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[RP] Bulles de savon en excursion

Melyna.
[RP ouvert à tous, le décor est planté, un lavoir près du fleuve, chacun y vient quand il veut, frotter, rincer, discuter, s'amuser ou bien d'autre choses encore. Laissez voguer votre imagination et bon jeu !]


Samedi, et il lui fallait se tirer du lit.

Avec un grand soupir, Mely s'étira tel un petit chat, douillettement blottie sous ses couvertures. Qu'il était difficile de quitter ce doux nid et d'aller accomplir ses corvées.

Et oui qui disait samedi disait lessive, c'était bien beau d'avoir de jolies toilettes, mais encore fallait il les garder propres si on ne voulait pas faire fuir la population avec des odeurs de rat crevé.

Sautant à bah de sa couche, la brunette fit voler sa fine chemise de nuit pour une toilette rapide dont l'eau fraîche au contact de sa peau nue lui arracha de long frisson. Une blouse rapidement enfilée, une jupe qui ne craignait plus l'eau, des cheveux nattaient à la hate et la voilà prête pour démarrer sa journée.

Tournée d'inspection afin de réunir tout son linge sale et la voilà armée de sa petite brouette à bras, qui se dirige vers le lavoir.
Dans un pochon posé sur le tas de linge, de la saponaire pour bien nettoyer les délicats dessous de la brune.

Après avoir quitté l'auberge principale contourne l'église vers laquelle se pressent quelques fidèles, et avoir coupé la rue bien nommée du lavoir, voilà la demoiselle qui débouche par la rue des amoureux vers la rivière et le lavoir qui se trouve non loin en plein milieu de l'herbe grasse qui commence à envahir les rives de la Gelise.

Tout en chantonnant par cette belle matinée, Mely se presse d'ouvrir la cabane de bois pour en tirer la lourde bassine à linge. Il lui suffit de quelques minutes pour allumer le feu sous cette dernière et d'autres encore pour la remplir d'eau avant de mettre à laver les tenues les plus sales dans le chaudron où elle a pris soin de mettre une bonne dose de cendre.

Tout le monde le sait, rien de mieux que le gris pour rendre le linge bien blanc !

Et tandis que le tout chauffe doucement, Mely s'agenouille sur les bords de pierre et armée de sa planche à laver, de sa brosse et de l'herbe à savon, la voilà qui commence à frotter ses chemises et autres sous vêtements.

Entre les arbres qui bordaient le lieu s'élevait la voix qui savait être mélodieuse quand elle le voulait.... C'est à dire lorsqu'elle se pensait seule et se laissait aller.


Elle a d'mandé à sa mère quand mariée elle serait
Quand mariée elle serait
Sa mère lui a fait réponse : dans dix ans si vous voulez
Dans dix ans si vous voulez

Dix ans c'est bien long, dix ans c'est trop long
Dix ans c'est bien long, dix ans c'est trop long
Dans dix ans je n'attendrai guère, dans dix ans je n'attendrai pas
Dans dix ans je n'attendrai guère, dans dix ans je n'attendrai pas

Elle a d'mandé à son père....
... dans cinq ans
Elle a d'mandé à sa tante...
... dans deux ans
Elle a d'mandé à son oncle...
... dans un an
Elle d'mandé à sa soeur...
... dans un mois
Elle a d'mandé à son frère...
... dans un jour
Elle a d'mandé à m'sieur le maire...
... dans une heure


Et avec les paroles, au dessus du feuillage printanier ce sont quelques bulles de savons qui partent seules en excursion.
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Ketje
Fallait-il donc que la vieille qui s' occupait habituellement de son linge se soit aussi stupidement coincé le dos en allant aux simples! Il maugréait en poussant sa brouette débordante de vêtements. Elle aurait pu le lui faire savoir plus tôt, il n' en serait pas réduit à se rendre de si bonne heure pour lui au bord de la Gélise et être contraint de perdre son temps à ces futilités toutes féminines (pensait-il). Il évite de prendre le pont qui l' aurait mené dans la campagne et descend vers la rive où il se souvient que les dames aiment à se donner rendez-vous pour dénigrer tout un chacun... pour passer le temps. Une odeur de feu l' avertit que le lieu doit être déjà occupé. Qu' à cela ne tienne, il en marre de ses braies sur lesquels il a la mauvaise habitude de s' essuyer les mains en oubliant qu' il a remisé son tablier de forgeron. Puis, ce n' est plus une odeur de feu mais une chansonnette qu' il perçoit. Il n' en n' a pas entendu le début... non... juste les quelques dernière reprises seulement. Il s' est approché entre les arbres et découvre la chanteuse agenouillée qui s' escrime sur sa planche et donc ne peut la reconnaître dans cette posture . Pensant que sa brouette crin crin criiiic criiicc l' aura avertie, il l' interpelle.

Bien jolie mélodie damoiselle. Et qu' avait-elle à demander au maire la donzelle?
Melyna.
S'aidant de la mélodie, la tête dans les nuages, la belle frotte, bat, rince et recommence. Au final la corvée se transforme en moment de détente, certes l'eau est encore bien fraîche et lui rougit les mains, mais la donzelle est loin d'avoir froid prise par son activité et les gouttelettes qui viennent s'éparpillaient sur sa chemise sont au final les bienvenues.

De temps en temps, comme à l'instant une main savonneuse s'élève pour repousser une mèche de cheveu qui vagabonde sur son front, laissa une pointe de mousse sur le bout de son nez.

Perdue dans ses pensées, miss tête en l'air ne prête pas attention aux grincements de la brouette qui approche et c'est en sursautant vivement qu'elle réagit aux paroles qui s'élèvent.


Bien jolie mélodie damoiselle. Et qu' avait-elle à demander au maire la donzelle?

Mince, zut, crotte, flute !!!! Fallait il qu'elle tombe justement sur lui dans l'état où elle était ?

Oh !!!! Monsieur le maire....

La brune se relève, un peu maladroitement, ses genoux, un peu rouillés par sa posture de lavandière et puis ce satané regard qui une fois encore la fait chavirer ! *Enfin chavire pas trop Mely ou tu vas finir dans le lavoir !*
Vite se donner une contenance. Prise d'une inspiration subite et comme si elle avait soudain le feu aux fesses la voilà qui se saisit d'un grand bâton et le plonge dans le chaudron pour y touiller les vêtements mis à laver.


Oh c'est une comptine un peu idiote sur une demoiselle qui ne pense qu'à se marier.... Et elle demande au maire qui lui dit qu'elle sera marié dans l'heure. Heureusement la chaleur du feu et la vapeur qui monte du chaudron sont une excellente excuse à la teinte de son minois.

Mais il n'est point sot hein, il ne lui dit pas avec qui !

Changer de conversation et vite ! *Fais preuve d'imagination Mely pour une fois.*

Sourire innocent et la phrase qui tue :
Vous êtes venu laver votre linge vous aussi ? Non mais quelle cruche ! Mais non voyons il est venu jouer à la soule ! Pffff mais quelle idiote...
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Ketje
Il voulait pas la faire sursauter, mais voilà! Faut croire que la brouette ne crincrinait pas assez fort. Il y mettrai des cloches à l' avenir. Pourtant ça l' amusait de la voir ainsi agenouillée mais c' est une autre histoire ça. Il n' y perd rien à l' avoir surprise de toute façon puisque sa chemise est un peu mouillée. *Faudrait qu' on fasse un concours de chemises mouillées au village tiens*... Il reconnaît donc Melyna. ( cherchez pas... l' incontemporaneïté des sujets est de mise, ça occupe^^ ) il craignait de voir une vieille rombière, revêche et ben coup de chance, s' il voulait en voir une, c' était bien elle!

Ah, il ne dit pas avec qui? Il ne veut sans doute pas s' avancer et dire de bêtises.

C' est qu' elle prend des couleurs près de son chaudron où elle s' est précipitée. Et lui, bah, lui, il sait pas très bien. Fallait bien répondre quelque chose mais il se sent un peu bénêt. Heureusement, elle a le sens de la conversation.

Vous êtes venu laver votre linge vous aussi ?

*Tu parles, j' avais plus rien à boire et je me suis dit que le fleuve m' humecterais les papilles... moi qui déteste l' eau dans mon vin!*... Il hésite. Que peut-on répondre à cela quand on est un homme ou le maire ou les deux à la fois. Dépité qu' il est. Elle serait donc aussi niaise que lui! Ben ça promet.^^ Il la regarde... oui oui, elle a pris des couleurs. Il est pas futé d' accord mais quand même. Là il comprend bien qu' on passe pas à des couleurs comme ça, juste pour de la vapeur d' eau.

Mon linge? Non, je le laiserai à l' une de nos vieilles comme elles ne sont pas venues le chercher chez moi.

Ben tiens... et qu' est-ce que t' es venu fiche ici alors. Ah ben bravo... autant dire que tu es venu pour rien quoi! Y a un ange blanc d' un côté et un noir ( un ange noi^! ) de l' autre. Chacun siffle dans une oreille. Le blanc lui dit de retourner à la mairie aulieu de faire le pitre, le noir lui siffle de dire....

C' est toi que je voulais voir ma petite Melyna.

Il doit avoir les joues en feu... en tout cas il se sent cramer comme s' il était devant sa forge. Si j' avais su j' aurais pas venu comme on dit. Tant pis, les dés sont jetés le chapeau aussi et le plateau craque, il en deviendrait presque penaud. A-t-on idée! Mais bon, c' est qu' elle lui fout un sacré coup dans l' estomac à chaque fois qu' il la voit.
Melyna.
Et vas y que je touille dans le chaudron magique !
Heureusement qu'il était là celui là. Ce n'était pas d'elle de manquer à ce point de répartie. Mais que voulez vous, cet homme là, en plus de lui couper la chique, il la rendait toute bizarre. Une véritable guimauve notre brune dès qu'il posait son regard brûlant comme de la braise sur elle.

Déjà elle l'imagine lavant son linge, l'eau s'accumulant venant détrempé sa chemise sous laquelle jouent les muscles masculins...
Holaaaaaa Mely !!! Commence pas à t'emballer !!!! Retrouver le fil de la conversation et vite avant que le linge n'ai fini par fondre dans le baquet.

Est ce une bêtise selon vous que d'avouer ses sentiments, que de dire tout haut ce que l'on ressent au dedans ?

Ha pour sur que des bêtises tu en dis 15 à la douzaine ma pauvre.... Ne pouvait elle pas tout simplement fermer sa bouche ? Bah non, quitte à passer pour une cruche autant l'être jusqu'au bout et rester elle même.
Pas sa faute à elle quand même si le maire la chavire !

En tout cas une chose était sure, elle ne devait pas ses couleurs qu'à la chaleur du foyer !
Non non, mais bien à cette incandescence qui lui remuait les entrailles quand il se trouvait près d'elle.
Bougre ! N'avait il point encore compris qu'avec lui, elle était bien loin de l'effet Kiss Cool ? Et pour une fois que les vieilles pipelettes du coin n'étaient pas de sortie....
Allait il tenter sa chance oui ou non ?!

Punaise s'ils étaient aussi doués l'un que l'autre, ils n'étaient pas encore sorti de l'auberge !
Mely hésitante ,abandonna bâton et séance de touillage.
J'vais tout d'même pas lui sauter dessus ! Il finirait par croire que je suis une fille facile...
Mais non t'as raison, mieux vaut le laisser à une autre, au moins ta réputation sera préservée et tu restera comme une gourde.
Hey mais j'ai jamais dis que je voulais le voir avec une autre, c'est la chaleur de ses bras que je veux moi.
Ben continue et c'est ta chère réputation qui te tiendra chaud le soir durant les années à venir !


Voilà ça recommençait à être le souk dans sa tête !
Mais il allait bien falloir qu'elle se décide. Hésitante, la brunette fit un premier pas vers lui quand son aveu la cloua sur place


C' est toi que je voulais voir ma petite Melyna.

Vrillement dans l'estomac, retournement de la vésicule, salto arrière du foie et pirouette de la rate !
Allègement total et perte de l'apesanteur, ne voila t il pas qu'un flot de papillons la trimbale soudainement dans un carrosse de pétales de fleur jusqu'à lui ?
*Rohhh comment ça elle a fumé ? Mais non c'est juste un peu de poésie dans ce monde de brute, histoire de dire qu'elle va quasiment se jeter dans ses bras.*
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la valse hésitation à cesser et voilà Mely plantait juste sous le nez de son maire.
Tient il a pris des couleurs...


Alors ça tombe bien puisque je suis juste là...
Qui a dit qu'elle faisait des progrès en conversation ?

Et se sont deux grands lacs céruléens qui s'offrent à lui, l'invitant à plonger dans les secrets de son âme *tssst vous y avez cru hein ^^*
Le menton levé vers lui *si vous l'aviez pas compris elle est plus petite, mais qu'en taille hein pas en bêtise*, les mains nouées dans son dos, ce qui a pour effet et elle en le sait parfaitement la coquine, de faire se dresser les deux pommes d'amour nichés sous le tissu tendu à craquer de sa chemise, ses hanches suivant le doux balancier, mouvement qui l’emmène de droite à gauche, Mely se mordille délicatement la lèvre.
Elle est comme ça la brune, un mélange explosif d'innocence et de sensualité, un duo destabilisant dont la femme enfant se sert pour la première fois, mais que ne ferait elle pas pour Lui ?


Et vous vouliez me voir... Pourquoi ?

Point d'interrogation dans les prunelles, accent circonflexe des sourcils, point de suspension dans l'air.... Comme une attente totalement consentie de ce que sera la prochaine ponctuation qui marquera l'histoire.
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Ketje
Il doit pas être le seul à disposer de cinquante pensées discordantes non plus. Ce sont ces pensées qui font deux pas en arrière et trois pas de côté... bon il patauge lamentablement en la regardant faire toutouille dans son chaudron. Son maigre aveu balancé avec le plus d' assurance qu' il puisse avoir... c' est à dire autant qu' un moineau défiant un lynx, les ailes cassées, les pattes engluées... ah ouf, elle quitte son chaudron et ses vapeurs... enfin pas tout à fait ses vapeurs, en tout cas celles du chaudron. C' est bon signe, elle a même abandonné le bâton!^^ Il la regarde faire un pas vers lui... euh un seul? Non elle est venue se planter juste sous son nez.

Alors ça tombe bien puisque je suis juste là...

Mais nooon! Il ne recule pas! Sinon, ça va jamais finir puis c' est pas un cours de danse... bien que... Heureusement, elle de la répartie, courte, mais quand même. Là elle vient de le battre. Puis c' est pas tout. Donc, elle est plantée là... juste tout près et la voilà le menton levé, les yeux fixés, les mains nouées dans le dos, les hanches en doux balancement. Déjà qu' il a pas pu s' empêcher de ne perdre aucune miette des fruits qu' elle fait poindre sous sa chemise encore humide de la vapeur du chaudron. Mais si en plus elle vient à se mordiller les lèvres... là il a les yeux qui font glock glock, la pomme d' adam qui lui percute la mâchoire et s' écrase dans le larynx.. Faut qu' il reprenne son souflle et heureusement...

Et vous vouliez me voir... Pourquoi ?

Ben oui, suffit pas de lancer des âneries comme ça, fallait y penser avant. Elle est pas muette la brunette, espèce de malin va! Tout subjugué qu' il est par les atours dont elle sait jouer, ketje tente de reprendre souffle.

Tu venais de l' auberge... pourquoi ne quitterais-tu pas l' auberge pour une chaumière?

*Bon ça c' est fait* se dit-il mais l' âne a fait un tout petit pas vers la trop avenante brunette dont il n' a pu s' empêcher, petit parcours des yeux bien agréable, d' admirer les prometteurs contours. Et presque sans s' en rendre compte, ses mains larges l' ont saisie juste entre les hanches et la poitrine, sur les côtés. "Tu te décides enfin" dit l' ange noir; "Arrêtes malheureux, tu sais même pas d' où elle vient!" fait l' ange blanc. En fait il s' en fiche... plutôt.. disons qu' à la voir mordiller ses lèvres... "Mais c' est à toi de faire ça ketje" dit l' ange noir.... "NOoooooonnn ketje tu vas te perdre" fait l' ange blanc. Et malheureux de cèder! Il murmure...

Pour ma chaumière... pour toi, pour nous... pour...

Les mots se perdent un peu, il baisse la tête vers ces lèvres qu' il rêve de mordiller, ses mains l' ayant emprisonnée, il sent les côtes si petites.... et c' est là que le machiniste doit changer de bobine... comme quoi c' est bien fait les vieux trucs. Même que ça change de plan entre les deux bobines!^^
Melyna.
Donc si vous avez bien suivi, on rembobine et on retrouve la brune lâchant son bâton pour aller se planter sous le nez du maire. Même que si on se rapproche encore un petit peu, on peut voir un discret filet de bave au coin de ses lèvres, preuve que la belle fleur le fait saliver ! Enfin bon on reprend, un peu d'attention s'il vous plait, l'instant est délicat.

Le museau relevé vers l'agréable faciès du forgeron, la Belle avait les narines qui frétillaient à le sentir si proche. Non pas qu'elle soit en manque, nul homme n'avait réussit à éveiller son coeur et son désir à la fois depuis les calandes grecques, mais bon sang, cet homme là lui faisait tourner les sens. Il pourrait presque lui demander de marcher sur les mains (je dis bien "presque") qu'elle le ferait sans hésiter.
Toute entière, elle s'imprégnait de sa senteur masculine, se demandant ce que cela pourrait bien faire de sentir le goût de sa peau sur ses lèvres.

A cette pensée d'une intimité foudroyante, la brune laissa ses perles nacrées venir mordiller sa lèvre, comme pour s'interdire un tel geste.
Qui est elle après tout pour se permettre une telle familiarité ? Et puis zut c'est à lui de prendre les devants, c'est qui l'homme après tout ?
Telle Eve, elle lui a tendu la pomme, oui entre eux c'est bien souvent une histoire de fruits, c'est pas grave tant qu'ils nous font pas une salade, à lui d'y croquer maintenant. Nul piège dans tout cela, point de ver près à vous sauter à la figure, juste des sentiments qui éclaboussent tout sur leurs passages et donnent au couple les sourires niais et les attitudes gauches de jeunes puceaux.

Quand la proposition fuse et qu'elle lui rétorque du tac au tac.


Et quelle chaumière ? Me renverriez moi à Auch et à ma vie solitaire ?

Quoique vu les va et vient de son regard entre sa gorge, ses hanches et ses lèvres, elle ne sache plus très bien à qui il s'adresse. Décidée à ne voir, enfin n'entendre que le bon côté des choses, elle lui fait un lot, et décide qu'il est prêt à prendre le pack. Enfin elle fait sa fière mais à l'intérieur, elle n'en mène pas large.
Et s'il était comme les autres ?
Et si une fois qu'il m'aura mis dans sa couche, il me jetait comme une mal propre ?
Et si...

Mais tu as fini avec tes Et si ?
D'abord il est pas comme les autres, sinon tu l'aurais fuit au lieu de t'accrocher à lui comme une perle à son huître !
Et de deux, vous êtes où là ? Oui au lavoir, donc il sait très bien que tu es propre (comment ça raisonnement capillotracté ?)
Et de trois avec des si, ben ta tante serait ton oncle alors arrête un peu ! Du cran ma fille, un peu de courage.

Ah ben t'es belle toi, je voudrais bien t'y voir.
Mais j'y suis aussi figure toi, n'oublie pas que je suis toi et que tu es moi.
Crotte j'avais oublié...
Ben pas moi, j'aurais du mal vu le boulot qu'il y a à faire avec toi !

Tirage de langue mental de la poupée brune à la petite voix de sa conscience ou de sa folie, elle ne sait jamais trop bien en fait.

N'empêche que Ketje lui, après avoir semble t il eut un court moment d'hésitation, vient de s'emparer de sa taille. Le doux frisson causé par le contact de ses mains besogneuses remonte le long de sa colonne vertébrale, déclenchant une foule de petites vibrations dans tout son corps, comme si chaque pore de sa peau criait à la suivante :
"Ca y est, il l'a fait ! Attention à la déferlante !!!!"


Et que dire de la déferlante, un vrai tsunami quand tout bas il l'invite enfin chez lui. Etrangement la distance entre eux c'est encore réduite, elle peut à présent sentir son souffle chaud balayer son visage quand il lui parle tout bas. Quoiqu'elle ne soit plus très sûre de tout saisir à son langage, tout fascinée qu'elle est par les lèvres qui le tienne.
A tel point que les mimines de la demoiselle viennent à leur tour épouser la musculature du torse masculin, dévorant des yeux cette bouche qui délivre et promet bien des délices.


Serait ce une invitation... ou une autre promesse ?

Non parce qu'il faut quand même que les choses soient claires hein, parce qu'un Volcan quand ça aime, ça s'emporte vite.
Malgré tout, irrésistiblement, millimètre par millimètre, dégustant la latence qui les sépare encore de l'instant qui verra l'éclosion de leur premier baiser, leurs lèvres se rapprochent.

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Ketje
Le bougre!!!! Et dire qu' il pensait que... ben non, loupé mon vieux! Ah mais c' est qu' elle sait y faire la drôlesse! Enfin donc, ketje n' est plus attiré du tout par les lèvres que la brunette mordille au point de le damner, non non, il sent bien qu' il va y plonger avec suavité exquise. Mais... mais ... oui oui mais... juste pour vous faire saliver. Restez pas la bouche bée comme ça enfin! ça tâche la table! Puis bon hein, les haleines fétides, ça perturbe l' histoire. Mais revenons à nos fruits. Il avait dit:

Tu venais de l' auberge... pourquoi ne quitterais-tu pas l' auberge pour une chaumière?

Et quelle chaumière ? Me renverriez moi à Auch et à ma vie solitaire ?

Jusque là, on suit?
Donc il s' est penché vers elle, l' a saisie à la taille parce qu' il s' est rapproché d' elle pour lui murmurer:


Pour ma chaumière... pour toi, pour nous... pour...

C' est là qu' il sent les mimines de la brunette se poser sur lui. Il savur le moment au point que sa peau se hérisse comme celle d' un coq déplumé. Le voila déplumé, fragile, prêt à passer à la casserol et elle lui demande dans un murmure.... oui parce que sinon ils auraient l' impression de s' engueuler... ça ça viendra peut-être plus tard, mais rêvez pas hein^^.

Serait ce une invitation... ou une autre promesse ?

*Comment ça promesse? Hein? Mais nooon, c' était une invitation enfin!* C' est la seule pensée qu' il a. D' ailleurs dans son état, on pense pas monsieur,non.... on pense pas... on.... il a gagné encore quelques millimètres et ils sont longs ces millimètres là.

Un voeu Melyna, mon voeu.

Les mots sont à peine audibles. Et c' est là que ses anges se réveillent, ou plutôt, reprennent l' affaire en main.
Ange noir: Tu vas battre le record des incapables ketje?
Ange blanc: Tu vas te perdre ketje, reviens en arrière!
Ange noir: Laisse-le crénom, il est fait de chair lui au moins!
Ange blanc: T' es même pas rasé!
Ange noir: Et alors c' est pas toi que ça pique!
Ange blanc: Oui mais...
Trop tard!!!!!! C' est avec des coups de bélier dans la poitrine ( la sienne ho! ), les tripes en huit et en trois dimensions, les mains qui se referment de plus en plus sur le corps menu, les jambes un peu fébriles, les lèvres qui viennent à toucher celles de la brunette... les épousent, s' y reposent, goûten,t, savourent et oublient millimètres et secondes qui s' effacent dans l' espace-temps comme les anges. ketje n' est plus que lui-même, homme livré aux douceurs de ce moment dont il ne veut pas interrompre la course, il n' est plus rien d' autre que cet homme qui veut cette femme, pour lui, à lui, qu' il désire à présent qu' elle lui a livré sa bouche.
Melyna.
Un voeu ? Ainsi donc, il la voulait près de lui, n'était ce pas là réponse à toute les questions qu'elle se posait ?
Ses lèvres, ses yeux, ses pervenches ne savaient plus où donner de la tête, enfin du regard plutôt car la tête il lui avait fait perdre depuis belle lurette.

Tu vois ? Qu'est ce que je t'avais dis !
Oh ça va tu avais raison, là t'es contente ?
Non ! Approche donc encore un peu tes lèvres des siennes et ça devrait aller
Hey me bouscule pas !
Tsss tu sais que j'ai raison, alors goûtes y donc à ce fruit là...


Fin de l’intermède conscience, car en fait la brunette ne désirait que ça !

Ce ne fut tout d'abord qu'un frôlement, la douceur de la soie qui glisse sur la peau quand après un long bain vous vous parez pour lui plaire des plus beaux atours...
Puis s'y ajouta la puissance toute en retenue des larges mains qui enserraient sa taille menue, Mely pensant qu'il pourrait presque en faire le tour et elle aima cette idée.
La tendresse qu'il dégageait à son égard, lui offrait un écrin pour lequel elle n'avait qu'une envie : s'y blottir.
Et là nul besoin de conscience, de petite voix ou autre, juste écouter son coeur et le désir qui telle la lave du volcan irradier dans ses veines.

Ayant trouvé sa moitié de pomme, le corps souple de la jeune femme vint épouser sans la moindre faille la musculature travailleuse de l'homme qui la prenait dans ses bras et qui du bout des lèvres lui insufflait sa propre vie.

Leurs lèvres alors ne purent plus se détacher très longtemps, ne se quittant que pour mieux se retrouver, faisant renaître encore et encore l'émotion de cette première fois. Sans même qu'elle en prenne conscience, dressait sur les pointes telle une danseuse pour ne rien perdre de cette fusion, ses bras vinrent s'enrouler autour du cou de celui qui était devenu son forgeron de l'amour. Telle une fragile liane qu'il pourrait rompre d'un simple claquement de doigt, Mely se pressa sensuellement contre lui.

Sentait il contre sa poitrine les battements affolaient de son coeur ? Le trouble exquis que la chaleur de son corps tout contre le sien faisait naître en elle ?

Et se fut encore dans son souffle qu'elle murmura ces mots qui pouvaient bien sceller les semaines qui allaient suivre


C'est aussi mon voeu le plus cher....
_________________
Ketje
C' est pas qu' il est finaud, loin de là, disons simplement que le vieux bougre finit quand même par comprendre ce drôle d' animal qu' est la femme, si jeune soit-elle. C' est pas non plus qu' il a fait des collections, c' est tout simplement qu' elle lui plaît et que fatalement, il la comprend mieux que d' autres ou en tout cas, qu' il ressent ce qu' elle désire. Puis faut dire qu' elle l' y aide, la brunette. Ne la voila-t-elle pas en train d' enrouler ses bras autour de son cou et se serrer tout contre lui? Il ne peut plus que sentir le cœur de la belle battre et il y joint les battements du sien. Parce que, oui, le sien bat aussi et cela lui échauffe quelque peu les sens. Mais la sotte s' est détachée de quelques menus millimètres pour lui souffler un ...

C'est aussi mon voeu le plus cher....

C' est avec une réelle envie qu' il reprend possession de ces lèvres si fruitées en fermant les yeux sur la rivière qu' est le lavoir. Ben oui, les lavoirs et lui... c' est une histoire dont il a fini par se méfier... faut le comprendre^^... on s' y retrouve vite fait en chemise et après on sait plus très bien ce qu' il se passe.... donc, c' est pas qu' il a l' œil ailleurs, c' est qu' il les ferme sur un doux plaisir. Ah non! Il les ferme pas tout de suite, il a juste le temps de répondre quand même. C' est qu' elle est maligne! Elle ferait tout pour l' empêcher de parler... n' empêche que c' est bon! ,Donc il lui répond, ayant envoyer au diable les problèmes de conscience.

Me suivras-tu?

Puis il se laisse aller et chacun aurait fait de même sauf que vous pouvez pas puisque c' est la brunette au maire.... attention, il est pas jaloux mais faut pas faire le malin! Il profite avec bonheur de ce corps si menu qui vient à se coller contre tout ce qu' il a encore de peau. C' est avec délectation qu' il se laisse gagner par la chaleur du petit volcan, qu' il butine le petit bouton de rose et se laisse épouser par ses formes lianesques et féminines lui laissant toute possibilité de l' envahir. Il a juste à réfréner quelque peu les envies de ses mains de se détacher un peu de sa taille...mais laissons-les vagabonder un peu quand même...^^
Seilene
Séléné chantonnait à mi-voix en descendant le petit sentier qui mène à la Gélise.

Oh Belle à la fontaiiine,
Va t'en rempli-ir ton seau...


Mais ce n'est pas un seau qu'elle porte, c'est un panier de linge sale, qu'elle tient calé contre sa hanche. Le soleil est chaud et un vent de sud souffle gentiment. Un temps idéal pour ce qui l'amène en ce lieu.

Elle se glisse sous le petit abri du lavoir, déserté à cette heure propice à la sieste. Il y fait frais, on n'entend que le clapotis de l'eau contre la margelle de pierre donner la réplique au chant des cigales. Les oiseaux même se taisent à cette heure chaude.

Elle s'éponge le front de sa manche, plonge un drap dans l'eau, le tire avec effort sur la pierre, le frotte de saponaire et commence à le travailler.

C'est alors qu'elle entend des murmures non loin d'elle. Elle tourne la tête deci delà, perçoit un mouvement dans les hautes herbes de la rive...

Oooops... des amoureux ? Soucieuse de ne point se montrer indiscrète, elle se met à frapper le linge avec ardeur, faisant grands bruits d'éclaboussures et de battoir, pour manifester sa présence. Et reprend à forte voix sa chansonnette :

Oh belle, à la fontAIiinEUUU
J'ai soif d'un peu de ton eAUUU
Elle a ri la hautAIiiinEUUU
Belle et froide comme l'eAUUU
Chardon, mélilot, mEENthEUUU,
Par eux la plaine glanez.
Et toi, ma chanson, chAAaantEUUU,
Qui sur mon malheur est néééée....
Ketje
UP pour pas rater l' archivage. :wink:
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