Eudoxie_
"On n'est pas à une bêtise près" (Renan Luce)
Canailles ? Chamailles ? Retrouvailles...
Voyage, voyage, plus loin que la nuit et le jour, oui un truc du genre, fin, en attendant, déjà jusqu'en Flandres c'était pas mal, et pour quoi uhm ? pour quoi ? Pour le tournoi gymnopédique lémanique bien sûr !!!
Oui, oui, tout à fait, une joute helvète en terre flamande !!! Non cherchez pas, la petite brune navait pas compris non plus le pourquoi du comment, mais comme chaque année depuis maintenant trois ans, elle répondait présente, ah ça, pas moyen de louper ça, quitte à maraver seule contre tous, même pas peur.
Fin bon, voilà comment, de fil en aiguille, et de ville en ville, l'orthézienne avait fini par atterrir à Tournai avec ses compagnons de voyage, petite clique sympathique si on laissait chacun s'occuper de ses fesses, et comment en entrant dans une des tavernes, dont l'agencement du genre moelleux lui avait plus, un "Mémé Eud !!!!" avait retenti lui faisant pivoter la tête.
Il n'y en avait qu'un qui l'appelait ainsi, et la trombine malicieuse du blondinet vautré dans les coussins fit naitre un sourire aux lippes d'Eudoxie, pour un peu elle était même prête à esquiver rapidement les grains dorés qu'il avait plaisir à lui bazarder quand il se croisait. Ce sobriquet que lui avait refilé le bouffeur de maïs lors d'un précédent voyage en sa compagnie était de ceux qui restait à vie, dont elle se serait passée et qui pourtant la faisait sourire à chaque fois.
De joyeuses retrouvailles et une discussion qu'ils n'avaient jamais vraiment pris le temps d'avoir, sans trop savoir pourquoi, sans doute chacun trop pris dans leurs affaires de cur respectives, ou quelque chose comme ça. Allez savoir, et puis il y a des périodes propices et d'autre pas aussi, c'est ainsi et puis chaque chapitre à son moment pour s'écrire.
Quoi qu'il en soit, la bestiole découvrait avec plaisir un "fiston", et oui Mémé allait de pair avec ce surnom à la con, qui lui était peu connu et d'un naturel chahuteur à priori, rieur même, et vu que la petite brune n'était pas en reste de ce côté, toujours prête à une bonne partie de franche rigolade et pour faire des conneries, autant dire qu'un amas de coussins avec deux gamins comme eux... bah oui bah oui, bataille c'était obligé hein !!!
Cur allégé et corps fourbu des coups reçus, mine de ça peut faire mal le moelleux, des pinçards, des chatouilles perfides et sa sublime peau en cours de traitement de bave de crapaud de jouvence, ne cherchez pas, trop compliqué à expliquer, ou juste pas envie, hihi, la soirée s'achevait dans la bonne humeur la plus complète, pour le plus grand plaisir de la brunette bien trop en prise avec le marasme ces derniers temps.
Eudoxie avait avoué, sans retenue, qu'elle espérait réitérer ce moment de bon enfant, parce qu'elle était ainsi, franche et pas à ne pas exprimer que ça lui avait été plaisant, en repartant pour sa roulotte, rire ainsi lui avait fait un bien fou, et oui sa curiosité maladive entrait aussi en jeu, et l'envie de découvrir un peu plus le blondinet, se faisant présente aussi.
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Soirée du 30
Un dé pour allié, un dé pour délier, un dé pour oser. Ou comment faire pour simplement se lancer à la découverte de l'autre, et jouer aussi, mode ludique activé. Oui ça avait commencé comme ça, au plus fort score de poser une question ou donner un gage.
Sauf qu'au bout d'un moment à rire des résultats des dés, à n'oser qu'à demi-mot se questionner, par pudeur ou pour une quelconque raison obscure comme se protéger, le clivage tombait doucement, certaines questions en déclenchant d'autres sans que le petit cube de bois ne soit relancé, devenu inutile ou futilité.
On aurait gagné notre temps à pas lancer le dé, onyx fixant les topazes, un franc sourire fut envoyé à son compagnon de jeu, ou plutôt à celui qu'elle apprenait à mieux connaitre depuis la veille, opinant du chef en ramassant le dé.
Est-ce qu'on aurait osé sans le dé ?, bah oui c'était pas si simple de questionner ainsi sans préambule, vouloir connaitre, rêve, cauchemar et peur, qui furent sujet à question, et à réflexion ou éveil de vouloir plus enchainant discussion, comme on disait un "bonjour" ou un "comment tu vas tu deviens quoi"... pas si évident, mais bon finalement...
Dé balloté au creux des doigts eudoxiens la conversation avait suivi son cours, tout comme la soirée et ses acteurs divers, d'une blonde philosophe observatrice et muette à une rousse en proie aux doutes et au mal d'amour, le départ de cette dernière laissa une certaine perplexité au creux de la taverne sur le lieu de couchage du blondin.
Et d'église en guise de lieu pour dormir devant l'incertitude, la béarnaise haussa les sourcils en roulant même des yeux, si, si. Dormir sur un banc d'église et puis quoi encore. Invitation à la roulotte fut donc faite, confirmant que ça ne la dérangerait en rien, et s'il était une qualité que beaucoup lui connaissaient c'était bien celle d'être là pour ceux qu'elle appréciait alors le plus naturellement du monde devant l'hésitation.
Viens, juré je ne mords pas.
Un éclat de rire plus tard, main tendue fut saisie pour l'aider à se relever et si sec entrainée dans son sillage pour rejoindre son logis mobile, avec un zébulon souriant lui emboitant le pas, jusqu'au vago, pas de chichis, ce nétait pas le genre d'Eudoxie.
Et de sourire en y entrant se remémorant un sujet de discussion qui avait fait l'objet de boutade, à l'époque où les routes étaient communes, indiquant d'un signe de menton les rideaux pendus aux fenêtres.
Bienvenue chez moi. T'as vu sont rouges ça ne te rappelle rien
Et de lui sourire à presque rire, oui c'était son habitude ça, assez souvent, sourire à rire, on ne se refait pas.
Et maintenant la question qui tue, se souviendrait-il de ce dont elle parlait, mystère et boule de gomme.
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Canailles ? Chamailles ? Retrouvailles...
Fin Mai 1467, duché des Flandres, ville de Tournai
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Soirée du 29
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Soirée du 29
Voyage, voyage, plus loin que la nuit et le jour, oui un truc du genre, fin, en attendant, déjà jusqu'en Flandres c'était pas mal, et pour quoi uhm ? pour quoi ? Pour le tournoi gymnopédique lémanique bien sûr !!!
Oui, oui, tout à fait, une joute helvète en terre flamande !!! Non cherchez pas, la petite brune navait pas compris non plus le pourquoi du comment, mais comme chaque année depuis maintenant trois ans, elle répondait présente, ah ça, pas moyen de louper ça, quitte à maraver seule contre tous, même pas peur.
Fin bon, voilà comment, de fil en aiguille, et de ville en ville, l'orthézienne avait fini par atterrir à Tournai avec ses compagnons de voyage, petite clique sympathique si on laissait chacun s'occuper de ses fesses, et comment en entrant dans une des tavernes, dont l'agencement du genre moelleux lui avait plus, un "Mémé Eud !!!!" avait retenti lui faisant pivoter la tête.
Il n'y en avait qu'un qui l'appelait ainsi, et la trombine malicieuse du blondinet vautré dans les coussins fit naitre un sourire aux lippes d'Eudoxie, pour un peu elle était même prête à esquiver rapidement les grains dorés qu'il avait plaisir à lui bazarder quand il se croisait. Ce sobriquet que lui avait refilé le bouffeur de maïs lors d'un précédent voyage en sa compagnie était de ceux qui restait à vie, dont elle se serait passée et qui pourtant la faisait sourire à chaque fois.
De joyeuses retrouvailles et une discussion qu'ils n'avaient jamais vraiment pris le temps d'avoir, sans trop savoir pourquoi, sans doute chacun trop pris dans leurs affaires de cur respectives, ou quelque chose comme ça. Allez savoir, et puis il y a des périodes propices et d'autre pas aussi, c'est ainsi et puis chaque chapitre à son moment pour s'écrire.
Quoi qu'il en soit, la bestiole découvrait avec plaisir un "fiston", et oui Mémé allait de pair avec ce surnom à la con, qui lui était peu connu et d'un naturel chahuteur à priori, rieur même, et vu que la petite brune n'était pas en reste de ce côté, toujours prête à une bonne partie de franche rigolade et pour faire des conneries, autant dire qu'un amas de coussins avec deux gamins comme eux... bah oui bah oui, bataille c'était obligé hein !!!
Cur allégé et corps fourbu des coups reçus, mine de ça peut faire mal le moelleux, des pinçards, des chatouilles perfides et sa sublime peau en cours de traitement de bave de crapaud de jouvence, ne cherchez pas, trop compliqué à expliquer, ou juste pas envie, hihi, la soirée s'achevait dans la bonne humeur la plus complète, pour le plus grand plaisir de la brunette bien trop en prise avec le marasme ces derniers temps.
Eudoxie avait avoué, sans retenue, qu'elle espérait réitérer ce moment de bon enfant, parce qu'elle était ainsi, franche et pas à ne pas exprimer que ça lui avait été plaisant, en repartant pour sa roulotte, rire ainsi lui avait fait un bien fou, et oui sa curiosité maladive entrait aussi en jeu, et l'envie de découvrir un peu plus le blondinet, se faisant présente aussi.
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Soirée du 30
Un dé pour allié, un dé pour délier, un dé pour oser. Ou comment faire pour simplement se lancer à la découverte de l'autre, et jouer aussi, mode ludique activé. Oui ça avait commencé comme ça, au plus fort score de poser une question ou donner un gage.
Sauf qu'au bout d'un moment à rire des résultats des dés, à n'oser qu'à demi-mot se questionner, par pudeur ou pour une quelconque raison obscure comme se protéger, le clivage tombait doucement, certaines questions en déclenchant d'autres sans que le petit cube de bois ne soit relancé, devenu inutile ou futilité.
On aurait gagné notre temps à pas lancer le dé, onyx fixant les topazes, un franc sourire fut envoyé à son compagnon de jeu, ou plutôt à celui qu'elle apprenait à mieux connaitre depuis la veille, opinant du chef en ramassant le dé.
Est-ce qu'on aurait osé sans le dé ?, bah oui c'était pas si simple de questionner ainsi sans préambule, vouloir connaitre, rêve, cauchemar et peur, qui furent sujet à question, et à réflexion ou éveil de vouloir plus enchainant discussion, comme on disait un "bonjour" ou un "comment tu vas tu deviens quoi"... pas si évident, mais bon finalement...
Dé balloté au creux des doigts eudoxiens la conversation avait suivi son cours, tout comme la soirée et ses acteurs divers, d'une blonde philosophe observatrice et muette à une rousse en proie aux doutes et au mal d'amour, le départ de cette dernière laissa une certaine perplexité au creux de la taverne sur le lieu de couchage du blondin.
Et d'église en guise de lieu pour dormir devant l'incertitude, la béarnaise haussa les sourcils en roulant même des yeux, si, si. Dormir sur un banc d'église et puis quoi encore. Invitation à la roulotte fut donc faite, confirmant que ça ne la dérangerait en rien, et s'il était une qualité que beaucoup lui connaissaient c'était bien celle d'être là pour ceux qu'elle appréciait alors le plus naturellement du monde devant l'hésitation.
Viens, juré je ne mords pas.
Un éclat de rire plus tard, main tendue fut saisie pour l'aider à se relever et si sec entrainée dans son sillage pour rejoindre son logis mobile, avec un zébulon souriant lui emboitant le pas, jusqu'au vago, pas de chichis, ce nétait pas le genre d'Eudoxie.
Et de sourire en y entrant se remémorant un sujet de discussion qui avait fait l'objet de boutade, à l'époque où les routes étaient communes, indiquant d'un signe de menton les rideaux pendus aux fenêtres.
Bienvenue chez moi. T'as vu sont rouges ça ne te rappelle rien
Et de lui sourire à presque rire, oui c'était son habitude ça, assez souvent, sourire à rire, on ne se refait pas.
Et maintenant la question qui tue, se souviendrait-il de ce dont elle parlait, mystère et boule de gomme.
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