Eliance
Viser un hibou, c'est dur. Viser un hibou mort, c'est facile. Viser un hibou mort cloué au pilori, c'est débile.
Eliance ne sait pas viser. Ni hibou, ni hibou mort, ni hibou clouer. Par contre, elle a l'intéressante habitude de se prendre en pleine face une ribambelle de boule de neiges, dès que les grandes gelées additionnées aux giboulées débarquent chaque hiver. Devant l'impossibilité de rendre les coups perdus, elle a décidé de réagir. Parce que pour devenir Reyne, il faut savoir viser, assurément.
Elle a décidé tout ça quand elle a vu deux cons attachés au pilori, se bouffer tomates et radis. Là, elle s'est dit que sur cible vivante, l'expérience serait probablement plus glorieuse. Après quelques « oups », « pardon », « cest pas moi », elle est à deux doigts de désespérer de toucher autre chose que ses voisins directs de droite, gauche, devant avec ses projectiles, quand elle se rend compte que les deux cibles causes.
C'est un mot qui lui met la pupuce à l'oreille. « Écuyer ». C'est pas un peu comme un larbin ? C'est vrai que c'est quand même LE lieu adéquat pour recruter du larbin, ici. Maline la hibouté. Manque de bol, elle est ficelée. Ni une ni deux, mais en trois et quatre temps, la roussi-blondasse vient se camper sous l'écuyer-qui-ne-sera-pas-écuyer-mais-larbin, obligé. Un petit sourire pour être aimable, les mains sur les hanches qu'elle n'a pas pour paraître imposante et hop, c'est dans la poche.
Salut gamin !
Tu cherches du boulot ?
J't'embauche, j'cherche un larbin, j'suis la future Reyne de France et j'ai grand besoin de toi.
J'te fais détacher et on commence maint'nant ?
Bon, elle sait pas comment on fait détacher un piloré, mais la volonté est là.
Alors la hibouté, on fait moins la maline, hein ?
Ne pas regarder la concurrence, ne pas regarder la concurrence, ce serait lui donner de l'importance ![/b]
_________________
𝕷𝖊 𝖈𝖔𝖓𝖈𝖔𝖒𝖇𝖗𝖊 𝖊𝖘𝖙 𝖑'𝖆𝖛𝖊𝖓𝖎𝖗 𝖉𝖚 𝖕𝖆𝖚𝖛𝖗𝖊
Eliance ne sait pas viser. Ni hibou, ni hibou mort, ni hibou clouer. Par contre, elle a l'intéressante habitude de se prendre en pleine face une ribambelle de boule de neiges, dès que les grandes gelées additionnées aux giboulées débarquent chaque hiver. Devant l'impossibilité de rendre les coups perdus, elle a décidé de réagir. Parce que pour devenir Reyne, il faut savoir viser, assurément.
Elle a décidé tout ça quand elle a vu deux cons attachés au pilori, se bouffer tomates et radis. Là, elle s'est dit que sur cible vivante, l'expérience serait probablement plus glorieuse. Après quelques « oups », « pardon », « cest pas moi », elle est à deux doigts de désespérer de toucher autre chose que ses voisins directs de droite, gauche, devant avec ses projectiles, quand elle se rend compte que les deux cibles causes.
C'est un mot qui lui met la pupuce à l'oreille. « Écuyer ». C'est pas un peu comme un larbin ? C'est vrai que c'est quand même LE lieu adéquat pour recruter du larbin, ici. Maline la hibouté. Manque de bol, elle est ficelée. Ni une ni deux, mais en trois et quatre temps, la roussi-blondasse vient se camper sous l'écuyer-qui-ne-sera-pas-écuyer-mais-larbin, obligé. Un petit sourire pour être aimable, les mains sur les hanches qu'elle n'a pas pour paraître imposante et hop, c'est dans la poche.
Salut gamin !
Tu cherches du boulot ?
J't'embauche, j'cherche un larbin, j'suis la future Reyne de France et j'ai grand besoin de toi.
J'te fais détacher et on commence maint'nant ?
Bon, elle sait pas comment on fait détacher un piloré, mais la volonté est là.
Alors la hibouté, on fait moins la maline, hein ?
Ne pas regarder la concurrence, ne pas regarder la concurrence, ce serait lui donner de l'importance ![/b]
_________________
𝕷𝖊 𝖈𝖔𝖓𝖈𝖔𝖒𝖇𝖗𝖊 𝖊𝖘𝖙 𝖑'𝖆𝖛𝖊𝖓𝖎𝖗 𝖉𝖚 𝖕𝖆𝖚𝖛𝖗𝖊