[RP] Que tremble la terre et que gronde le volcan !

Ketje

Le bougre profitait des douces caresses des boucles brunes sur sa barbe de blé murs ( OOOhhh ça va hein... sont pas moisis les blés quand même!^^) penadnt qu' il la tenait là haut... oui là haut comme un ciel empli de soleils ou d' atoiles... doux yeux dans lesquels il se laissait plonger comme un ermite au lever, un matin soleilleux dans la montagne ne rêve qu' à se plonger dans une mare bleutée d' un lac de montagne... vivre! C' est bien cela qu' était sa Melynette... la vie, belle et joyeuse.

Tant de si belles choses mon amour. Alors OUI.... Mille fois oui !!!

Ses esgourdes manquent de l' estourbir le pôvre. Quoi? Mille fois? Milles fois OUI!? Il avait pas pensé à ça lui! Non mais... imaginez un peu... il lui prpose un truc et elle lui dit OUI ... mais pas que OUI... MILLE FOIS OUI. Il en a les bras qui tremblent. Mais faut le comprendre!
Je vois que certains ne comprennent pas... on se calme, j' explique!

Il vient de faire une demande en mariage... jusque là ça va?
Bon qui dit mariage, dit noce et tout ça, lune de miel (OUAIIISSSSS!) ^^
Et elle lui dit : "MILLE FOIS!"
Vous comprenez maintenant ce qu' il se passe dans sa tête?

Non?

Bon ... et dans ses braies? .... AAAhhhh je vois que certains comprennent beaucoup mieux là!

Reprenons! Un peu de sérieux... le curé est dans le coin.... le salasse espionne tout! :wink:

" Mille fois" ben fatalement il en devient un peu tout fou... puisque vous avez enfin compris ce à quoi il pense. puis faut se mettre à sa place! Enfin z' essayez pas... il est armé, violent aussi et très jaloux!

Je veux être ta femme Monsieur Ketje One d'Eauze et rien ni personne ne pourra empêcher cela.

Vrai de vrai?

Qu' il fait le gamma.... (cherchez pas faut avoir fait des études d' alphabet grec là dessus!)^^

Mouais enfin bon... 1462 devant être l' année ketjienne... il sait bien que rien n' est gagné non plus et ça partout.

Non personne et certainement pas ce curé de malheur! Puis ... nous irons... loin , partout.. partout! Profiter de nous deux!

Déplorable... Ah que c' est pas beau un homme amoureux! Mais il l' est... donc un peu d' indulgence pour ce merveilleux ketje non?

Et si nous allions le réveiller tous les deux? Qu' il nous mette tout cela en place, qu' on invite la ville entière, que tu choississes (les correcteurs d' orthographes ne connaissent pas le subjonctif... elle est belle notre langue détraquée!)tout qui tu veux pour inviter, que ....

D' accord... c' est la première fois qu' il lui fait plus de deux phrases mais il est aussi c** que le sont tous les hommes amoureux après tout.

Que tu sois ... non... que je sois à toi!
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Que tremble la terre et que gronde le volcan !

Melyna.

Elle n'avait guère eu le temps de profiter de ce début d'automne la noiraude et ce n'était pas la venue de sa mère qui avait changé les choses.

Fallait dire qu'à courir entre l'université où elle passait son temps à dévorer tout les bouquins traitant un minimum de la mer qu'on voyait danser le long des golfes clairs et de ces espèces de trucs qu'on appelait "bateau" et qui flottaient dessus. Et quand elle n'était pas en train de s’abîmer les n'oeils devinait où qu'il était le Youki ? Dans son fournil évidement ! Et oui, les Elusates étaient de grandssssss consommateurs de belles miches et c'est avec ardeur que la mini s'attelait à répondre aux attentes du maire qui était son client exclusif.

A ce rythme vous vous doutez bien, connaissant la réputation du dit maire en plus, qu'en dehors de dormir quelques heures Mely en était arrivé à ne plus voir les jours défiler et paf ! Le premier petit coup de vent frisquet et voilà, c'est ainsi qu'elle se retrouva clouée au lit et seule pour une fois !

Ketje au petit soin la bordait tout les soir bien gentillement, lui préparait les diverses tisanes prescrites, non sans faire force grimaces qu'il tentait de faire passer pour des sourires. Enfin bon pas de ceux qui vous font tomber en pâmoison non plus, plutôt du genre "ma pauvre, j'préfére ma place et ma chope que la tienne avec ton bol!".Le matin prévenant, il lui donnait un ti bécot sur le front avant de regagner sa chère mairie.

Ha la mairie ! Parlons en tient de la mairie !!!
C'est que la mini commençait à en souper de voir les mois défiler sans jamais apercevoir le bout du bout du bout de leur projet de voyage. Même plus qu'ils en causaient, y'a que la mairie, d'ailleurs pour tenter de marquer son ressentiment, Mely n'avait même pas félicité son compagnon pour sa dernière ré élection. Et pourtant ce fait là avait toute une symbolique particulière pour le jeune couple... Mais non...
Le forgeron le pauvre était sans doute inquiet pour elle ou encore inconscient de ce qui se passer sous son toit, ne prêta apparemment aucun intérêt à ce manque d'entrain si différent du caractère enjoué de la jeune femme.

Ce matin là, Ketje était parti préoccupé par les événements des dernières heures qui avaient vu leurs habitudes totalement bouleversées.
La terre elle même avait elle sentie ce bouillon qui frémissait dans le cœur du mini volcan ?
Etait ce une sorte de coup de semonce que la nature donnait à sa façon au maire ?
Car si tel était le cas, ce fut un lamentable échec !!! Car loin de le rapprocher de sa belle, dès qu'un semblant de calme fut revenu, le bourgmestre, en homme charitable et tourné vers autrui, parti s'occuper de ses administrés et la brune semblable à elle même se referma complètement sur elle même.

Ce fut sans doute une certaine forme de colère qui lui insuffla la force de quitter sa couche, la même qui lui permis de se vêtir et de quitter le cocon qui la voyait s'étioler doucement malgré les nombreux soins aimant de son homme. Et oui, comme bien des femmes Mely était tout à la fois, et son contraire. Elle aimait Ketje pour sa tendresse et lui en voulait en même temps pour cette même raison... Surtout ne cherchez pas à comprendre, vous deviendriez fou !

Enfin quoiqu'il en soit, ayant pris soin de se couvrir, prudement elle pris le chemin du village tout proche. La stupeur se lisait sur son visage et désormais elle comprenait mieux l'inquiétude du maire et son désir ardent d'aider la ville à se redresser, se re construire.

Quelques rares bâtiments avaient tenu le coup, et la mairie faisait tout comme la place centrale du marché parti de ceux là.

Furetant de droite et de gauche, tendant une oreille par ci, glissant un oeil par là, Mely prenait la "température" de sa ville. Quelques voix d'ordinaire absentes se faisaient entendre, des échos lui revenaient, la vie semblait reprendre son cours doucement... Tout doucement...

Ketje l'avait nommé quelques temps auparavant responsable du cadastre et la mini porta la main à sa ceinture où pendait le trousseau de clé. Sans doute pourrait elle se rendre utile .... Le coeur battant elle espéra que le bâtiment n'avait pas été englouti dans les entrailles de la terre.
Le petit bureau abritant le local cadastral jouxtant la mairie, la brunette remonta sa capuche et se dirigea vers celle ci.

Maintenant elle comprenait mieux et elle allait pouvoir aider son homme !

Ragaillardie par l'idée d’œuvrer de nouveau avec lui, Mely pressa le pas n'imaginant alors pas une seule seconde que les instants suivant risquaient bien de changer le cours de sa vie...

Les joues rosies autant par l''empressement que par la fraîcheur du jour, en habituée, elle gagna le bâtiment municipal et pris la direction du bureau du maire. Soudain heureuse à la simple idée de lui faire la surprise, elle ouvrit tout doucement la porte, prête à lancer un vigoureux COUCOU, quand le bourdonnement à son oreille lui apprit que Ketje n'était pas seul. Le supposant en plein marchandage Mely allait se retirer quand certain mots frappèrent son esprit ... Construction... Cadastre... Bosquet... Et le tout prononçait par une voix féminine !

Il n'en fallait pas plus pour que le volcan voit rouge.
Ouvrant la porte tout de go, elle planta un regard furieux dans ceux du forgeron.

On dirait que je dérange.....
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Ketje

A ce moment là, devrait-on dire, sauf que le temps est une matière non-élastique et le ketje est bêtement humain, voire humainement bête... comme ça personne ne pourra le dire, c' est fait!^^Suite donc!

ketje, comme tous les matins d' Eauze magiques ( cherchez! y a une astuce idiote^^), ketje donc ( le premier donc ici^^), ketje s' était rendu à la mairie un peu effrayé par ce qu' il découvrait au fil des rues. Oui, Eauze et bien d' autres villes, pensait-il, avaient été les victimes d' une terrible catastrophe d' origine tellurique. Pourtant, dans l' aétat de fatigue où se trouvait sa p'tite Melyna, ils n' en n' étaient pas la cause. C' est vrai qu' habituellement, ils provoquaient l' un ou l' autre seïsme mais pas cette fois. Faut préciser ici, pour les apprentis que quand elle sait lui murmurer un "secoue-moi, secoue moi", tout le monde pense à...... ( merci Orangina pour les 20 écus^^, ça c' est règlé^^). Donc ( le deuxième^^) ils n' y étaient pour rien ce coup-ci ( oui c' était facile mais fallait le placer... hum^^).

Il pensait être débara... être en devoir de gérer ce problème sans elle. Déjà qu' elle l' attendait depuis des lustres pour aller voguer en croisière quelque part... "mais trop près de la Sicile" qu' il avait répondu ( ça c' est parce qu' ils ne veulent pas verser les 20 écus^^) ... et euh... Ah oui! Donc ( 3ème ), il avait beau annoncer son départ prochain du siège de la mairie mais elle y croyait de moins en moins. Il avait beau lui refiler des tisanes, rien à faire. Logique, il fait n' importe quoi et elle peut pas guérir bien que si les tisanes sont si dégueulasse, il vaut mieux quitter le lit plutôt que les boire hein.
Mais y avait autre chose quand même. Malgré ses dires et écrits... on aurait pu croire qu' une conseillère avait enduit son fauteuil de maire avec une glue qui s' avérait SUPER efficace... ( et hop c' est fait... 20 écus^^). Il commençait à pensez à leur voyage mais la catastrophe allait encore de voir reporter leurs projets.
Non! Il s' en irait bien assez vite, faut que ça se sache quand même. Mais il fallait répondre aux besoins de la ville dans ce moment crucial.
Tout affairé à régler les premières, il pensait à son premier mandat. Une autre catastrophe menaçait Eauze de disparition à l' époque. Et aujourd' hui... à croire qu' il devait porter la poisse. ( même pas vrai hoooo!)

En plein papotages, il avait pallié aux urgences, passant outre les nominations antérieurs parce quand y a urgence ( non là y a rien à payer c' est dans l' histoire bien que je pourrais dire que "cogito, urgo sum"... vous pouvez envoyez les 20 écus? Merci!). Bah oui, un emplâtre sur une jambe de bois qu' ila pas puisqu' il est quand même encore entier mais ça n' a aucune signification ça.
Donc ( 4ème^^) en plein papotages, la sur le pas de la porte, une Melyna rougeoyescente, manifestement furibondimelynesque, les yeux prêts à le réduire en cendres et le forgeron qui s' y connaît quand même un peu en matière de rougeoiements et cendres se prend cette douce et mélodieuse questions qui semble venir des entrailles encore béantes du sol élusate.

On dirait que je dérange..... a-t-elle proféré mégèrement^^

Surpris qu' il est le maire! Y avait pourtant du pavot dans sa tisane, histoire d' avoir un peu la paix! Mais que répondre à ce jeté de mots plein de dents prêtes à mordre? Oh ben tout simplement, ketje retrouve un vieil accent des nombreuses contrées qu' il a visitées tiens! Et de répondre:

Mais non ma crotteke! Tu déranges pas mais tu n' es pas prudente.

Le terme est pourtant des plus affectueux mais il se doute bien que ça va pas le faire. Puis en plus, ça ne lui donne aucune explication hein! Faut bien le laisser rêver d' être aussi si sur de lui non?^^

Melyna.

Sa bonne humeur légendaire avait disparu dans les entrailles de la Terre avec une bonne partie du village, manque de bol il est bien connu que se sont toujours les meilleurs qui partent et les autres qui s'accrochent comme la mauvaise herbe, ben chez la brune c'était tout pareil ! Envolé le sourire et place à une humeur de chien. Le rouge de la colère lui était monté aux joues marquant encore plus vilainement la paleur de sa peau, et le froncement de sourcil la faisant ressembler à un bull terrier, manquait plus que les babines retroussaient et la bave au coin de celles ci pour compléter le tableau.

A croire que la fièvre lui avait ravagé le cerveau, car celle qui n'était pas jalouse se révélait pour le coup aussi sèche qu'un jambon fumé et dure que la lame du couteau qui va le trancher quand elle avait découvert le maire en présence d'une femme.

Pas prudent en effet d'agoniser pendant que tu pavanes...
Et vlan c'était dit, en totale injustice mais bon fallait pas demander à une femme qui se sentait moche comme un poux quand elle était malade de faire montre d'un brin d'impartialité. Car il faisait quoi après tout le bourgmestre ? Rien de plus qu'à son habitude, séduire était dans sa nature et c'était aussi cela qui lui avait plu à la mini, sauf qu'aujourd'hui en sale mioche capricieuse, elle ne le voulait que pour elle son forgeron !

Une moue de sale mioche boudeuse se posa sur son minois, ignorant totalement la présence de celle qui malheureusement se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, quand Mely se planta bien droite, la cape de laine ouverte sur la robe qui la couvrait, les bras croisés sur sa poitrine (bien sur que non qu'elle fait pas express de faire ainsi ressortir ses deux jolis globes d’albâtre qui rende son homme totalement fou !).

Et puis c'est quoi d'abord cet accent que tu me sors de derrière les fagots, pourquoi tu me parles comme ça ? Ch'suis pas une gamine hein !
Surtout vous amusez pas à cet instant à lui dire le contraire, c'est dangereux un mini volcan en faisant d'éruption.
Et puis ch'suis pas une tite crotte namého ! Moi j'suis une pervenche, et vlan voilà un talon qui vient marteler le sol, une princesse alors la croquette tu la file au chat !
Ben oui elle cause pas le patois la brune et du coup ben elle a rien piger, normal quoi c'est une femme en colère ^^

La braise luisait dans ses prunelles qui ressemblaient plus désormais à un ciel d'orage qu'aux douces pétales d'une fleur, parce qu'ici faut bien comprendre que la mégère ben c'est en elle qu'elle a pas confiance, elle s'estime pas assez bien pour son homme et encore moins avec la tête de déterrée qu'elle doit à cette saleté de microbe.
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Ketje

"Sa bonne humeur légendaire"... allons laissez moi rire! ketje l' admire pustulescente de tâches de fièvre sur sa peau bronzée... y a les bas nylons... euh ... en fait pas du tout. Il a bien vu les crocs acérés qui pendouillent désagréablement aux mots. Il se serait bien contenté d' une paire de babines un peu baveuses mais les crocs avec ... naaaaan! Pour le même prix, il crierait bien "MÔMaaaan" sauf qu' il en pas sous la main... donc rapide analyse de la situation: Elle fait des bulles au dessus des terriers qu' elle creuse pour en sortir.... tout ça parce qu' il discutaille pépère avec une autre dame. Ah pour sur qu' elle doit avoir le cerveau ravagé par la jalousie... ou autre chose... on parle du cerveau là!^^ Non mais il va pas se laisser désemparer à cause des crocs... (on suit toujours là où je vous fait un dessin: déparer par les crocs alors qu' il préfère les babines baveuses? ... ça va ... c' est recadré?... on peut continuer? .... bon suivez le guide alors!)

MOI? ME PAVANER? Mais mon amour... tu veux une autre tisane?, j' ai trouvé plein de plantes au marché ce matin qui pourraient te faire du bien!

OOOOHHHH arrêtez mesdames!!!! Pas besoin de lui crier "Salaud" il le sait!^^
Oui enfin bon, il a pas dit que ça.... et ce qu' il pensait plutôt affectueux passe comme un os de dinosaure en travers de la gorge du chiot.... ( là le narrateur est assez poli pour ne pas utiliser le féminin ... à noter donc ( premier donc ) (plus 1 pour le narrateur^^)

Mais biennnnn suuuuur que t' es pas une gamine... sinon ....
Il pourrait pas en profiter si vous voyez ce qu' on veut vous faire comprendre^^.
Puis c' est vraiment un mot gentil MA CROTTE enfin!
Et vas-y que j' insiste^^....

Tu es ma p'tite pervenche et je suis à toi!

Oh taisez-vous quoi! On sait bien comment qu' il est le maire de ketje mais là faut qu' il arrive à calmer le volcan avant de se prendre un autre paquet de lave.... oui .. lave... pas bave comme l' espèrent tous les libidineux. Faut qu' il arrive à la calmer avant le retour de l' autre et de sa marmaille.... ah j' vous jure... maire de babel oued avec deux touristes et juste un palmier avec une mare, c' est certain que c' est plus facile à installer!^^
Oui enfin bon... la si tendre et jolie furie a fini d 'user ( la garce quand même!^^) des atouts qui le font craquer.

Ecoute ma p'tite pervenche... je vois que t' as pu venir jusqu' ici... donc si tu veux, je te nommes, c' est ça que tu veux?

Pfffff si ça c' est un couillu!!!!! D' accord... d' accord... mais bon... faut comprendre non? Qu' est-ce qu' il donnerait pas pour la voir exposer les plans de la ville sur le bureau de la mairie avec toutes ses explications pendant qu' il aura les yeux ......

Melyna.

Non ce n'était pas ça qu'elle voulait. Ce qu'elle voulait c'était être avec lui, ce qu'elle voulait c'était ne pas devenir un meuble dans sa vie à qui l'on n'accordait pas plus d'importance qu'à sa paire de sabots, ce qu'elle voulait c'était tout partager avec lui... Sans doute en demandait elle beaucoup trop.
Quand comprendrait elle que jamais elle ne pourrait remplacer l'amour dont elle avait été sevré durant toute sa jeunesse ? Jamais sans doute.

Et puis non une crotte c'est pas un gentil mot.
Oui elle était têtue, mais il savait aussi comment l'amadouer sa pervenche.

Et c'est ce qui lui fit accepter la proposition du maire au lieu de lui jeter à la tête le moindre livre se trouvant dans ce bureau comme elle en avait eu envie dès son arrivée.

Parce qu'elle était comme lui et qu'elle prenait les choses à coeur, la mini passa des heures penchait sur cette foutu carte de cadastre, puis des semaines à se battre avec les ouvriers qui n'en faisaient qu'à leur tête l'obligeant à remettre mainte et mainte fois son travail en question et cela sans compter sur les huluberlus de tout poil qui n'en faisait qu'à leur tête.
Parce que c'était sa ville à Lui, parce qu'elle voulait qu'il soit fier, parce qu'elle l'aimait tout simplement...

Tout à son image, jamais elle ne comptait ses heures, jamais elle ne lui reprochait ses absences, et vu son propre emploi du temps elle aurait été sacrément gonflée de le faire ! Et puis un grain de sable vint se glisser dans l'engrenage, sur l'instant elle n'y prêta pas plus attention que cela et chassa l'incident comme l'on chasse une mouche qui vous agace du revers de la main.

Jusqu'à ce fameux soir...

Famille je vous hais. Quelqu'un dirait surement un truc de ce genre bien des siècles plus tard mais ce soir là c'est vraiment ce qu'elle ressentit quand faisant un tour de la ville en rentrant elle découvrit dans l'angle du cimetière un cabane mal dégrossie.

Son sang ne fit qu'un tour ! Qui avait bien pu avoir le toupet de franchir les murs qui protégeait le sommeil éternel des macchabées du coin pour aller y coller quatre horrible bouts de bois ? Sa réaction première fut d'aller virer tout cela à grand coups de pieds quand une pensée lui heurta le crâne plus surement que si elle s'était manger un tronc d'arbre.

Fallait bien que quelqu'un ai donné son autorisation et vu que ce n'était pas elle... Fallait pas être érudit pour trouver la réponse, le premier péquenaud en était capable.

Inutile de vous dire que le chemin du retour ne fut guère silencieux. Le moindre cailloux rencontrant sa botte finissait sa course plusieurs mètres plus loin et devait remercier le ciel de ne point avoir de fesses car autrement il aurait grand mal ! Et chemin faisant la brune ruminait, le volcan en elle bouillonnait, ses joues avaient pris la teinte de la lave en fusion et quand elle passa la porte de leur chez eux son regard était plus brûlant que la braise auquel le forgeron était habitué.

Mely ne prit même pas la peine de refermer la porte de la forge qui restait béante, gueule ouverte sur l'encre de la nuit. Dans l'antre de vulcain, le feu crépitait, écho sonore de ses pensées. Et Ketje.... Son dieu vivant, son rocher dans la tempête, son ancre de sans attache, le seul qui était arrivé à lui faire entrevoir une autre vie que celle qu'elle pensait possible, celui qui avait transformé à force d'amour la chenille en papillon... Ce Ketje là oui, celui qui ne savait pas dire non, ce grand gueulard au coeur d'or... Il était là apportant quelques finitions à des pièces métallique qui lui étaient encore inconnues aussi habilement qu'il se jouait d'un boulier.

Elle cru sentir son cœur exploser dans sa poitrine à la vision de la tendre caboche blonde et pourtant les seuls mots qui franchirent ses lèvres furent

C'est quoi ce bordel ?

Et histoire de bien lui montrer qu'elle se laisserait pas avoir comme une crotte cette fois, elle plaqua ses deux paumes de main bien à plat sur l'établi , une tendre vallée parait de splendide monts s'offrant comme paysage au travailleur quand il relèverait le nez histoire de détourner son attention et de continuer sur sa lancée.

Dis moi, que t'as donc promis l'abruti qui est allé foutre cinq planches et quatre pierres dans le cimetière pour que tu lui en donnes l'autorisation ?
Non parce que je suis pas blonde hein ! Et vu comment je harcèle les artisans depuis des semaines pour que TA ville ressemble à quelque chose, aucun n'aurait pris la liberté de permettre une telle ignominie !

Surtout ne pas le laisser parler sinon il allait encore la retourner comme une galette bretonne et se la mettre dans la poche (quoiqu'une crêpe dans la poche c'est plutot beurkkk^^)

Et puis de toute façon je veux même pas savoir ! Tu m'as bien eu avec ton histoire de cadastre tiens ! Mais puisque finalement tu t'en sors aussi bien tout seul et bien tu vas continuer sans moi, dorénavant tu te débrouilleras ou tu te trouveras une autre idiote pour prendre la relève. Mauvaise foi en action, on pourrait dire normal c'est une femme, mais cette femme là, ben elle en avait gros sur la patate et pour rien au monde elle n'aurait avoué, même pas sous la torture que ce n'était pas la chaleur infernale qui régnait ici qui faisait luire ses prunelles.

Je démissionne Monsieur le Maire !

Voilà les choses étaient dites. Enfin pas toute, il restait encore un dernier point.

Et au fait, cette nuit, ne comptes pas trouver porte ouverte, tu n'auras qu'à aller piquer un somme au cimetière dans la baraque de ton AMI.

Mely aurait été incapable de dire qui était le plus puni dans l'histoire, elle qui pour la première fois depuis longtemps ne trouverait pas pour s'endormir la tendre chaleur de son épaule et le réconfort de son bras autour de son corps, ou lui habitué qu'il était à une vie de campagne... Mais une femme blessait est rarement raisonnable et la chose était nouvelle pour celle qui venait de se brûler les ailes.
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Ketje

Depuis tôt le matin, ce jour-là, ketje avait rejoint sa forge où un intense travail l' occupait. La veille, il avait quitté la mairie tard le soir, perplexe d' abord, puis haussant les épaules en se disant que ce serait bientôt le temps d' un peu de repos. Le matin même, il n' avait fait qu' un bref aller et retour à son bureau avant de revenir se perdre dans sa forge, il n' avait même pas fait son petit détour habituel par la taverne pour voir si rien n' y manquait. Comme si une certaine lassitude commençait à poindre. Plusieurs billets de commande s' empoussiéraient sur un coin de l' établi. La forge chauffait déjà et il se mit à l' ouvrage. Pendant que le minerai commençait à prendre les couleurs d' un coucher de soleil flamboyant... un peu trop vite à son goût, *mauvais présage* pensa-t-il, *il doit y avoir de l' orage qui arrive*, il tentait de donner forme à quelques pièces métalliques qui lui donnait bien du fil à retordre... c' est le cas de le dire. Ses pensées l' emmenait en voyage vers d' insondables choses. Le travail devant la forge le rassurait. Ici, il n' avait rien à craindre, personne pour l' embêter, et c' est bien un peu de quiétude qu' il était venu chercher, se perdant dans ses pensées et le travail. Si les coups de marteaux et le ronflement du feu n' avaient pas été si forts, il aurait bien entendu quelques cailloux cavaler sur les pavés de la route..... d' accord, il se serait aussi dit que les cantonniers avaient mal été sermonnés... mais ça... Il ne s' aperçut même pas que Mely venait d' entrer... non, il l' entendit par contre.

M....

Oui, pas le temps d' en placer plus que le feu..., pas celui de la forge qui n' est finalement qu' une allumette en regard de ce qui va s' abattre, que le feu de la mini volcan le foudroie. Qui a dit "mini volcan"? Ca ressemblerait plutôt à l' arrivée d' une météorite massive dans une terre inconnue qui déclenche un véritable cataclysme vulcanologique ( bien que logique hein, il est pas prêt de le prendre comme ça^^) propre à emporter la digne classe des ... des ... ? Ben des dinosaures évidemment! ^^
Le raz de marée parolesque qui suit le submerge. Quand elles sont comme ça... mieux vaut se taire hein les gars! Déjà qu' on peut pas en placer une, mais en placer une serait envenimer les choses encore plus.
N' empêche quand même. La démission? Ah non se dit-il. Mais de là à lui fermer la porte... et le soudain vieux ketje retrouve de la force, au risque de tout perdre. Il retire son tablier qu' il jette négligemment derrière lui pour s' avancer vers celle qu' il aime pourtant tellement.

Ce n' est pas mon ami, ni même une amie. C' est une sale gamine qui est venue pleurer dans mes oreilles! Ses parents qui ne la surveillent pas... puis une si petite gamine, tu l' aurais laissée seule comme ça toi? Tu sais ...

Une vague odeur de cochon grillé le titille... il tourne un instant les yeux vers la forge... le tablier masque à peine les pièces qui sont en train de pleurer de grosses larmes rouge et or entre les charbons... sa journée de forgeron s' en va doucement se perdre mais cela n' a plus d' importance maintenant. Son regard revient à Mely. Il n' a plus rien à perdre qu' elle maintenant.

Prends quelques affaires, on s' en va!
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Melyna.

Comment comprendre lorsque l'on est jeune, pleine de fougue et de vie, que nos propres colères nous blessent parfois plus cruellement que cette vague de sentiment malsain que nous imposons aux autres ?
Mely à cet instant devant le visage impassible du forgeron commençait lentement à en prendre conscience.
Certes, elle était en colère certes en arrivant, mais en plus maintenant elle se sentait coupable, en respirant une pestilentielle odeur de cochon grillé, de faire de la peine à la personne qu'elle aimait le plus en ce bas monde.

Mais pourquoi c'était si compliqué la vie ? Mais bon maintenant qu'elle était lancée, elle allait quand même pas perdre la face en faisant une pirouette ? Non, il avait fait une bêtise et puis d'abord il venait de le dire, il avait cédé à une gamine et ça... Ben elle aimait pas !
Elle était exclusive la miss et elle voulait être la seule mioche devant qui il baissait les bras (tsss j'ai pas dit les bas ^^)

Même si quelque part dans son esprit, les pièces du puzzle se mettaient en place à toute vitesse : sale gamine + pleurer + parents qui surveillent pas = sa frangine Hanael. Pas difficile, c'était avec Alcimane qu'elle n'avait pas encore revu, la seule môme des environs.
La brune n'était pas prête à rendre les armes et elle allait en remettre une couche quand brusquement la réaction de Ketje lui coupa l'herbe sous le pied.

Quoi ? Mais pourquoi il se mettait pas en rogne, une bonne engueulade ça suppose une douce réconciliation non ?
Pourquoi ne se répandait il pas en excuse, ce que dit en passant elle n'aurait vraiment pas aimé... Beurkkk la confiture qui dégouline elle aime pas la mini.
C'était quoi ce calme ? Que pouvait il bien mijoter et à quelle sauce allait elle se faire manger ?
Un froncement de sourcils perplexe plus tard la mini se demanda ce qui l'attendait.

Des affaires ? Lesquelles ? Pourquoi ?.... On va où ?

Après tout Mely n'était encore qu'une gosse en mal d'amour et Ketje venait de trouver le point faible propre à éteindre la moindre éruption volcanique : Faire attention à elle et attiser sa curiosité.

En une seconde, la brunette venait d'oublier le pourquoi du comment de sa présence dans la forge et ses pervenches dévoraient le forgeron.
Mais n'allait pas croire qu'elle avait oublié... Ho non !
Juste que pour l'instant, elle avait d'autres préoccupations et que la soufflante familiale viendrait plus tard...
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Ketje

Faut pas croire qu' il avait un plan. Juste qu' il se demandait comment désamorcer cette mauvaise affaire qui allait lui tomber sur la tête. Il avait lancé son idée comme on lance un bout de barbaque qui vous reste coincé entre deux vieux chicots. N' aurait-il pas du baisser la tête et s' excuser, faire amande... amende.. ? euh... noisette honorable? Mais ça aussi! Était-ce pensable? Quoi, lui le maire, le mdaillé chocolat tout fraichement décoré par Tantine, courber l' échine comme un vulgaire petit cochon gras qu' on mène à l' abattoir? Ah bien sur, les femmes de la ville en aurait bien ri, quant aux sieurs et scieurs et ch... de la ville, ils auraient regardé ou entendu, satisfaits de le voir enfin ramené à leur portée! Et bien non! Au diable le tablier, le travail et tout le reste, une folle idée lui était passée par la tête. Pour une fois qu' il ne réfléchissait pas!

Comment ça lesquelles? Mais tu prends de quoi mangeailler sur la route, de quoi ne pas avoir froid et on part où on veut!

Mais qu' est-ce qu' il n' inventerait pas pour éloigner le plus loin possible de ce cœur, si farouche et pourtant adoré, l' envie de lui asséner un grand coup d' épée ( de Damoclès... normal pour un forgeron^^) un group d' épée sur le crâne?
N' ayant aucune idée des suites à donner à sa diversion, il eut sur le coup bien plus de suites dans les idées que ne peut avoir de chemins une coulée de lave décidée à ravager une ville encombrée de bâtiment neufs, tous obstacles au déroulement quiet d' une vie calme et paisible. Dans la pièce, il lève un bras qui semble indiquer vaguement le chemin qui traverse le verger et court vers un petit pont sur la Gélise.

Mais par là bas... on irait à Mimizan si tu veux, je sais pas moi!

N' en viendrait-il pas à faillir? Y a comme un doute...
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Melyna.

En voyant le bras se lever pour indiquer la direction du petit pont non loin de leurs habitations et qui était le seul chemin permettant de quitter l'Armagnac pour la Gascogne, Mely sut qu'il ne plaisantait pas, enfin c'est ce qu'elle croyait.
Comment aurait elle pu imaginer un stratagème pour détourner l'attention ? Heureusement qu'il ne l'avait pas demandé en mariage le pauvre, parce qu'elle pouvait faire une sacré crédule quand même !
A croire qu'elle était un peu blonde des fois.

Les prunelles devinrent de grandes soucoupes toutes rondes alors qu'elle en aurait sautillé sur place tant elle avait des fourmis dans les jambes.

Alors c'est vrai ? Ca y est ? On part enfin en voyage ?!!!

Ben voilà... A vouloir inventer des excuses bidons le forgeron allait souquer ferme maintenant pour lui faire oublier leur projet de voyage sans raminer la colère qui l'avait conduite jusqu'à l'appenti.

Youpi !!!! J'vais vite remplir les fontes, j'ai tout ce qu'il faut dans le garde manger... Depuis le temps que je prépare les provisions !

Toute heureuse, la brunette se jeta dans les bras de son homme et l'enlaça amoureusement. Oublié le cadastre, oublié les artisans, désormais son homme avait décidé de mettre leur projet chéri, leur bébé, à exécution.

Un contact très doux de ses lèvres tout contre les siennes, et les deux corps qui se frôlent délicatement de peur de déclencher un incendie et la voilà qui déjà prend la poudre d'escampette vers la porte.

Charcutaille, terrines, miches, fromage et petit vin, tu auras tout ce qu'il faut pour remplir ton estomac, c'est promis !

Et dans une envolée de jupons elle passa la porte lançant par dessus son épaule
Je te laisse préparer Marjolaine !
Oui.... Il faudrait au moins sa bonne vieille mule pour transbahuter tout son bric à brac, car entre un ventre à remplir et un joli corps à vêtir y'allait en avoir un sacré nombre de sacs à transporter !
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Ketje

Mais qu' est-ce que ce fichu ketje promettait encore? Pt'-êt une véritable nvie de partir en voyage? pt'êt un rêve de môme à assouvir? Pt'êt tout simplement l' envie de réaliser quelque chose de beau avec sa belle? Bon... là.. il se coince un peu. Bah oui! Si elle est déjà prête à partir... comment dire que .. euh...

Ouiiiii ... on va partir en voyage!!!!!

Comment jouer subtil sur le futur proche et intemporellement défini quand on trois idées idiotes à l' heure hein? Vous pouvez pas l' aider là.... allleeezzz un bon geste quoi!

Tu as tout pour le garde manger....????

Mais bien sur qu' il le sait... sauf qu' il faut biaiser.... ( lisez bien y a un i de plus quand même! ... pfff vous pensez qu' à ça hein!) Ah c' est certain que l' énumération des victuailles donnerait le tournis. Ouais... presque, elle a même oublié les pâtisseries^^ N' empêche qu' il est tout fou de la recevoir dans les bras. Depuis le temps!

Marjolaine? Ma mule avec son museau tout blanc? Tu crois qu' elle va supporter tout ça?

Ah ça ketje, c' est vraiment une diversion à la n' importe quoi! Invente autre chose et vite sinon elle va te claquer dans les doigts et sur la trogne!

Atteeeennnndds pas si vite enfin! Tu ne crois qu' il y a encore une chose à faire avant de partir?

Ah le gueux, il a bien préparé son histoire, je vous le dis moi. Vous connaissez cette histoire d' un curé et d' un maire qui s' entendaient trop et se fichaient quand même des pains dans la trogne... héhéhé... ah le sal... le sag... le ... leuuuuhhhh et petite question subrepticement innocente tant qu' il l' a dans les bras pendant qu' elle tournicote dans tous les sens ce qui lui permet de doux touchers aux passages^^

Tu es baptisée?

Là aussi il risque de prendre un nouvel afflux lavesque mais bon.... faut bien détourner l' attention tout en faisant mine d' avoir des projets digne de la plus belles de toutes les femmes du royaume! Curieux d' ailleurs que les nôtres... enfin non... que la nôtre soit toujours la plus belle même si on ne le dit jamais assez hein. :wink:
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Melyna.

La liste des provisions tournoyait sous les boucles brunes aussi vite que ses jupons sur ses jolies gambettes. C'est qu'elle en prenait soin de son trésor ! Puis Lyzea lui avait toujours dit que c'était par le ventre qu'on retenait un homme... Bon certes elle avait pas précisé le bas ventre mais bon ça marche aussi pour les bons petits plats non messieurs ?

Mais plus rapide qu'elle et ça c'était déjà un exploit en soi, Ketje la rattrapa sur le pas de la porte, lui faisant faire volte face aussi vite qu'un politique retourne ça veste, imaginez donc la vitesse ! Mieux que les grands prix de chariotes ^^ Elle en était encore la tête à regarder enfin ses fesses (ben oui faut en profiter quand on a la tête qui tourne autrement c'est plus dur !) qu'il lui parlait de Marjolaine.

Devenait pas un peu sénile le forgeron des fois ? Non parce qu'aux dernières nouvelles c'était la sienne de mûle non ?
Quoique désormais ils partageaient tout alors pourquoi pas une mûle noire derrière et blanche devant, *sa cariole allait poursuivant sa belle petite queue sauvage, c'est alors qu'elle était contente, eux derrière et elle devant*. Oups je m'égare !

Ta mûle d'abord c'est moi, tu sais bien comme j'peux être têtue quand je veux. Bon ça elle voulait bien lui concéder.
Têtue comme une mule
Féline comme un chat
Caractère de cochon
Appétit de moineau... Heu fallait peut être pas exagérer là, certes elle avait du chien mais bon poussons pas mamie dans les orties.
(Nan !!! Que Val monte pas aux créneaux, l'est pas mamie !!!)

Tout à son homme et loin des veéllités premières qui l'avait conduite en ce lieu la belle s'abandonna à ses bras.

Mimizan... Humm c'est mimi comme nom...
Et oui... Elle peut aussi être aussi nunuche qu'une blonde !
Comment ça la blonde n'est pas un animal !
Pourtant c'est meugnion une jolie tite blonde, autant qu'une tite chevre naine ! (là je viens de me mettre toutes les blondes à dos

)

Puis vient la question insidieuse, étrange, mystérieuse même, surtout quand on sait comme elle l'intérêt un peu trop prononcé à son goût que porte Don Torless à notre sympathique maire

Tu es baptisée?

D'abord étonnée, la mini relève un sourcil en accent circonflexe signe de son étonnement.

Ben oui que je suis baptisée, même que Milou il a faillit me noyer ce jour là ! Et je te parle même pas du baptême dans le tonneau entre m'man et p'pa ! Quatre jours de cuite !!!!

Souvenirs mémorables du temps passé, de ce temps où son parrain appelé à devenir plus tard son père, ne la quittait jamais, et où leurs pas laissaient dans le sol, une seule et unique empreinte...
Une bouffée de nostalgie lui sauta à la figure la ramenant fort brusquement à la réalité et à la façon dans son amour lui avait posé la question qui tue.

Mais pourquoi tu parles tout bas soudain ? C'est le curé ? C'est à cause de lui que tu veux qu'on parte ?La main posée avec douceur sur la nuque blonde se faisait envoûtante.

Parle moi voyons, nous sommes seuls après tout.... Et puis tu sais, je peux tout entendre, parce que ce sera toujours mon coeur qui t'écoutera avant tout.
Et oui, elle se faisait déjà des films et en couleur et stéréo, imaginant toutes sortes de menaces planant sur leur couple par la faute d'un curé de campagne qu'elle allait affronter dans son église à grands coups d'encensoir. Non elle n'est pas en train d'inventer le peplum^^

[ *Souvenir d'enfance ... Complainte du petit cheval blanc - Paul FORT ]
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Ketje

Bon c' est pas la nouvelle du XV ème siècle ça! Melyna une tête de mule? Mais non pas du tout! LA tête de mule du siècle et les siècles à venir... au moins 5 et demi de siècles! Ah faut reconnaître que çàa a des avantages hein. Quand elle l' a quelque part, elle l' a pas ailleurs évidemment. Euh... on vous parle d' idée fixe là! N' allez pas vous z'imaginer des choses qui ont pas leur place en ce si noble racontage de n' importe quoi!

On en est où d' ailleurs?

Ah oui!, ça y est. Elle reconnaît quand même que Mimizan c' est mimi comme nom. Bah bien sûr que c' est mimi z 'en plus. Z' avez jamais été voir? Ah ben y a la mer, le port et les bateaux... pas la mère, le porc et les badaux évidemment. Sinon ça ressemblerait à une réunion de famille!
Voila qu' il ( pas le porc... ketje! ) lui a posé une question un peu en sourdine. Heureusement pour lui, elle est pas blonde et devrait comprendre le sens de la question. Une chance inouïe ( d' ailleurs c' est débile cette expression parce que le jour ou vous entendrez une chance... ben mes petits, il sera temps d' aller chez audioson.. 20 écus merciii^^ ou de débrancher votre "rend-moi sourd" là faut lire i-pod... ou d' aller vous faire cramer à Rouen! bien que si vous attendez assez longtemps pour le dire, on vous construira 120 église sur une grotte qui se fait quand même in-onde-r.... là si vous suivez toujours je vous tire mon chapeau.... voir la fiche^^ )... Elle lui raconte donc (1) les péripéties de son baptême.

Oh ben ça promet pour leurs deux petites pestes ce geeeeenre de baptême!

Non c' était juste pour prouver que le maire reste moderne et comprend le langage des jeunes filles "geeeeennre"^^ Voila donc (2) que sa tendre petite pervenche le saisit tout en douceur à la nuque posant plus de question qu' il n' en faut puisque si elle décide de l' envoûter encore plus, il finira dans un cul de basse fosse. ( parce que les culs de basse fosse sont voûtés bien sur comme chacun sait et que ça n' a rien à voir avec un cul qui traine dans un fossé... ne mélanchons pas tout non plus même s' il est très amusant de confondre!)

Non!

Ah c' est clair... il lui a dit non! C' est clair, concis .... ça on retire! C' est court... ça aussi on retire ( comme au tir à l' arc d' ailleurs ^^) Puis à force de retirer... enfin on s' égare.

Mais bien sur qu' il va s' en aller dans une explication de plus de trois lettres!

Le curé? Bah non c' est pas à cause de lui. S' il ne tenait qu' à moi, je le défierai dans un combat singulier! Imagine la chose: d' un côté le curé Don Torlesso, de l' autre le maire ketje one!

D' accord, si elle a inventé le peplum, lui il a inventé le cinéma populaire. Bon, passons, il a autre à dire qui est quand même bien plus important que les muleries que vous zyeuter depuis quelques minutes quand même!

Si je veux qu' on parte, c' est pour faire un voyage à nous deux..... nous deux seuls... enfin ...

Tout ça fait bien plus de trois lettres et même bien plus de trois mots. Mais qu' il est coinçouillé le maire là! Ah le .....

On ferait une fête avant, on irait voir le curé, on ... on....

Ah c' est difficile hein ketje... héhéhé... et tu crois qu' elle va t' aider? Rêve mon vieux!

lui fait comprendre une espèce de chose trainant au dessus de sa tête avec deux ailes noirs et le cul blanc.
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Melyna.

A vouloir l’envoûter voilà que c'est elle qui se retrouvait hypnotiser par son regard de braise (oui d'accord elle était facile celle là !) tout ce qu'elle lisait dans son regard ne pouvait la laisser indifférente et la tendresse surprenant de ses derniers mots manquèrent bien la scier suffisamment pour quelle se retrouve le cul par terre.

Oublié le tonneau et son baptême, envolées les pestouilles qui voletaient autour de sa mère, dégagé le curé quoique l'image de Don Torlesso et Ketje One en lice resta gravé dans son imagination. Non plus rien ne restait dans sa tête de mûle que ce voyage à deux avec une fête d'abord et un passage chez le fameux curé.

Les pervenches se firent plus sombre tandis qu'elles sondaient le regard de son forgeron.

Tu veux dire.... Tu sous entends que toi et moi on pourrait... Ha non ça c'est déjà fait !

Sous un mouvement un peu brusque les boucles brunes voltigèrent autour de son visage quand elle secoua la tête comme cherchant à se réveiller et du coup retrouva instantanement sa langue.

Dis donc Ketje One... et unique, tu ne serais pas un peu en train de me demander en mariage ?

Enfin bon heureusement qu'il la tenait contre lui, parce qu'elle avait les gambettes en guimauve la mini.
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Ketje

Mais bien sur qu' il l' a retenue quand elle a manqué se retrouver le cul par terre! Vous croyez quoi? Qu' il allait la laisser choir? Mais que nenni, il l' enserre dans ses bras vigoureux etc... afin qu' elle ne chût point! Comme vous n' êtes pas auvergnats, vous avez tout du comprendre non? Mais pour ceux là on répète donc que ketje l' enserra dans ses bras musculeux etc afin qu' elle ne seye point parce qu' elle sut de quoi il retournait.
Nooooonnnnn! il ne la retourne pas enfin!!!
Bon d' accord, il va mettre une serrure à la porte de la grange, ça permettra aux petits pervers et pépères d' aller zyeuter par le trou d' icelle pendant qu' ils créeront un autre tremblement de terre en un autre lieu, NA!

Les pervenches se firent sombres donc (1) et ça il adore parce que tout à coup il se sent l' âme d' un plongeur voulant atteindre les plus lointaines profondeurs abyssales de ce regard et du reste qui vous regarde pas ^^

Tu veux dire.... Tu sous entends que toi et moi on pourrait...

Il reste un moment coi! (Y a pas de "t" à ce mot je vous l' assure!^^). Il laisse les boucles brunes caresser ses ... ses bras que vous avez déjà pu comprendre que c' est pas de la gnognotte hein^^ même que quand elle retrouve sa langue... OOOOhhh ça va hein! Bien sur qu' il aime bien qu' elle la retrouve. Bon il pourrait se mettre à ne pas avoir que des bras etc... mais il aime aussi quand elle lui parle. Ne confusionnons pas!

Dis donc Ketje One... et unique, tu ne serais pas un peu en train de me demander en mariage ?

Mais qu' est-ce qu' un gus comme le maire peut répondre à ça? Là il se dit qu' il va définitivement défier le curé qui lui a fait remarquer que c' est pas bien de vivre comme ça. Là il va commencer à mesurer l' énormité de la tache à accomplir puisque sa tendre petite pervenche est la fille d' une marâtre exigeante. Là, il commence à comprendre qu' il n' est qu' un simple artisans, dépourvu de moyens.... financiers face à une trop attirante membre d' une famille noble. Maiaiaiaiaèèèèèèh.... les gambettes en guimauve viennent à son secours! Déjà qu' il y croquerait bien un morceau... mais ce sera ailleurs ça. Non y a surtout qu' il la tient encore bien plus contre lui. Les poings serrés dans le dos ( lire sur la chute de reins ) de sa belle dont les boucles brunes continuent de lui faire frémir la peau, ses jointures qui craquent, ses mots qui ne viennent pas parce que ce couillon a plus la parole des chiffres, des taxes et du boulier que des sentiments. Mais s' il est maire, c' est qu' il ose parfois quelque chose d' autre... puis s' il est maire c' est parce qu' il a envie de ne plus l' être, puis s' il est .... et il saute dans une terra incognita. Pour peu certains l' imaginerait bien mettre genoux en terre et lui prendre une main à baiser. Mais ça non plus il sait pas cet âne. Alors? Donc, piteusement, parce qu' il l' adore, parce qu' il ne sait pas comment on fait tout ça, il la saisit aux hanches, la lève au ciel, se met à rire se perdant dans le bleu des pervenches, se roulant les bras sous les douces vagues des boucles brunes, s' enivrant du moment.... et il se met à tourner sur lui même la tenat haut portée comme si... ou comme si elle devait devenir à jamais son soleil à lui et un cri soudain.

OUI MELYNA! Nous avons tant de choses à vivre ensemble!

"Je te veux avec ton caractère de cochon" qu' il aurait pu rajouter mais ça c' était le fiasco assuré. Bien qu' avec son caractère à lui... ça aurait fini par faire bien des porcelets en ville^^
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Melyna.

Elle le sentait confus, hésitant... Lui si sur de lui quand il s'agissait de manipuler boules et miches, il la gardait serré tout contre son coeur, elle pouvait sentir la douce pression de ses poings noués juste au creux de ses reins (et oui plus bas, ses mains auraient été bien ouvertes ^^ ). Et elle aimait pouvoir sentir ses failles en lui, cette façon pudique qu'il avait de se dévoiler devant elle. (J'ai pas dit dénuder !! C'est pour plus tard ça ^^)

Leurs deux regards scellaient l'un à l'autre n'étaient que douce caresse, le reflet de leurs âmes que le ciel avaient uni. Et la mini pouvait lire une certaine angoisse dans ses yeux si clairs, ce ne devait pas être facile quand on a vécut seul toute sa vie d'envisager épouser une femme avec une famille aussi envahissante que la sienne, sans compter que Mely était encore très jeune et que l'éventualité d'une grossesse n'était pas à exclure aussi facilement pour un homme qui n'aimait pas trop voir son univers envahit de braillard, et puis tout ce que pouvait signifier la notion de mariage car ils se connaissaient désormais suffisamment pour savoir que ni l'un ni l'autre ne prenait la chose à la légère, et le curé d'Eauze était bien placé pour le savoir ça depuis le temps que le couple vivait ensemble.

Subitement le sol sembla se dérober sous ses pieds et la brunette soulevait par les bras solides de son homme quitta la terre pour toucher les étoiles.

OUI MELYNA! Nous avons tant de choses à vivre ensemble !

Le monde aurait bien pu cesser sa course en cet instant merveilleux que la jeune femme ne s'en serait très certainement jamais rendu compte. Le sourire d'un ange étirait ses lèvres et un petit rire roulait dans sa gorge tel un ruisseau cascadait sur les cailloux de son lit. Ketje venait d'ouvrir un Paradis devant elle alors qu'elle pensait déjà avoir découvert un Eden de bonheur en partageant sa vie, et voilà qu'il venait encore de monter la barre (tssss pas d'idée déplacé s'il vous plait, on en est pas encore là ^^).

Décidément cet homme la surprendrait toujours ! Elle venait poings fermés sur les hanches lui souffler une beuglante et au lieu de ça elle se retrouvait à tournoyer comme une gamine dans ses bras, roucoulant de plaisir.

Les boucles brunes s'en vinrent caresser la barbe de blés murs quand baissant son minois épanoui vers le visage radieux de celui qui venait de prendre la décision de renoncer à sa liberté juste pour elle, la mini laissa échapper l’émotion qui lui serrait la gorge et scintiller ses pervenches.

Tant de si belles choses mon amour. Alors OUI.... Mille fois oui !!!

Fermement soutenue, elle pouvait se permettre d'entourer son tendre visage de ses douces mains.

Je veux être ta femme Monsieur Ketje One d'Eauze et rien ni personne ne pourra empêcher cela.

C'était sa façon à elle de lui dire que sa famille, leurs titres et tout le tralala tout cela n'était rien et que seul leur avenir comptait à ses yeux.
Que quelqu'un tente de leur barrer la route et elle le pulvériserait la brune !
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Ketje

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[RP] Que tremble la terre et que gronde le volcan !