Dacienhissy
-Me dis pas quelle prend ma place.
Jte ldis pas.
-Tu peux pas mremplacer. Cest quune putain.
Peut-être. Mais au moins, elle est là.
-Taimeras jamais quelquun comme tu m'aimes moi.
Tu crois ? Chuis sûr que si jfais un petit effort
-Tu veux déjà pas quje parte. Tu tpersuades simplement.
Tes gentil, ce soir, tu restes ici.
La porte se referma sur ce brouillard qui se dissipa dans un silence avare. La chemise se vit époussetée quand les pas prirent la direction de la chambrée Rose. Il était prêt. Le Ligny avait demandé que tous les employés soient rassemblés dans le grand salon, avec eux. Lui et Elle. Il avait en mémoire langlaise Tara qui le laissait pantois devant une garçonne, ayant quelque peu un certain charme grâce à cette lignée noire parcourant son corps gracile. Et cette Clémence aussi qui savait être franche, en délicatesse de ne pas dépasser la limite, possédant légrenage de lamusement et dimposer une Rose prompte à une réaction inconnue. Dacien nétait pas allé au bout de linterrogatoire que Elle avait déclenché en la voyant étrangement repue de lentretien. Des non-dits étaient passés. Des sensations sétaient diffusées. La réalité avait été laissée de côté. Il ouvrit la porte, pénétrant dans sa chambre, refermant la clenche derrière lui et de la chercher du regard. Son corps savança vers elle, dun pas tranquille et de lever cette dextre qui se posa à sa joue. Il osa lui voler un baiser furtif alors que le vert senfoui dans le sien, soupirant légèrement et de se maintenir devant elle, statique.
Faut descendre. Serrant quelque peu sa mâchoire. Tu crois que Etienne remarquera notre absence si on ny va pas ?
Le Gérant navait plus envie dy aller. La voyant dans cette robe, sentant cette fragrance florale, touchant cette peau, non il aurait préféré cent fois rester là, avec Elle. Et pourtant. Leur présence était requise. Le Ligny avait bien stipulé tous les employés. Et ils en faisaient partis. Peut-être que si sa dextre atteignait cette épingle pour en défaire ce châtain .
Juste un sourire en réponse quand la proposition devenait alléchante et de se sentir obligé de consentir à acter leur présence à cette réunion.
La tête dodelina, l'attitude badine, contrarié de quitter le cocon serein et confortable afin de parfaire les obligations protocolaires. Les dextres se rejoignirent dans une justesse gérante et de prendre la direction de l'escalier alors qu'un viens fut murmuré. Son pas se posa à la mesure du sien. Les bras sentremêlèrent et d'atteindre le grand salon pourpre quand tout était prêt. Les petites mains s'étaient affairées à préparer un petit buffet, quelques victuailles et boissons fraiches. Le Ligny manquait encore quand les autres employés arriveraient d'une seconde à l'autre. Vite. Les bains m'attendent.
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Jte ldis pas.
-Tu peux pas mremplacer. Cest quune putain.
Peut-être. Mais au moins, elle est là.
-Taimeras jamais quelquun comme tu m'aimes moi.
Tu crois ? Chuis sûr que si jfais un petit effort
-Tu veux déjà pas quje parte. Tu tpersuades simplement.
Tes gentil, ce soir, tu restes ici.
La porte se referma sur ce brouillard qui se dissipa dans un silence avare. La chemise se vit époussetée quand les pas prirent la direction de la chambrée Rose. Il était prêt. Le Ligny avait demandé que tous les employés soient rassemblés dans le grand salon, avec eux. Lui et Elle. Il avait en mémoire langlaise Tara qui le laissait pantois devant une garçonne, ayant quelque peu un certain charme grâce à cette lignée noire parcourant son corps gracile. Et cette Clémence aussi qui savait être franche, en délicatesse de ne pas dépasser la limite, possédant légrenage de lamusement et dimposer une Rose prompte à une réaction inconnue. Dacien nétait pas allé au bout de linterrogatoire que Elle avait déclenché en la voyant étrangement repue de lentretien. Des non-dits étaient passés. Des sensations sétaient diffusées. La réalité avait été laissée de côté. Il ouvrit la porte, pénétrant dans sa chambre, refermant la clenche derrière lui et de la chercher du regard. Son corps savança vers elle, dun pas tranquille et de lever cette dextre qui se posa à sa joue. Il osa lui voler un baiser furtif alors que le vert senfoui dans le sien, soupirant légèrement et de se maintenir devant elle, statique.
Faut descendre. Serrant quelque peu sa mâchoire. Tu crois que Etienne remarquera notre absence si on ny va pas ?
Le Gérant navait plus envie dy aller. La voyant dans cette robe, sentant cette fragrance florale, touchant cette peau, non il aurait préféré cent fois rester là, avec Elle. Et pourtant. Leur présence était requise. Le Ligny avait bien stipulé tous les employés. Et ils en faisaient partis. Peut-être que si sa dextre atteignait cette épingle pour en défaire ce châtain .
- Un moment pour les réunir tous, un moment pour que tout soit énoncé...
Voilà en quoi ce rassemblement devait consister et chacun avait été "aimablement" sommé, de se présenter au grand salon au jour et à l'heure indiquée sur les missives transmises, tous savaient, et sauf ceux ayant annoncés leur absence, ils avaient tout intérêt à être présents.
Même Elle se devait d'être là, et l'étoffe carmin de sa robe fétiche recouvrait déjà la sylphide, quand les émeraudes virent la porte s'ouvrir sur Lui, alors que le pic à cheveux rejoignait le chatoyant des boucles rassemblées.
Ne pas s'annoncer était presque devenu autant une habitude pour lui, que pour elle de s'assoir sur l'accoudoir dans leur bureau.
Comment feras tu le jour où je tirerais le loquet.
J'défonce la porte.
La pensée la fit sourire alors que, déjà, la douceur d'une caresse effleurait sa joue, accompagnant le velours d'un baiser s'échouant délicatement sur les lippes florales et la profondeur d'un échange entre le jade et l'émeraude.
- Je doute qu'il ait si peu le sens de l'observation, ou qu'il adhère au concept du retard protocolaire...
Fin sourire envoyé à son comparse alors que sa main vint se poser sur la sienne, cette réunion ne l'enchantait pas plus que lui sur l'instant mais... galant ou gérant, d'autant qu'ils étaient les deux à la fois, ils se devaient d'être présents, peut-être même deux fois plus.
- Il va nous falloir faire montre de... professionnalisme Dacien.
Se penchant à son oreille comme à confesse, un sourire espiègle animant ses lippes, se stoppa joue contre joue, pour ne pas perdre le contact de son regard, lueur séductrice filtrant au travers des iris quand le murmure se fit suave.
- On pourra se détendre aux bains ensuite... Tenté ?
Juste un sourire en réponse quand la proposition devenait alléchante et de se sentir obligé de consentir à acter leur présence à cette réunion.
- S'éloignant, le sourcil se haussa imperceptiblement, se détachant de la main portée à sa joue, souriante, flacon d'essence de rose glissant entre ses longs doigts pour s'ouvrir et en distiller quelques gouttes, poignet gracile, nuque dégagée et vallon d'un poitrine enserrée dans son corsage, Rose affirmée, prête oeuvrer, une délicate caresse sur la gorge masculine et la main fut offerte à son complice.
- Prêt ?
La tête dodelina, l'attitude badine, contrarié de quitter le cocon serein et confortable afin de parfaire les obligations protocolaires. Les dextres se rejoignirent dans une justesse gérante et de prendre la direction de l'escalier alors qu'un viens fut murmuré. Son pas se posa à la mesure du sien. Les bras sentremêlèrent et d'atteindre le grand salon pourpre quand tout était prêt. Les petites mains s'étaient affairées à préparer un petit buffet, quelques victuailles et boissons fraiches. Le Ligny manquait encore quand les autres employés arriveraient d'une seconde à l'autre. Vite. Les bains m'attendent.
Ecrit à quatre mains.
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