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[RP][Joutes 1467] Animation "A la Tournée Générale"

Carmen_esmee.

    Sous les bons conseils de Walan, la troupe se remit en route, Bélisaire et Carmen soutenant la taille de la princesse pour qu'elle ne s'appuie sur sa jambe blessée, Alex et Liliana à leur côté, le corridor lui semble interminable, ils tournent légèrement sur la droite, elle n'est pas sûre, par la pénombre son sens de l'orientation est des plus altéré, elle entend toutefois des cris qui lui semble pour le moins lointain et déformés par les échos contre les parois des différents tunnels.

      "Prenons à droite."

    Pourquoi elle l'ignore, mais elle semble déterminée, son ouïe est plutôt bonne et elle pense avoir entendu le mot "serpent" vers la gauche, elle accélère le pas ce qui arrache un grognement de douleur à la Duranxie.

      "Courage, on va s'en sortir.. Alexandre attrape ma ceinture, je veux sentir que tu es là. Liliana, fais s'en autant avec Bélisaire, hors de question d'en perdre un."

    Un poil autoritaire, ils poursuivent plus ou moins rapidement dans le tunnel Est, quelque chose passe sur son pied, puis un autre encore.. Et encore.. Elle frappe du pied dans l'un des petits corps qui tenter de s'agripper à sa botte, le couinement et le cliquetis des griffes sur la dalle en pierre, ne fait pas de doute.. "Des rats..!"

    On pourrait penser à raison que des rongeurs surement affamés devraient l'effrayer, et c'est le cas, à la surface.. Mais là dans ce souterrain, elle se souvient de ce que lui avait expliqué Gothyra.. Le monstre auvergnat.. "Si tu es dans la mine et que tu vois les rats filer vers la sortie, c'est qu'il va y avoir un éboulement, suit-les..." Ils sentent les vibrations bien avant un être humain, elle frappe le sol de ses talons, espérant que l'écho de ses pas, mimera pour eux ce qu'il faut pour les guider vers la sortie.

      A ses compagnons, "Frappez du pied, et suivons-les !"

    En marchant, elle sent une vive chaleur s'emparer de ses joues, et une drôle de démangeaison dans son cou, sa nuque... elle grommelle mais soudain des cris, et quels cris !

    "La sortie est là ? Quelque'un m'entend ? La sortie est là !"

    Un sourire, et le besoin d'air se fait soudain ressentir, elle presse le pas, ils arrivent au bas des marches, et peuvent apercevoir enfin Chaun dans un rayon de lumière, elle gravit les marches, non sans difficultés avec le poids mort qu'est devenu Athénaïs, Bélisaire acheva de porter la frêle Duranxie dans ses bras. Elle resta avec Chaun au bas des marches, donnant de la voix, pour aiguiller ceux qui n'étaient pas encore sorti.

      "Ici, La Sortie est ici, suivez ma voix ! Entendez-vous !"

    Elle reste aussi longtemps que possible puis elle rejoindra la surface. La taverne, à l'Ouest avait entièrement brûlé, il ne restait qu'une infime partie de la charpente, le feu diminuait, n'ayant plus rien à dévorer, couplé aux étampois qui l’arrose de grosse gerbe d'eau, faisant la chaîne pour parvenir à l'éteindre au plus vite...

      "Seigneur.."


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En deuil de sa Reyne, Alvira
Hersende
Elle avait posé la petite - qu'elle se gardait bien d'appeler ainsi - à terre et lui tenait fermement la main. Toutes deux avaient voulu rebrousser chemin, mais dans l'obscurité, elles s'étaient égarées.
Sentant autour de sa cheville un glissement furtif, Hersende se retint de pousser un glapissement de terreur puis réagit : un animal, un rat sans doute qui fuyait le feu. Pour ne pas alarmer la fillette et avant que celle-ci ne se rendît compte de la situation, Hersende la prit dans ses bras en lui disant :


Attention, le sol est couvert de boue! Je vais te porter dans ce passage.

Des sons, des cris sans doute, leur parvenaient de derrière? devant? du passage à droite? Impossible de le dire avec ce maudit écho! Hersende consulta sa compagne :

Il faudrait rejoindre ces gens : d'après toi, d'où viennent ces cris?

Faute de certitudes, elle s'engagea dans la direction qui leur semblait la plus probable. Apparemment c'était la bonne car le son devenait plus net.

A...i... A... is...

Réconforté par une présence plus proche, Hersende accéléra le pas et faillit trébucher sur le sol inégal des grottes. Mais désormais elle entendait un nom crié:

Aelys!

C'est toi, Aelys? C'est ton papa qui t'appelle? demanda-t-elle à la fillette.
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Walan
Après avoir cherché et crié dans le noir -ou presque-, Walan avait perdu la notion du temps et aurait été totalement incapable de dire s'il appelait depuis cinq minutes ou deux heures. Plus d'une fois, il avait manqué de s'étaler de tout son long en heurtant des pierres du pieds, et il avait évité de justesse de se casser le nez contre une paroi terminant ce qui s'était avéré être un cul de sac. Pourtant, que ce soit à cause de l'alcool secret qui lui imbibait encore l'esprit ou d'un optimisme mal plaçait, il ne s'inquiétait pas. Pas encore. Pas trop. Et puis bon, il n'allait pas perdre sa fille dans une cave souffrant de folie des grandeurs, quand même !

Il continuait donc d'appeler, guettant les bruits entre deux "Aëlys !". Difficile de savoir si ce qu'il entendait alors était réel ou non, et encore plus de quelle direction ça provenait, vu les échos. Et puis, un peu par hasard, il tomba sur une silhouette étrange. Qui vu de plus près s'avéra être une femme portant un enfant. Enfant qui, vue d'encore plus prêt, se trouva être sa fille. Il tendit immédiatement les bras pour la récupérer et la serrer en une étreinte protectrice, tandis que l'exclamation fut cette fois plus soulagée et moins interrogative :


Aëlys !
Tu n'as rien ? Je ne pensais pas que ce serait si grand ici ...


Relevant la tête vers Hersende, qu'il avait sans doute croisée plus d'une fois en Dauphiné mais qu'il ne reconnu pas avec l'obscurité et les traces de fumée et de suie, il eut un hochement de tête.

Merci beaucoup de l'avoir gardée avec vous ... J'imagine qu'il s'agit de trouver une sortie maintenant.

Tâche compliquée, mais au moins ils étaient groupés désormais.
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Hersende
C'est avec soulagement qu'Hersende remit son fardeau à son père. La fillette se laissa faire sans protester et se blottit dans le cou de Walan.

Maintenant, il s'agissait en effet de sortir de ces grottes.

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