
Prenant appui sur une des parois humides de l'antre, elle réalise qu'elle tient en main la dague de son maitre d'armes.
Se tournant vers lui, elle se souvient du défi, et remarque qu'il a toujours les mains attachées derrière son dos.
Elle s'approche de lui, à l'aide de l'arme, coupe d'un mouvement sûr la corde, le libérant ainsi de son attache, et du même coup lui rend ce qui lui appartient.

Encore sous le coup de l'émotion, une envie irrépressible la pousse à se jeter dans ses bras, et le serrer très fort contre elle.


Vivants, nous sommes tous deux vivants !

Ressentant un besoin de confirmer ses dires, elle le regarde, tâte son visage mangé par la barbe, glissant sur ses épaules et le long de ses bras.
Moment de flottement qui dure quelques secondes, alors que son regard reste accroché à celui d'Arioce, elle se ressaisit pourtant.
Elle ne le sait point encore, de cet instant particulier, la jeune Riddermark n'en gardera aucun souvenir.

L'endroit sombre n'invitant pas spécialement à un peu de tourisme, mais survie oblige, elle glisse sa main dans celle de l'Horn et s'enfonce dans les profondeurs, l'entrainant avec elle.


Venez...

Elle s'engage dans ce qui ressemble un long tunnel sinueux, au terrain accidenté, elle force ses yeux à se repérer dans l'obscurité.
Son ouïe perçoit des bribes de voix, résonnant comme dans une cathédrale.
il y a donc ds survivants...
Elvyna.

Brusquement, elle stoppe la progression et se tourne vers Arioce, une sombre inquiétude perçant dans l'intonation de sa voix :


Avez-vous vu Elvyna ? Dites-moi qu'elle va bien !

Avec regrets, elle relâche la main de son maitre d'arme, pourtant si réconfortante, et se remet en marche en courant cette fois, vers les murmures qui s'amplifient à mesure qu'elle progresse, sans s'apercevoir qu'elle vient de marcher et d'écraser des champignons... aux effets hallucinogènes.
Après quelques longues secondes, elle arrive à hauteur du petit groupe composé de la Marquise, d'une dame à belle allure la soutenant et d'un homme s'éloignant en hurlant.

_________________
Carmen_esmee.

    Trempée jusqu'aux os, la brune claque des dents et serre plus que nécessaire les mains d'Alexandre et de Liliana, laissant ainsi Bélisaire ouvrir la marche devant eux. Les pas des clients résonnent dans les galeries, les cris déchirants d'une enfant, il fait si sombre qu'elle ne parvient pas à presser le pas, de peur de retomber dans un trou ou autre maladresse où ses pieds aiment à la conduire.. Liliana est trempée aussi, Alexandre empeste l'alcool, mais n'étant guère mieux.. Elle ne fera pas de commentaire présentement..

      "Alexandre prend la main de Bélisaire, je ne veux pas qu'on s'égard ou que l'on perde quelqu'un en route."


    Elle oblige ensuite Alexandre à prendre la main de Liliana, afin de pivoter dans le corridor, vers la taverne, elle a reconnu une voix, celle d'Athéna, lui semble t-il,
    "Attendez."

    Carmen interroge les ténèbres, "Athéna ? C'est toi ?" Elle remonte vers elle et un homme d'haute stature, ses paumes passent sur le visage d'Athéna, elle est bouillante, et lui apparaît affaiblit. "Où l'avez vous trouvé ? Je vous remercie.. Vous lui avez assurément sauvé la vie."

    Soudain elle pense reconnaître Walan, et comprend que l'enfant qui pleurait tantôt et appelait son père, le réclamait lui, elle s'empresse donc de le rassurer, "Votre fille est un peu plus bas, il me semble l'avoir entendu, elle est avec une jeune femme. Elle va bien."

    Elle propose de prendre le relais auprès de la Duranxie, glissant son bras dans le dos de la Marquise, et glissant sa nuque sous le bras de cette dernière. "Je prends le relais, si vous voulez, rejoignez votre enfant." - Seul hic, la frêle princesse et presque un poids mort.. "Bélisaire ! J'ai besoin d'aide ici. Hmpf.."

_________________

En deuil de sa Reyne, Alvira
Hope
Tout le monde va bien ?

La question peut paraître incongru au vu de la situation, mais c'est la seule phrase qui lui vient à l'esprit.
Malgré l'obscurité quelques, le souterrain est éclairé par quelques trous de clarté, et au détour d'une galerie il lui semble apercevoir une petite fille... qui rit aux éclats ?
Elle se tourne vers la dame à la belle allure bien qu'elle soit dégoulinante d'eau [Carmen_Esmee.] et l'interroge :

Vous avez parlé d'une petite fille... elle est là vous voyez ?

Regard de nouveau porté vers la gamine, il lui semble que celle-ci s'adresse à elle en l'invitant d'un signe de la main de la suivre.
Ni une ni deux, elle traverse le corridor, laissant les autres sur place et s'engage dans un passage étroit, les yeux rivés sur le dos de la mioche.


[Passage Nord]

Elle arrive de nouveau dans un endroit plus ouvert et aéré, la petite fille debout face à elle.
Se sentant prise d'une soudaine folie, elle se frotte les yeux, qu'elle reporte sur...
Bordel !
Mais c'est elle ??!!!
Etant enfant ?

Un étrange rictus s'étire sur le visage de l'apparition, car oui, il ne peut s'agir que de cela, elle décide de s'approcher en restant sur ses gardes.
Et merde ! dire qu'elle a rendu la dague à Arioce !
Elle ne se demande même pas ce qu'i est devenu, ne s'inquiète même plus pour sa cousine, et encore moins les autres, sa seule préoccupation se trouvant devant son nez.

Le fantôme d'elle-même lorsqu'elle était petite.
Fort heureusement la conscience, elle, restée toujours intact, et passé les brèves secondes de stupéfaction, elle se sait victime d'hallucinations.
La petite fille un air étrangement enjouée la questionne soudain :

Tu sais qui je suis ?

Et à elle de répondre...no comment... :

Oui, je sais, tu es moi. Hope.

Nan !

Ce"non" enfantin qui claque comme un coup de canon et résonne sur les parois, la fait sursauter, rendant l'atmosphère réellement menaçante :

Moi c'est Peryl, pas Hope !

Et la gamine de repartir en courant pour s'engouffrer de nouveau dans un boyau du souterrain, se rétrécissant pour déboucher...
Elle s'arrête, pétrifiée, alors que sa vision change, les inquiétantes profondeurs, laissant place à une forêt baignée par les rayons d'un soleil printanier.
Instantanément, elle reconnaît cet endroit, berceau de son enfance, ou niche aux creux des arbres plus que centenaires, sa petite cabane construite avec son père.

Viens...

La petite Peryl, aussi agile qu'un singe, grimpe au majestueux chêne, pour arriver avec une facilité déconcertante sur la petite plateforme donnant accès à la maisonnette.
Les souvenirs alors affluent dans son esprit, merveilleuse enfance qu'elle avait eu alors, la nostalgie étreint son cœur profondément.
Comme elle aimerait revenir en arrière, revivre cette belle époque pourtant pas si lointaine.
Elle lève les yeux vers cette gamine si enjouée, insouciante et intrépide, et décide de la rejoindre.

A son tour, elle grimpe à ce qu'elle croit être un arbre, et une fois arrivée, elle s'installe aux côtés de l'enfant qui lui tend un livre relié de cuir :

Le journal intime de maman...

Complètement plongée dans ses hallucinations, elle ne remarque cependant pas, qu'elle s'est assise au bord d'un trou très profond, les pieds se balançant dans le vide.




Vous écrasez des champignons hallucinogènes et vous voilà enclin à voir ce que vous aimez le plus = 4 points

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Leprechaun_le_nain






La femme sauvée, le nain reprend ses esprits ou pas d'ailleurs, la honte, la culpabilité l'envahit. La peur aussi lui parcourt l'échine. Il tremble, il s'affole, il veut mourir et vivre ... Il tergiverse sur son sort tout comme il le fait face aux deux tunnels qui s'offrent à lui une fois qu'il est dans le corridor. Des cris surgissent, ses sanglots font échos. Alors dans un élan désespéré il court, il se précipite dans le passage nord.
    Oh chiotte !

Des bruits surgissent derrière lui. Des grincements ! Et voilà un nuage qui se précipite sur lui. Il baisse la tête ... euh non il n'a pas besoin et court de plus belle. Il se fait tirer les cheveux, il se fait griffer...
    Des chauves souris, des chauves souris !

Une d'entre elle vient planter ses dents dans le cou de Chaun. Il hurle.
    Elle m'a mordu. Dracula vit ici !!!! Je suis perduuuuuuu

Les chauves- souris folles et sujettes aux fioles qui s'écrasent au passage du nain et des champignons piétinés. Il finit par prendre le chemin de traverse et se sauver. La main sur la morsure, il a du mal à percevoir les choses. C'est plus sombre. La pas se fait lent, il avance prudemment. Il marche sur quelque chose de gluant. Un son surgit aussitôt alors, inquiet, il allume une torche posée sur un des murs et là ... horreur, malheur.
    AHHHHHHHHHHHhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh des serpents...... Bordel .... des serpents ..... AHHHHHHHhhhhhhhhhhhh Respire AHHHHHHhhhhhhhhhhh
Il réussit après avoir été mordu à la cheville et perdant le nord, rebrousse chemin vers le corridor par le tunnel est. Mais voilà, il ne reverra jamais le corridor. Il s'arrête subitement .... Du bruit arrive ! Boitant, la main toujours au cou, .....
    Saloperie ... de ... de ... RAAAAAAAATS. DES RAAAAAAATS .
Il rebrousse chemin et dans sa fuite, il ne court pas assez vite et se fait dépasser par les milliers de rats dont certains passent par dessus lui. Et comme il a bonne chair, ils ne se gênent pas pour luis infliger quelques morsures. Il continue tant bien que mal sa fuite et finit par s'échouer aux bords de marches. Au bout du tunnel il aperçoit de la lumière.
    La sortie est là ? Quelque'un m'entend ? La sortie est là !
Arioce
    Voie Principale puis Corridor.

L’atmosphère commençait à devenir irrespirable, la fumée agressant ma gorge et mes poumons sans que je puisse faire grand-chose pour me protéger. J’essayais bien de plonger mon nez et ma bouche dans le col de ma veste mais sans réel succès. Heureusement, Hope revint vite à elle et sans plus tarder nous prîmes la direction des souterrains. La retraite fut loin d’être aisé et je faillis me ramasser dans les escaliers.
Enfin de l’air… croupis. Mmmh… c’était déjà ça ! Je toussais de multiple fois avant d’enfin retrouver un semblant de respiration normale. Bordel… Bordel ! La taverne qui prend flamme… La serveuse brûlée… N’en revenant pas du bordel si soudain et tragique, je sentis mes poignets libérés de leur emprise, de nouveau libre de leur mouvement. Ah oui ! Le défi. Bordel… Il aurait pu m’être fatal.
Et ma tête qui tournait… Je luttais pour ne pas m’affaler, désireux de faire une pause, de m’assoir, et ne plus bouger, que tous autour de moi cessent de bouger !
Ce fut par pur réflexe que j’accueillis Hope dans mes bras. Bordel oui ! Vivants ! La surprise passée, je resserrais l’étreinte, soulagé et heureux de la savoir saine et sauve.
Et je souris gauchement lorsque ses mimines vinrent me tripoter, luttant pour garder les yeux fixés aux siens.

    - Je ne serais pas parti sans vous savoir en sécurité.

Même si j’avais été ivre mort, jamais je ne les aurais oubliés. Elvyna, Hope, la prunelle de mes yeux en cette soirée.
Mon regard se porta vers la pénombre du souterrain qui semblait s’enfoncer par un fin couloir courbé. Était-il grand ? En tout cas, les autres buveurs s’y étaient tous engouffrés pour échapper aux flammes. Fermant ma main sur celle de la jeune femme – protecteur – je suivais le chemin, mes yeux s’habituant peu à peu à la noirceur qui régnait dans ces lieux, total opposé à la clarté ardente de la taverne.
Avoir Hope à mes côtés m’aidé à marcher à peu près droit, diminuant mes titubations.
Je fis halte et eu un moment de flottement. Elvyna… Mmmh… Oui.

    - Elle va bien. Elle est avec le nain...

Trop tard. D’ailleurs… Où sont-ils ?… Elvyna et le nain. Personne derrière nous, enfin, je crois bien. Donc forcément, elle a dû avancer. Ma tête se remise à tanguer alors qu’un haut le cœur me força à prendre appuis contre le mur, me pliant en deux. Je vomis mes tripes – mais surtout beaucoup d’alcool – éclaboussant mes bottes.

    - Bordel…

J’essuyais ma bouche d’un revers de manche et crachais le reste de bile dans ma bouche. Je soupirais et alors que je tentais de faire un pas pour m’éloigner de la flaque et m’assoir un peu plus loin, j’heurtais une étagère et entendis quelque chose en verre se briser sur le sol. Oh ?
Baissant le regard, je trouvais entre mes pieds, le reste de ce qui devait être une fiole ainsi qu’un liquide mouillant un peu plus mes chaussures. Bouarf… Certainement un vieil alcool qui devait trainer.
Je patientais quelques instants jusqu’à avoir retrouvé tous mes esprits – c’est que je me sentais vraiment pas bien… Puis repris ma marche, à la recherche d’Hope et Elvyna. Je débouchais dans une nouvelle grande cavité.

    - ELVYYYYNAAAA ! HOOOOOPE !

Bordel ! Plissant du regard, j’observais la pièce voir s’il n’y avait pas d’autres personnes avec moi qui les aurait vues, continuant tout droit vers le Passage Nord…


Je laisse la liberté au premier pantin venu de croiser le regard d’Arioce, indiquez le juste clairement.
_ Jadis, une sorcière habitait dans ces souterrains. Dans votre fuite vous écrasez une fiole contenant un filtre d’amour. Il prendra effet dès la première personne aperçue. Il prendra fin si la personne vous énerve ou si vous sortez du souterrain. = 10 points

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Walan
La réponse à ses cris ne vint pas tout à fait sous la forme prévue, puisqu'au lieu de sa fille, ce fut un groupe d'adulte qui apparut auprès du duo. Groupe, ou au moins l'une de ses membres, qui connaissait manifestement mieux la princesse que Walan.

Où l'avez vous trouvé ? Je vous remercie.. Vous lui avez assurément sauvé la vie.

Toujours sous l'effet de l'alcool -et donc sans avoir bien conscience des divers dangers auxquels il venait d'échapper-, il se contenta d'un petit hochement d'épaule en première réponse, avant d'ajouter sobrement :

Elle est tombée et n'arrivait pas à se relever. Pour les boutons, je ne sais pas.

Oui, parce que s'il n'avait pas conscience des spots rouge vif -enfin, qui seraient rouge vif sans les traces de suie et de cendres- sur son propre visage, il avait bien vu ceux sur celui d'Athénaïs ... qui allaient sans doute prochainement passer à Carmen vu qu'elle l'avait touchée.
Son regard se fit par contre plus plus vif lorsqu'il entendit la suite concernant Aëlys, et il aida au transfert princier de son mieux lorsque Carmen le lui proposa.


Merci, je vais tâcher de la trouver au plus vite.

Votre Altesse, vous feriez mieux de retourner à la surface au plus vite pour faire soigner cette jambe. Ce serait dommage que vous retrouviez avec un genou de vieux.


Oui, ça c'était un brin gratuit - la faute à l'alcool sans doute- mais après l'avoir plusieurs fois taquiné sur son prétendu grand âge, il était assez savoureusement ironique -maintenant qu'ils semblaient tirés d'affaire- que les articulations du chevalier aient tenu le coup quand cédaient celles de la jeune femme.

Sans vraiment attendre de réponse, il s'engagea toutefois dans l'obscurité dans la direction indiquée en reprenant ses appels.


Aëlys !?
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