Dacienhissy


....somethin' girl
Are you happy in this modern world?
Or do you need more?
Is there somethin' else you’re searchin' for?
I’m falling
In all the good times I find myself longin' for change
And in the bad times, I fear myself*
Ce corps qu’il enchaina d’une tendresse affective fut posé sur cette couche, la couverture délayée afin de la recouvrir pour enfin, fermer cette porte dont personne n’avait besoin de la visibilité intime qu’il aimait posséder dans son antre. Il glissa auprès d’Elle, posant un genou à terre, dégageant ce visage de ces quelques mèches et de l’emmitoufler dans la chaleur de la laine. Reposes-toi lui souffla-t’il de cette voix calme qui prenait position de lui laisser le temps de reprendre ses esprits et la maitrise de son corps. Ses lèvres se disposèrent à ce front châtain et d’esquisser la noblesse de la laisser fermer les paupières nécessiteuse de l’entracte.
Ses pas le conduisirent jusque derrière le paravent. Les dextres de chaque côté de la commode, s’y appuyant fermement. Il pensait et repensait sans cesse depuis ces quelques jours à ce retour qui, indubitablement, venait chambouler une existence bien trop compliquée pour ne pas y prêter attention. Si voir Rose le mettait dans ce coton qu’elle déclenchait d’un iris vert, la détailler semblait devenir de trop à ses tripes qui ne cessaient de se triturer au fond de son ventre. L’appel tant considéré d’un Désert qui devenait plus fort à chaque parole d’un Ligny ne défaillant pas auprès de son Aphrodite quand la répercussion s’offrait indéniablement à ce petit bout de femme ouaté. Le regard fondait au sien et la peau se confondait à ces doigts légers. Il n’y avait pas à dire. Cette Rose défrayait une chronique déferlante d’une bonhomie sans complexe, celle qui savait relater l’affection dument donnée. Et d’ôter ce tissu blanc de son corps comme à l’accoutumée. Sa présence dans son antre ne dérangerait pas ces coutumes qu’il s’octroyait. Le buste à nu. Les dextres furent plongées dans cette vasque d’eau afin de se rafraichir le visage et d’enlever le Sahara qui n’avait rien à faire ici à cet instant. La paix. Ce ne fut tout ce qu’il désirait. Le calme silencieux de pouvoir se reposer lui aussi dans ce tumulte que chacun mettait en œuvre, volontaire pour l’un, innocemment pour l’autre, et de se convaincre la seconde d’après, que la Rose ne prendrait que le temps de s’assoupir pour mieux s’enfuir sans dire mot. La phobie qu’il taisait. La volonté qu’il voulait voir dans son regard. Le détester. Si, simplement, Elle pouvait le détester.
L’encrage à son fauteuil se fit. Dacien la regarda, dans cette veste longue, fluide, recouverte de cette laine, se demandant quelles étaient les douleurs qui lui causaient tant de mal. L’observer de la tête aux pieds. Chaque frôlement vert prenait le temps de détailler cette forme posée sur son lit, ne sachant ce qui découlerait de cette fine bouche quand le constat se ferait et de prendre chaque moment passé avec Elle pour l’enfermer dans cette boite que l’on appelait souvenir. Comment pouvait-on infliger une souffrance pareille à un corps si fragile ? Comment pouvait-elle s’infliger cette souffrance ? Toute la question résidait là. Une controverse qui passa, l’espace d’un instant. Cette perspective qui venait se souffler pour le renfrogner de cette aigreur naissante. C’était quoi qui la rendait aussi dédaigneuse d’elle-même au point de s’imposer ce supplice. Il resta avec ces interrogations en suspens, attendant le réveil de la Chatine et de s’engouffrer dans ce fauteuil. La tête se posa au haut du dossier quand les paupières se fermèrent elles aussi, le temps de trouver la quiétude nécessaire afin de reprendre, correctement, le cours de son existence. Un ange passe.
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Are you happy in this modern world?
Or do you need more?
Is there somethin' else you’re searchin' for?
I’m falling
In all the good times I find myself longin' for change
And in the bad times, I fear myself*
Ce corps qu’il enchaina d’une tendresse affective fut posé sur cette couche, la couverture délayée afin de la recouvrir pour enfin, fermer cette porte dont personne n’avait besoin de la visibilité intime qu’il aimait posséder dans son antre. Il glissa auprès d’Elle, posant un genou à terre, dégageant ce visage de ces quelques mèches et de l’emmitoufler dans la chaleur de la laine. Reposes-toi lui souffla-t’il de cette voix calme qui prenait position de lui laisser le temps de reprendre ses esprits et la maitrise de son corps. Ses lèvres se disposèrent à ce front châtain et d’esquisser la noblesse de la laisser fermer les paupières nécessiteuse de l’entracte.
Ses pas le conduisirent jusque derrière le paravent. Les dextres de chaque côté de la commode, s’y appuyant fermement. Il pensait et repensait sans cesse depuis ces quelques jours à ce retour qui, indubitablement, venait chambouler une existence bien trop compliquée pour ne pas y prêter attention. Si voir Rose le mettait dans ce coton qu’elle déclenchait d’un iris vert, la détailler semblait devenir de trop à ses tripes qui ne cessaient de se triturer au fond de son ventre. L’appel tant considéré d’un Désert qui devenait plus fort à chaque parole d’un Ligny ne défaillant pas auprès de son Aphrodite quand la répercussion s’offrait indéniablement à ce petit bout de femme ouaté. Le regard fondait au sien et la peau se confondait à ces doigts légers. Il n’y avait pas à dire. Cette Rose défrayait une chronique déferlante d’une bonhomie sans complexe, celle qui savait relater l’affection dument donnée. Et d’ôter ce tissu blanc de son corps comme à l’accoutumée. Sa présence dans son antre ne dérangerait pas ces coutumes qu’il s’octroyait. Le buste à nu. Les dextres furent plongées dans cette vasque d’eau afin de se rafraichir le visage et d’enlever le Sahara qui n’avait rien à faire ici à cet instant. La paix. Ce ne fut tout ce qu’il désirait. Le calme silencieux de pouvoir se reposer lui aussi dans ce tumulte que chacun mettait en œuvre, volontaire pour l’un, innocemment pour l’autre, et de se convaincre la seconde d’après, que la Rose ne prendrait que le temps de s’assoupir pour mieux s’enfuir sans dire mot. La phobie qu’il taisait. La volonté qu’il voulait voir dans son regard. Le détester. Si, simplement, Elle pouvait le détester.
L’encrage à son fauteuil se fit. Dacien la regarda, dans cette veste longue, fluide, recouverte de cette laine, se demandant quelles étaient les douleurs qui lui causaient tant de mal. L’observer de la tête aux pieds. Chaque frôlement vert prenait le temps de détailler cette forme posée sur son lit, ne sachant ce qui découlerait de cette fine bouche quand le constat se ferait et de prendre chaque moment passé avec Elle pour l’enfermer dans cette boite que l’on appelait souvenir. Comment pouvait-on infliger une souffrance pareille à un corps si fragile ? Comment pouvait-elle s’infliger cette souffrance ? Toute la question résidait là. Une controverse qui passa, l’espace d’un instant. Cette perspective qui venait se souffler pour le renfrogner de cette aigreur naissante. C’était quoi qui la rendait aussi dédaigneuse d’elle-même au point de s’imposer ce supplice. Il resta avec ces interrogations en suspens, attendant le réveil de la Chatine et de s’engouffrer dans ce fauteuil. La tête se posa au haut du dossier quand les paupières se fermèrent elles aussi, le temps de trouver la quiétude nécessaire afin de reprendre, correctement, le cours de son existence. Un ange passe.
*Dis-moi quelque chose ma belle
Es-tu heureuse dans ce monde moderne?
Ou as-tu besoin de plus que ça?
Recherches-tu autre chose?
Je suis perdu
Dans tous les bons moments, je me retrouve à avoir envie de changement
Et dans les mauvais moments, je me fais peur
"Shallow" de Lady Gaga et Bradley Cooper.
Es-tu heureuse dans ce monde moderne?
Ou as-tu besoin de plus que ça?
Recherches-tu autre chose?
Je suis perdu
Dans tous les bons moments, je me retrouve à avoir envie de changement
Et dans les mauvais moments, je me fais peur
"Shallow" de Lady Gaga et Bradley Cooper.
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